nom : Collins comme Lily Collins, la fille de Phill Collins, celui qui a fait la musique du Roi Lion, FACT ! prénom(s) : Drew, Ashton, c'est des jolis petits prénoms, hein ? âge : J'ai 25 piges, ouais, mais j'men fous, j'suis canon. lieu et date de naissance : USA, SF le 07 Mai 1988. statut civil : Célibataire désespéramment à la recherche . métier/occupation : vendeur en animalerie. nationalité : américain. orientation sexuelle : bisexuel. caractère : impulsif extraverti observateur gamin vulgaire droit sincère courageux casse-cou joueur un brin manipulateur grognon têtu loyal inconscient dévoué attachant tendre bordélique plein de répartie souriant franc. groupe :  anesthesia. avatar : Francisco Lachowski. type de personnage : inventé babe.

✂ l'hôpital t'y vas souvent ? Ça c'est une superbe question gros malin. J'arrive pas à croire que je doive y répondre mais vu que vous jouez au psychologue, la réponse est oui et non. J'y vais régulièrement pour faire suivre l'état de ma maladie. Ce serait con que je commence à trembler comme une femmelette devant les nanas. J'y vais pour renouveler mon ordonnance et quand j'ai des épisodes trop graves, j'y fais aussi un passage, autant dire que les infirmières, je les appelle déjà par des petits noms. Mais faites pas une gueule de six pieds de long, je vais bien.
✂ quand t'as un bobo, tu pleures ou t'es du genre à prendre les devants et à te recoudre avec ce que t'as sous le coude en mode mc gyver ? Okay, maintenant vous êtes des gros tarés... Non, je vais pas chialer comme une merde, mais je vais pas non plus me la jouer mc gyver... Quoi que. Une fois j'ai quand même fais ça parce que j'avais pas envie d'appeler mon médecin. Je dirais que je sais doser. Même si j'ai une putain de douleur de merde.
✂ quand t'es malade, t'es du genre repas fait de médocs ou médecine douce ? On m'a bourré de médocs toute ma vie alors je crois que je vais dire que je vais tester la médecine douce pour se marrer cinq minutes. Franchement, vous croyez que les gens font de la "médecine douce" de nos jours ? Nan, ils se bourrent de dolipranes histoire de faire passer le tout, même pour un petit rhume de rien du tout.
✂ tu mets ta santé en danger ? tu fumes, tu bois ? Je fume régulièrement ouais, c'est la seule chose que je me permets étant donné que boire avec des médocs m'a été déconseillé souvent par la plupart des médecins qui m'ont connus. Et même si j'ai l'air de me marrer et de rien en avoir à foutre, je tiens à la vie même si elle est pas très sympa avec moi.
✂ t'as des problèmes de santé connus ? Ouaip. J'ai une maladie de Parkinson qui est plutôt rare avant d'être un vieux crouton mais faut croire que je suis le 1 sur un milliard, ça vous donne toujours envie de me connaitre ? J'ai la tremblotte depuis mes dix-neuf ans. On m'a diagnostiqué tout un tas de connerie de maladies avant de finalement me trouver un sympathique Parkinson. Je vis avec, il a évolué dans le négatif mais j'y crois. Les médecins sont confiants, j'ose croire qu'ils sourient histoire de pas me faire trop flipper.
✂ ta famille t'a transmis des antécédents médicaux pas très glorieux ? Bonne question ! Si c'est le cas je les remercie pas franchement ! Les docs ne savent pas vraiment ce qui a pu me donner cette maladie pas commune, je la connaissais que de nom avant de l'avoir. Y'a du avoir une couille quelque part dans la conception, ou alors j'suis comme superman, mais avec un don de merde.
✂ t'es du genre allergique ? t'attrapes souvent le premier virus qui passe par là ? J'ai pas le meilleur système immunitaire du monde à cause de ma maladie mais pour autant, je m'accroche. Étant donné que j'ai une batterie de médocs à prendre ça n'aide pas les choses. La dernière fois que j'ai eu un rhume j'ai cru que j'allais crever sur place, c'était marrant.

« Comment vous allez aujourd'hui Monsieur Collins ? ». J'ai presque envie de sourire. Vous vous rendez compte que je suis obligé d'avoir un suivi psychologique pour savoir si j'ai envie de me tirer une balle ou pas. Qu'ils sont cons. Enfin, c'est plutôt sympa de voir qu'on en a quelque chose à foutre de moi. Ouais, ma vie c'est pas non plus un fil de Disney, mais tout de même. Mes parents sont de San Francisco eux-même. Ils ont pas toujours vécu ici mais se sont rencontrés ici. Ils m'ont eu tardivement et lorsque je regarde ma génitrice aujourd'hui j'ai peur de mon reflet dans cinquante ans... Enfin, j'crois que je mourrais avant. Vous m'appelez pessimiste ? Nan, je réaliste. Y suffit que je m'étouffe avec un truc passé de travers pour crever et vu que j'ai la tremblote la plupart du temps, j'risque de crever comme ça. Ouais, comme un con vous pouvez le dire. Jm'appelle Drew mais les infirmières elles m'appelaient toutes « Don Juan ». J'me souviens, j'étais pas toujours comme ça. Au départ, j'étais un gamin tout ce qu'il y a de plus normal. J'ai appris à marcher, à parler et à chier dans un pot comme dans les Sims. J'ai eu des activités extrascolaires et j'ai plutôt apprécié faire du football. J'ai eu toutes les nanas que je voulais. J'ai aussi découvert que les hommes m'attiraient tout autant que les demoiselles et mes parents ont été d'accord avec ce choix. J'me souviens encore du speech de deux heures sur le fait qu'ils m'aimaient quoi que je fasse et peu importe quelle personne je choisirais. J'ai eu un seul petit copain dans ma vie. Il s'appelait Cameron, il était beau, grand et trop intelligent pour le rôle. Il était le premier de la classe et il aimait particulièrement le fait que je sois un idiot à côté de lui. Nous avons vécu toutes nos premières fois ensemble. Ça été vraiment parfait. Mais il m'a avoué qu'il n'était pas sur d'être amoureux de moi et m'a largué pour aller à une université plus réputée. Si vous vous demandez, c'est pas pour ça que mes tremblements ont commencé. Ils ont commencé assez banalement. J'avais dix-neuf ans quand les premiers « symptômes » se sont manifestés. Je les ai laissé faire. Vous savez, quand vous tremblez un peu vous vous dites que c'est parce que vos muscles ont beaucoup forcé après tout le sport que vous avez fait. Moi c'était le cas. Et puis j'ai commencé à avoir des problèmes. Jusqu'à plus pouvoir faire de football parce que ma coordination était touchée. J'étais en bonne passe pour avoir une bourse d'étude qui m'est passée sous le pif. J'me suis retrouvé comme un con et c'est à ce moment-là que j'ai fais tous les médecins de la ville. Vous avez vu le film « Love et autres drogues » ? J'me sens comme Anne Hathaway à ce moment-là. Totalement perdu. J'crois plus en la médecine. Je crois plus en rien. Et puis on arrive enfin à me diagnostiquer. Un Parkinson précoce. Un cas d'école. Une rareté que tous les docteurs de cette terre voudraient avoir et soigner pour faire tout joli dans leurs dossiers. Sous médicaments, mon tremblement se calme, mes muscles se détendent et pour une fois, j'me sens un peu vivant. Ou normal. A vous de voir. J'ai même réussi à trouver un petit boulot en tant que vendeur en animalerie parce que les chiens et les chats me calment. Et je fais régulièrement des passages à l'hôpital. J'aime bien cet endroit. J'y ai des amis avec des maladies différentes de la mienne, je partage leurs doutes et leurs douleurs et je drague les infirmières et les infirmiers. Je drague les patientes terrorisées à l'idée de mourir d'une coupure de griffe de chat et je rigole avec les médecins qui les prennent pour des idiotes finies. J'me sens chez moi à l'hôpital. Heureusement parce que je risque d'y passer pas mal de temps, étant donner que ma maladie empire avec les années et qu'un jour, je finirais pas m'étouffer en avalant et tremblant en même temps. Ou une connerie comme ça.