nom : Brooks. Celui que porte également sa fille, son fils et que portait, auparavant sa femme... prénom(s) : Joshua, le prénom choisi par sa mère, qu'elle trouvait doux et indémodable. Lewis, celui de son père, qu'il lui a légué comme un trésor familial. âge : Quarante cinq ans... Eh oui déjà !  lieu et date de naissance : New York, un cinq mai.  statut civil : Divorcé depuis peu... Il se sent constamment fatigué, toujours amoureux de son ex-femme. A coté, il couche à droite et à gauche, toujours plus las à chaque fois.  métier/occupation : Psychiatre depuis très longtemps, se plait énormément dans sa profession.  nationalité : Américain aux origines australiennes. orientation sexuelle : Bisexuel... Eh oui, tout le problème est là. caractère : Bosseur - Observateur - Calme - Tolérant - Jaloux - Solitaire - Cultivé groupe : Scalpel. avatar : Patrick sexy Dempsey type de personnage : Inventé.

✂ l'hôpital t'y vas souvent ? Lorsqu'on y travaille, il faut en effet y aller le plus souvent possible ! Le pire c'est que j'y travaille depuis presque dix ans maintenant, alors je commence un peu à m'habituer... Mais juste un peu ! *rire*
✂ quand t'as un bobo, tu pleures ou t'es du genre à prendre les devants et à te recoudre avec ce que t'as sous le coude en mode mc gyver ? Oh... Pas vraiment. Après c'est pas dit que je ne saurais pas le faire mais... C'est pas mon job.
✂ quand t'es malade, t'es du genre repas fait de médocs ou médecine douce ? Je ne me soigne quasiment jamais. Curieux pour un médecin n'est ce pas ? Mais j'ai horreur de ça ! Je préfère attendre d'avoir quarante de fièvre pour commencer à m'occuper de moi plutôt que de prendre la précaution d'aller consulter.
✂ tu mets ta santé en danger ? tu fumes, tu bois ? J'ai fumé pendant quelques années, avais arrêté mais je m'y suis remis pendant le divorce. J'avais besoin de quelque chose pour calmer mes nerfs. J'avoue que j'ai horreur de ça, vu tous les efforts que j'avais déployé pour arrêter mais bon... Sinon, non, je ne bois pas. J'ai assez de problème comme ça, et des alcooliques, j'en vois beaucoup trop défiler devant mon bureau ! Hmm... Je prend beaucoup d'anti-dépresseurs ses derniers temps. La chose que je prescris le plus à mes patients...
✂ t'as des problèmes de santé connus ? Pas que je sache. Un peu de diabète peut être... Mais vraiment en très petite quantité. Rien de grave.
✂ ta famille t'a transmis des antécédents médicaux pas très glorieux ? Aucun. Du moins, pas que je sache...
✂ t'es du genre allergique ? t'attrapes souvent le premier virus qui passe par là ? Je suis totalement allergique aux poils de chats, impossible d'adopter une de ses boules de poils chez moi ! Et sinon, je suis assez résistant aux maladies.

D'aussi loin que je m'en souvienne, j'ai toujours eu une enfance heureuse. Né à New York mais quittant très vite cette ville pour San Francisco, j'ai vécu dans un environnement aimant, avec des parents présents et toujours à l'écoute de leurs deux enfants. Ma grande sœur et moi nous entendions à merveille, malgré quelques petites disputes habituelles mais nécessaires. Maman travaillait dans un journal où elle se plaisait en temps que rédactrice en chef. C'était une femme sûre d'elle, qui ne laissait pas la place au hasard dans sa vie. Elle maniait d'une main de fer son ménage, à la manière intensive. Quant à mon père, médecin généraliste, ce fut à lui que revint l'honneur de me communiquer la passion du métier. Rapidement je m'habituais à l'univers médical, et aux responsabilités qu'il représentait. Depuis l'enfance, je rêvais d'enfiler à mon tour la blouse blanche.

Ainsi, je fus poussé toute mon enfance par mes parents à suivre cette vocation. Là dessus, ils étaient touts les deux intolérants. Je n'avais en aucun cas le droit de me relâcher. Les mauvaises notes étaient à bannir, tout comme la fainéantise. Je devais être le meilleur en tout. J'étais la fierté de la maison, à tel point que ma sœur ainée était quelque peu mise à l'écart. Mais cela l'arrangeait bien. Elle n'aurait pas supporté autant de pression. Elle se contentait de notes moyennes, ne voulant pas accéder au monde médical.

Au jardin d'enfant je rencontrais ma future femme. A l'époque plus intéressé par les voitures que par les filles, je la voyais comme une sorte de meilleure amie. Une amitié qui au fil des années, se transforma bien vite en une attirance amoureuse. C'est ainsi que lors de ma première année de lycée, je pouvais être fier de sortir avec une magnifique blonde dont j'étais fou amoureux.

Le temps n'eut aucun effet sur cette attirance. Si bien que je fus le premier ravi lorsqu'elle accepta ma demande en mariage. Jeunes et fous, le monde semblait nous appartenir. Nous n'avions peur de rien. Pourtant nous étions engagés pour de très longues études, qui s'annonçaient éprouvantes et nous avions parfois beaucoup de mal à nous voir. Mais nous trouvions à chaque fois solution à nos problèmes. Je lui proposais de prendre un appartement avec moi, de former notre propre ménage. Je ne voulais en rien la quitter.

Scarlett ne tarda guère à tomber enceinte. Quelle ne fut pas notre surprise en apprenant qu'elle donnerait naissance à des jumeaux. Je ne fus que doublement ravi, décidant d'agrandir notre appartement, en papa modèle. C'est ainsi que James et Candice vinrent au monde et que je devins papa.

Je terminais enfin mes études après dix longues années de travail acharné. Le rêve de psychiatre enfin à ma portée. J'entrais à l'hôpital, me faisait petit à petit une place, mariant d'un grand sourire un équilibre travail/famille parfait. Oui mais voilà, ce n'était que le calme avant la tempête.

Au fil du temps, le travail devenant de plus en plus grand, j'ai commencé à négliger ma vie de famille. La semaine, je rentrais tard, et le week end j'étais trop épuisé pour faire quoi que ce soit. Cela créait de nombreuses disputes. Le peu de temps libre je l'accordais aux enfants, et je négligeais petit à petit ma femme, qui elle aussi de son coté travaillait beaucoup. Ce fut la première cause de dégradation de ma vie de famille.

Mais ce qui dégrada réellement les choses, la goute d'eau qui fit déborder le vase comme on dit... Ce fut cette soirée. Une soirée banale entre collègues, un samedi soir. J'étais seul avec plusieurs de mes amis et j'avais eu la bonne idée d'abuser un peu trop de l'alcool. Complètement ivre, j'avais sauté sur un de mes collègues gays et la soirée s'était pour moi finit dans un lit. Eh oui, comme le pire salaud de l'histoire, j'avais trompé ma femme. Mais pas que, je m'étais trompé moi même. Pendant des années, j'avais été persuadé d'être hétéro, mais je découvrais le lendemain avec horreur que j'étais en vérité bisexuel. Figurez vous que j'aurai voulu l'apprendre dans d'autres conditions.

Enfin. Je suppose que vous imaginez la suite. Traité de tous les noms, humilié, Scarlett m'avait foutu dehors, demandant le divorce. Je m'étais pris un petit appartement, seul, et était petit à petit tombé dans une solitude pesante. Les enfants sont restés avec leur mère, évidement.

Tout ça pourquoi alors ? Je trouvais ma vie tellement parfaite... Et là, alors que je songe à tout cela au fond de mon canapé, je me demande soudainement si je ne devrais pas consulter... Un psy, par exemple.