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| (+) moi j'ai même vendu mon âme au diable pour ton sourire. (délai) | |
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Auteur | Message |
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Invité Invité
| Sujet: (+) moi j'ai même vendu mon âme au diable pour ton sourire. (délai) Sam 5 Oct - 18:39 | |
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Nolan Colden bien-sûr que je ramperai à tes pieds, le cœur ensanglanté de mon âme aveuglée qui redemandera toujours un peu plus d'amour. dossier médical nom : colden. comme son papa, qui pendant un temps fût un chirurgien très réputé à new-york. et comme sa maman aussi qui, en héritant de ce nom des plus banals, vit sa réputation gonfler comme elle ne l'aurait jamais cru. prénom(s) : nolan. comme un petit garçon bien élevé et pourtant ouvert. il est arrivé qu'on l'appelle nono, ça le dérange pas vraiment, et même que parfois on le surnomme noah et franchement, il s'en fout. âge : vingt-neuf ans, on dépasse presque la barre des trente, c'est frustrant, un peu. lieu et date de naissance : le dix-sept février, à new-york. ne cherche pas, nolan est un new-yorkais pure souche. statut civil : officiellement célibataire, et ajoutons-y une petite mention divorcé depuis quelque chose comme trois ans... et toujours en deuil. métier/occupation : résident en traumatologie. nationalité : new-yorkaise américaine. orientation sexuelle : j'allais mettre bisexuel en voyant toutes vos bouilles, mais comme je dois un respect profond à la nana à l'arrière de l'ambulance, je vais dire hétéro. caractère : aime le contact avec les gens même s'il fait rarement le premier pas, voudrait toujours tout savoir sur tout, respecte ses amis, sa famille et sa copine, a toujours un mot pour détendre dans une situation tragique, donc il est parfois trop peu sérieux, dit toujours ce qu'il pense, mais de façon ironique, très précis dans ses gestes, sait toujours ce qu'il veut. groupe : stitch, comme l'adorable bête bleue. avatar : matthew gray gubler. type de personnage : scénario de la plus jolie. à hôpital ✂ l'hôpital t'y vas souvent ? plutôt souvent ouais. mais en fait, c'est parce que j'y travaille, donc une fois que tu sais ça ça paraît logique. pourquoi, tu cherches absolument à me croiser ? ✂ quand t'as un bobo, tu pleures ou t'es du genre à prendre les devants et à te recoudre avec ce que t'as sous le coude en mode mc gyver ? si c'est un bobo tu pleures pas, tu mets un pansement nounours et c'est bon. non en vrai, je pense qu'il faut pas vraiment faire les choses tout seul et que se plaindre ne règle rien à la situation ; mais par contre j'avoue que si je dois me recoudre tout seul, j'en ferai pas une jaunisse. ✂ quand t'es malade, t'es du genre repas fait de médocs ou médecine douce ? j'crois au pouvoir des médicaments, mais plus t'en prends moins ça marche, pas vrai ? du coup j'essaie de me limiter, alors je vote pour médecine douce chef ! même si certaines situations ne peuvent que se permettre un régime blindé de médicaments. ✂ tu mets ta santé en danger ? tu fumes, tu bois ? y'a pas moyen, jamais de la vie. on est jeune, la vie est longue et -parfois- belle, alors pourquoi tout gâcher ? j'ai jamais fumé de ma vie et c'est pas demain que ça va commencer. la drogue, on n'en parle pas, si cette saloperie pouvait ne jamais avoir existé, je crois que les choses seraient plus simples. sinon, je bois de temps en temps, sans en abuser, mais sérieusement, j'ai pas besoin de plusieurs grammes pour être drôle, hein. ✂ t'as des problèmes de santé connus ? je suis allergique aux acariens, comme 1,2 milliards de personnes. sinon ça va, merci. ✂ ta famille t'a transmis des antécédents médicaux pas très glorieux ? ma maman m'a transmis ses cheveux soyeux et mon papa ses grandes jambes. oh, et ils m'ont transmis leur passion pour la médecine. à part ça, j'avoue, ils m'ont légués une peau sèche et assez sensible qui me vaut bien des crèmes différentes. avoue, tu t'attendais à ce que je dise que j'ai hérité d’hémorroïdes, hein ? ✂ t'es du genre allergique ? t'attrapes souvent le premier virus qui passe par là ? c'est vrai qu'à chaque changement de saison, je passe toujours par la petite phase virale ; j'échappe difficilement aux grippes, rhumes et autres maladies en tout genre. franchement, on s'y fait, même si c'est plus agréable de passer la soirée devant la télé que la tête dans les toilettes.
derrière l'écran Euuh bonjour, je me sens un peu comme aux alcooliques anonymes, mais sinon ça va. donc en vrai, je suis shàke (ouais c'est mon prénom et tout ), j'ai dix-neuf ans et plus tard, je voudrais être mariée à joseph gordon-levitt et optionnellement, travailler dans le cinéma. j'ai découvert ce forum totalement par hasard et je suis tombée totalement amoureuse du scénario de harley. malheureusement, je ne peux pas passer autant que je veux car mon internet n'est pas fixe, donc je viendrai en priorité le week-end, mais la situation devrait se régler un jour. sinon, vous avez l'air géniaux et j'ai hâte de jouer avec vous. :lit:oui, y'a carrément un double sens à cette phrase.
Dernière édition par Nolan Colden le Dim 13 Oct - 11:27, édité 1 fois |
| | | Invité Invité
| Sujet: Re: (+) moi j'ai même vendu mon âme au diable pour ton sourire. (délai) Sam 5 Oct - 18:39 | |
| chapitre premier Le téléphone vibre et il n’y fait pas attention. Le nez pointé vers les feuilles à carreaux, Nolan est imperturbable, totalement absorbé par ses révisions. Le silence lui fait du bien, il est en fait persuadé que c’est sa plus grande source d’inspiration : un calme plat et une quiétude reposante. Sauf que, comme d’habitude, l’accalmie est de courte durée et les notes de Highway to Hell le font sursauter comme jamais. Pris au dépourvu, il se relève maladroitement et, après quelques secondes passées à tenter de retrouver un rythme cardiaque correct, il attrape son téléphone et répond sans dire un mot. « Tu fous quoi ? Ca fait une demi-heure qu’on t’attend, bordel ! » Un soupir glisse entre ses lèvres et il se frotte les yeux : il n’a même pas réalisé qu’il était vingt-deux heures passées. La faim devrait lui tirailler les entrailles et faire hurler son estomac mais, au lieu de ça, il remarque seulement qu’il n’avait pas mangé depuis une dizaine d’heures, maintenant. « Désolé, je sors pas ce soir. » Il aurait préféré que personne ne le dérange, mais c’est à chaque fois la même chose ; maintenant, il doit juste parvenir à mettre fin à cette discussion le plus rapidement possible. C’est une tâche ardue, vu qu’il a totalement laissé tomber ses potes depuis qu’il a débuté ses études de médecine, mais alors qu’il écoute les quelques gémissements réprobateurs de son interlocuteur, il se promet mentalement d’y parvenir. « T’es pas sérieux gars, j’ai l’impression que ça fait des années qu’on s’est pas vus ! Allez, viens, ça te changera les idées, puis c’est pas une rupture avec une nana que tu connaissais à peine qui va t’empêcher de vivre ! » Il soupire de désarroi et réalise que ça fait déjà un moment qu’il se demande pourquoi il traine avec des gens comme eux, des gens qui n’ont jamais rien compris à rien sur cette foutue Terre, ni à sa vie ni à sa passion. Peut-être même que personne ne leur a encore expliqué que c’est bien la Terre qui tourne autour du soleil, et pas l’inverse et ça, ça le frustre assez pour qu’il réponde assez sèchement. « Sans blague, ça a rien à voir avec elle. Peut-être que vos exams se bossent tous seuls pendant que vous sortez faire la fête tous les week-ends, mais c’est pas mon cas et j’ai pas franchement envie de retaper une année. » En fait, il a sûrement répondu encore plus froidement qu’il ne l’aurait imaginé, mais son message semble être passé, vu le silence qui traverse le combiné. Il s’est pas fait raccrocher à la gueule, quand même ? Un doute s’empare de lui et, las, il envisage de faire de même, jusqu’à entendre une réaction qu’il n’espérait plus. « La médecine, sérieux ? Pourquoi tu te donnes tout c’mal ? Enfin, elle sort d’où, ton idée de faire de la trauma ? » Sans s’en rendre compte, Nolan sourit, et sa réponse semble couler de source. Il y a ces amis qui ne mériteraient même pas de faire partie de notre répertoire. « J’ai toujours voulu sauver des vies et ça n’a rien à voir avec mes parents. Mon frère a eut un accident de voiture quand on était gamins, et il a succombé à un traumatisme crânien. Alors je bosse tous les soirs pendant que la majorité des gens fait la fête, et ma vie sentimentale est quasiment désertique pendant que vous couchez un soir sur deux, mais tu vois ça me plait de me dire que plus tard, je sauverai le frère de quelqu’un. Maintenant je vais raccrocher et vous laissez vous éclater, mais par pitié me rappelle pas ni cette nuit ni samedi prochain. » Et le silence reprend ses droits dans la chambre sombre de Nolan, Nolan l’enfant traumatisé par la mort de son grand frère, Nolan l’adolescent habité par l’envie de sauver des gens, Nolan le jeune adulte coincé entre son désir d’être normal et sa soif d’apprendre. Nolan, le futur traumatologue.
chapitre second Ils n'ont pas parlé depuis deux jours. Ils ont toujours eu ces foutus horaires qui les empêchent parfois de se voir pendant ce qui lui semble être une éternité poussée à son paroxysme, et qui ne constitue pourtant que quelques douze, voir vingt-quatre heures tout au plus. Mais c'est dans ces moments là qu'il se rend compte que ne plus respirer son air le fait suffoquer, que ne plus sentir son odeur le fait étouffer, qu'être loin d'elle le rend fou au simple sens du terme, lui le fou d'amour. Il a l'impression qu'elle fait tourner son monde dans le bon sens autour du soleil, qu'elle lui apporte la lumière dont il a besoin pour voir clair. Et toutes ces conneries qu'il n'aurait jamais imaginé penser, ne serait-ce qu'un seul instant. Il a parfois l'impression d'être dans un de ces films mielleux que les nanas aiment tant ; et pourtant, il pourrait le jurer, son histoire à lui est bien plus romantique que tous ces Jack & Rose, Noah & Allie, même Roméo & Juliette. Mais il est bien loin, le foutu soleil, car s'il aurait juré que son duo résisterait à un naufrage, à Alzheimer et à la mort elle-même, aujourd'hui il n'en est plus si sur. Il a suffit d'un foutu accident pour que le monde se remette à tourner à l'envers. Et il lui manque la seule personne encore capable de remettre les choses en ordre. Son inconscient voudrait s'en empêcher, mais il ne peut se convaincre qu'elle n'en fait pas exprès. D'avoir les pires horaires, de passer son temps à ne pas être là ; car elle est le courant d'air de sa vie, elle qui était devenue l'allégorie de son soleil. Il voudrait tant lui parler, savoir ce qu'elle pense et lui dire que c'est pas grave, enfin pas trop quoi, que d'accord y'a cette foutue maladie mais que lui il est là depuis plus longtemps et qu'il la laissera pas tomber, pas maintenant ni demain ni jamais, qu'il s'occupera d'elle les yeux fermés, qu'il sera toujours là peu importe ce qu'elle dise ou fasse car après tout c'est ce que font les gens qui s'aiment, que d'ailleurs il l'aime toujours évidemment avec ou sans ça, et qu'ensemble ils parviendront à surmonter ça, peu importe le temps que ça prendra. Il voudrait tant y croire, avoir le courage de le lui dire ; mais elle n'est pas là pour l'écouter. Peut être qu'elle ne le sera plus jamais et, au fond, c'est surement ça qui lui fait le plus peur. Plus que la maladie, plus que tout ce qu'elle s'apprête à endurer, plus que de voir son visage magnifique sans cheveux, plus que tous ces médecins à l'air trop grave à qui ils vont laisser leur avenir. Plus que tout, il a peur qu'elle s'éloigne, assez pour ne plus le voir. Et pour ne plus l'aimer. A tord ou à raison.
chapitre troisième « Tu sais, on en a jamais parlé, mais t'es pas obligé de venir, hein. » Il sait qu'il ne devrait pas, mais il ne peut s'en empêcher, et le voilà qui sourit bêtement. « On n'en a jamais parlé non plus, mais je viendrai tout le temps, jusqu'à ce qu'on trouve une meilleure solution. » Le silence lui ferait presque peur, s'il ne connaissait pas déjà si bien les longs blancs de Harley. Il ignore ce qu'elle va répondre, et il ne peut pas non plus se douter qu'elle va s'énerver. « Et si y'en avait pas ? » Son souffle se coupe et il doit aspirer une grande goulée d'air pour ne pas succomber à sa question, carrément trop bancale à son gout. « Quoi ? Qu'est ce que tu racontes, évidemment qu'y'en a une, et on va la trouver ! » Il garde son calme, parce qu'il a toujours appris que c'était pas utile de s'énerver. Et parce qu'il ne sait que trop bien que ça ne sert à rien avec une personne comme elle. « Comment tu peux le savoir ? » Elle est froide, il a l'impression qu'elle cherche à le voir péter les plombs. Elle n'y arrivera pas, voilà ce qu'il s'est juré depuis qu'il a commencé à mettre le doigt sur ce qui ne va pas. Il est juste encore un peu loin de se douter que le problème, c'est pas lui ni elle - simplement eux. « Je l'sais, c'est tout. Sois un peu positive chat, et t... » Sauf qu'il entend déjà ses mots se faire aspirer par ceux de sa femme. Oui, sa propre femme qui, derechef, s'énerve sans prévenir. « Mais comment tu veux que je sois positive ? Tu m'expliques un peu parce que là je comprends pas hein ! De toute façon tu comprends rien, tu t'es jamais mis à ma place alors arrête tes discours d'imbécile heureux, ouvre un peu les yeux et grandis Nolan ! » Les bras lui en tombent presque littéralement et il peine à avaler sa salive. Il a sentit quelque chose se coincer dans sa gorge, sans pour autant être bien sûr d'avoir compris ce que c'était. Ou alors si, peut-être bien qu'il a compris, trop bien compris et que ça fait trop mal pour qu'il se l'avoue. Il la sent prendre en otage tout son corps : la fin de quelque chose de beau, d'imprévu, de fantastique. La fin d'eux. « Bon, ça sert à rien, on se dispute tout le temps c'est même pas possible de parler, ne viens pas me voir à San Francisco, ça sert à rien. » Il a envie de crier que c'est pas vrai, ou alors que si mais qu'ils ne s'engueuleraient pas si elle le voulait ; il en a envie seulement, mais le bip perçant du téléphone le rend sourd. Le bruit d'une conversation terminée avant même d'avoir commencée, le bruit d'une histoire terminée avant d'avoir été décidé.
chapitre quatrième Il a envie de pleurer, de parler, de dire ou faire quelque chose, mais il en est incapable. Le silence est roi, lui encercle le cœur et lui file la migraine. La douleur est si ardente qu’il sent son corps brûler, son ventre s’enflamme et il a envie de vomir. La tête lui tourne et, déjà, il se rattrape au premier objet venu. Le choc est rude, la nouvelle est brutale, bien plus qu’il ne l’aurait cru. Jamais il n’aurait pu croire que ça ferait si mal. Jamais il n’aurait pu imaginer que ça lui arriverait à lui, un jour, et surtout aujourd’hui. Mais les faits sont là et les papiers semblent se balancer sous ses yeux, le narguant vicieusement. Il voudrait les voir mais il ne fait que les regarder, ses yeux ne se décollent pas des feuilles, qu’il ne distingue même plus. Pourquoi ? Et comment ? Il ne sait comment y répondre mais, plus tragique encore, il ne sait quelle question se poser. Il sent son cœur s’arrêter de battre et il aimerait tomber en arrière, mais c’est tout son être qui s’y refuse. Alors il reste là, vide, détruit, le cœur en un million d’affreux petit morceau. Des heures et des heures. Sans rien faire, ni penser, ni dire. Le silence le bouffe et la peine le saigne. Mais le pire, c’est l’absence. L’absence le tue, lentement mais sûrement. Il se demande, parfois, comment il a pu en arriver là. Il ne sait plus quand ça a commencé, ni même pourquoi. Ou alors si, il sait tout ça. Mais il refuse de l’admettre. Car l’accepter reviendrait à cautionner la fin. Et il ne veut pas. Oh non, jamais il ne signera ces papiers. Jamais il n’acceptera ce divorce. Car il l’aime encore, si fort qu’il ne peut concevoir une vie sans elle. Si fort, tellement fort, qu’il finira par raturer le papier du divorce de sa main tremblante, acceptant, les yeux fermés, une décision que seule sa femme aura prise. Et qui l’aura détruit.
chapitre cinquième Ses yeux s'ouvrent alors qu'il n'entend plus rien. Aucun son ne parvient à ses oreilles, il ne sent plus que les battements de son cœur fou qui s'emballe. Il sait que ce n'est pas bon ; il est simplement trop sonné pour y faire attention. Il n'entend pas ces gens qui lui crient de rester éveillé. Qui lui hurle qu'il a eut un accident. Allongé de tout son long sur le bitume froid de New York, il n'observe que le ciel remplie de nuages gris, et le vent lui glace les os. Il voit les petits morceaux de coton se déplacer à une vitesse incroyable, et il sourit - il croit sourire, mais ses lèvres ne bougent pas d'un seul centimètre. Totalement anesthésié sous le poids de la douleur, il ne sait que penser à la façon dont les choses sont bien faites sur cette terre. La beauté du ciel l'éblouie, sans qu'il ne voit ces visages se dresser au dessus de lui, avancer pour mieux reculer. Il commence à avoir le tournis, comme après une bonne cuite ou un gros coup sur la tête. Il aurait pu se demander comment c'est possible que tout tourne autour de lui alors même qu'il est allongé, mais déjà il voit un visage se dessiner. C'est beau, magnifique même : la belle chimère de son passé prend vie dans la plus douloureuse façon sous ses yeux, et ses boucles blondes hantent son esprit, à la fois torturé et amoché. Il a l'impression de l'entendre là, qui chuchote dans son oreille que tout ira bien, comme elle le faisait auparavant. Ses yeux se ferment alors qu'il n'entend plus rien. Rien que le son de sa propre voix qui résonne dans ses oreilles. Il chuchote à peine. « Je veux que la fille à l'arrière de l'ambulance revienne. » Et il perd connaissance.
chapitre sixième « Vous êtes nouveau ? » Il hausse les sourcils et dévisage la jeune demoiselle qui vient de lui poser la question, comme pour essayer de se souvenir d’où il la connait. Il ne peut pas ; il n’a jamais vu son visage. « Ca se voit tant que ça ? » Il esquisse un beau sourire, comme il le fait à chaque fois qu’il croise un patient – un simple sourire, qui ne veut finalement rien dire de plus que ‘je suis un professionnel’. « Vous avez cette gentillesse que n’ont pas les médecins de San Francisco. » Il aurait pu être étonné, mais il arrive à lire un brin d’espièglerie dans le regard de la jeune inconnue. Pas besoin de dire quoi que ce soit, elle reprend la parole à sa place. « Non, sérieusement, je suis ici depuis assez longtemps pour savoir reconnaitre les nouveaux, maintenant. » Son sourire angélique ne trahit aucune expression, si ce n’est peut-être une sympathie naturelle. Ça l’étonne, qu’elle joue aussi bien la comédie. Perdu dans ses pensées, il n’a même pas vu les secondes défiler devant lui, si bien que lorsque la patiente reprend la parole, il ne peut s’empêcher de se faire surprendre. « Je vous autorise à m’épargner l’étape des désolations. Par contre, si vous pouviez dire quelque chose, même une blague de toto, ce serait carrément moins gênant. » Sans s’en rendre compte, il sourit de toutes ses dents, et s’excuse à peine lorsqu’il réalise qu’il fait preuve d’une ignorance déconcertante. Mais il ne les connait pas, ces gens là. Ces malades qui, malgré tout, n’ont pas oublié de sourire. Ceux qui, semble-t-il, ont accepté leur sort et ont pourtant décidé de ne pas rester immobiles, à attendre quelque chose. Ceux qui, comme elle, font des blagues et ne veulent pas qu’on les plaigne. Il a oublié, parce qu’il a partagé une partie de sa vie avec une femme rongé par la maladie, et pour qui le soleil s’était éteint le jour du diagnostique. « Je me trompe si je vous dis que, de nous deux, vous semblez plus encline à parler de toto ? » Il le ressent sans même s’en apercevoir, ce petit truc qui change tout. Il ne peut mettre un nom dessus, mais déjà une certitude s’empare de lui ; il n’a jamais rencontré quelqu’un comme elle. « On dit que l’habit ne fait pas le moine, non ? Je pense que vous dissimulez bien des choses, monsieur le médecin. » Il lève les épaules, d’un air de dire ‘ouais, c’est fort possible’. Pourtant, il sait que c’est faux, car il a depuis longtemps cette foutue impression d’être un livre ouvert, plus facile encore à déchiffrer qu’une jolie écriture. Il ne cache rien, nulle part, car ça fait un moment qu’il ne ressent rien. Alors, elle continue la conversation, comme si elle n’avait pas vraiment besoin de sa présence, finalement. « Mais dites-moi, qu’est-ce qui peut pousser un médecin comme vous à débarquer ici ? Un choix ou une obligation ? » Son sourire ne quitte pas ses lèvres et sa bonne humeur semble être communicative. D’habitude, il ne répond pas à ce genre de questions, parce que les patients ne sont pas censés être ses amis. Mais elle, elle est différente. Elle, elle a compris que si les médecins faisaient partie intégrante des murs de l’hôpital, elle aussi, y avait complètement sa place. Et elle a compris que pleurer sur son sort n’y changerait rien du tout. « Un peu des deux, je dois dire. Mais il faut bien avouer que j’ai pas tellement l’impression d’avoir pris la mauvaise décision. » Pour plusieurs raisons, en fait. Dont une, qu’il espère sincèrement pouvoir satisfaire. Nouveau départ. Nouvelle ville. Nouvelle vie.
Dernière édition par Nolan Colden le Mer 23 Oct - 20:05, édité 2 fois |
| | | Invité Invité
| Sujet: Re: (+) moi j'ai même vendu mon âme au diable pour ton sourire. (délai) Sam 5 Oct - 18:40 | |
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| | | Invité Invité
| Sujet: Re: (+) moi j'ai même vendu mon âme au diable pour ton sourire. (délai) Sam 5 Oct - 18:41 | |
| OH MGG Bienvenue - j'exige un lien - et bon courage pour ta fiche |
| | | Invité Invité
| | | | Invité Invité
| Sujet: Re: (+) moi j'ai même vendu mon âme au diable pour ton sourire. (délai) Sam 5 Oct - 18:44 | |
| Excellent choix de scénario. Bienvenue parmi nous. |
| | | Invité Invité
| Sujet: Re: (+) moi j'ai même vendu mon âme au diable pour ton sourire. (délai) Sam 5 Oct - 18:55 | |
| ce mec est pour moi super sexy j'te souhaite la bienvenue sur le forum et bonne chance pour ta fiche |
| | | Invité Invité
| Sujet: Re: (+) moi j'ai même vendu mon âme au diable pour ton sourire. (délai) Sam 5 Oct - 19:18 | |
| Bienvenue sur le forum et bon courage pour ta fiche Super choix de scénario Si t'as besoin de quoi que ce soit, hésites pas. |
| | | Invité Invité
| Sujet: Re: (+) moi j'ai même vendu mon âme au diable pour ton sourire. (délai) Sam 5 Oct - 19:22 | |
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| | | Invité Invité
| Sujet: Re: (+) moi j'ai même vendu mon âme au diable pour ton sourire. (délai) Sam 5 Oct - 20:06 | |
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| | | Invité Invité
| Sujet: Re: (+) moi j'ai même vendu mon âme au diable pour ton sourire. (délai) Sam 5 Oct - 20:48 | |
| MGG bienvenuuue. |
| | | Invité Invité
| Sujet: Re: (+) moi j'ai même vendu mon âme au diable pour ton sourire. (délai) Sam 5 Oct - 21:24 | |
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| | | Invité Invité
| Sujet: Re: (+) moi j'ai même vendu mon âme au diable pour ton sourire. (délai) Dim 6 Oct - 3:06 | |
| bienvenue ! |
| | | Invité Invité
| Sujet: Re: (+) moi j'ai même vendu mon âme au diable pour ton sourire. (délai) Dim 6 Oct - 8:23 | |
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| | | Invité Invité
| | | | Invité Invité
| Sujet: Re: (+) moi j'ai même vendu mon âme au diable pour ton sourire. (délai) Dim 6 Oct - 9:21 | |
| MGG trèèès bon choix bienvenue et bon courage pour ta fiche |
| | | Invité Invité
| Sujet: Re: (+) moi j'ai même vendu mon âme au diable pour ton sourire. (délai) Dim 6 Oct - 9:42 | |
| MATTHEEEEEW Très bon choix d'avatar BIENVENUE BG |
| | | Invité Invité
| Sujet: Re: (+) moi j'ai même vendu mon âme au diable pour ton sourire. (délai) Dim 6 Oct - 9:46 | |
| OH ! C'est le scénar de Harley, ça, non ? Si oui, ta miss vis chez Blake et un lien datant de NYC est obligatoire (oui, je ne te laisse pas du tout le choix ). Bon courage pour ta fiche et bienvenue ! ^^ |
| | | Invité Invité
| Sujet: Re: (+) moi j'ai même vendu mon âme au diable pour ton sourire. (délai) Dim 6 Oct - 10:50 | |
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| | | Invité Invité
| Sujet: Re: (+) moi j'ai même vendu mon âme au diable pour ton sourire. (délai) Dim 6 Oct - 14:26 | |
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| | | Invité Invité
| Sujet: Re: (+) moi j'ai même vendu mon âme au diable pour ton sourire. (délai) Dim 6 Oct - 14:32 | |
| bienvenue. |
| | | Elijah Sawyer-Rhodes PERSONNEL → Travailleur social✄ messages : 1331
| Sujet: Re: (+) moi j'ai même vendu mon âme au diable pour ton sourire. (délai) Dim 6 Oct - 18:13 | |
| Bienvenue sur le forum et bonne chance pour la suite |
| | | Invité Invité
| Sujet: Re: (+) moi j'ai même vendu mon âme au diable pour ton sourire. (délai) Mer 9 Oct - 13:53 | |
| Superbe choix et bienvenuuuuue à toi :) |
| | | Invité Invité
| | | | Invité Invité
| Sujet: Re: (+) moi j'ai même vendu mon âme au diable pour ton sourire. (délai) Jeu 10 Oct - 18:59 | |
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| | | Contenu sponsorisé
| Sujet: Re: (+) moi j'ai même vendu mon âme au diable pour ton sourire. (délai) | |
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| | | | (+) moi j'ai même vendu mon âme au diable pour ton sourire. (délai) | |
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