nom : Raynolds. prénom(s) : Esther. âge : 26 ans. lieu et date de naissance : San Francisco, 10 juin 1989. statut civil : Célibataire. métier/occupation : Résidente (souhaite se spécialiser en chirurgie plastique) et blogueuse à ses heures. nationalité : Américaine. orientation sexuelle : Bisexuelle. caractère : Passe-partout, simple, déterminée, généreuse, attentive, sensible, réservée, débrouillarde, autonome, agréable, moqueuse, douce, parfois impulsive, sait faire valoir ses points de vue, n'abandonne pas, ouverte d'esprit, dévouée, tourmentée, abstraite, insouciante, anxieuse, mène une double-vie. groupe : Stitch. avatar : Mila Kunis.

✂ l'hôpital t'y vas souvent ? Plus jeune, j'y allais régulièrement. Étant née prématurément, je dois admettre que ma santé mentale et physique faisait l'objet de plusieurs tests. Les médecins m'ont suivis de façon très soutenue jusqu'à ma majorité... Maintenant, je n'y vais plus que pour mes patients. C'est-à-dire, j'y suis toujours, mais jamais pour moi.
✂ quand t'as un bobo, tu pleures ou t'es du genre à prendre les devants et à te recoudre avec ce que t'as sous le coude en mode mc gyver ? Je ne pleure que très rarement et il faut que la douleur soit bien réelle. Je ne me laisse pas aller pour un rien, j'ai quand même une réputation à tenir. Cela dit, je ne suis pas du genre à me recoudre moi-même, désolée... Soigner les autres, ça me va, mais être ma propre patiente, ça c'est une autre histoire.
✂ quand t'es malade, t'es du genre repas fait de médocs ou médecine douce ? C'est plutôt un mélange des deux. Je veux guérir le plus rapidement possible, mais je ne supporte pas tout ces médicaments qui vous rendent la vie encore plus dur. Être droguée, non merci. Toutefois, j'essaie tout les remèdes de grands-mères pas possible. Le miel dans de l'eau chaude, les compresses d'eau tiède, les onguents magiques et tout le tralala. Bref, avec moi, les méchantes toux ne durent pas très longtemps et je remercie le ciel d'avoir un système immunitaire aussi tolérant !  
✂ tu mets ta santé en danger ? tu fumes, tu bois ? Jadis, je fumais la cigarette assez fréquemment. Je buvais aussi. Beaucoup. J'étais dans une passe un peu rebelle et je ne savais plus où je m'en allais. Cela dit, quand j'ai enfin pris ma vie en main et que j'ai décidé de me lancé en médecine, j'ai tout arrêté. Depuis donc presque quatre ans, je n'ai pas touché à une seule cigarette ou à un seul verre de boisson. Preach !
✂ t'as des problèmes de santé connus ? Mis à part un scoliose (déviation de la colonne vertébrale), du strabisme (problème d'yeux), un problème de motricité mineur et de l'asthme chronique, tout va bien. Ce sont des problèmes qui m'ont été nuisible dans le passé, mais présentement, je sais reprendre le dessus et je ne les laisse pas gâcher ma vie. Advenant que je ressentes la moindre douleur ou le plus minime affaiblissement, je saurai me rendre à l'évidence et consulter, mais tant que je ne ressens rien, alors je suis bien.
✂ ta famille t'a transmis des antécédents médicaux pas très glorieux ? Hormis le fait que je sois née prématurément, comme dit précédemment, rien ne m'a été transmis. Mon père avait le cœur fragile et à une époque, on a tous cru que ça aurait pu aussi m'affecter, mais non. Pour moi, tout roule comme sur des roulettes et j'en suis très heureuse. S'il avait fallu qu'en plus de mes problèmes " de naissance ", j'ai des problèmes de santé héréditaire, alors là, ça aurait été le comble! Bref, je remercie tout les jours le ciel de m'avoir fait don d'une vie saine, moi qui avait été considérée comme une fausse couche, à l'époque.
✂ t'es du genre allergique ? t'attrapes souvent le premier virus qui passe par là ? Comme dit plus haut, j'ai un système immunitaire assez fort et ça, c'est vraiment ce qui me sauve à chaque fois qu'un virus cours. Je touche du bois, mais jusqu'à présent, je ne suis jamais vraiment tombé gravement malade à cause d'un virus. En ce qui concerne les allergies, j'en ai bien quelques unes. La codéine, par exemple. Et aussi les noix en général, les chats et les fruits crus... Je m'en sors quand même relativement bien, toutefois.

« Esther ! Tu viens te balader avec nous ? » • « Pas aujourd'hui, Max, je dois réviser pour mes examens. Peut-être demain... » dis-tu, la voix légèrement tremblante. Tu avais eu de la difficulté à admettre que pour une fois, tu devais réviser. Chose que tu ne faisais jamais. C'était quasiment hors de tes principes. « Allez, merde ! Tu ne regretteras pas ! » Et comme d'habitude, tes amis eurent le dessus. Tu as toujours eu de la difficulté à t'assumer, à mettre tes cartes sur table. Tu étais une suiveuse... Une vraie de vraie. Et c'est ce qui te causa tant de problèmes à l'adolescence. Tu termina ton appel, referma tes cahiers et te rendit au lieu de rencontre. Max y était, tout comme Jasper et Robert. Un peu à contrecœur, tu allas vers eux et les enlaças comme à l'habitude. Le mec qui t'avait dérangé dans tes études affichait un sourire vainqueur, ravi. Tu lui souris en retour, un peu moins certaine de ce que tu venais faire ici. « Bon alors, le plan de match : entrer dans le dépanneur du coin et s'en mettre pleins les poches. Les cagoules sont prêtes ! » dit-il en te lançant la tienne et en tendant les leurs aux deux autres complices. Tu roulas les yeux, mais enfila tout de même la tienne. Allez, après tu retournas à ta routine facile. La suite des évènements t’est inconnue. La seule chose dont tu te souviens clairement, c’est de ton réveil à l’hôpital, les bandages t’entourant le visage au grand complet... Quelques jours plus tard, on t’expliqua que Maxence, Jasper, Xaver et toi aviez essayé de cambriole le vendeur du dépanneur et que, juste avant que la police n’intervienne, vous aviez pris la poudre d’escampette. Toi, sans regarder où tu allais - la cagoule te cachant les yeux - tu t’étais fait frapper de plein fouet. Tu avais été complètement défigurée et, bien que cela puisse sembler énorme comme nouvelle, tout le reste s’en tirait à merveille. Les médecins te trouvaient particulièrement chanceuse, même dans cette malchance. Quoi que pour toi, à quatorze ans, être complètement refait de la figure, c’est un grand choc...

Après plusieurs semaines à l'hôpital, tu pus enfin revenir chez toi. Et c'est lorsque tu remis les pieds dans ta chambre, exactement là où tu l'avais laissé avant les derniers évènements, tu eus une énorme prise de conscience. C'est comme si tu aurais mieux fait de rester là, dans tes cartables, plutôt que d'aller avec tes potes. C'est à ce moment que tu te pris en main. Il n'est jamais trop tard, dit-on. Sauf que pour toi, ça allait être tout un combat. Toi qui, depuis ta tendre enfance, vivais à travers ce mec, le suivant dans toutes ces conneries et l'appuyant comme s'il s'agissait d'un Dieu... Tu aurais de la difficulté à te refaire une vie. Petit à petit, tu commenças à avancer sur le chemin de la guérison. Tu cessas de fumer, tu cessas de boire, tu ne manquas plus l'école, tu fis attention à ton comportement et à ton attitude, tu participas beaucoup plus en classe et tu changeas ton cercle d'amis...

« Tu sais comment ça va te coûter de t’inscrire en médecine ? Sans parler du fait que tu risques de ne même pas te rendre jusqu’au bout. Te connaissant, Esther. Sois réaliste ! » Évidemment que ta mère ne serait pas du même avis que toi concernant ce nouvel intérêt pour la médecine. Entre ta mère et toi, ça a toujours été comme ça. Sans parler d’avec ton père... Les Raynolds de San Francisco ne sont pas comme les Di Caprio ou les Jobs, au contraire. Ils passent inaperçus et sont parfois trop souvent oubliés dans la masse. Dans ta famille, il n’y a ni riche avocat, ni grand médecin. Alors pourquoi toi, petite brunette jeune et immature, souhaitais-tu briser le moule ? Ta mère t’a toujours semblé indifférente face à tes choix et à ton mode de vie. C’est comme lorsque tu as eu l’accident... Tout enfant normal aurait eu un gros sermon ou encore une grande rivière de larmes. Toi, non. Ta mère avait bougonné, tout simplement. Elle avait manqué plus d’une journée de salaire et ça la rendait folle... Bref, tu compris à tes seize ans que peu importe ce que tu souhaitais faire dans la vie, tu le ferais sans l’aide de ta mère. Tout simplement.

À 26 ans, tu entreprends ta première année en tant que résidente à la San Francisco Hospital. Lorsque tu regardes derrière toi, tu as de la difficulté à comprendre comment tu as fait pour te rendre si loin. Évidemment, sans tes activités « extrascolaires », tu aurais eu bien de la difficulté à tout payer. Tu remercies le ciel de t’avoir donné des bourses étudiantes et un magnifique corps. - Parce que oui, tu as vendu ton corps pour les études. - Après ta première année d’internat, tu sus avec une netteté fracassante que tu souhaitais devenir chirurgienne plastique. C’était ta façon de rendre hommage à celui qui t’avait redonné un nouveau visage - et qui t’avait sans nul doute sauvé la vie -. Tu adorais aussi l’idée de rendre quelqu’un heureux en lui refaisant le nez ou les seins. C’est magique comme sentiment et tu espérais le ressentir très souvent... Sinon, tu t’es rendu compte qu’en médecine, c’est chacun pour soi. Si d’autres sont ici par obligation, toi tu y es par choix et tu veux tout faire pour y rester et pour prouver que tu y as ta place. Tu te battrais, corps et âme, pour défendre tes honneurs. Et c’est bien ce que tu comptes faire. Peu importe. Plus personne ne vivra ta vie à ta place et plus jamais tu ne te laisseras marcher sur les pieds comme dans le passé.