nom : Andrews. prénom(s) : Riley Maddox. âge : Trente deux ans. lieu et date de naissance : 14 Septembre 1981, Portland, Oregon. statut civil : Marié. métier/occupation : Médecin urgentiste. nationalité : Australo-Américaine. orientation sexuelle : hétérosexuel bisexuel. caractère : Déterminé - Calme - Ne supporte pas l'injustice - Curieux - Passionné - Perfectionniste - Dragueur - Sensible - Carriériste - Ambitieux - Franc - Manque de tact groupe : SCALPEL. avatar : Henry Cavill. type de personnage : Scénario de Johan Valentine.

✂ l'hôpital t'y vas souvent ? L'hôpital ? C'est toute ma vie. Comme tous les médecins, j'ai l'impression de passer plus de temps entre ses murs blancs que chez moi. J'ai pratiquement grandi dans un hôpital, mon père ayant été un chirurgien. Beaucoup de personnes se sentent mal dans cet endroit, pas moi ! Je m'y sens comme un poisson dans l'eau ! Il n'y a pas meilleurs endroit pour se sentir utile et pour oublier nos problèmes quotidiens.
✂ quand t'as un bobo, tu pleures ou t'es du genre à prendre les devants et à te recoudre avec ce que t'as sous le coude en mode mc gyver ? Étant médecin urgentiste, ce serait un comble si je ne savais pas me rafistoler avec ce que j'ai sous la main. La douleur ? C'est simplement un signe qu'on est encore en vie, un signe d'espoir. Mais, je ne crois pas que pleurer soit une honte ! L'important, c'est de savoir surmonter tout ça et c'est ce que mon père m'a appris, durant toute ma jeunesse. " Jeune homme, quelque soit les difficultés, tu dois serrer les dents et les franchir, quelqu'en soit le coût. "
✂ quand t'es malade, t'es du genre repas fait de médocs ou médecine douce ? N'étant pas hypocondriaque et ne souhaitant pas le devenir, je suis plutôt médecine douce. Je ne crois pas que le fait de se bourrer de médocs soit quelque chose de bien. La plupart du temps, il s'agit d'un virus et tout le monde sait que les antibiotiques ne sont pas efficaces - Qui ne connaît pas le slogan ? - Encore une fois, le fait d'être médecin me permet de ne pas faire n'importe quoi...
✂ tu mets ta santé en danger ? tu fumes, tu bois ? Je ne fumes pas et je n'ai jamais essayé. Je ne suis pas suicidaire... Mon père m'aurait sûrement tué s'il m'avait surpris avec une cigarette quand j'étais ado ! Pour ce qui est de l'alcool, je ne dis jamais non à un verre de Whisky ! Même si ces derniers temps, j'aimerais plutôt m'enfiler la bouteille pour oublier le champ de bataille qu'est ma vie personnelle.
✂ t'as des problèmes de santé connus ? J'ai eu de l'asthme à une certaine époque, à cause d'une allergie au poil de chat ! J'ai été traité et depuis tout va bien. - Enfin, vous ne me ferez pas acheter un chat... - Sinon, j'ai eu la varicelle quand j'étais petit et je me suis cassé la cheville lorsque j'avais quatorze ans ! Ça ne m'empêche pas de faire mon footing le week-end...
✂ ta famille t'a transmis des antécédents médicaux pas très glorieux ? Non aucun, à ma connaissance. J'aurais été une femme, j'aurais été susceptible d'attraper le cancer du sein mais ça ne me semble pas possible
✂ t'es du genre allergique ? t'attrapes souvent le premier virus qui passe par là ? Comme dit précédemment, j'ai été allergique au poil de chat. Sinon, travaillant dans un hôpital et y passant la plupart de mes journées, je tombe que très rarement malade. A croire que passer sa journée auprès de personnes malades aide votre système immunitaire à se renforcer !

" Toutes mes Félicitations, c'est un petit garçon ! " déclara le médecin. Un silence s'installa dans la salle, seulement entrecoupé par les cris du nourrisson. Miranda, bien qu'épuisée, jeta un regard à son mari qui tourna son attention vers le médecin : " Un garçon ? Mais lors de l'échographie, on nous avait certifié qu'il s'agissait d'une fille? " Le médecin sourit, tout en enlevant ses gants et prit le petit garçon dans ses bras pour le donner à sa mère : " Il y a parfois des erreurs, chérie... " Mme Andrews garde prit son petit garçon dans ses bras et regarda Robert, son mari ! Ce dernier venait tout juste de sortir du bloc et n'avait même pas pris le temps de se changer. Ce grand gaillard d'un mètre quatre vingt était très ému. Il avait toujours voulu un garçon et là, le destin venait de lui en donner un.  " Comment allons-nous l'appeler, honey ? On avait réfléchi à des prénoms féminins et je ne crois pas que ce petit garçon apprécierait " La jeune femme regarda son enfant et sourit : " Riley ! Riley Maddox Andrews " Robert hocha la tête quelque peu surpris par la proposition et caressa doucement la joue de son enfant : " J'aime beaucoup ! Bienvenue dans la famille Andrews ! Une grande vie t'attend.. "

Et là, tout commença. Riley ne pouvait pas se plaindre d'avoir eu une enfance malheureuse. Ses parents étaient stricts, surtout son père. Certes, ce dernier n'était pas souvent présent mais on pouvait ressentir l'impact de son métier dans son attitude quotidienne. Parfois, Riley passait plus de temps à l'hôpital que chez lui. Son père ayant une urgence et sa mère étant souvent en déplacement, il lui était même déjà arrivé de passer la nuit dans une chambre de garde. C'était une chose que sa mère ne concevait pas mais il n'y avait pas plus entêté que Robert Andrews ! Même la naissance de sa petite sœur n'y changea rien à ça. Et au grand dam de sa mère, plus les années passaient, plus le jeune homme se sentait attiré par ce milieu hospitalier. ! L'ambiance y était meilleure que chez lui où les engueulades se succédaient lorsque ses deux parents se retrouvaient. Lui, il préférait se taire. Il aimait son père tout autant que sa mère et il y avait la sensation qu'avouer son désir de suivre la voie médicale ne ferait que mettre de le feu au poudre. Puis un jour, le téléphone sonna !

Jamais il n'avait trouvé cette couleur aussi répugnante et cet endroit aussi sinistre. Jamais le blanc sur les murs n'avaient été aussi sombre et pourtant, il y en avait passé des heures dans ses couloirs. Mais aujourd'hui, ce blanc sur les murs de ce couloir, avait le goût de la mort. Une heure que Riley était assis ici, avec sa petite sœur qui était en larme. Lui, il n'arrivait pas à pleurer. Sa mère aussi, alors qu'elle était en train de discuter avec un médecin. Le moment était tragique pourtant. Son père venait de mourir, laissant une femme et deux enfants orphelins... Une crise cardiaque dû à un surmenage, d'après les premières observations. Si la situation aurait été autre, Riley était sûr que sa mère dirait qu'elle avait eu raison depuis le début. Mais Riley n'arrivait pas à réaliser qu'il ne le reverrait plus jamais ! Il avait dix huit ans et il n'arrivait pas à croire que la vie pouvait se montrer si cruelle. Ce matin encore, il avait eu une discussion plutôt houleuse avec ses deux parents lors du petit déjeuner à propos de son avenir. Il avait finalement déclaré qu'il voulait faire des études de médecine et il avait l'impression d'avoir déclenché un cataclysme lorsqu'il a vu le visage de sa mère blêmir. Passant une main sur le bras de sa sœur, il vit sa mère revenir. "Les enfants, on peut aller lui faire nos adieux... " Sa voix tremblait et bien que le brun n'avait pas envie d'y aller, il sentit que sa mère lui réclamait son soutien. Jetant un coup d’œil à sa sœur, il l'aida à se lever de sa chaise et lui prit la main. Sa sœur lui broyait les os mais Riley ne grimaçait pas. S'avançant vers la chambre funéraire, il accompagna sa mère et sa sœur jusqu'à une porte. Une porte blanche, comme le reste... Il était souvent passé devant lorsqu'il était gamin. Déglutissant, sa mère ne semblait pas vouloir ouvrir la porte. La main posée sur la poignée, elle semblait incapable d'appuyer dessus. Posant sa main sur celle de sa mère, Riley ouvrit celle-ci et entra dans un endroit sombre, seulement éclairé par une lampe halogène... Le jeune adolescent sentait son cœur se tordre alors qu'un corps était sous un drap blanc, toujours du blanc... Sa mère lui broyait la main et le brun avait envie de sortir de là mais il restait pour sa mère. Un médecin, retira le drap et la tête de son père lui apparût. Il était blanc, blanc comme un linge... Fermant les yeux, il sentit sa mère se mettre à trembler alors que la main de celle-ci quittait la sienne pour aller devant sa bouche pour empêcher ses sanglots de sortir. Riley émit un mouvement de recul, c'était impossible d'être aussi blanc... Il savait que c'était sûrement quelque chose dont il devrait s'habituer mais il s'agissait de son père... Et sans crier garde, il fit volte face et sortit en courant, faisant fi des appels de sa mère.

"Dis moi que c'est une blague Riley, je t'en supplies" Riley grimaça légèrement alors que sa mère déposait sa tasse de thé sur la table basse du salon. Sa sœur était assise à sa droite et il sentit cette dernière se raidir alors qu'il venait d'annoncer son intention de devenir médecin. C'était devenu un sujet tabou depuis la mort de son père, quelques mois plus tôt. Levant les yeux vers la femme qui l'avait mis au monde, il sentait toute la douleur dans son regard et Riley commençait à regretter de lui avoir annoncé de but à blanc. Six mois avait passé depuis la mort de son père, depuis qu'il avait fui l'hôpital et sa famille semblait avoir retrouvé un semblant de normalité. Sa mère ne pleurait plus à chaque fois qu'elle voyait la photo de son père posée sur le vaisselier et sa sœur s'était remise à rire, à ses tentatives de blagues. Mais là, il avait l'impression d'avoir donné un nouveau coup de massue sur sa famille. "Non, Maman ! C'est vraiment ce que je veux faire... Je veux devenir Médecin !" Sa sœur se leva précipitamment et partit en courant vers sa chambre. Riley avait envie de la suivre et se leva quand sa mère leva une main pour l'arrêter. "Laisses-là ! Elle a besoin de digérer tout ça..." Se rasseyant, il affronta le regard de sa mère s'attendant à la voir exploser d'une minute à l'autre. La peine avait laissé la place à la colère, il le voyait dans ses yeux. Et d'un seul coup, elle se leva et secoua la tête. "Pourquoi tu nous fait ça Riley ? Tu essayes de faire quoi, au juste ? Détruire cette famille encore un peu plus ? J'ai déjà perdu un mari dans cet hôpital, je n'ai pas envie de perdre mon fils..." La voix de sa mère était étonnement calme, ce qui rendait les choses encore plus effrayante. Il sentait toute l'expérience qu'elle avait acquise lors de ses plaidoiries. Mais elle ne comprenait pas, elle ne pouvait pas comprendre.

"Je ne fais pas ça pour détruire cette famille mais pour notre famille ! Je veux honorer la mémoire de Papa, c'est ce qu'il aurait voulu !" Et il sentit la rage gagner sa mère, celle-ci frappa la table basse du salon et Riley eût un sursaut. Ce genre d'attitude, c'était son père qui l'arborait quand quelque chose ne lui plaisait pas. Sa mère avait toujours su rester calme, en toute circonstance. C'était sûrement une des raisons pourquoi leur couple avait aussi bien fonctionné ! Ils se complétaient... "Comment peux-tu penser une chose pareille ? Tu crois que ton père te souhaitait de mourir ? Parce que c'est ce qui va arriver si tu vas là dedans ! Tu es comme ton père, un bourreau de travail et tu..." Et il entendit un sanglot sortir de la gorge de sa mère. Celle-ci secoua la tête avant de partir du salon, laissant Riley seul avec ses pensées. Il s'était imaginé le pire en pensant à cette entrevue... Il venait de se mettre à dos sa mère et sa sœur Se passant une main dans les cheveux, il n'en était pas moins déterminé à suivre sa voie. Les gens ne pouvaient pas comprendre ce qu'il ressentait et il semblait incapable de l'expliquer clairement. Il allait s'inscrire en FAC de médecine pour honorer son père, pour faire ce qu'il aurait aimé voir de son vivant : Voir son fils suivre ses traces

Faisant rouler l'anneau entre ses doigts, Riley soupira. Le bras autour de sa taille, resserra son étreinte signe que la personne avec qui il partageait ce lit allait bientôt se réveiller. Jetant un regard vers cette personne, il ne pût s'empêcher de ressentir deux sentiments contradictoires en la regardant. Entre la culpabilité et une profonde attirance et affection, il ne savait pas quel sentiment prédominait. Marié depuis quelques années maintenant, ce n'était pas sa femme qui était allongée à côté de lui, ce n'était même pas une femme ! Si cette idée l'aurait révulsée lorsqu'il était adolescent, il devait reconnaître qu'il ne s'était pas senti aussi bien depuis des années. Pourtant, tout allait bien avec Padma. Elle était jolie comme un coeur, elle comprenait sa passion pour la médecine, elle était calme, douce, intelligente et aussi têtue qu'il ne l'était. Il avait trouvé la femme parfaite et pourtant, voilà presque quatre mois qu'il entretenait une liaison avec Johan. Rencontré lorsqu'il fût muté ici à San Francisco, ils avaient lié une amitié forte et sincère. Jusqu'à ce que les choses dérapent une première fois, puis une deuxième...
Secouant la tête, Riley se dégagea de l'étreinte de Johan et se prit la tête entre ses mains. Tout ceci allait finir par partir en vrilles, il le sentait. Il n'aurait jamais cru qu'il serait, un jour, dans la peau du salaud et pourtant, c'est ce qu'il serait le jour où sa femme découvrirait ce qu'il faisait lors de ses nuits de gardes. Le pire dans tout ça, c'était qu'ils jouaient avec le feu. Étant titulaire en traumato, sa femme arpentait ces même murs et il était persuadé qu'à un moment ou un autre, il avait dû être en train de faire l'amour avec Johan pendant qu'elle prenait un café avec ses collègues ou au beau milieu d'une intervention chirurgicale. Se mordant la lèvre, il soupira et ce n'est que le bras de Johan lui entoura le torse qui le sortit de sa torpeur. " Tu dois déjà partir ? " Un léger sourire naquît sur ses lèvres lorsqu'il entendit la voix encore endormie de l'urgentiste. Ce dernier était encore plus beau au réveil et plus mignon. " Non, je pensais..." Johan était au courant de sa situation, du fait qu'il soit marié ! Et tout comme lui, il semblait incapable de mettre fin à leur histoire. " Il est cinq heures du matin, on a encore deux heures devant nous ! Viens te recoucher... " Dans ces moments comme ça, il avait des flashbacks où ce n'était pas Johan qui disait ses paroles mais Padma. De nouveau, la culpabilité l'envahit et les mêmes questions revenaient : Pourquoi ? Comment ? Mais comme attiré par un aimant, il se recoucha. Sa main caressant les cheveux du secouriste. Oui, tout ça allait finir par exploser un jour et ça ferait mal, très mal ! Et le futur allait lui montrer que ça allait arriver plus vite qu'il ne l'aurait cru...