nom : Hills. prénoms : Nickolas Alexander. âge : Vingt deux ans. lieu et date de naissance : San Francisco un quinze avril. statut civil : Célibataire. métier/occupation : Anciennement mannequin et membre d'un gang de rue. nationalité : Américain. orientation sexuelle : Bisexuel, mais nettement plus attiré par les femmes. caractère : Colérique, bagarreur, violent, mystérieux, renfermé, dur contre soi-même, sociable, charmeur, attachant, coureur de jupons, mais malgré tout... extrêmement sensible. groupe : Anesthesia. avatar : Colton Haynes.

✂ l'hôpital t'y vas souvent ? J'y suis allé souvent dans ma vie.  Pour des blessures à la con, pour draguer les infirmières et pour toutes les fois où je me suis battu dans les bars.  Bref, les hôpitaux me connaissent très bien et heureusement que j'ai bien assez pour payer tous les frais.  Présentement, j'y suis à tous les jours, je suis un patient et je ne peux plus marcher depuis un accident récent, alors on m'apprend à marcher de nouveau et on traite mon problème de contrôle avec des médicaments.
✂ quand t'as un bobo, tu pleures ou t'es du genre à prendre les devants et à te recoudre avec ce que t'as sous le coude en mode mc gyver ? Habituellement, je ravale mes larmes et j'essaie de réparer le bobo par moi-même.  Mon père m'avait toujours appris ça : garde tout et fait comme si ça ne te faisait rien.  J'ai donc vite mis en marche cette façon de vivre.  Mais quelques fois, ça fait vraiment trop mal, alors je laisse tout aller.
✂ quand t'es malade, t'es du genre repas fait de médocs ou médecine douce ? Je déteste les médicaments, je déteste devoir dépendre d'un petit médicament pour mieux me sentir, je me sens à chaque fois comme un de ces accros à la drogue ( ce que je ne suis pas, justement. )  Alors j'essaie de prendre des médicaments le moins possible, seulement quand je ne peux plus endurer ou lorsque les infirmières se mettent quasiment à trois au-dessus de moi pour m'ouvrir la gueule et la quatrième essaie de me foutre le médoc dans le fond de ma gorge.
✂ tu mets ta santé en danger ? tu fumes, tu bois ? Je fume, rarement, et je bois, rarement.  Je ne suis pas un grand consommateur, donc je ne crois pas mettre réellement ma vie ou ma santé en danger.  Par contre, avec mes histoires de gangs, je mets ma santé en danger beaucoup plus qu'un mec qui fume cinq paquets par jour... je dois bien l'avouer.
✂ t'as des problèmes de santé connus ? Avant d'avoir cet accident qui m'a empêché de marcher, je n'avais aucun problème de santé connu.  Ils m'ont passé des tests psychologiques et ont découvert que j'avais un énorme problème de contrôle.  Je n'arrive pas à contrôler mes émotions, surtout mon agressivité, alors ils me donnent des médocs pour m'aider.  Ils goûtent la merde et si je les prends pas, on me tape sur les doigts.
✂ ta famille t'a transmis des antécédents médicaux pas très glorieux ? Non, je ne connais pas mon père et ma mère m'a foutu en centre d'accueil alors que j'étais très jeune.  Mais selon les médecins, rien de bien grave.  Seulement cette putain de perte de contrôle.
✂ t'es du genre allergique ? t'attrapes souvent le premier virus qui passe par là ? Je suis très rarement malade, les maladies se sauvent de moi je crois.  Par contre, quand je suis malade, faites gaffe... je pourrais contaminer la planète toute entière.  Quand je suis malade, c'est pas qu'un peu quoi!

« Les mains dans les airs Hills!  Tu ne peux plus aller nulle part! »  Je regarde autour de moi.  Je suis adossé au mur et je vois trois policiers face à moi, arme en main.  Je ravale difficilement ma salive et essaie de trouver comment m'enfuir.  Je regarde à ma droite puis à ma gauche, mais je réalise bien vite qu'ils vont m'avoir descendu avant même que je fasse dix mètres.  Je lève mes mains dans les airs, me met à genoux et baisse la tête.  « Faites ce que vous voulez, j'en ai plus rien à foutre. »  Un policier arrive au pas de course, suivit d'un deuxième qui garde son arme braquée sur moi.  Il met mes mains dans mon dos, avec une force carrément pas nécessaire et me met des menottes.  Il me lève brutalement et me pousse contre la voiture de police.  Je lui donne un coup de tête et lui gueule : « Tu m'as arrêté, c'est bon!  Arrête d'agir en brute sinon j'porte plainte pour violence excessive non nécessaire! »  Il me crache au visage, littéralement!  « Fous-moi un autre coup de tête et je te tire une balle entre les deux, on dira qu'on était obligé.  Un mort, ça ne parle pas, hein? »  Je le fusille du regard alors qu'il me pousse à nouveau, mais cette fois-ci dans la voiture.  Je tombe sur le côté et les deux policiers vont prendre place face à moi, le troisième entre dans l'autre voiture et nous suit de près.  Je regarde par la fenêtre et je me demande sincèrement pourquoi c'est moi qu'on arrête.  On arrive au poste de police et un mec sincèrement affreux vient me chercher.  « Je suis le chef de police de la ville, il faut qu'on parle Alex. »  Il prend mon bras et me dirige à l'intérieur du poste, on passe dans plusieurs couloirs et nous finissons par entrer dans une salle.  Il me donne une chaise puis je m'assois.

Les mains croisées sur la table, il me fixe dans les yeux.  J'hausse les épaules.  « Qu'est-ce que tu m'veux merde? »  Il esquisse un léger sourire et craque ses doigts un par un.  « Je veux seulement que tu comprennes que ce que tu fais avec tes potes, c'est pas bien.  Vous ne le comprenez pas, on a essayé pourtant.  Nos signaux étaient clairs.  Vous arrêtez et nous vous lâchons.  Mais t'as rien compris. »  J'hausse les sourcils et tente subtilement de me débarrasser de mes menottes, sans succès.  « Et c'est moi qu'on attrape?  Bah ouais, on est attrape le seul blanc dans un gang de noirs, bonjour la discrimination! »  Le chef se lève et je peux très bien sentir son agacement.  Il rigole, mais pas ce genre de rire très sympathique.  « Alex, tu comprends pas.  Tu comprends pas du tout dans quelle merde vous vous êtes foutu.  T'aurais dû rester dans ton monde de mannequin. »  Je serre la mâchoire, je sais qu'il a fait une recherche sur moi et sur mon passé.  Mais me faire chier avec ça n'était pas une bonne idée.  Il revient et se poste en face de moi.  Il met ses deux mains à plat sur la table et me regarde dans les yeux.  « Où se trouve tes copains Hills? »  Je le fixe, mais ne dit rien.  Je ne suis pas une balance quoi.  Il me fout un coup de poing en pleine figure, la chaise bascule et je tombe au sol.  Je serre à nouveau ma mâchoire et étouffe quelques jurons.  Ma chaise se relève si rapidement que je n'ai pas compris ce qui se passait.  Je reçois un nouveau coup, puis un autre, j'en reçois plusieurs en rafales et je fini par m'évanouir.

Je me réveille dans ma chambre, j'ai mal partout.  Je regarde mes poignets et voit la trace des menottes, je n'ai pas rêvé.  Mon meilleur ami vient me voir, un sourire d'idiot aux lèvres.  « Alex!  On a eu la livraison de... Putain qu'est-ce qui s'est passé? »  Je m'assois d'un coup dans mon lit et passe ma main sur mon visage.  Je sens plusieurs bosses, probablement des équimoses, et je lâche un léger juron en serrant les dents.  « Longue histoire... »  Il reste planté là, ne bouge plus.  « Ça va? »  J'essaie de sourire, mais tout mon visage me brûle, me fait souffrir.  « Moi?  Ça va toujours, tu l'sais bien!  Allez, va défaire la livraison, j'arrive. »  Il part rapidement, non sans jeter un léger coup d'oeil à mon visage.  Je me lève et m'habille simplement puis vais me regarder dans un miroir.  Oula, ils m'ont pas manqué.  Un oeil au beurre noir, plusieurs plaies, mon nez a visiblement été brisé et replacé... bref, c'est pas beau à voir.  Je sors de ma chambre et sors de chez moi.  Je vois le camion et souris, la livraison de drogues est enfin arrivée.  On l'attendait depuis un bon moment déjà.

Le camion est vidé et nous entendons les sirènes de police.  Je regarde dans les alentours, paniqué.  Je me mets à courir vers le siège conducteur du camion et monte à l'intérieur.  Les clés sont toujours dans le contact, parfait.  Je démarre, le pied le plus loin possible pour faire avancer ce gros tas de merde.  Je regarde dans le rétroviseur ne serait-ce qu'un millième de seconde et lorsque je retourne ma tête...

La clôture protégeant la route cède et le camion s'envole dans les airs. Je panique, le temps passe au ralenti. J'essaie d'attacher ma ceinture à la dernière seconde, mais rien n'y fait. Le camion s'écrase au sol, ma tête se heurte contre le volant et je sens un choc étrange dans mes jambes. Je vois alors de la fumée sortir du capot et panique encore plus. J'ouvre la portière et essaie de sortir. Mes jambes restent coincées dans le camion. Je tousse, la fumée s'est rendu jusqu'à l'intérieur du camion. Je couvre ma bouche avec mon t-shirt et me tire à l'extérieur. J'essaie de me relever, mais n'y arrive pas. Je finis donc par me trainer quand une voiture de police arrive. Ils pointent à nouveau leur arme sur moi ( j'en ai marre là! ) « Monsieur Alex Hills, vous êtes en état d'arrestation, levez-vous et mettez vos mains au-dessus de votre tête. » J'essaie de me lever, mais j'ai l'impression que mes jambes pèsent des tonnes et n'y arrive pas. « Je... je peux pas! » L'un des policiers fronce les sourcils. « Si vous ne nous écoutez pas monsieur Hills, nous serons forcé d'utiliser la force. » Je me retiens pour ne pas pleurer, je les supplie du regard. « Je ne peux pas! J'peux pas me lever! » Le même policier s'approche doucement de moi, toujours son arme braquée sur moi. Je fous des coups de poings sur mes jambes, je ne sens rien du tout. « Je... je ne... je ne sens plus mes jambes merde! »  Le policier semble alors comprendre, il allume sa radio et contacte les autres policiers en demandant d'apporter une ambulance.

Malgré mon enfance de merde avec une mère ivrogne, un père violent et un frère homosexuel refoulé qui s'est suicidé, j'ai essayé de gagner ma vie comme je le pouvais. J'ai fini par intégrer un gang, me faire beaucoup de frics et me voilà où je finissais. Ma carrière de mannequin était terminée, mes rêves envolé. Et c'est ainsi que je suis arrivé à l'hôpital en réhabilitation parce que j'suis trop attardé pour marcher comme le reste de la population humaine.