nom : Brightside. prénom(s) : Kurtis. âge : vingt-quatre ans. lieu et date de naissance : Crystal Cove, le deux février mille neuf cent quatre vingt neuf. statut civil : célibataire. métier/occupation : anciennement concepteur de jeux vidéo, patient en psychiatrie. nationalité : Américain. orientation sexuelle : Hétérosexuel. caractère : souriant, loyal, créatif, impatient, têtu, jaloux, possessive, ouvert d'esprit, feignant, intelligent. groupe : anesthesia. avatar : Evan Peters..

✂ l'hôpital t'y vas souvent ? C'est un peu comme ma seconde maison. Enfin je veux dire c'est pas vraiment que j'ai envie d'y aller, mais j'ai pas vraiment le choix. On dit que j'ai du mal à différencier le monde fictif de la réalité, une connerie dans le genre. Moi je vais bien, oui je vais bien. Ils disent que je ne vais pas bien par conséquent c'est mieux que je sois à l'hôpital. Alors, oui j'y vais souvent, pas que j'aime pas c'est sympa ici. Enfin ça pue le produit pour nettoyer, mais ça va c'est pas trop mal.
✂ quand t'as un bobo, tu pleures ou t'es du genre à prendre les devants et à te recoudre avec ce que t'as sous le coude en mode mc gyver ? Je ne sais pas trop j'évite de trop sortir de chez moi. Le soleil tout ça c'est pas bon pour la peau. Enfin c'est ce qu'on dit alors je ne préfère pas prendre de risque. Parfois je me brûle en faisant des pâtes donc j'ai arrêté de faire des pâtes. Maintenant je fais du riz. Il y a plus d'un millions de chinois qui en mangent et vu le nombre qu'ils sont c'est que ça doit être bon pour la santé, je crois. Enfin sinon je ne pleure pas souvent et quand je me brûle et que je me fais mal c'est dommage, mais ça passera avec un peu de pschit qui pique et un pansement.
✂ quand t'es malade, t'es du genre repas fait de médocs ou médecine douce ? Je préfère rien prendre, mais quand j'ai pas le choix je prends le truc le plus fort. Techniquement comme ça j'en prends moins et il y a plus de chance que ça fasse quelque chose. Enfin j'abuse pas non plus, je prends rarement dans médicaments, sauf quand j'ai pas le choix. Normalement on a toujours le choix, mais je sais pas si je préfère avoir mal ou ne pas ressentir la douleur. Il faudrait que je me penche sur la question, mais un autre jour j'ai pas trop le temps-là.
✂ tu mets ta santé en danger ? tu fumes, tu bois ? Je fume. Je n'aime pas l'alcool. Voilà c'est tout. J'aime bien fumer ça me calme. Un café et une cigarette le matin il y a rien de mieux au monde. Enfin je sais que c'est mal de fumer et c'est pas bien pour les poumons. Après chacun fait ce qu'il veut et en l’occurrence je fais ce que je veux ou presque.
✂ t'as des problèmes de santé connus ? Ouais comme je l'ai dis, on dit que j'ai des problèmes mentaux. J'ai apparemment du mal à différencier la fiction de la réalité. Ils disent c'est parce que je passe trop de temps avec les jeux vidéos, mais moi je sais que c'est la vérité. Personne ne veut me croire ou presque. Je suis pas fou, j'ai juste une façon de pensée plus ouverte que les autres. Oui c'est ça. Ils croient que je suis fou, mais c'est pas vrai. Enfin je crois. A méditer.
✂ ta famille t'a transmis des antécédents médicaux pas très glorieux ? Je peux pas vraiment vous dire. J'ai été adopté, je ne connais pas mes parents biologiques. Bizarrement ça m'intéresse pas vraiment de les connaitre. Je crois que je m'en fiche complètement. J'aime mes parents, ceux qui m'ont éduqué. J'ai pas besoin de remuer le passé. Puis c'est jamais bon de remuer le passé. Autant aller de l'avant, on n'a pas le choix de toute façon.
✂ t'es du genre allergique ? t'attrapes souvent le premier virus qui passe par là ? En ne sortant pas un orteil de chez moi c'est difficile. Sinon quand il m'arrive de sortir, non. Je crois que physiquement je suis bien immunisé. Plus que mentalement. On peut pas tout avoir après tout.

« Bonjour Kurtis. » « ... » « Nous sommes t'es parents maintenant. » « ... » Je n'avais que deux ans, mais je savais déjà que ma vie allait changer. J'ai été abandonné à la naissance par ma mère biologique. Sans doute était elle une droguée et j'étais l'erreur dans sa vie. Par chance ce jour-là ces deux personnes sont venues et ils m'ont pris avec eux. J'allais avoir une famille, on allait m'aimer. J'avais deux ans, mais je savais déjà que jusqu'à ce jour on ne m'avait pas aimé. La vie suivit son cours, j'avais maintenant quinze ans. « Kurtis tu devrais sortir un peu. » « Je peux pas. » « Pourquoi donc ? » « C'est trop fatiguant. » « Je suis certaine qu'à force de passer tout ce temps devant l'ordinateur tu ne sais même pu marcher. » « Et alors ? J'ai un siège avec des roulettes. » « Tu vas devoir changer Kurtis. » Franchement je comprends pas les parents. Quand on sort ils nous disputent parce qu'ils veulent qu'on reste à la maison et quand on reste à la maison ils nous engueulent pour qu'on sorte. Il faudrait qu'on m'explique un jour. Je ne changeais pas mon comportement pour autant. Je passais mes journées devant l'ordinateur et les jeux vidéos. Tout naturellement je suivi un cursus scolaire orienté vers l'informatique. Honnêtement c'est sympa, le seul soucis c'est qu'il faut sortir de chez soit pour suivre les cours. Résumons, je n'aime pas sortir, niveau vie sociable c'est le désert du Sahara, conclusion j'ai besoin de voir un psychologue. Selon mes parents bien sur. « Alors, Kurtis pourquoi tu es ici ? » « Mes parents. » « Oui, mais toi que penses-tu du fait d'être ici. » « Vous savez je déteste la façon dont on vient au monde. On sort de nulle part puis on est forcé d'aller à l'école, d'avoir une éducation ainsi on peut avoir un travail. Et si j'avais voulu être un canard ? » Après ça mes parents abandonnèrent, ils me laissèrent faire ce que je voulais. Quelques années plus tard avec un petit groupe d'amis, on avait monté une boite pour concevoir des jeux vidéos. Je dois avouer que ça marchait plutôt bien. Ce jour-là je travaillais sur un nouveau jeu depuis des jours et j'avais vraiment besoin d'un café pour tenir la route. Donc naturellement j'étais parti au café du coin, c'est là que je l'ai rencontré. Elle ne m'avait pas vu et m'avait marché dessus avant de renverser son café sur moi. « Vas-y pousse moi, marche moi dessus et puis pendant que tu y es renverse ton café sur moi. » « ... désolé. » dit-elle en rigolant. Autant dire que j'étais de mauvaise humeur. J'avais pas eu ma dose de caféine donc il faut me comprendre. On se mit à discuter un petit moment après ça, une fois que j'avais ma dose de caféine bien entendu. Pipper, vingt-quatre ans et elle était interne en médecine, un truc dans le genre. J'avais très peu de contacte le monde extérieur et c'était un vrai moulin à parole, mais étrangement je n'avais pas envie de lui dire de se taire. Elle me demanda de lui donner ma veste pour qu'elle l'emmène au pressing histoire de se faire pardonner. Je la lui donnais. Quoi ? Sinon c'est moi qui vais devoir y aller. Bref, on s'échangeait nos coordonnées avant de repartir chacun de notre côté. Je ne la revit qu'une fois et ensuite on se donnait des nouvelles de temps en temps, mais elle paraissait occupé et moi aussi. La vie continua je me renfermais peu à peu dans un autre monde, le seul contact avec l'extérieur était celui que j'avais avec Pipper. Peu à peu le monde réel et la fiction n'avait plus aucune différence pour moi. Selon l'avis de quatre médecins sur cinq j'étais fou. Ni une ni deux il n'en fallut pas plus à mes parents pour m'envoyer à l'hôpital. Ils ne me croyaient pas, mais je savais que la fiction ce n'était pas de la fiction c'était la réalité. J'en étais presque certain. En arrivant à l'hôpital je la revis, Pipper. « Kurtis ? Qu'est-ce que tu fais là ? » « Je suis fou apparemment. » « Je vois et tu penses que tu l'es ? » « Qui ne l'est pas ? » Les jours passèrent je me rapprochais d'elle de plus en plus. Le fait la voir quasiment tous les jours aider un peu je dois bien l'avouer. Elle parlait toujours autant. Puis ce jour arriva, celui où je réalisais mes sentiments, mais je n'avais pas envie le réaliser alors je refoulais tout ça au fond de moi. Pourtant, je ne pu refouler bien longtemps. « Kurtis ... Je crois que je t'aime beaucoup. » « Tu crois ? » « J'en suis quasiment certaine. » « Quasiment ? » « T'es chiant comme mec ! » Je me mis à lui sourire. Le bonheur fut malheureusement de courte durée. Nous ne sortions ensemble que depuis quelques temps, mais elle en voulait toujours plus et j'avais du mal à avancer et je ne lui avais jamais dis que je l'aimais ou ce que je ressentais pour elle. « Kurtis dis moi ce que tu ressens ou je pars. Dis le moi maintenant. » « Je ... » Un long silence se fit sentir. « Je suis désolée de partir comme ça tout ce que je voulais c'est que tu fasses des efforts. Je sais que la place qui est auprès de toi ne m'appartient pas » Je ne cherchais pas à la retenir. J'en avais pas la force. « Alors, Kurtis comment ça va ces derniers jours ? » le psychologue de l'hôpital, il me posait toujours la même question ça en était presque lassant à force. « Une équation sans réponse. » « Quoi ? » « Un plus un égale deux. Pourtant, un et le même que un. Alors, pourquoi on les ajoute ? Peut-être parce qu'être seul c'est nul. Peut-être que ma vie sans elle est nul. » « Kurtis ... J'ai du mal à te suivre. » « Un jour vous pouvez être en train de faire votre vie et vous rencontrez quelqu'un puis vous vous dites "wouah elle est mignonne" et d'un coup bam votre vie entière est aspirée. C'est comme être frappé en plein visage par un putin de sorcier. » Après ça on augmenta mon traitement. Rien ne changer, les jours passèrent. Pipper m'évita copieusement chaque jour. Je n'avais qu'une envie revenir en arrière. Dommage, je n'ai pas de machine à remonter le temps. On commença à me dire que je pouvais rentrer chez moi de temps en temps, mais qu'il me faudrait toujours un suivit médical. Bon au moins je pouvais rentrer chez moi. Cela fait quelques semaines que je suis rentré, j'ai adopté un chat. Il s'appelle croquette.