nom : Lawkins prénom(s) : Roxane Alana âge : Six ans lieu et date de naissance : le 28 Septembre 2007, à San Francisco statut civil : En couple avec son lapin. métier/occupation : Grande enquiquineuse en devenir nationalité : Américaine orientation sexuelle : Bien trop jeune pour penser à ça  caractère : méfiante (+) comique (+) têtue (+) attachante (+) débrouillarde (+) futée (+) en manque d'amour (+) curieuse (+) attentive (+) gaffeuse (+) casse-cou (+) impulsive (+)  souriante (+) rêveuse (+) vive groupe : anesthesia avatar : Sadhana Som type de personnage : inventé

✂ l'hôpital t'y vas souvent ? Roxane n'a presque jamais été à l'hôpital avant qu'on ne découvre sa maladie. Et elle n'était pas décidée à y mettre les pieds. Parce qu'elle sait que ça fait peur et que ça fait mal d'aller là-bas. Mais elle n'a pas eu le choix quand les médecins ont décidé qu'ils seraient bien plus prudents pour elle de rester à l'hôpital en attendant sa greffe. Tout juste deux semaines qu'elle est arrivée à l'hôpital, deux semaines qu'elle passe sa vie dans le service pédiatrique et elle ne trouve pas ses marques. D'autant plus qu'orpheline depuis des années, elle a été habituée à vivre à l'orphelinat avec des enfants qui étaient également orphelins. Mais ici, tout est différent... Il y a des parents pleins les couloirs, des parents qui consolent, qui jouent avec leur enfant. Mais pas pour elle, et elle déteste encore plus l'hôpital pour ça.
✂ quand t'as un bobo, tu pleures ou t'es du genre à prendre les devants et à te recoudre avec ce que t'as sous le coude en mode mc gyver ? Roxane déteste avoir mal mais elle déteste encore plus que ce soit quelqu'un qui lui fasse du mal. Alors voir un médecin arriver avec un vaccin, c'est tout un drame pour elle. Détestant pourtant montrer qu'elle a mal, elle a récemment découvert une technique bien plus pratique qui consiste à repousser toute personne qui veut lui faire mal. Du haut de ses six ans, ça lui paraît une idée merveilleuse.
✂ quand t'es malade, t'es du genre repas fait de médocs ou médecine douce ? Ni l'un ni l'autre. Parce que Roxane déteste qu'on lui donne des médicaments, parce qu'elle a très vite compris que ses médicaments passaient par une perfusion qu'elle déteste tant. Alors bien qu'elle sache pertinemment être malade, la petite passe son temps à retirer ses perfusions, au grand dam des infirmières qui usent de toutes les astuces possibles et imaginables.
✂ tu mets ta santé en danger ? tu fumes, tu bois ? Roxane est bien trop jeune pour fumer ou boire mais elle est tellement casse-cou que certains considèrent qu'elle peut totalement être un danger pour elle-même.
✂ t'as des problèmes de santé connus ? Cardiopathie congénitale. C'est le nom barbare que l'on donne à la malformation de Roxane. Malformation qu'elle a depuis sa naissance mais qui n'a jamais été détecté, faute d'un suivi médical suffisant de la part de l'orphelinat. C'est il y a quelques mois que la petite a fait un malaise à l'école, malaise qui lui a valut un détour par l'hôpital. Alertés par ses doigts et ses lèvres bleutés, la petite Roxane a eut le droit à une échographie cardiaque qui a permis de révéler une malformation cardiaque. Détectée habituellement chez les nouveaux-nés, la malformation de Roxane s'est aggravée avec le temps et la petite n'a plus le droit de faire trop d'effort au risque de faire un arrêt cardiaque. Inopérable en tant que tel, l'équipe médical a décidé que la meilleure solution pour Roxane était une greffe cardiaque. Aujourd'hui, Roxane ne sait pas réellement que la greffe est la seule solution qui lui reste et que son coeur se dégrade bien trop vite pour qu'elle puisse vivre encore longtemps sans un nouveau coeur.
✂ ta famille t'a transmis des antécédents médicaux pas très glorieux ? Roxane n'a pas connu sa famille très longtemps, d'une telle façon qu'elle n'a aucune idée des antécédents de sa famille. Néanmoins, les quelques dossiers médicaux au nom de sa famille ne montrent aucune maladie particulière.
✂ t'es du genre allergique ? t'attrapes souvent le premier virus qui passe par là ? Roxane a toujours eu tendance à attraper toutes les maladies dans l'air, d'autant plus qu'elle vivait dans un orphelinat peuplé de virus enfantins. Souvent fatiguée par sa malformation dont elle n'avait pas encore connaissance, il lui arrivait dont régulièrement d'être malade sans que cela n'alarme le personnel de l'orphelinat. Heureusement aujourd'hui, l'air souvent stérile de l'hôpital la protège des virus extérieurs.

« L’est où Mamaaaaan ? » Assise sur le banc de l’école, son manteau et son sac à dos sur les épaules, Roxane semblait totalement perdue. C’était sa première journée d’école, ses parents avaient pris leur journée mais ils semblaient l’avoir oublié à l’heure de la sortie. Et du haut de ses trois ans, l’idée de rester dans cette école qu’elle avait tout juste découverte ce matin lui semblait insoutenable. « On va appeler Maman, d’accord ? » La petite acquiesça avant d’attraper la main de sa nouvelle maîtresse. Elle voulait juste rentrer chez elle, montrer à ses parents le premier dessin qu’elle avait fait mais ils l’avaient oublié. Personne ne décrocha au bout du téléphone, personne pour rassurer la petite Roxane alors que les minutes défilaient de plus en plus vite. Jusqu’au moment où la porte de l’école s’ouvrit alors qu’il faisait déjà noir dehors. Un homme entra mais ce n’était  pas son père, simplement un homme qui lui était totalement inconnu. Pourtant, c’est sur elle qu’il posa son regard avant de parler « Roxane, Roxane Lawkins ? » Roxane fronça légèrement les sourcils, au bord des larmes. Elle était fatiguée, elle voulait retrouver les bras de sa maman mais elle ne comprenait pas que sa vie allait changer bien plus vite qu’elle ne l’imaginait. Des chuchotements entre l’homme et sa maîtresse, un air profondément choqué puis les bras de la jeune femme autour d’elle alors qu’on l’emmenait dans une voiture qu’elle ne connaissait pas. Les choses allèrent vite, bien trop vite pour elle. Le poste de police, les services sociaux et le soir-même, elle dormait à l’orphelinat. Elle avait perdu ses parents, ils avaient perdu la vie dans un accident de voiture quelques heures plus tôt. Elle n’avait aucune famille connue ici, aucune tante, aucun grands-parents pour l’héberger pour lui éviter de devenir une orpheline dans cet endroit si étrange…

Quatre ans qu’elle vivait à l’orphelinat, quatre longues années à partager cette chambre avec d’autres fillettes de tout âge, quatre ans à courir dans les couloirs sans fin de la maison, le sourire aux lèvres. Quatre ans d’une petite vie, quatre années sur lesquelles Roxane allait tourner la page aujourd’hui. Avec son sac à dos sur les épaules, son doudou dans les bras, on aurait pu penser que Roxane venait d’être adoptée, qu’elle avait été choisie parmi tous ces enfants pour vivre une meilleure vie. Pourtant, sa destination était tout autre, son avenir aussi. Quatre mois qu’on lui avait diagnostiquée une malformation cardiaque, quatre mois qu’elle attendait une greffe. Mais plus les semaines passaient, plus Roxane était fatiguée. Elle qui d’ordinaire était si énergique se sentait constamment fatiguée et essoufflée. Et pour une enfant de six ans comme Roxane, c’était extrêmement dur à accepter. Face à l’incapacité de l’orphelinat de prendre soin de la petite fille, il avait été décidé qu’elle serait admise à l’hôpital. On lui avait dit que cela l’aiderait à guérir, ce qu’elle ne savait été que cela allait simplement réduire ses chances de mourir avant la greffe. Elle allait attendre là-bas, des semaines, des mois peut-être si elle tenait le coup.

« Naaaaaan ! » Un coup de pied dans le vide, Roxane se carapata au bout de son lit avant de croiser ses petits bras, aussi effrayée qu’énervée. « Roxane… » La fillette fronça les sourcils avec un air méfiant, non, elle ne s’approcherait pas de cette jeune femme, aussi désespérée soit-elle. Parce qu’elle avait ramené une aiguille et que Roxane savait très bien que cette aiguille allait finir sa course sur le dos de sa main. Deux semaines qu’elle était à l’hôpital, deux semaines que Roxane s’évertuait à arracher toute perfusion dès qu’on lui posait. Parce qu’elle voulait rentrer à l’orphelinat et que dans sa tête d’enfant, il suffisait qu’elle refuse tout soin. Elle voulait retrouver ses copines, ses copines orphelines… Parce que les enfants d’ici n’avaient que deux mots à la bouche « Papa » « Maman » et ne parlaient que de ça, au grand malheur de Roxane qui se sentait encore plus différente que jamais. Alors oui, elle était prête à tout pour retourner à l'orphelinat même si elle devait passer son temps à arracher ses perfusions malgré les sparadraps collés par-dessus, même si elle devait repousser toute personne qui s'approchait d'elle. Parce qu'au fond, la seule chose qu'elle refusait de faire, c'était de s'attacher à quelqu'un de peur qu'il ne l'abandonne également.