nom : Tilney, nom d’épouse. Autrefois son nom était Davenport, mais elle a épousé William depuis. prénom(s) : Alexiane dit « Alex », Laurel (grand-mère paternel), Nell (grand-mère maternel). âge : trente quatre ans. lieu et date de naissance : née le 5 septembre, à Bristol, Angleterre. statut civil : mariée. métier/occupation : directrice de campagne publicitaire. nationalité : américaine. orientation sexuelle : hétérosexuelle. caractère : autoritaire, bornée, intelligente, sensible, impulsive, colérique, ambitieuse, enjouée, perspicace, légèrement froide, bosseuse, rigoureuse, arriviste, tonique, sportive, lâche.. groupe : inhabitants. avatar : billie piper. type de personnage : scénario.

✂ l'hôpital t'y vas souvent ? j’y allais souvent à vrai dire, lorsque Will était malade. Désormais, ce n’est plus le cas, même s’il a rechuté, je ne me sens pas prête d’y retourner pour le voir souffrir.
✂ quand t'as un bobo, tu pleures ou t'es du genre à prendre les devants et à te recoudre avec ce que t'as sous le coude en mode mc gyver ? pleurer moi ? non, pas pour ce genre de choses, je préfère que cela passe tout seul, après tout la nature peut nous réparer et nous pouvons vivre sans pleurer sur son sort.
✂ quand t'es malade, t'es du genre repas fait de médocs ou médecine douce ? médecine douce, je préfère de loin prendre des tisanes aux vertus relaxantes ou bien faire de l’acuponcture plutôt que de prendre des médicaments qui me tueraient. Les effets secondaires vous connaissez ?
✂ tu mets ta santé en danger ? tu fumes, tu bois ? ça c’est strictement personnel ! Mais honnêtement, un verre de temps en temps ça ne fait pas de mal, même si ces derniers temps j’ai bien envie de me vider des bouteilles à longueur de journée. Puis fumer, à quoi ça sert ? Je me cache en fait, je ne fume pas en public ni devant mes proches. Si j’ai besoin d’une cigarette, je vais la fumer derrière la maison, discrètement.
✂ t'as des problèmes de santé connus ? non pas vraiment.
✂ ta famille t'a transmis des antécédents médicaux pas très glorieux ? oui, de l’eczéma lorsque je suis stressée...
✂ t'es du genre allergique ? t'attrapes souvent le premier virus qui passe par là ? mes anticorps travaillent bien je dois dire ! je ne suis pas souvent malade, mais par contre, en termes d’allergies, je compte les noisettes et les œufs alors prêt à me supporter ?

Alex attendait devant la porte, son psy lui faisait plutôt peur. C’était une femme froide qui posait évidemment des tas de questions, ce qui angoissait énormément Alex. Elle inspira longuement et franchit le seuil de la porte pour se retrouver nez à nez avec ladite psy. « Vous êtes en retard Alex. » « Je sais, pardon, excusez-moi. » Rien que de penser qu’elle allait devoir raconter sa vie, Alex se sentait terriblement mal, son cœur battait la chamade. Sa mère lui avait gentiment conseillé cette femme comme psy afin qu’elle puisse discuter avec quelqu’un car c’est bien connu, on se confie plus facilement aux inconnus. Alex s’installa et la psy fit de même, elle la regardait avec un air qui fit hérisser les poils de la blondinette. « Bon, vous voulez parler de votre mari aujourd’hui Alexiane ? » « Huuum… Ouais, pourquoi pas. » « Je vous écoute. » Alex soupira de nouveau, elle n’avait aucune envie de parler à cette femme qui la regardait toujours avec un air accusateur. « Que voulez-vous que je vous dise ? Je ne sais pas… » La psy la dévisagea et Alex trouva cela assez déplacé et angoissant. « Comment s'appelle-t-il ? William c'est ça ? » Alex acquiesça. « Bien, et avec William, quel est le problème ? » « Le problème ? C'est qu'il me ment, qu'il n'a pas confiance en moi. » « Pourquoi dites-vous cela ? » La jeune femme soupira longuement cette fois -ci, parler de Will la rendait fébrile, angoissée. « Parce qu'il a rechuté. Il a de nouveau un cancer et... Et il ne me l'a pas dit directement. » « William avait déjà un cancer avant alors. » Elle confirma. « Charlie, son meilleur ami, a pris soin de lui... Je n'avais pas la force de le faire, ni l'envie d'ailleurs. La maladie me rend mal à l'aise, je ne supporte pas de voir quelqu'un souffrir, pas lui. » « Très bien, et maintenant ? Qui s'occupe de lui ? » « Je ne sais pas, Charlie sûrement. Il refuse de reprendre un traitement, il veut se laisser... mourir. » Les yeux d'Alex se remplissaient de larmes, elle n'aimait pas prononcer ce mot, non, pas quand il s'agissait de parler de son mari. « Je ne veux pas qu'il abandonne si facilement... Je l'aime vous savez. » « Je le conçois, oui. » « Je n'ai pas envie que mon mariage se termine, pas comme ça, pas du tout. » La psy hochait la tête ce qui stressait de plus en plus Alex qui essayait de fuir son regard. Elle serrait très fort le canapé, le cuir sous ses doigts semblait se décomposer. « Et avant ? Il voulait se faire soigner ? » « Bien sûr, même s'il déteste les hôpitaux, il a toujours fait l'effort, pour moi, pour qu'on s'en sorte. » « Très bien Alex. » La psy commença à écrire sur sa feuille, rien qu'à l'idée de savoir ce qu'elle pouvait penser, Alex frissonnait, personne n'a le droit de la juger. « Vous avez des enfants ? » « Non, Will n'en veut pas. » « Et pour quelles raisons ? » Alex avait envie de crier, ça ne la regardait pas ! « Car... Parce qu'il avait peur de retomber malade. » « Et c'est le cas. » « Merci de me le rappeler ! » Alex se détendait peu à peu, un peu trop même. Des larmes coulaient sur ses joues et d'un revers de main, elle les essuyait. « Vous vivez chez votre mère désormais, mais vous ne croyez pas que votre place est peut-être à côté de votre mari ? » « Bien sûr que si, mais... Mais j'ai tellement peur de le perdre. S'il ne prend pas ce traitement il va mourir ! Vous comprenez ? Mourir ! » « Calmez-vous Alex. » Alex pleurait de plus en plus, les larmes coulaient, son maquillage avec, mais elle ne se laissait pas abattre, elle essuyait à nouveau, elle ne voulait pas montrer sa faiblesse. « Vous l'aimez ? » « Mais c'est quoi cette question ? » « Répondez. » « Bien sûr que je l'aime put*n ! J'aime quand il se mord la lèvre lorsqu'il va me mentir, j'aime quand il sourit malgré que l'on se dispute, j'aime quand il pose ses yeux sur moi et qu'il me regarde tendrement, j'aime sentir ses lèvres sur les miennes, j'aime dormir dans ses bras et me sentir en sécurité... Mais vous savez ce que j'aime par-dessus tout ? » La psy écarquilla les yeux et tendit une oreille attentive. « Dites-moi. » « J'aime quand il passe sa main dans mes cheveux, quand il me dépose un doux baiser sur la joue et qu'il me dit qu'il n'aime que moi. » Alex éclata. Elle n'arrivait plus à tenir, ses larmes coulaient à flots, elle les essuyait, reniflait mais rien n'y faisait. Elle était brisée, perdue, effondrée. « Est-ce qu'il vous dit souvent qu'il vous aime ? » Elle releva la tête et attrapa un mouchoir dans son sac à main. « Plus maintenant. » Mais elle ne lui disait pas non plus. « Vous voulez mon avis ? » « Je me fiche de votre avis » répondit-elle froidement. « Vous savez ce que vous devez faire Alex ? » « Dites toujours. » « Dites lui, dites lui que vous l'aimez, dites lui ce que vous m'avez dit et peut-être que là, il comprendra votre détresse, votre amour pour lui. » Alex se leva brusquement du canapé. « Vous n'avez pas à me dire ce que je dois faire ! » « Asseyez-vous, j'essaie de vous aider. » « Je ne veux pas de votre aide ! » Elle renifla, inspecta scrupuleusement les lieux et sortit en claquant la porte. Une fois dehors, tout semblait plus simple, elle n'avait plus à parler à cette femme qui la mettait hors d'elle, elle n'était plus forcée de dire ce qu'elle pensait. Elle était libre, libre de partir, d'aller voir Will.