« Tu sais, David, au fond, si t'es gay, c'est parce que tu ne m'as pas rencontré au bon moment. » Le jeune homme lève les yeux au ciel et vide son verre d'une traite. Il n'a pas envie de répliquer, cela ne servirait à rien. C'est du Greene tout craché, ça, ce genre de commentaire. Elle ne peut s'empêcher de mettre son grain de sel partout, de lancer des petites piques à longueur de journée. Une véritable peste. Exactement comme on les aime. Ou pas. « Bon, Vanessa, au lieu de raconter de la merde, tu peux me passer le sel ? » La jeune femme reste bouche-bée quelques secondes, ne sachant plus vraiment où se mettre et franchement offensée. Elle lève l'index en l'air, et quand elle lève l'index en l'air, tout le monde sait ce que cela signifie. C'est un mauvais présage, la furie est prête à attaquer. « Hm, alors, ma chérie, tu vas redescendre d'un étage, déjà. Tu seras gentille. On n'a pas élevé les cochons ensemble, donc tu ne me parles pas de cette façon. » Et, elle termine sur un magnifique sourire narquois. Ce même sourire qui a tendance à agacer tout son entourage. « Ferme-là ! Je te parle comme je veux, t'es insignifiante. A part ouvrir ta bouche, tu ne sais rien faire. Tu déblatères toute la journée, t'es qu'un pauvre tas de merde. » Le silence régnant jette un froid dans la salle. Personne n'ose plus rien dire. Personne, sauf la principale intéressée. « Excusez-moi, je crois que la boulimique cocue m'a parlé. » Quelques gloussements étouffés plus tard, la "boulimique cocue" quitte subitement la table, outrageant chaque personne présente sur les lieux, tout en se dirigeant vers la sortie du restaurant. « Je disais, donc, David: si tu m'avais connu avant, à cette heure-ci tu serais tout ce qu'il y a de plus hétérosexuel au monde. » Tout le monde relève les yeux au ciel, mais moins agacé cette fois.

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« Dis-moi, Vaness, pourquoi es-tu si mauvaise ? On t'a fait quelque chose durant ton enfance ? Qu'est-ce qui a bien pu te traumatiser à ce point pour que tu deviennes aussi exécrable ? », demande la jeune infirmière à sa collègue. Et, cette dernière se met aussitôt à ricaner. Elles travaillent ensemble depuis un an, maintenant, mais ce n'est pas pour autant que Vanessa l'apprécie. En fait, il n'y a pas grand monde que la jeune femme apprécie réellement. « Hm, déjà, c'est Vanessa et non Vaness. On n'est pas amies à ce que je sache. Puis, euh, je n'ai pas besoin de psychologue, mais je te remercie de l'intérêt que tu portes pour ma personne. J'ai eu une très belle enfance. Ce qui ne semble pas être ton cas, vu comme tu es frustrée. Maintenant, si tu veux bien, j'ai un patient qui m'attend. Bonne journée. » Et sur ces mots, elle quitte la salle réservée au personnel de l'hôpital pour se diriger vers la chambre du patient qui a appuyé sur le bouton d'urgence. Elle arrive devant sa porte, sur laquelle elle toque pour découvrir un homme suffoquant. La jeune femme retrouve la salle des infirmiers en toute urgence, devant l'air ahuri de la collègue qu'elle vient à peine de descendre. « Il suffoque. », dit-elle simplement, attrapant le tensiomètre sur son passage, et rejoignant en courant la chambre dans laquelle se trouve le patient en question, suivie de près de sa collègue. Elle enroule le brassard autour de son avant-bras et mesure sa tension. Sa collègue prend la fièvre du monsieur et fronce doucement les sourcils lorsque ce dernier se met subitement à vomir, s'étouffant par la même occasion. « CODE BLEU ! CODE BLEU ! »

Une bonne heure est passée, et Vanessa remonte au troisième étage, où elle a laissé le cas d'urgence de tantôt entre les mains des médecins. Elle passe devant sa chambre et découvre, là, assis au pied de son lit vide, les proches du patient. Ils sont tous en pleurs, mais c'est cette quinquagénaire penchée sur l'armoire du malade qui interpelle Vanessa. Elle la voit sortir les vêtements de ce dernier du meuble pour les déposer dans une valise. L'infirmière soupire et reprend son chemin. Elle sait très bien ce que cela signifie. Elle a l'habitude, maintenant.

Te voilà désormais (presque) validé !
   Avant toute chose, nous te demandons juste de passer recenser ton avatar. N'oublie pas non plus de recenser ton métier.
   Une fois que ce sera fait, précise-le et nous te rajouterons enfin à ton groupe et nous te mettrons ton rang, ce qui te permettra de passer à la suite

   Après ça, tu peux aller créer ta fiche de liens puis ta fiche de sujets. Ne te reste plus qu'à faire un petit tour dans la partie parrainage si tu ne veux pas te sentir perdu sur le forum ! La partie rp et la partie hors-rp te sont maintenant ouvertes
   Enjoy