nom : Miller. prénom(s) : Edie. âge : 32 ans. lieu et date de naissance : 03 janvier 1981, Colombus OH. statut civil : Célibataire. métier/occupation : Détective pour le SFPD. nationalité : Américaine. orientation sexuelle : Hétérosexuelle. caractère : battante // courageuse // aimante // ambitieuse // têtue // bornée // possessive // maladroite // directe // impatiente groupe : Inhabitants. avatar : Stana Katic.

✂ l'hôpital t'y vas souvent ? À toutes les semaines. Mais ce n'est pas pour moi, en fait. J'y vais pour voir les enfants, leur lire des histoires et leur raconter des blagues. Ma propre fille est décédée de leucémie à l'âge de quatre ans, et depuis ce jour je passe à chaque semaine remonter le moral des autres enfants qui se trouvent dans la même situation qu'elle.
✂ quand t'as un bobo, tu pleures ou t'es du genre à prendre les devants et à te recoudre avec ce que t'as sous le coude en mode mc gyver ? J'ai trop d'orgueil pour pleurer. Non, je suis plutôt du genre à attendre que ça passe et si je me retrouve avec une balle dans l'abdomen, à continuer quand même ma mission.
✂ quand t'es malade, t'es du genre repas fait de médocs ou médecine douce ? Aucun des deux. J'attends plutôt que ça passe en patientant. Toutefois, j'ai quand même la mèche courte, alors je me remet au travail quand même...
✂ tu mets ta santé en danger ? tu fumes, tu bois ? Je ne fume pas, toutefois je prend un peu d'alcool de temps à autre. Par contre, ce n'est vraiment rien comparé à mon métier de tous les jours. Je traques les criminels de San Francisco et il n'est pas rare qu'ils aient envie de me tirer dessus. Disons que cela risque plus de me tuer qu'un petit verre de whiskey...
✂ t'as des problèmes de santé connus ? Non, même si je les aurais bien prit à la place de ma fille qui n'a jamais rien pu connaître de la vie...
✂ ta famille t'a transmis des antécédents médicaux pas très glorieux ? Seulement une très grande impatience et un sang-froid hors pair. Mais rien de sérieux.
✂ t'es du genre allergique ? t'attrapes souvent le premier virus qui passe par là ? Je ne suis que très rarement affectée par les maladies. De toute façon, au point où j'en suis, je ne les redoute plus vraiment... Je ne sais peut-être pas comment me battre contre ces petites bactéries, mais je ne les redoute plus...

Je pensais que les choses seraient plus faciles. J’espérais pouvoir m’en sortir sans problème. Je croyais que les choses reviendraient à la normale. Mais qu’est-ce que la normale, de toute façon ? À quoi ma vie était-elle supposée servir ? Pour qui devais-je me battre, et contre qui ? C’était des questions qui restaient sans réponses, particulièrement après les évènements des dernières années…

Je suis née dans un quartier paisible de Colombus, en Ohio. Durant les premières années de ma vie, tout allait bien. Je n’avais ni problèmes, ni responsabilités. Je passais mon temps dans les jupes de ma mère ou avec mon père à l’extérieur. J’étais l’aînée de la famille, ayant deux frères plus jeunes. La seule chose qui m’agaçait, c’était mes frères, lorsqu’ils décidaient de se payer ma tête. Mais c’était bien la seule entrave à mon bonheur.
Puis est arrivé le lycée. Entre les travaux et les sorties entre amies, j’avais trouvé le temps pour ouvrir mon cœurs à des garçons qui l’avaient brisé. Je m’attachais trop vite, je ne m’attachais pas assez, j’agissais de façon idiote et je me retrouvais à souffrir de plus en plus. Certes, j’étais adolescente et ne savais pas du tout ce que je faisais, mais les gens autour ne semblaient pas être aussi prit par les évènements que moi. Alors que je venais à peine d’avoir 18 ans, j’ai appris la mort de mes parents. Ils étaient allés à la banque lorsqu’un vol était survenu et les deux avaient été tués par les voleurs, avec cinq autres personnes. Je me retrouvais donc seule au monde avec mes deux frères. L’un avait 16 ans et l’autre 13. Comment allais-je pouvoir m’occuper d’eux ? Nous avions une tante qui vivait à San Francisco, mais je n’avais pas  envie d’aller la rejoindre. Je ne connaissais rien d’elle. Mes frères durent y aller, puisqu’ils étaient mineurs, mais je pouvais faire ce que je voulais de ma vie. À la place, je suis partie vers New York City et ait décidé d’y faire des études pour entrer dans la police. Je considérais que le meurtre de mes parents avait été perpétré par manque d’organisation dans le département de police de Colombus et je ne voulais pas qu’une situation similaire se reproduise. Alors j’y mis tout mon cœur et toute ma haine et je finis première de mon année.
Après avoir gradué, j’entrai dans la police de New York et fit un an là-bas. Mes frères me manquaient et je savais qu’ils avaient besoin de moi, alors j’ai décidé de laisser mon emploi pour me faire transférer au San Francisco Police Departement. J’étais arrivée alors que j’avais 23 ans et c’est à ce moment que je rencontrai l’homme de ma vie. Toutefois, je ne le connu qu’une seule fin de semaine. En effet, j’étais en visite chez ma tante, qui habitait près de la plage, lorsque je l’avais croisé. Il était beau, il était grand, il était charmeur. Je me suis rapidement fait prit au piège par ce beau surfeur et la soirée s’est terminé chez lui, dans sa chambre d’hôtel. Je n’aurais jamais cru cela possible, mais il était disparu le lendemain matin… Et quelques semaines plus tard, je réalisai que j’étais enceinte. La seule information que je possédais sur l’homme était son nom, sans plus. Comment allais-je donc me débrouiller ? Je serais seule pour élever cet enfant, dans un métier où je prenais des risques à toutes les secondes. Il allait falloir que je trouve un moyen, puisque je n’avais pas envie de me faire avorter. Sans savoir pourquoi, à peine avais-je appris que j’étais enceinte que j’avais remarqué un lien très fort entre mon bébé et moi-même. Après deux mois de grossesse en cachette, j’ai finalement annoncé la nouvelle à mes frères et ma tante. Leur avis était partagé, mais tous finirent par me soutenir dans cette aventure. Je fus heureuse pendant un moment. Même après la naissance de ma petite fille, Amelia, tout se déroula très bien. Certes, la vie n’était pas facile, mais à deux, nous étions capables de nous débrouiller. J’étais prête à tout pour cette petite fille. Ma tante nous aidait de temps à autre, ainsi que mes frères. Lorsque je devais prendre des chiffres tard le soir, c’était à eux que je confiais ma petite Amelia.
Le bonheur fut toutefois de courte durée. Lors de ses un an, Amelia fut diagnostiquée d’une leucémie. Son petit corps fragile l’était donc encore plus que tous les autres enfants de son âge qui possédait des anticorps. Sans pouvoir faire quoi que ce soit, je la vis dépérir, s’éteindre petit à petit. Elle survécu trois ans après le diagnostic, mais mourut finalement peu de temps après avoir fêté sa quatrième année. La voir partir ainsi et être incapable de faire quoi que ce soit pour l’en empêcher m’avait brisé le cœur. Je pouvais attraper tous les bandits et les méchants de la ville de San Francisco, je pouvais me battre contre un gouvernement corrompu ou sauver la ville d’un attentat à la bombe, mais je n’étais pas capable de rien faire contre une maladie. Invisible, elle s’était glissée sous la peau d’un être qui n’avait rien fait de mal à personne et lui avait pris toute la vie qu’il lui restait.

Depuis quatre ans déjà, j’ai perdu la personne qui était la plus précieuse à mes yeux. Mais depuis ce jour, je passe au moins une journée par semaine à l’hôpital pour lire des histoires aux enfants qui sont dans la même situation que ma fillette l’était. Ces enfants ont besoin qu’on leur remonte le moral, ils ont besoin de quelqu’un de drôle qui pourra les faire sourire et c’est ce que je m’efforce de faire. Je veux qu’ils apprécient le temps qu’ils ont et je me bats aussi pour que les parents puissent être logés près des hôpitaux lorsque leurs enfants tombent malade. Ayant passé par cette situation, j’essaye de leur éviter le plus de souffrance possible, n’ayant pas réussi à réduire la mienne…