nom : elle porte le nom Mayfield depuis quelques années maintenant, son nom de jeune fille est Anderson. prénom(s) : Roxane, tiré de la chanson du groupe Police, et Jude pour les Beatles. C'est le résultat de la guerre interminable entre ses parents, fans incontestés de ces deux groupes. Cependant, sa mère gagna la bataille (même si son mari n'avait pas vraiment son mot à dire) et eut l'honneur de choisir le premier prénom. âge :trente ans. lieu et date de naissance : un douze septembre à San Francisco. statut civil : mariée à Peter Mayfield (le plus beau, le plus parfait et la plus belle tête à claque de mari, oui oui!) métier/occupation : titulaire en chirurgie pédiatrique depuis peu. nationalité : américaine, bien qu'elle ait des origines anglaises de par son père. orientation sexuelle : hétérosexuelle, aucun doute là-dessus. caractère : bonne vivante (trop même), intelligente, enthousiaste, joviale, déterminée, bornée, fière, pointilleuse, caractérielle, engagée. groupe : sclapel, la classe internationale. avatar : Keira Knightley.

✂ l'hôpital t'y vas souvent ?  Cela fait maintenant plusieurs années que je travaille à l'hôpital. Au départ en tant que simple étudiante, jusqu'à obtenir à mon tour le précieux diplôme permettant de transmettre ce que l'on m'avait appris. L'hôpital est donc devenu mon quotidien. M'y rendre tous les jours est devenu une habitude et malgré le fait que ce métier ne soit pas des plus aisés ou facile à vivre, c'est un véritable plaisir de se sentir utile.
✂ quand t'as un bobo, tu pleures ou t'es du genre à prendre les devants et à te recoudre avec ce que t'as sous le coude en mode mc gyver ?  Loin de moi l'envie de ne pas me prendre en main seule, mais certaines manœuvres nécessitent de l'aide, qu'importe le niveau que nous ayons. Généralement, je me tourne vers mes collègues, garantie d'avoir un bon résultat.
✂ quand t'es malade, t'es du genre repas fait de médocs ou médecine douce ? En tant que scientifique pure et dure, la médecine douce et tout ce qui s'apparente ne me convainc pas vraiment. J'ai besoin d'observer, d'obtenir des résultats réels et de le comprendre de par l'action qu'il exerce sur le corps humain. Alors ça sera les médicaments, sans aucune hésitation.
✂ tu mets ta santé en danger ? tu fumes, tu bois ? Même si je ne suis pas une grande fan de boisson alcoolisée ou d'épaisse fumée nauséabonde, les longues années d'études de médecine m'y auraient presque donné goût. Les soirées étudiantes, ça doit vous dire quelque chose ? Et bien entre deux bouquins, une bonne petite soirée pour se défouler ne fait pas de mal. Alors oui, il m'arrive de boire (parfois beaucoup, pourquoi s'arrêter une fois lancée?) et de fumer, ce qui est cependant plus rare.
✂ t'as des problèmes de santé connus ? Pas de problèmes de santé connus à ce jour, et j'espère bien que ça soit le cas pour longtemps encore. Côtoyer la maladie, la mort chaque jour est déjà assez difficile en soi. Alors notre bonne santé est la seule chose qui me différencie de mes patients. C'est aussi grâce à ça que je peux correctement faire mon travail.
✂ ta famille t'a transmis des antécédents médicaux pas très glorieux ? A ce jour, ils se portent tous bien. Pas de maladie génétique cachée ou quoi que ce soit susceptible d'être transmis.
✂ t'es du genre allergique ? t'attrapes souvent le premier virus qui passe par là ?  Avec les heures de travail enchaînés et la fatigue qui s'accumule, il m'est arrivée d'être bien moins coriace qu'à mes années lycées. Rien de grave, bien évidemment. Mais comme tout le monde, mon organisme peut s'affaiblir et ouvrir une porte d'entrée gigantesque à toutes les saletés qui passent dans le coin.

Elle venait de recevoir les résultats. Roxane était la jeune fille la plus heureuse du monde, hurlant, sautillant un peu partout dans la maison des Anderson. Adieu le lycée, bonjour l'université. Elle allait renoncer à beaucoup de choses. Elle ne pourrait sûrement plus sortir comme avant, ou bien réviser ses cours pour le lendemain se reposant principalement sur ses acquis. Non, elle allait devoir travailler, pour de vrai cette fois-ci. Parce qu'elle n'allait pas n'importe où. Elle ne se retrouvait pas dans une université oubliée au fond fin d'un Etat perdu du pays. Elle allait à l'université de Californie. L'une des meilleures, et elle en était terriblement fière. Ses plans s'étaient déroulés exactement comme elle l'avait prévu. Il ne lui manquait plus qu'à rejoindre la med school trois années plus tard, toujours en Californie. Roxane avait grandi à San Francisco. Elle ne connaissait rien d'autre et se plaisait ici. Elle n'avait pas envie de vivre ailleurs. Ou du moins elle n'en ressentait pas le besoin pour le moment. Courant vers sa chambre un étage au-dessus, ses pas résonnaient dans l'immense maison, elle commença par appeler sa meilleure amie puis enchaîna avec sa famille et enfin le reste de ses amis. Ce soir, ils allaient en profiter. Ce soir, c'était leur soirée. La plus grosse soirée qu'elle allait connaître. Enfin, avant de goûter à celles de l'université bien-sûr. Elle s'en souviendrait toute sa vie comme étant celle qui marquerait un tournant dans sa vie. Parce que ouais, elle en avait fini avec ce lycée qui l'énervait au plus haut. Ça allait enfin de venir sérieux. Elle avait envie de monter sur le toit et de hurler dans le quartier entier. Comme King Kong en haut de son gratte-ciel. Enfin, heureusement que la hauteur n'était pas la même, sinon elle aurait tourné de l’œil. « Et ça c'est pour toutes les personnes qui n'ont pas cru en moi : allez vous faire voiiiiiiir, bitcheeeeeees. » Son père sortit immédiatement dans le jardin, les bras croisés. Elle lui lança un regard malicieux, avant d'exploser de rire. Son père partageait sa joie, et il ne tarda pas à rire à son tour. Les voisins devaient la prendre pour une folle. Enfin, ça ne changeait pas de d'habitude. Roxane était bien connue dans le quartier comme étant une bonne vivante, une jeune fille pleine de gaieté et dont les ressources semblaient inépuisables. C'était une de ses qualités, mais également son plus grand défaut. Elle agaçait parfois. Elle était trop parfaite. Les Anderson puaient la perfection. Le père était l'exemple même de la réussite sociale, le  rêve américain pour ce jeune homme tout droit débarqué de l'Angleterre, et sa mère avait déjà fait ses preuves depuis bien longtemps. Les Anderson étaient appréciés autant qu'ils étaient détestés, mais Roxane s'en fichait. Tout allait bien dans sa petite vie. Elle respirait le bonheur et comptait bien en profiter encore quelques temps. Dans deux mois, la situation serait bien différente. Elle s'imaginait déjà avec des cernes tombant jusqu'aux genoux. Il faudrait d'ailleurs qu'elle passe faire un stock d'anti-cernes, produit miracle qui la ferait passer pour une étudiante tout à fait normale, et non pas une acharnée du travail voulant à tout prix réussir brillamment.

La nouvelle s'était rapidement répandue dans l'hôpital. Occupée au bloc opératoire, elle avait fait du mieux possible pour en sortir le plus rapidement possible. Elle avait besoin de le rejoindre, et surtout le soutenir. Elle serait là pour lui, elle le lui répétait souvent, et ce jour-là était arrivé. Il y avait eu un mort, et ce, sous sa responsabilité. Le tout premier. Un sentiment que Roxane ne pouvait pas véritablement comprendre, puisqu'elle n'était qu'une simple interne. Elle débutait, et n'avait donc jamais eu une si grande responsabilité. Mais elle était convaincue que son tour viendrait, un jour ou l'autre. Alors elle aimerait que quelqu'un soit là pour la soutenir, la comprendre. Et elle espérait que ce soit Peter. Elle ne voulait personne d'autre et même si l'avouer la tuerait, elle tenait à lui plus qu'à personne. Leur relation n'avait pourtant rien d'officiel, il était son résident et il devait simplement prendre du bon temps. Profiter de son heure de gloire. Mais à cet instant précis, le rôle qu'il tenait dans l'histoire était bien moins agréable, il était amer et douloureux. Il avait soudainement perdu de son éclat, de sa valeur et de ce qu'il représentait à ses yeux. Une longue, très longue journée venait de s'achever. Ils allaient pouvoir se reposer, profiter de ces quelques heures pour récupérer et se sentir prêt à braver de nouveau l'enfer que pouvait être la vie. Être médecin avait son lot d'avantages, c'est un beau métier, très gratifiant, mais on oublie souvent les mauvais côtés. Ou du moins, les personnes extérieures n'y accordent que très peu d'attention. C'est oppressant, ça prend du temps, ça plombe le moral mais malgré tout, c'est passionnant. Malgré tout ce qui rendait le métier difficile, il restait le mince sourire d'un patient et les remerciements des proches pour égayer une journée. De simples gestes ou paroles qui suffisent pour vous redonner foi en cette science. Roxane fonctionnait de cette manière. Quoi qu'il arrive, elle retournera vers la médecine. Chaque fois, jusqu'à ce que son corps lui dise stop. Mais qu'en est-il de Peter ? Elle n'en savait absolument rien. Elle aurait pourtant aimé être dans sa tête pour comprendre ce qu'il s'y passait, pour avoir les mots justes. Mais non. Elle était allongée à côté de lui, se sentant horriblement inutile. Peter restait silencieux, et ce silence rendait le tout encore plus difficile. Elle posa une main réconfortante sur son épaule, avant de déposer une baiser sur sa joue. Elle ferait tout son possible pour le soutenir, même si ça se résume à rester de longues heures en sa compagnie sans dire un mot. Elle passa son bras autour de son corps, avant de coller sa tête au niveau de son cou. Puis elle ferma les yeux. Il se faisait tard. Demain est un autre jour, et elle espérait que ces quelques heures  de sommeil suffiraient à balayer toute sa peine, s'il réussissait à fermer l’œil du moins. Elle savait que ce ne serait pas le cas, mais qu'importe, elle est à ses côtés.

Premier jour en tant que titulaire. Elle n'était plus au plus bas de l'échelle. Elle n'allait plus servir d'esclave – ou beaucoup moins qu'avant en tout cas – et allait pouvoir passer ses nerfs sur les étudiants plein d'espoir qui se trouvaient devant elle. Un sourire s'afficha sur son visage. Oh s'ils savaient, s'ils savaient qu'ils allaient vivre leurs années les plus difficiles, plus de la moitié partirait les jambes à son cou. Les pires, sans l'ombre d'un doute, mais également les meilleures. C'était le début de tout, ils allaient enfin se heurter à la vie au sein de l'hôpital, se rendre compte que ce n'était pas aussi beau que l'on pouvait se l'imaginer. Un léger rire s'échappa ensuite. Dire qu'elle avait l'habitude d'être eux avant. C'était drôle comme vision. Ils ressemblaient à des petites puces surexcitées, prêtes à foncer dans toutes les directions. Elle repartit quelques années en arrière le temps de quelques secondes, dire qu'elle était agaçante à cette époque-là était un euphémisme. Roxane, c'est la joie de vivre incarnée. Beaucoup trop enjouée, dynamique, elle est trop 'trop' finalement. Sans cesse dans les extrêmes, elle peut passer du bonheur intense à une colère indescriptible. Et même si rares étaient les moments comme ceux-là, il ne fallait sûrement pas traîner dans ses pattes. La tête appuyée sur le comptoir, une voix la sortit de ses pensées. « Docteur Mayfield ? » Mayfield, elle n'y était encore pas vraiment habituée. Son mariage était encore tout récent. Elle releva la tête, laissant apparaître un petit sourire. Des chuchotements se firent entendre parmi les internes, ils pouvaient enfin mettre un visage sur la femme du fameux professeur. Ce qui s'ensuivit la réjouit beaucoup moins. « On dit qu'il a abandonné la médecine après avoir tué un patient. Pas très rassurant quand même. » L'expression de son visage changea à une vitesse étonnante. « Toi là, la petite blonde. Je t'y prends encore une fois et je fais en sorte de te virer du programme. C'est un professeur, il mérite le respect. » S'ils se tenaient là à ce jour, c'était surtout parce que Peter leur avait transmis les connaissances nécessaires. « Je me présente, je suis donc Roxane Mayfield, résidente. Plusieurs fois dans l'année, ou peut-être même plus souvent pour les plus doués d'entre vous, vous serez sous ma responsabilité. Ce qui veut dire beaucoup. C'est très sérieux, vous ne travaillez plus sur des études de cas étalées sur du papier blanc. On a de vrais patients, qui viennent nous consulter pour ressortir en meilleure forme et non pas le contraire. » Elle prit un ton autoritaire, ce qui n'était pas dans son habitude, mais cette petite potiche l'avait bien agacée. En temps normal, Roxane est cool, Roxane est douce, Roxane est drôle. On aime bien être avec elle, et le fait qu'elle soit leur résident était probablement la meilleure chose qui leur soit arrivé. Enfin, sauf pour cette imbécile qu'elle allait avoir dans le viseur pendant un certain temps. « Regardez autour de vous, mémorisez bien tout ce qu'il se passe parce que c'est votre premier jour en tant qu'internes. Et ce jour-là, on s'en souvient toute une vie. Alors faîtes en sorte que ça soit positif. » Le ton était lancé, ils allaient pouvoir commencer. La journée allait être longue, autant pour eux que pour elle. « Alors, comment ça s'est passé ? » Affalée sur le canapé, Roxane ne voulait rien faire, rester dans cette position jusqu'à ce qu'elle n'en puisse plus – ce qui ne saurait tarder, rester deux secondes en place sans rien faire se révélait difficile pour elle –. Elle ouvrit les yeux et croisa le regard de son Peter, le plus parfait des maris mais aussi le plus agaçant. D'ailleurs, à cet instant précis elle avait bien envie de lui balancer un coussin en pleine face. Il l'avait dérangée dans son repos. « Des vrais petits monstres ! » finit-elle par avouer, ayant trouvé en même temps la force pour attraper et renvoyer ce fameux coussin. « Mais dans l'ensemble ils sont plutôt bien. Enfin, sauf une. Je la sens pas, mais alors pas du tout. La blonde agaçante que t'as envie de plaquer contre le mur, et pas dans le sens positif du terme. » Il y avait toujours une personne dans le groupe, celle qui était agaçante, qui énervait rien qu'à l'évocation de son prénom, la victime quoi. Elle ne pensait pas en avoir une de sitôt, mais dans son cas elle n'avait que ce qu'elle méritait. Il rigola à cette remarque, puis vint s'installer tant bien que mal à ses côtés. Le canapé était large, mais tenir à deux côte à côte c'était plutôt difficile !

« Alooors, comment tu me trouves ? » Le sourire jusqu'aux oreilles, elle tournait sur elle-même, admirant la magnifique chose qu'elle portait sur elle. Ce n'était pas une robe hors de prix, ou une nouvelle coupe de cheveux, mais simplement une blouse blanche. Blanche comme la neige, neuve et qui n'attendait plus qu'à être portée. On pouvait y lire une petite inscription, une fierté pour la jeune femme. Peter fit quelques pas vers elle. « Presque aussi sexy que quand c'est moi qui en porte une ! » Fier de sa blague du soir, il avait réussi à l'énerver et à casser son délire. « T'es nul, mais vraiment nul ! Et inutile ! Tu m'entends Peter Mayfield ? Tu sers à rieeeeen ! » A ses paroles s'associèrent des gestes, des petits coups qu'elle donnait sur son torse, convaincue que sa force de mouche ferait son petit effet. Mais il s'en fichait complètement, et ça le faisait rire même. Ce qui avait le donc de l'agacer encore plus. Roxane l'aimait et le détestait en même temps, ils étaient ce genre de couple qui n'arrêtait pas de se disputer pour ensuite retomber dans les bras l'un de l'autre. Avec deux personnalités complètement opposées, ça promettait d'être grandiose, et pas de tout repos. Mais c'était sans aucun doute leurs si nombreuses différences que Roxane aimait le plus. Ils étaient complémentaires, la folie de la jeune femme s'alliant parfaitement au sérieux de Peter. Et même si elle affirmait en avoir marre de lui, partir le plus loin possible pour trouver quelqu'un d'autre, elle était la plus jalouse d'entre eux. Être professeur à la med school, c'est risqué comme métier. Roxane se souvient encore de ses longues heures avec ses amies à baver sur leurs enseignants et même à faire un classement des meilleurs coups de l'année. Alors sachant que l'esprit tordu des étudiants de nos jours devenait de plus en plus important chaque année, elle se doutait bien que son super mari se trouvait sur la liste d'au moins plusieurs jeunes femmes, voir même jeunes hommes. « TITULAIRE : Roxane Mayfield. Avoue-le, c'est classe. C'est la classe suprême même ! » Elle se retint de pousser un petit cri de victoire. Elle en rêvait depuis tellement longtemps. La chirurgie pédiatrique, elle avait toujours aimé ça. Et lorsqu'elle eut le privilège de tomber dans ce service lors de son internat, ce fut un réel coup de foudre. Ce jour-là, elle trouva sa voie. Elle savait qu'elle était destinée à être chirurgien pédiatrique. C'était ça, ou rien. Sa persévérance et son ambition démesurée avaient finalement payé. Aujourd'hui, elle avait terminé ses études de médecine. Une immense fierté. D'ailleurs, sa vie était parfaite. Elle avait le métier qu'elle convoitait tant, elle était mariée et avait une belle maison. Il ne manquait plus qu'un enfant, mais ça, c'était une autre affaire encore. « Et puis franchement, j'ai même eu le droit à ma petite peluche, à mettre juste dans la poche-là. » On croirait une gamine de dix ans, difficile de croire que c'est elle le médecin. Ce qu'elle adorait dans le service de pédiatrie, c'était les enfants. Leur force et leur capacité à se remettre des choses extrêmement difficiles l'impressionnait. Leur vision du monde était différente de la leur, malgré tout leur malheur, ils étaient dans la capacité d'imaginer un avenir meilleur, de rêver, de croire en la magie. Et c'était bien moins déprimant que d'être avec des adultes ne voulant fournir aucun effort pour survivre, alors que quelques étages plus loin des enfants bataillaient. Et parfois, on était terriblement déçus. Les personnes qui s'impliquaient le plus ne s'en sortait pas, alors que celles désireuses d'en finir voyaient leur vie s'améliorer. C'était très difficile, psychologiquement mais aussi physiquement. Mais il y avait toujours de l'espoir. Rien n'est jamais perdu. Et c'est ce qui la pousse à continuer, recommencer chaque jour. Elle fit ensuite quelques pas en avant, avant de déposer un doux baiser sur les lèvres de l'homme qu'elle aimait. Elle avait de la chance, et elle en était consciente.