nom : Whittle. prénom(s) : Thomas, fréquemment raccourci par ses proches en Tom ou Tommy et ce depuis son enfance. âge : Il a franchit la barre de la quarantaine en début d'année. lieu et date de naissance : Il a vu le jour à Berkeley, dans le Comté d'Alameda en Californie et ce le deux février 1973. statut civil : Divorcé. métier/occupation : Titulaire en chirurgie générale. nationalité : Américain. orientation sexuelle : Hétérosexuel. caractère : Affectueux, indécis, sympathique, bienveillant, charmeur,  professionnel, sociable, charismatique, jaloux, possessif. groupe : Scalpel. avatar : Ryan Reynolds. type de personnage : PV.

✂ l'hôpital t'y vas souvent ? Tous les jours, c'est vous dire si je le connais comme ma poche.
✂ quand t'as un bobo, tu pleures ou t'es du genre à prendre les devants et à te recoudre avec ce que t'as sous le coude en mode mc gyver ? Je vais passer pour le macho de base *ce que tout le monde s'accordera à dire que je ne suis pas  * mais je considère qu'un médecin perd en crédibilité en pleurant sur une blessure. Evidemment, tout dépend de la gravité.
✂ quand t'es malade, t'es du genre repas fait de médocs ou médecine douce ? Médecine douce, trop de médocs, ça ne m'a jamais réussi. Ca a plus tendance à me mettre encore plus mal que le contraire.
✂ tu mets ta santé en danger ? tu fumes, tu bois ? Quand j'étais gamin, j'ai sauté du toit de la maison. Ne me demandez pas pourquoi, j'étais petit. Ce n'était pas très haut, mais je me suis bien fait mal. Ma mère en a déduis que j'avais un soucis et un besoin de me mettre en danger. (Si je n'avais pas eu six ans, je pense qu'elle aurait put me prêter des tendances suicidaires, ma chère maman étant du genre a dramatiser) Ca ne s'est pas arrangé quand elle m'a surprit une clope entre les lèvres dix ans plus tard. J'ai eu droit au savon de ma vie. Aujourd'hui, je suis majeur, je ne fume plus et je bois oui, mais pas au point de me mettre la tête à l'envers, j'ai passé l'âge.
✂ t'as des problèmes de santé connus ? Non, je suis un veinard.
✂ ta famille t'a transmis des antécédents médicaux pas très glorieux ? Non plus.
✂ t'es du genre allergique ? t'attrapes souvent le premier virus qui passe par là ? Histoire de bien vous mettre les nerfs, non plus. Je faisais parti de ces pauvres gamins qui ne tombent parfois pas malades de toute l'année et qui, quand ça arrive, sont écrasés sous ce fardeau durant les vacances.

Thomas Whittle est né à Berkeley. Ses deux parents étaient professeurs à l'université : des gens intéressants, cultivés, ayant toujours une petite anecdote à caser au cours d'une conversation. Thomas a eu une enfance heureuse, sans nuages, entouré qu'il était de l'amour de ses parents et de ses deux petites soeurs. Soucieux de voir leurs enfants s'épanouir, monsieur et madame Whittle n'ont jamais lésiner sur l'éducation et durant son enfance, Thomas avait toujours quelque chose à faire : il a touché à tout sur le niveau extra-scolaire notamment. Sociable mais terriblement indécis, il essaya quelque chose de nouveau tous les ans. Il ne saurait dire d'ou lui est venu cet amour pour la médecine, mais ça a été une vraie évidence pour lui tout à coup même si lorsqu'est venu le moment de se choisir une spécialité, pris de panique, il a prit la solution 'de facilité'. Cette tendance à toujours demeurer dans une sorte de doute permanent a toujours eu un don pour exaspérer tout l'entourage de Thomas.

Ses parents en déduisaient que leur aîné était trop tête en l'air. Thomas pour sa part, a toujours essayé d'essuyer ce genre de petites critiques avec le sourire, même si ça l'énerve un peu. Il ne changera pour personne. A partir du moment ou il a commençait à travailler à l'hôpital et qu'il a commencer à monter en grade. Thomas est du genre à se donner à fond dans ce qu'il fait, une fois qu'il a réussi à se décider bien sûr. Il a toujours eu conscience que son choix de métier était prenant, impliquant des responsabilités. Cela amenait des contraintes et lorsqu'il se maria et eut une petite fille, il n'avait pas prédit que sa famille risquait de voler en éclat du fait de son implication dans le milieu professionnel.

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Tom, c'est toi ? Demanda une voix dans laquelle perçait l'agacement à l'instant ou l'intéressé franchit le pas de la porte. Thomas poussa un soupire en ôtant sa veste. Oui répondit-il en suivant la voix de sa femme en provenance de la cuisine. Kate s'y trouvait, perchée sur le comptoir, dans une robe pourpre. Tu es très belle commenta Thomas. Un compliment, vu le tempérament actuel de sa femme, ce ne serait pas du luxe. Et toi tu ferais mieux d'aller voir ta fille. Répondit Kate avec fatigue sans prendre la peine de se lever pour embrasser son époux. Lui aussi avait l'air vanné. L'air de ne pas comprendre, Thomas arqua les sourcils. Le spectacle. De danse. Tu sais ce dont elle parle depuis des mois ? C'était ce soir. Et merde. Ces temps-ci, le ton avait tendance à monter dans les aigus chez les Whittle, au grand désespoir de l'homme de la maison qui n'aspirait pas à retrouver ce genre d'ambiances électriques en rentrant de ses journées éreintantes de boulot. Elle était très déçue. Tu lui avais fait une promesse. Thomas poussa un long soupire. Il était chagriné d'avoir louper ça, chagriné aussi que sa femme essaie de le faire culpabiliser. Mon travail est important, il me prend du temps. J'aurais largement préféré voir ma fille danser que d'être à l'hôpital ce soir. Mais c'est comme ça. Aline est petite, elle comprendra un jour, je lui expliquerais. Oui. Soit, ce n'était pas facile d'expliquer ce genre de choses à une enfant, mais Thomas estimait sa fille comme en mesure de comprendre. Sa femme, c'était une autre affaire. Mais tu es sûre que le seul problème c'est d'obtenir le pardon d'Aline ? La poussa-t'il à la confidence. Kate se mit à enrouler une mèche blonde autour de pouce. Un tic nerveux. Il la connaissait depuis près de quatre ans, il était apte à tous les reconnaître. Hum ? Ca va, toi ? Elle acquiesça sans conviction, ne le bernant pas le moins du monde.

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Thomas resta planté sur le pallier, un sourire se voulant rassurant dessiné sur le visage. Aline étant en train de le regarder, il se forçait à sourire alors que l'ambiance était tout sauf à la fête. Il savait qu'il ne reverrait plus le visage en forme de coeur de sa fille avant un moment et l'idée lui trouait le coeur. Refermant la portière de voiture sur leur fille, Kate tourna la tête vers son ex-époux, un air froissé mais teinté de sentiments sur le visage. Elle lui inspirait une certaine colère. Il l'aimait, bien sûr et pourtant, une parcelle de lui la détestait et cette parcelle dominait en ce moment. Il s'efforça de dominer cette tempête intérieure. Bon et bien, on y va. Annonça Kate avec une conviction forcée, il le sentait dans sa voix. Elle repoussa une mèche blonde derrière son oreille. Au revoir, Tom. Acheva-t'elle avec un sourire adulte. Il n'eut pas la force de le lui rendre et il la regarda simplement contourner le véhicule puis se glisser sur le siège du conducteur. Il détestait de la voir s'en aller, emportant leur bébé avec elle. Il détestait cette situation, il détestait cette raison stupide, cette phrase vue et revue dont il savait pertinemment qu'elle était fausse. Ce n'est pas toi, c'est moi. C'était une excuse potable pour des collégiens. Il lui avait fait remarquer avec amertume, incapable de cacher sa colère. Elle avait finit par admettre que c'était un peu de sa faute quand même. Il aurait put continuer à la pousser vers la vérité car elle ne l'avait pas encore prononcée : tout était de sa faute. Le regard rivé sur la voiture et sur sa fille, Thomas s'efforça de mémoriser chaque détail. La main d'Aline, s'agitant derrière la vitre, son manteau vermillon, ses grands yeux verts. Finalement, Kate démarra et en quelques instants, la voiture sortit du champ de vision du brun.

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Sa fille est à des kilomètres de lui, il ne la voit que quelques fois dans l'année, mais il sait pertinemment qu'il loupe pleins de choses et ça le tue vraiment. Elle lui manque beaucoup. Sa femme aussi, une partie de lui étant toujours sacrément amoureux d'elle. Redevenu célibataire, il essaie de s'en amuser malgré tout, ne voulant pas être un homme qui arrête de vivre à cause de sa vie de famille foutue en l'air. Il aime trop les femmes pour devenir un zombie ambulant. Au niveau de sa carrière, elle est toujours au beau fixe. Il s'y consacre toujours autant.