nom : Lefebvre. prénom(s) : Zachary. âge : Trente-trois ans. lieu et date de naissance : Le 24 février 1980 à Paris. statut civil : Célibataire endurci. métier/occupation : Titulaire en neurochirurgie. nationalité : Franco-américaine. orientation sexuelle : Sans aucun doute homosexuel. caractère : Sarcastique + Cynique + Moqueur + Protecteur + Sociable + A l'écoute + Charmeur + Possessif + (semble) Indifférent + Parle vulgairement. groupe : SCALPEL. avatar : Ian Somerharlder.

✂ l'hôpital t'y vas souvent ? Évidemment, quelle question franchement ! Je le connais mieux et j'y passe plus de temps que dans mon propre appartement, mais je suppose que c'est pareil pour chaque personne qui travaille à l'hôpital. On la choisis, on va pas se plaindre non plus.
✂ quand t'as un bobo, tu pleures ou t'es du genre à prendre les devants et à te recoudre avec ce que t'as sous le coude en mode mc gyver ? Étant chirurgien je me vois mal geindre durant des heures juste à cause d'un petit bobo, après je sais très bien demander de l'aide à des spécialistes quand il le faut, je suis pas totalement con non plus..
✂ quand t'es malade, t'es du genre repas fait de médocs ou médecine douce ? Disons que j'en prends juste en extrême nécessité. C'est bizarre à entendre de la part d'un médecin, mais justement je sais parfaitement les conséquences de certains médicaments alors j'essaye de faire la part des choses.
✂ tu mets ta santé en danger ? tu fumes, tu bois ? Ouais, je fume et je bois, avec modération évidemment, mais je ne vais pas m'arrêter de vivre en sachant tout ce que ces conneries peuvent provoquer. Si on commence comme cela, on s'installe dans un bunker et on en sort plus, puisque tout peut être un danger pour nous. Faut se sortir les doigts du cul à un moment.
✂ t'as des problèmes de santé connus ? Pas que je sache, j'ai eu des maladies totalement communes lorsque j'étais enfant, mais rien de bien grave. après, je ne suis pas à l’abri que quelque chose me tombe dessus..
✂ ta famille t'a transmis des antécédents médicaux pas très glorieux ? Je ne connais pas non plus toutes les morts différentes des membres de ma famille, mais je sais juste que l'un de mes grand-père est mort d'un AVC et un oncle lointain d'un cancer des poumons. Sinon, rien à signaler.
✂ t'es du genre allergique ? t'attrapes souvent le premier virus qui passe par là ? Je suis pas du genre à attraper les virus qui trainent toujours pendant les mêmes périodes de l'année, mais par contre quand je suis malade, on va dire que je fais pas semblant. Je ressemble à un putain de zombie dans mon lit quoi. Après, j'ai pas d'allergie, rien du tout de ce côté là.

« Zachary, je voulais te voir parc- pourquoi tu fais tes valises.. ? » « Ah maman.. Euh, je voulais venir te voir en chemin. » Je n'avais pas encore dit que je partais à ma mère et je savais que j'aurais du.. Je voulais retarder ce moment le plus possible puisque je savais pertinemment que ça allait mal finir tout cela. « Et en chemin vers où je te pris ? » Je souffle en m'asseyant, bon on va pas faire chier le monde pendant trois heure, autant lui dire directement, ce sera plus simple. « J'ai accepté un poste de titulaire en neurochirurgie dans un grand hôpital assez réputé et c'est vraiment une chance pour moi d'avoir eu ce poste. Je dois partir la semaine prochaine pour y être le plus rapidement possible.. Mais l’hôpital est à San Francisco.. tu sais, aux États-Unis. » « Je sais où se trouve San Francisco je ne suis pas bête ! » C'était juste qu'elle comprenne bien, qu'il n'y ait pas de quiproquo. Je sais très bien qu'elle connait les États-Unis aussi bien que moi puisque c'était là-bas qu'elle y avait connu mon père à l'époque.. « Tu comptais juste venir me voir en allant à l'aéroport ?! » « Non.. 'Fin, je ne sais pas, mais je pensais qu'en repoussant la chose ce serait plus simple ? C'est stupide je sais.. » Comme quoi devant ma mère on dirait que j'ai toujours cinq ans, un enfant quoi. Je ne pouvais m'empêcher d’espérer qu'elle soie heureuse pour moi. « C'est vraiment une chance pour toi Zachary, je suis fière de toi.. Mais tu me payes des vacances pour que je viennes à Noël, d'accord ? » Un sourire béat était présent sur mon visage désormais, je pouvais partir en paix.

Je sens bien le silence pesant qui plane autours de moi, rien n'est perceptible à part les bips incessant des machines que tout le monde écoute. Pour être sur que tout va bien. Je sais parfaitement que tous regardent mes faits et gestes. Cela aurait pu être stressant dans d'autres circonstance néanmoins je sais parfaitement ce que je dois faire. Je me met dans ma bulle comme d’habitude, toujours l'impression d'être autre part, loin et qu'il n'y a que moi et le patient dans ces cas là. Ouais bon, pour l’instant il ressemble plus à un putain de bout de cerveau à mes yeux, mais je dois rester concentré. Je sens une goutte de sueur perlée sur ma tempe, qu'on m'enlève très rapidement d'ailleurs. C'est bientôt terminé, après plusieurs heures d'opération, mes jambes sont comme du coton, elles me tiennent plus par habitude que par force. « Ses signes vitaux sont constants, beau travail M. Lefebvre... » Je m'éloigne de la table d'opération et du patient, soufflant pour la première fois depuis des heures. Mal au dos, à la nuque, tous mes muscles sont engourdis.. « Merci à vous tous. » Une putain de grosse journée au bloc, tellement que la lumière extérieur m'agresse les yeux. J'enlève ma blouse, mon masque et mes gans, je suis enfin à l'aise désormais. J'ai juste envie de rentrer là et de me coucher bordel, et j'ai encore une longue nuit à faire. « Longue journée ? » Je me retourne pour voir Anakin adosser à un mur juste à côté de la porte du bloc. Putain de résident trop canon, merde. Ouais je suis vulgaire, rien à foutre. Avec son petit rictus narquois accroché à ses lèvres -putain de lèvres trop bonnes d’ailleurs-, j'ai vraiment pas envie de lui parler là, vraiment. « Me fais pas chier maintenant Anakin, c'pas le moment. » « Ouh, t'es tendu là, relaxe.. » Je ne peux n'empêcher de relever le double sens de cette phrase, surtout lorsque c'est lui qui l'a prononce, il a la voix trop douce et rauque à la fois pour que cela passe inaperçu à mes oreilles. Mon éternel sourire charmeur apparait peu à peu sur mon visage au fur et à mesure que je me rapproche de lui, jusqu'à être à même pas un pas de son corps. « Pourtant il y aurait bien quelque chose qui pourrait enlever toute cette putain de tension en moi... » « Ah ouais, et comment.. ? » Je prends mon air tout à fait innocent, ce qui ne va pas du tout avec mon visage d'envie et lui fais un mou de douleur en pensant à mes muscles endoloris. « Peut-être qu'un beau résident pourrait venir s'occuper de moi. » Je laisse discrètement une de mes mains glisser contre sa cuisse, même s'il n'y avait pas grand monde dans le couloir, c'est pas la peine de s'afficher devant tout le monde non plus. Pourtant, faut pas être con, tout le monde sait qu'il y a des relations pas très professionnels dans l’hôpital. « Tu viens ? » Je sais très bien qu'il adooooore lorsque je lui parle en français. Il commence à comprendre quelques mots désormais, mais je sais à quel point ça l'excite lorsque je fais ça. Puis moi ça m'amuse je dois l'avouer. Je m'éloigne de lui pour me diriger vers la salle de repos la plus proche, lui jetant un dernier coup d’œil avant d'y entrer. Il va venir, comme d'habitude.