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| (EVENT) code green ✄ eirene/elijah/aymeric | |
| Auteur | Message |
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James Moore DIRECTEUR → Chef de la chirurgie✄ messages : 252
| Sujet: (EVENT) code green ✄ eirene/elijah/aymeric Ven 21 Fév - 21:35 | |
| Code green
Soignants concernés : EIRENE YORK-LEICESTER (INTERNE) ELIJAH SAWYER-RHODES (TRAVAILLEUR SOCIAL)
Patient concerné : AYMERIC LOWENADLER
Informations générales sur le patient : ✄ Homme, 30 ans, accident de voiture huit moins plus tôt, ashmatique. Conducteur d'une voiture au moment de l'accident. ✄ Légères contusions sur les bras et les hanches, crise d’asthme aiguë au bout de 2h d'attente.
✄ Classé "code green" et pris en charge dès le début de la crise. ✄ Radiographie faite, pas de nouvelle blessure sur les séquelles de l'accident précédent.
✄ Soin : oxygénothérapie à fort débit, inhalation de bêta stimulant d'action brève, administration de corticoïde par voie intraveineuse.
Déroulement du soin : ✄ Le patient se trouve dans un box individuel aux urgences. ✄ L'interne prodigue les soins tandis qu'un travailleur social est bipé pour intervenir en matière du stress, probablement dû son précédent accident routier, qui aurait pu causer la crise d'asthme. ✄ Le PNJ patient n'interviendra pas, le cas étant léger et sans risques.
✄ Nous vous conseillons des rp relativement courts, tant qu'ils respectent la limite de dix lignes imposée par le forum, pour laisser la place à la rapidité.
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| | | Eirene York-Leicester INTERNE → Première année✄ messages : 1351
| Sujet: Re: (EVENT) code green ✄ eirene/elijah/aymeric Sam 22 Fév - 16:52 | |
| Ce n'était pas la première fois que les urgences reflétaient une scène chaotique comme ça. Des carambolages géants, cela arrivait malheureusement régulièrement à San Francisco où les bretelles d'autoroute ne manquaient pas. Mais cette fois, le fait que des membres du personnel de l'hôpital aient été impliqués et que l'accident ait eu lieu sur l'autoroute qui menait à l'hôpital - la route qu'empruntait donc tout le personnel ne vivant pas en centre-ville - avait encore plus semé le trouble. Eirene ne s'était toujours pas remise d'avoir vu une autre interne arriver en tant que patiente, inconsciente et un éclat de verre enfoncé dans l'abdomen. Pour peu qu'elle eut été programmée sur la prochaine grille de gardes, elle aurait très bien pu être à la place de tous ces blessés.
Elle n'eut pas le temps de s'éterniser sur ces pensées lorsqu'elle arriva aux urgences, sortant à peine de chirurgie. Elle n'avait pas vécu l'attente interminable des médecins et chirurgiens bipés dès l'annonce de l'accident, et attendant sous le porche des urgences que les ambulances amènent la première vague de blessés. Non, elle avait juste passé la porte coulissante des urgences au moment où les premiers blessés étaient installés sur des lits. A peine bipée, elle avait plongé dans l'enfer. A ces yeux, et à la différence d'autres internes, elle ne voyait pas ce genre de situation comme un don du ciel qui leur permettrait d'être face à des cas rares ; la souffrance de tous ces hommes, femmes et enfants, ne lui faisait pas particulièrement plaisir. Mais elle n'en avait pourtant pas peur, parce qu'elle se sentait justement utile dans ces moments-là. Les situations de panique aux urgences étaient ce qui la déconnectait le plus de sa réalité douloureuse et lui permettait d'exercer pleinement son métier en n'ayant pas le temps de se poser la moindre question. Elle agissait, et espérait en voir les effets immédiats, confirmant qu'elle avait aidé à sauver une vie, ou du moins à en stabiliser une avant, en quelques minutes seulement. C'était ce genre de moments qui lui permettaient d'exister réellement, pour elle-même mais aussi, et essentiellement, aux yeux des autres.
Les deux heures, elle avait ainsi aidé à stabiliser des cas urgents, et s'était notamment occuper d'un trauma en particulier, une de ses amies. Heureusement, la jeune femme s'en était sortie sans mal, et Eirene avait donc pu sortir de la salle annexe en soupirant pour se diriger à nouveau vers les lits de ceux qui attendaient depuis déjà plus de deux heures. Le brouhaha ambiant s'était quelque peu calmé, à présent que les cas les plus urgents avaient été monté au bloc, et qu'ils ne restaient plus que les blessés les plus légers qui grinçaient des dents lors des sutures, ou les enfants qui criaient pour attirer l'attention de leurs parents alités. Eirene allait attraper le dossier que lui tendait une infirmière lorsqu'elle vit, au fond de la salle, un homme commencer à suffoquer. Courant vers lui, elle ouvrit le dossier qui se trouvait au fond de son lit en deux secondes et parcourut rapidement les informations qui s'y trouvaient. A priori, sa condition asthmatique semblait expliquer qu'il se mette soudain à avoir du mal à respirer. Soudain, elle bloqua sur son nom. Löwenadler. Oui, le patient qu'elle avait déjà croisé à l'hôpital, et qu'elle n'osait même pas regarder, parce qu'après tout il était un champion, et que ceux qui s'intéressaient à sa carrière comme elle, il devait en avoir des tonnes. N'ayant pas le temps d'écarquiller les yeux en se rendant compte que ce champion était maintenant devenu son patient, elle attrapa le max à oxygène qui se trouvait au-dessus du lit et l'appliqua sur le visage de l'homme avait de le fixer à l'arrière de sa tête. Elle appuya rapidement sur le bouton pour abaisser légèrement la partie supérieure du lit, de manière à ce que le patient soit moins assis et que l'oxygène circule plus facilement dans son système. Puis elle le fixa, un sourire rassurant aux lèvres. « Inspirez profondément, l'oxygène va vous aider à mieux respirer ».
Puis, au bout de quelques minutes, elle retira le masque de la bouche de l'homme qui avait repris une respiration normale. « Je suppose que vous n'avez pas votre ventoline avec vous ? Je vais vous installer une sonde nasale pour vous permettre de continuer à mieux vous oxygéner ». Alors qu'elle fouillait dans un tiroir, elle lança un regard en coin au patient, n'arrivant toujours pas à croire à qui faisait face. Si son père - qui était, à la base, celui qui aimait suivre la carrière du champion - était au courant de ça, il ne la lâcherait pas jusqu'à ce qu'elle lui ait décrit les moindres faits et gestes que l'homme pouvait avoir eu alors qu'elle s'en occupait. Néanmoins, elle chassa cette pensée quelques secondes le temps d'attraper le petit carré noir attaché à sa blouse et de biper Elijah. La crise d'asthme devait avoir une part de stress post-traumatique, était donné le précédent accident du patient huit mois auparavant. Elle voulait donc être sûre qu'il ait l'occasion de parler à quelqu'un s'il en avait besoin, sans pour autant lui imposer la présence de quelqu'un dont l'appellation 'psychologue' pouvait en refroidir certains.
Ayant enfin en main tous les éléments dont elle avait besoin pour la sonde nasale, elle commença à délier les fils tout en relevant régulièrement la tête pour sourire au patient. C'était inévitable, elle ne pouvait s'empêcher de le voir plus comme l'idole de son père que comme un patient sûrement très stressé après avoir passé deux heures à atteindre sur un lit. Elle contint alors son sourire et tacha de se concentrer uniquement sur le matériel.
Dernière édition par Eirene York-Leicester le Dim 23 Fév - 20:30, édité 1 fois |
| | | Aymeric Löwenadler CITOYEN → Habitant de San Francisco✄ messages : 202
| Sujet: Re: (EVENT) code green ✄ eirene/elijah/aymeric Sam 22 Fév - 21:41 | |
| Eirene & Elijah & Aymeric Once is a joke, twice is a bad habitCela en devenait ridicule. Tellement ridicule que si Aymeric n'avait pas été occupé à maudire à peu près tout ce qui était à portée de ses yeux ou de ses oreilles, sans compter le karma, le hasard et tous les dieux possibles et imaginables, il en rigolerait presque. Presque, parce qu'à cet instant précis rire était sans aucun doute l'une des dernières choses dont il avait envie. Parce que comme si sa vie n'était déjà pas assez compliquée comme ça il avait trouvé le moyen de rajouter un accident de voiture à la liste de ses emmerdes. Je vous voir venir, c'était il y a huit mois, il était temps de passer à autre chose, blablabla ... Non, là il était question d'un autre accident. Celui qui venait de se produire, là, alors qu'il empruntait comme chaque jour le freeway après avoir déposé Xander au jardin d'enfant. Il avait rendez-vous avec un journaliste, chose rasoir mais nécessaire selon ses dires, bien qu'il voit mal ce qu'un journaliste pouvait lui vouloir, lui qui n'avait pas mis les pieds sur un circuit pour autre chose que des exhibitions et des galas depuis presque trois ans. Ce matin-là, en se levant, il aurait donné à peu près n'importe quoi pour échapper à cette interview ... Mais maintenant, il aurait surtout donné n'importe quoi pour y être, plutôt que coincé dans cette salle d'attente bondée, avec le bras enveloppé dans un bandage à moitié rouge, à attendre sagement - ou pas - d'être suturé en bonne et due forme. Pour couronner le tout la douleur chronique dans sa jambe droite s'était réveillée, il en serait bon pour quémander une ordonnance à son ortho ... Bah, au moins il était déjà sur place, restons positifs.
Il ne savait pas depuis combien de temps il était ici ; Mine de rien le choc avec la voiture qui lui faisait face avait du le secouer un peu pour qu'il perde ainsi la notion du temps. Ce n'est que lorsqu'il avait cherché des yeux la pendule murale et réalisé qu'il était là depuis presque trois heures qu'il avait commencé à paniquer. Parce qu'assurément la journaliste, ne le voyant pas venir avait du appeler, et sans réponse contacter son entraîneur ... Parce que ne parvenant pas à le joindre non plus le dit entraîneur était bien capable de déclencher le plan épervier, ce fou. Parce que s'il restait encore là toute la journée il ne pourrait pas aller chercher Xander au jardin d'enfant ... à moins qu'il ne quitte l'hôpital sans avis médical ? Une feuille de sortie, il lui fallait une feuille de sortie. Non, ce qu'il lui fallait c'était son téléphone portable, où est-ce qu'il l'avait fichu bon dieu ? Se tortillant sur son siège il avait fouillé toutes ses poches. Intérieures, extérieures, veste, jean ... C'est seulement là qu'il avait percuté, le téléphone était sur le tableau de bord de la voiture au moment du choc. Il y était probablement toujours, et qui sait en combien de morceaux. Peut-être que l'entraîneur se douterait d'un truc en voyant le carambolage aux infos ... Qu'allait penser Xander si on allait le chercher une nouvelle fois au jardin d'enfant en lui expliquant que son père avait eu un accident ? Non, non il fallait qu'il appelle, tout de suite, il fallait que ... Il fallait qu'il respire. Pourquoi était-ce si difficile tout d'un coup ? Il fallait qu'il se calme, qu'il respire et qu'il se calme. A nouveau il fouillait ses poches, à la recherche d'autre chose, mais c'est peine perdue, il sait bien qu'il ne l'a pas non plus dans la poche, ce qui lui permettrait de respirer. « Vous vous sentez bien ? » Parce qu'il avait à peine entendu la question, autant dire qu'il n'avait pas pris la peine de répondre. Il était trop occupé à essayer désespérément d'attraper un peu d'air, cet air qui lui semblait ne plus arriver jusqu'à ses poumons, des poumons qui lui lui semblaient se consumer.
Il ne savait pas trop comment il s'était retrouvé sur ce lit, il ne se souvenait pas d'avoir quitté la salle d'attente, une sorte de blackout dans lequel il aurait avancé au radar ... Il lui avait même fallu plusieurs secondes pour réaliser qu'une interne s'agitait autour de lui. Il l'entendait à peine parler, son « Inspirez profondément, l'oxygène va vous aider à mieux respirer. » ne prenant un sens qu'une fois le masque effectivement posé sur son visage et l'oxygène emplissant ses poumons. Fermant un instant les yeux il avait tenté de se calmer, de retrouver une respiration à peu près normale avant de réouvrir les yeux. Farfouillant dans un tiroir l'interne l'avait quitté des yeux un instant, et l'observant de profil il eu l'impression de l'avoir déjà vue ... Mais en soit ce n'était pas impossible, il passait tellement de temps ici, il avait déjà du croiser au moins une fois les trois quart des gens qui travaillaient dans cet hôpital, du médecin à la femme de ménage, de l'employée de la cafétéria au réceptionniste de l'accueil. Le masque commençait à le gêner plus qu'autre chose, aussi il avait fini par le retirer avant même qu'elle ne lui demande de le faire, mais avant qu'il ait dit quoi que ce soit elle avait demandé « Je suppose que vous n'avez pas votre ventoline avec vous ? Je vais vous installer une sonde nasale pour vous permettre de continuer à mieux vous oxygéner. » C'était un reproche ? Sa question sonnait comme un reproche, en tout cas, ou du moins c'était ainsi qu'Aymeric le ressentait, ce qui eu pour effet de le renfrogner immédiatement. Elle s'imaginait peut-être que c'était amusant pour lui, de suffoquer comme un imbécile ? « Elle est probablement avec mon téléphone. Dans ma voiture. Écrabouillée entre deux autres au milieu du freeway. » Bien voilà, au moins maintenant c'était dit. Rapidement pourtant il regretta la façon sèche dont il avait répondu ; Après tout ce n'était pas sa faute, à elle. Et elle devait bien avoir autre chose à foutre que gérer les humeurs d'un patient qui en définitive n'avait pas tant besoin d'elle que ça, elle serait bien plus utile avec un autre patient. Elle lui souriait même, preuve de bonne volonté ... Ceci dit elle avait une façon de le regarder qui lui donnait l'impression d'avoir un truc sur le visage. Outre la trace un peu rouge sur sa joue, merci l'airbag de la voiture pour ça ... Même si soit, il valait mieux se faire gifler par un airbag que d'embrasser le volant de sa voiture, ou pire, le pare-brise.
Tandis qu'elle se dépatouillait enfin avec tout ce qu'elle avait dans les mains, Aymeric avait lui eu le temps de retrouver ses esprits, et surtout de se rappeler ce qui l'avait mis dans tous ses états à la base « Écoutez vous êtes très gentille, mademoiselle ... (il s'arrête un instant pour regarder le nom sur son badge) ... York ? Vous êtes très gentille, donc, merci, mais ça va mieux là, j'ai pas besoin de ça ... J'veux juste m'en aller, je vous signe n'importe quel papier, n'importe quel formulaire, mais faut vraiment que je m'en aille ... » Et comme pour démontrer ses dires il s'était remis debout, posant une main sur le matelas quand il s'était senti perdre un instant l'équilibre. Bon, il fallait peut-être qu'il respire encore un peu, juste quelques secondes ... Mais il fallait vraiment qu'il s'en aille, qu'il téléphone. Son fils n'allait avoir personne pour aller le chercher au jardin d'enfant. |
| | | Elijah Sawyer-Rhodes PERSONNEL → Travailleur social✄ messages : 1331
| Sujet: Re: (EVENT) code green ✄ eirene/elijah/aymeric Mer 5 Mar - 18:01 | |
| - Spoiler:
Eirene est tellement nulle qu'elle édite mes réponses pour poster les siennes, et ensuite elle supprime tout Toutefois, elle reprend les paroles d'Elijah dans son rp, donc chronologiquement, cela nous permet de continuer.
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| | | Eirene York-Leicester INTERNE → Première année✄ messages : 1351
| Sujet: Re: (EVENT) code green ✄ eirene/elijah/aymeric Mer 5 Mar - 21:34 | |
| Eirene ne répondit pas au ton sec du patient, se contentant de continuer à mettre en place le matériel avant de placer la sonde nasale sur son visage. Alors qu'elle allait se pencher vers lui pour lui insérer la sonde dans les voies respiratoires, il la coupa net, d'un ton plus neutre mais tout aussi ferme que quelques instants auparavant. « Écoutez vous êtes très gentille, mademoiselle... York ? Vous êtes très gentille, donc, merci, mais ça va mieux là, j'ai pas besoin de ça ... J'veux juste m'en aller, je vous signe n'importe quel papier, n'importe quel formulaire, mais faut vraiment que je m'en aille ... » Si elle n'avait pas été en situation de stress, Eirene aurait volontiers ri intérieurement devant le ton diplomatique qu'il avait employé. Beaucoup de patients se contentaient de tonner qu'ils rentreraient chez eux et que personne ne pourrait les empêcher. Lui essayait de l'amadouer, mais elle savait pertinemment qu'il ne pensait sûrement pas la moitié de ce qu'il disait, et voulait juste s'en aller. Cela fut prouvé quelques secondes après qu'il tenta de se lever et vacilla. Elle le rattrapa rapidement et l'aida à se rasseoir sur le lit, lui bloquant le passage pour l'empêcher de tenter de se lever à nouveau. Maintenant qu'elle avait la preuve qu'il n'était de toute évidence pas aussi bien qu'il le prétendait, elle ne le laisserait sûrement pas passer avant qu'il n'ait reçu les soins dont il avait besoin.
Alors qu'elle allait le réprimander fermement, le rideau s'ouvrit pour laisser le passage à Elijah. « Bonjour mon cher, vous alliez partir sans me prévenir ? » . Elle ne le laissa pas paraître sur ses traits – lui adressant au contraire un sourire discret – mais elle était rassura de savoir qu'il était là. Le patient semblait vraiment désireux de s'en aller, et elle ne pouvait prévoir de quelle manière il allait insister. En compagnie d'Elijah, elle était donc sûre qu'ils pourraient le maîtriser si jamais il commençait à trop s'agiter. Elle le laissa donc s'intéresser au dossier du patient, tout en aidant M. Löwenadler à se rallonger, et en lui installant la sonde nasale sans qu'il n'ait la possibilité de protester. « Monsieur Löwenadler, c’est bien cela ? Elijah, je suis travailleur social à l’hôpital. J’ai été rappelé en renfort, j’espère que cela ne vous dérange pas que je discute quelques minutes avec vous ». Eirene avait toujours admiré son aisance à s'adresser à des étrangers, et à les mettre en confiance rien que par le ton assuré et engageant de sa voix. C'était en partie ce qui constituait le charme qu'elle lui trouvait. Elle espérait donc que le patient accepterait de se laisser faire, et ne prendrait au contraire pas mal cette intervention. S'il se sentait oppressé, cela pourrait se révéler pire. Elle finissait de sélectionner le niveau d'oxygène lorsqu'Elijah tira une chaise et s'assit de l'autre côté du lit du patient. « Vous me permettez ? ». Avant que le patient n'ait eu le temps de répondre, elle prit la parole à son tour. « Cela va prendre une trentaine de minutes pour que votre corps s'oxygène de nouveau correctement, donc vous ne pouvez vraiment pas partir maintenant ». Elle fouilla ensuite dans un tiroir. « Je vais passer une pommade sur vos contusions, alors évitez de trop bouger ». La présence d'Elijah lui permettait ainsi de se concentrer sur son soin.
- Spoiler:
Eirene est un gros boulet et va se cacher au fond d'un trou.
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| | | Aymeric Löwenadler CITOYEN → Habitant de San Francisco✄ messages : 202
| Sujet: Re: (EVENT) code green ✄ eirene/elijah/aymeric Dim 9 Mar - 1:52 | |
| Eirene & Elijah & Aymeric Once is a joke, twice is a bad habitAymeric n'était pas un patient facile ; Chaque médecin ayant déjà eu affaire à lui pour une raison ou pour une autre le savait. Ce n'était pas qu'il était méchant, ou même désagréable, puisqu'il était à vrai dire tout le contraire ... Mais il ne tenait pas en place, jamais, et il avait tendance à prendre ses soucis de santé à la rigolade la plupart du temps. Pas par inconscience mais pour dédramatiser sans aucun doute, et sans doute que cela devait agacer certains médecins. Sans rire, lors de son dernier accident de voiture il y a huit mois, il refusait tellement de se tenir tranquille après son réveil que le chirurgien avait menacé de le sédater et de l'attacher à son lit s'il ne se calmait pas un peu ; Et comme Aymeric était persuadé que l'homme n'aurait pas hésité à mettre sa menace à exécution, il n'avait pas eu d'autre choix que d'obtempérer. Et s'il y avait bien un point commun entre cette situation passée et la situation actuelle, c'était que l'agitation du pilote avait les mêmes causes : son fils, principalement. Il était ce genre de père sans doute un peu trop excessif, ayant du mal à se séparer de son rejeton ... Lequel n'avait que quatre ans, après tout. Et sans doute Aymeric essayait-il surtout de compenser tant bien que mal l'absence dans la vie de Xander de son autre parent, de cette mère dont il ne se rappelait puisqu'elle était partie voilà longtemps maintenant. Aymeric avait cette certitude un peu excessive que chaque nouvel évènement perturbant dans la vie de son fils pouvait être la goutte d'eau qui ferait déborder le vase ... D'où son état d'agitation soudain, celui-là même qui quelques minutes plus tôt avait provoqué sa crise d'asthme. Ce n'était donc pas un caprice, il avait véritablement besoin de joindre son fils, ou au moins son entraîneur pour qu'il fasse le nécessaire ... Mais il avait rapidement compris qu'il n'était même pas en état, pour l'instant, de traverser les urgences pour aller jusqu'au téléphone payant, alors s'en aller vous pensez bien que ... « Bonjour mon cher, vous alliez partir sans me prévenir ? » Eh bien, à vrai dire oui, c'était tout à fait ça. C'était qui d'ailleurs, ce mec ? Encore un médecin, à en juger par la tenue ... Est-ce qu'ils n'avaient pas autre chose à foutre, et d'autres patients plus critiques que lui à voir ? Et quand au juste l'interne avait-elle trouvé le temps d'appeler des renforts, elle n'avait pas bougé d'ici pourtant ... Ou alors c'était lui, pauvre bougre qui s'était pris un coup sur la tête, qui avait eu un léger moment d'absence. Merveilleux. « Si en plus vous vous y mettez à deux, qu'est-ce que vous voulez que je fasse ... » avait-il simplement fini par grommeler tout en se laissant docilement rassoir soir le lit. Il n'aimait pas cela non plus, que l'on s'affaire autour de lui de cette façon, surtout à plusieurs ... Il en avait presque le tournis. Ou alors ça aussi c'était un résultat de l'airbag qu'il s'était mangé dans la figure. « Monsieur Löwenadler, c’est bien cela ? Elijah, je suis travailleur social à l’hôpital. J’ai été rappelé en renfort, j’espère que cela ne vous dérange pas que je discute quelques minutes avec vous. » Discuter ? Il venait de se prendre un airbag dans la gueule, ses poumons avaient encore joué aux cons et sa voiture était bonne pour au moins quinze jours au garage, si tenté qu'il la récupère ... Est-ce qu'il avait vraiment l'air d'avoir envie de discuter, là ? Aymeric le trouvait bien envahissait, ce type ... Il avait l'air d'avoir douze ans, en plus « Sans vouloir vous manquer de respect, vous avez l'air un peu jeune pour travailler dans un hôpital. » n'avait-il alors pu s'empêcher d'ironiser, comme pour jouer au plus malin. Mais c'était plutôt bon signe au fond, un Aymeric qui faisait l'imbécile était un Aymeric qui allait mieux. « Vous me permettez ? » que lui demandait maintenant le psy (parce que oui, dans l'esprit du pilote toute personne payée pour vouloir parler avec des patients ne pouvait être qu'un psy), sans pour autant se préoccuper d'une éventuelle réponse avant de tirer une chaise et de s'installer tranquillement « Non bah si vous voulez, faites comme chez vous, hein ... Après tout c'est chez vous, l'hôpital, ahah. » La blague serait sans doute mieux passée si juste après Aymeric n'avait pas été pris d'une quinte de toux qui lui cloua le bec plusieurs secondes, l'obligeant à forcer sur ses poumons déjà capricieux pour retrouver sa respiration. « Cela va prendre une trentaine de minutes pour que votre corps s'oxygène de nouveau correctement, donc vous ne pouvez vraiment pas partir maintenant. » lui affirma alors la jeune interne comme pour tenter de lui donner une explication. Et bon, il avait déjà eu des crises d'asthme, et bien pires que celle-ci même si ça il ne risquait pas de s'en vanter ... Il savait qu'elle avait raison, et qu'elle savait ce qu'elle faisait. Mais une demi-heure, là, cela lui semblait être aussi long que la distance de la muraille de Chine. Immense. « Je vais passer une pommade sur vos contusions, alors évitez de trop bouger. » En voilà une idée maintenant, est-ce qu'il avait l'air d'être un cobaye de laboratoire ? Il n'y avait pas de patient à l'article de la mort que les internes pouvaient aller torturer ailleurs, non ? Il fallait qu'il se calme, c'était horrible de souhaiter qu'il y ait quelqu'un en train de mourir plus loin simplement pour avoir la paix ... Si ça ce n'était pas la preuve ultime qu'il ne résonnait pas comme d'habitude. Pourtant c'était comme ça, c'était plus fort que lui. « C'est juste deux trois bleus, j'ai survécu à bien pire ... Je n'ai aucun exemple à l'esprit, là tout de suite, mais ... » Oh si, il y avait bien deux ou trois trucs qui lui venaient à l'esprit à vrai dire, mais il ne fallait pas espérer les lui faire avouer pour l'instant. Si leurs dossiers étaient à jour et que l'intégralité des séquelles liées à son dernier accident y étaient déjà consignées, autant dire cela faisait déjà bien assez sans avoir besoin d'en rajouter une ou deux autres couches. « Mais j'étais très sérieux ... J'ai vraiment besoin de m'en aller. » Qu'il tentait à nouveau, son regard suppliant (fallait bien que regarder Shrek avec son môme ait une utilité un jour) passant de l'un à l'autre, de l'interne au psy-ou-machin-social-là, espérant sans doute provoquer leur pitié ou leur conscience, assez pour se faire entendre « Vous comprenez pas, j'avais un rendez-vous ce matin, ils doivent m'attendre ... Et je dois appeler mon entraîneur. Et aller chercher mon fils à l'école, je vais être en retard, je vais ... Quelle heure il est ? Je suis déjà en retard si ça se trouve ... » Le voilà qui recommençait à s'agiter, à s'énerver. C'était comme si son humeur, tout comme sa pression artérielle, jouait aux montagnes russes, passant du calme à l'énervement toutes les cinq minutes ... Pire que n'importe quelle femme enceinte prisonnière de ses hormones. - Spoiler:
on fera comme si on avait rien vu Eirene ... ton secret est sauf avec nous
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