nom : ambrose. prénom(s) : mon prénom est lizéa. j'en ai aussi un deuxième, jade, c'est mon père qui voulait m'appeler comme ça. mais ma mère tenait absolument à m'appeler lizéa. J'en ai un troisième, que je trouve affreux, mais qui rend hommage à la mère de ma mère (ma grand-mère quoi), denise. âge : j'ai vingt-quatre ans. lieu et date de naissance : je suis née en angleterre, il y a donc vingt-quatre ans de cela. mon âge, plus jeune que la plupart des autres internes, est dû au fait qu'en réalité, je suis née juste en fin d'année, mais genre vraiment à la limite, puisqu'il s'agit du vingt-neuf décembre. statut civil : célibataire. métier/occupation : je suis interne en chirurgie. nationalité : anglaise. orientation sexuelle : bisexuelle. caractère : anxieuse ○ sensible ○ drôle ○ capricieuse ○ têtue ○ extravertie ○ hypocrite ○ bon public ○ pleine de vie ○ souriante ○ courageuse ○ impatiente ○    groupe : STITCH. avatar : shailene woodley.

✂ l'hôpital t'y vas souvent ? un peu que j'y vais souvent ! je suis une interne en première année à l'hôpital, j'ai plus l'impression qu'il s'agit de ma maison maintenant, vu le nombre d'heure que j'y passe.
✂ quand t'as un bobo, tu pleures ou t'es du genre à prendre les devants et à te recoudre avec ce que t'as sous le coude en mode mc gyver ? je suis du genre à chialer pour un rien quand il s'agit de mes sentiments, mais pour ce qui est de la douleur << physique >>, je peux supporter, encaisser, sans verser une larme. je dirais pas non plus que je suis du style à me recoudre toute seule avec une aiguille de pain et du fil de pêche en pleine forêt si jamais je m'ouvrais la jambe, mais je ne chipoterais pas si jamais on devait me rafistoler un membre sans anesthésie parce qu'il n'y aurait pas le choix. j'encaisserais, voilà tout.
✂ quand t'es malade, t'es du genre repas fait de médocs ou médecine douce ? je suis du genre à vouloir que ça passe le plus vite possible, pas parce que ça fait bobo d'avoir de la fièvre, mais parce que surtout, c'est chiant ! du coup j'avale autant de médocs que je peux, histoire de me remettre d'aplomb le plus vite possible.
✂ tu mets ta santé en danger ? tu fumes, tu bois ? je ne fume pas, mais je bois, je vais pas vous le cacher. Enfin quand je dis << je bois >>, je veux dire par là, que quand je suis à des fêtes ou soirées entre potes ou quoi, je picole un peu (beaucoup parfois). mais c'est pas tous les jours, et puis ça va, j'ai que vingt-quatre ans, hein.
✂ t'as des problèmes de santé connus ? à part les crises d'angoisse que je me tape parfois, je n'ai aucun problèmes de santé connus.
✂ ta famille t'a transmis des antécédents médicaux pas très glorieux ? dans la famille de mon père, c'est-à-dire son frère, mon grand-père et lui-même ont tous eu des problèmes cardiaques. Ouais, j'ai de quoi m'inquiéter.
✂ t'es du genre allergique ? t'attrapes souvent le premier virus qui passe par là ? je fais des allergies à la poussière, mais sinon, je suis pas du genre à chopper une maladie  toutes les deux semaines. je dois tomber malade moins d'une fois par an.

<< Lizéa ? Tu n'es pas encore au lit ? >> Ma mère me regardait d'un air étonné, tout en essuyant les larmes qui avaient coulées par milliers sur ses joues rosies. << Non, je t'ai entendu pleurer, ça m'a réveillé. Pourquoi tu pleures, maman ? >> Je me suis approchée d'elle, puis assise sur le canapé, tout comme elle. Elle m'a pris dans ses bras, et m'a dis doucement, comme si c'était un secret. << Ma chérie, c'est difficile de comprendre ça à ton âge, mais parfois, deux personnes qui s'aimaient autrefois, finissent par ne plus s'aimer du tout. Il faut alors qu'ils se séparent, même si c'est douloureux, parce que les souvenirs sont là. Mais au final, c'est la meilleure solution, pour les deux personnes, et aussi pour ceux qu'ils aiment. >>
Par où commencer ? Je vous passerais les détails de ma naissance, ou comment s'est déroulé l'accouchement de ma mère pour me mettre au monde, on sait tous que c'est plus ou moins dégueu, même si ce qui suit est tout simplement magique la plupart des fois. Alors voilà, je vais commencer juste après l'accouchement. C'était donc un vingt-neuf décembre de l'année mille-neuf cent quatre-vingt huit, quelques jours après noël, les cadeaux, la dinde farcie et les marrons cuits. Je ne me rappelle pas évidemment, mais mon père m'a dis, qu'il avait neigé ce jour-là, toute la journée, et que l'Angleterre toute entière était habillée de blanc. C'est à Londres que j'ai grandi, mes parents avaient tous les sous qu'il fallait pour bien m'éduquer.  Mais un jour, quand j'avais six ans, ils se sont séparés. Mon père est chercheur en biologie. Il a fait un doctorat, puis il a continué ses recherches. Il est bon, même très bon. Il donne aussi des cours dans certaines universités réputées d'Angleterre parfois. Ma mère, quant à elle, est infirmière. C'est la personne la plus généreuse et patiente que j'ai jamais connu. Un peu l'inverse de moi, en faite. Mais malgré toute la bonne volonté du monde, elle ne pouvait plus continuer à vivre à Londres. Alors, après le divorce, nous sommes partis, elle et moi, vivre à San Francisco. J'avais sept ans environ. Je ne voyais mon père que pendant les vacances, et encore, pas toutes, parce que Londres, ça faisait loin d'un coup.

<< Ohoh, pourquoi tu m'fixes comme ça Lizéa ? >> elle me dévisageait, et j'ai finis par descendre de mon petit nuage. << Désolé, je pensais. >> Dis-je, d'un sourire un tontiné forcé. C'était pas une réponse très convaincante, mais que dire de plus ?  J'avais dix-huit, à peu près, quand je m'en suis rendue compte. Rendue compte, que j'avais le béguin pour ma meilleure amie, la meuf que je connaissais depuis le début du lycée, et avec qui j'allais faire mes études de médecine. C'était mon âme sœur, celle qui me comprenait le plus sur cette Terre. Parfois, j'avais même pas besoin de parler, elle me comprenait tout de suite, par un regard, presque rien. Au début, je me disais << non, c'est pas possible, je délire. >> mais il fallait se rendre à l'évidence quand je n'étais pas totalement hétéro. J'aimais bien les garçons, j'étais sortie avec quelques un d'entre eux et j'avais vécu des trucs forts, mais je sais pas, j'avais une attirance pour le sexe opposé, c'était une évidence. Alors, je me retrouvais là, sans pouvoir lui dire, parce que c'est sur qu'elle partirait en courant si je lui disais ça. En même temps, qui ne le ferait pas ? Mais je n'étais pas très bonne cachotière, alors combien de temps mon secret resterait-il caché ? Quoi qu'il en soit, j'étais amoureuse d'elle, et je devais faire comme si de rien n'était. Et le pire, c'est que je suis tellement sensible que je ne prendrais pas le risque de dévoiler tout ça au grand jour et de la perdre, ça non, jamais.

Voilà, c'était finalement le grand jour. Je me tenais devant l'hôpital, prête à faire mon entrée dans la cours des grands. J'avais réussi mes premières années de médecine du premier coup, aujourd'hui, je devenais interne. J'allais pouvoir enfin passer à la pratique. Il me tardait, mais en même temps, j'étais un peu anxieuse. Et si je n'étais pas assez forte pour supporter tout ça ? Et si je me rendais compte que tout ça, c'était pas fait pour moi ? Je n'étais même pas encore entrée que je faisais presque déjà une crise d'angoisse. << Allez stresse pas, ça va bien se passer ! >> Heureusement, elle, était toujours là. Je ne lui avais toujours pas dis ce que je ressentais pour elle (même si elle devait sérieusement se douter de quelque chose), mais on était toujours aussi inséparable. Et on allait entre en même temps dans nos nouvelles vies.
Il faut l'avouer, je n'avais encore aucune idée de ce que je comptais faire. Si j'allais plutôt aller en cario, ou en neuro, ou en pédiatrie. Je comptais voir au fil du temps, ce qui me correspondrait le plus. Une toute nouvelle étape de ma vie commençait, et je ne comptais pas la rater, j'allais donner le meilleur de moi-même, comme je l'avais fais jusqu'ici. J'ai toujours été d'une nature hésitante, mais j'étais quand même arrivée jusque là, et ce n'est pas à la portée de tous. Il m'est souvent arrivé de me demander ce que je foutais là, qu'il valait mieux que j'arrête tout parce que je n'allais pas y arriver. Mais finalement, j'étais là, devant cet hôpital. Alors j'allais tout donner, peu importe ce qu'il se passe, peu importe les doutes et les angoisses que je risquerais d'avoir.