nom : gordon-powell prénom(s) : louis adam âge : 26 ans lieu et date de naissance : 22 juillet à San Francisco statut civil : fiancé métier/occupation : résident en 2éme année de chirurgie nationalité : américaine orientation sexuelle : hétérosexuel caractère : abordable, à l'écoute, adorable, drôle, romantique, sincère, humble, travailleur, dévoué, intuitif, sensible, intègre, borné, moqueur, crédule, tempétueux. groupe : stitch avatar : daniel sharman type de personnage : scénario

✂ l'hôpital t'y vas souvent ? j'y vais tous les jours. j'y passe mes journées, mes nuits, j'y dors, j'y mange, je sauve des vies entres ces murs, j'en vois disparaitre. c'est devenu, comme une deuxième maison.
✂ quand t'as un bobo, tu pleures ou t'es du genre à prendre les devants et à te recoudre avec ce que t'as sous le coude en mode mc gyver ? quand j'étais petit, mon père ne courrait pas vers moi quand je me mettais à crier de douleur, non, il se contentait de ma dire que ça allait passer. non pas par manque de compassion ou parce qu'il a un coeur de pierre, mais parce qu'il voulait m'apprendre à aller au delà de la douleur, alors si je devais me blesser, je me contenterais de faire comme li, aller au dessus de la douleur et me soigner tout seul.
✂ quand t'es malade, t'es du genre repas fait de médocs ou médecine douce ? si je n'ai pas grand chose, je vais me contenter d'attendre, jusqu'à ce que cela passe. ans le cas contraire, je serais quand même plus du genre à me bourrer de médicaments pour que cela passe vite.
✂ tu mets ta santé en danger ? tu fumes, tu bois ? je fume quotidiennement. toujours avec une cigarette au bec. certains c'est la nourriture, d'autres les livres mais mon moyen de détente est la cigarette. en ce qui concerne l'alcool, j'en consomme occasionnellement. si je sors dans un bar, je vais m'accorder un écart, pareil pour les fêtes mais en aucun cas j'en consomme tous les jours.
✂ t'as des problèmes de santé connus ? asthme. voile dans la gorge, difficulté pour respirer. la plupart du temps mes crises sont anodines mais elles peuvent très vite devenir dangereuse si je ne prends pas mon inhalateur. la plupart du temps, elles sont provoqués pas mes allergies au pollen et plus rarement, en situation de stresse intense.
✂ ta famille t'a transmis des antécédents médicaux pas très glorieux ? pas que je sache. la plupart des membres de ma famille ont toujours eut une très bonne santé.
✂ t'es du genre allergique ? t'attrapes souvent le premier virus qui passe par là ? très allergique. le printemps étant l'une des saisons que je déteste le plus mais je tombe quand même difficilement malade.

Te souviens-tu de ces moments où l’on traversait les rues sans regarder si un danger arrivait ? A cet instant, on se sentait vulnérable, la peur au ventre, on fermait les yeux et on courrait sans se soucier du reste. On allait de l’autre côté du trottoir et on laissait le destin décider si c’était notre heure. Ma main dans la tienne, il n’y avait rien de plus merveilleux. Nous étions jeunes et inconscients. C’est ça qui m’a fait réaliser que du jour au lendemain, la vie peut nous effacer, une brise caresse nos visages et la seconde d’après, nous ne sommes plus que poussière. Des particules qui s’envolent au moindre coup de vent. Je la regarde et son sourire fait rayonner le reste de son visage, dévasté par la peur et la douleur. Comment lui dire à quel point je suis désolée ? que j’aurais aimé faire quelque chose ? C’est ce regard appelant à l’aide qui me fit réfléchir. Combien de personnes sur cette terre perdent quelqu’un qui leur et cher ? Combien ont la chance d’avoir une personne près d’elle pour leur dire que tout ira bien, que ce n’est qu’un mauvais moment et que chaque jour, la peine s’en ira un peu plus. Le cœur brisé, j’étais impuissant, je ne pouvais qu’apaiser son chagrin. C’est tout ce dont j’étais capable. Doucement, nos corps se rapprochent et je la serre aussi fort que je le peux, calmant ses sanglots qui font trembler tout son être. « Rentrons. » Nous marchions, nous rapprochant un peu plus de sa maison. S’y trouvait, un tas de souvenir de sa grand-mère. Ma meilleure amie avait perdu sa plus grande confidente et je ne faisais que l’emmener en enfer mais je ne pouvais rien faire de plus. Je me suis contenté de déposer un tendre baiser sur son front, signe d’affection et de protection. « Appelle moi, viens, hurle moi dessus si tu en as besoin. N’importe quand, n’importe où. Je suis là. » déclarais-je sur un ton neutre qui semblait pourtant la réconforter. J’ai finis par la laisser affronter la réalité une nouvelle fois et je suis partie. Je crois que c’est à ce moment précis où j’ai compris que le monde souffrait et que malgré moi, je ne pouvais rien faire. Pourtant, c’est apparu comme une évidence. Je voulais devenir médecin. J’avais à peine 15 ans mais à ce moment précis, j’ai su que c’était ce que je voulais être, ce que je voulais faire de ma vie car il n’y a rien de plus merveilleux que de permettre à une famille de ne pas s’effondrer en perdant un proche, il n’y a rien de plus beau que de lire dans un regard, une reconnaissance éternel après lui avoir sauver la vie.




La première fois que je l’ai vu, j’ai su qu’elle était différente de toutes les autres.  Son caractère désinvolte, son regard perçant et cette susceptibilité apparente m’ont littéralement marqué. Je me souviens encore de notre première rencontre comme si c’était hier. J’étais en troisième année, la dernière, celle qui allait mon guider à mon rêve. Elle était un peu plus jeune que moi mais qu’importe, elle a marqué mes pensées et après l’avoir gentiment rembarré quand elle m’a demandé mon aide, je n’ai pu me retenir d’essayer de la revoir. La plupart des filles que je fréquentais à  l’époque n’était rien d’autre que des passes temps. Non pas que je sois un briseur de cœur, j’étais même celui qui se faisait plaquer la plupart du temps. Je sortais avec elles parce qu’elles m’intéressaient, mais au final, ce qui les attirait c’était plus le côté futur médecin que ma personnalité et pour ma part, je préférais être accompagné, détestant rester seul. Pourtant, elle avait l’air bien plus compliqué que le reste des filles de cette université. Elle sortait du lot. J’ai essayé de la convaincre que je n’étais pas un connard, qu’elle m’amusait et que si elle essayait de montrer qu’elle était indifférente, je voyais bien que ce n’était pas le cas. Sa réaction m’a plutôt fait sourire et finalement, elle a accepté mon aide. Nous nous retrouvions régulièrement pour que je l’aide. Une certaine proximité s’est installée entre nous. Nous vivions pour la même chose, une passion commune qui nous a fortement rapprochés en un temps record. Plus les semaines passaient, plus elle me plaisait. Je la regarde, mes yeux se fixent sur son visage et je me mets à sourire, je sens qu’elle va me dire quelque chose alors j’arrête et je continue de lui expliquer ce que je sais déjà. Finalement, on ne se voyait plus seulement pour ça. Lui proposant tout un tas de rendez-vous, j’étais bien conscient que ce genre de filles ne marchent pas comme les autres alors je l’ai envoyé dans mes endroits préférés, je l’ai invité à me rejoindre dans des coins perdus, reculés de la ville, lui montrant, qu’à mes yeux, elle n’était pas qu’une vulgaire fille. C’est d’ailleurs un soir de décembre, emmitouflé dans un gros manteau qu’elle s’est approché de moi, dans ce parc, celui où je me réfugiais quand je me sentais dépassé par les évènements de ma vie. Nous avons marché et parlé pendant plus d’une heure. Mes mains étaient gelés ainsi que mes yeux, je tremblais mais je n’en avais rien à faire, j’étais avec elle. J’avais envie de faire les choses bien, de les faire de la bonne manière. C’est au moment où je lui ai fait une remarque sur ses horribles chaussures qu’elle s’est mise à vouloir me remettre à ma place. Malheureusement pour elle, elle ne m’impressionnait pas, bien au contraire. Je riais sans retenue devant elle, ce qui avait le don de l’énerver encore plus mais moi, je la trouvais attachant Genesis. Bien plus qu'elle ne pouvait l'imaginer. « Oh la ferme Gen. » Sans ménagement, mes mains attrapant son visage, je n’ai pas trouvé d’autre moyen de la faire taire qu’en l’embrassant. Mes lèvres jointent aux siennes, tout mon être se réchauffa. Ma main caressant délicatement la courbe de son cou, mon nez frottant le sien avec la plus grande douceur, mon autre main caressant ses cheveux bruns, j’en étais persuadé maintenant, j’étais définitivement et irrémédiablement tombé amoureux de cette fille. Mais ce n’était pas n’importe laquelle à mes yeux. She’s my person.




J’ai le coeur qui lâche, les mots dérapent, mes lèvres sont contre les siennes et la passion m’envahit. Ca ne peut pas se finir comme ça. Je la prends dans mes bras, je la serre si fort, j’ai peur de l’étouffer de manière littérale et abstraite. Mon corps contre le sien, c’est tout ce que je souhaite, que rien ne s’arrête, que l’on continue, que l’on se batte, qu’elle me dise que je ne suis qu’un con, que je ne comprends rien. Je veux qu’elle me frappe et qu’elle me supplie de le suivre. Je l’aurais fait si elle me l’avait demandé. J’aurais tout abandonné. J’aurais aussi pu rester et j’aurais continué à l’aimer, malgré la distance. Ce genre d’amour ne meurt jamais. Elle me brise le cœur et elle ne s’en rend pas compte mais ce qu’elle me dit me détruit et pourtant c’est ce que j’ai toujours aimé chez elle, son tempérament sulfureux. Mais ce soir, rien était pareil, tout était différent. Elle va partir. Elle n’est pas prête et je lui en veux. Je le suis, je l’étais pour deux, c’était bien assez suffisant. Je plante mon regard dans le sien et ce moment de tendresse intense prend fin. Elle m’a dit sa décision et je ne peux pas allez contre ses souhaits. Le ton monte, il n’y a plus de place pour notre amour dans cette chambre. Y règne la tristesse, la déception et la colère. Je prends ses affaires et je les entasse dans son sac sans ménagement avec la plus grande violence. Je sais que je vais regretter chacun de mes mots quand elle aura quitté la pièce mais à cet instant, je suis aveuglé par la nervosité. Je ferme son sac et je le balance jusqu’à la porte. « Va-t-en. Pars. Vas-y Genesis. Je ne te retiens plus. Je ne veux plus te voir. » Je m’approche rapidement d’elle, pointant mon doigt, le regard submergé de larme, le visage crispé par la colère. Je le regarde dans ses yeux et je sers les dents. « Je t’aime. Et je t’ai toujours aimé et ça ne cessera pas. Je souhaite juste une chose, quand tu franchiras cette porte, souviens-toi de ça mais n’oublie pas que tu ne pourras plus faire marche arrière. Une fois que tu auras traversé la porte, ce n’est pas seulement la pièce que tu quitteras, mais ma vie aussi. Maintenant va-t’en. » J’étais sincère. Mes lèvres tremblaient mais je ne reculais pas. On ne pouvait plus faire marche arrière. C’était la fin. Elle s’est simplement contentée de prendre ses affaires et elle est partit sans se retournée.

One month later. Une lettre dans une main et dans l’autre un verre. Je parle avec cette fille depuis plus d’une heure et je ne connais pas son prénom. Je n’ai même pas envie de savoir. Une terrible attitude que j’adoptais depuis un mois sans remords ni regrets. Tous les moyens étaient bons pour essayer d’oublier Genesis. Les femmes étaient le premier et l’alcool le second. Je me suis levée sur ma chaise, face aux gens de ce bar qui était composé de gens comme moi. Levant mon verre aux restes du monde, je souris. « Hé les gars, s’il vous plait, je tenais à porter un toast à chacun de nous. Dans cette lettre se trouve la réponse que j’attends depuis des années. Certains d’entre vous l’ont déjà ouvert, c’est à mon tour. » déclarais-je légèrement stresser mais tout aussi excité. Posant mon verre sur le bar, je déchire l’enveloppe, je l’ouvre et je lis. Mon regard s’illumina et un sourire fit briller mon visage. Le cœur qui bat, je les tenais tous en haleine. J’ai levé la tête j’ai crié. « JE SUIS ADMIS. J’AI REUSSIT. JE SUIS PRIT. PUTAIN LES GARS. JE SUIS PRIS. » J’ai pris cette fille dans mes bras, et pourtant, j’aurais espéré que ce soit Genesis qui le soit. Mon cœur était avec elle, mais ce soir, pour la première fois, je n’ai pas pensé à elle. J’ai simplement visualisé le merveilleux avenir qui m’attendait. Pour la première fois j’arrivais à respirer et à m’ouvrir à l’optimisme.





« Je dois y aller. Je vais être en retard. Je dois vraiment y aller. » Ses bras enlacés autour de moi, son souffle s’évanouit contre ma peau et mes lèvres embrassent son front puis sa bouche. Je sens qu’elle ressert son étreinte et elle grogne. Elle est adorable. Après des mois, des années, j’ai enfin trouvé la personne qui me convient. Je suis amoureux. Je suis fiancé. Mon plus grand souhait était de fonder une famille et même si nos rapports étaient un peu compliqués avec mon travail qui me prend beaucoup de temps et les rares moments où l’on peut se retrouver, je sais que c’est la bonne. Je le sens au plus profond de mon cœur. Je la renverse et je me mets au dessus d’elle, embrassant son cou, mes mains valsant sur chaque parcelle de sa peau. « Je t’aime. » murmurais-je au creux de son oreille avant de me relever avec vitesse. « Mais je dois y aller. » Je me mets à rire devant son visage boudeur et je lui glisse un dernier baiser. Je vais prendre une douche et elle me rejoint sans attendre. Nous rions, on se chamaille, je la chatouille et je quitte la douche. J’entends mon bipper sonner, puis mon téléphone. Je mets une serviette autour de ma taille et je décroche. « Oui ? .. Quoi ? .. Oui oui j’arrive tout de suite. J’arrive. » Je cours dans la chambre et je m’habille. « Une de mes patientes va mal, je dois y aller. A ce soir. Je t’aime. » Téléphone dans ma poche, je lui envoie un baiser et je m’envole en vitesse jusqu’à l’hôpital.

« Je suis là. Où est Madison. Mademoiselle Lewis. » On m’indique qu’elle est au bloc opératoire et c’est sans me faire prier que j’y cours, j’y fonce. Depuis mon arrivée ici, je la suis. Elle n’a pourtant pas toujours été une de mes patientes et pourtant, je me suis très vite attaché à elle, une chose que l’on ne cesse de me reprocher. Je n’avais pas assez de recul avec mes patients. Je me prépare, me change et je rentre dans le bloc opératoire. « Qu’est-ce qui s’est passé ? » Un titulaire m’explique la situation et me propose de l’aider. C’est à la fois merveilleux et effrayant. La vie de cette petite fille repose entre mes mains, elle peut mourir d’une minute à l’autre mais je peux aussi la sauver. L’opération dura des heures.

Je sors de la pièce, poussant un énorme souffle et je me ressaisis. J’enlève ce que j’ai sur la tête et je le pose dans un coin avant de me diriger vers la salle d’attente. Les parents me regardent, un air inquiet et se tiennent la main en espérant que je leur apporte une bonne nouvelle. Je les regarde et finalement je souris. « Monsieur et Madame Lewis, il y a eu quelques complications mais nous avons réussi à la stabiliser. » Leurs visages se décrispent et ils pleurent, me prenant dans leurs bras. J’avais réussi à la sauver. J’avais réussi.