nom : dickens. prénom(s) : pandora alix. âge : vingt cinq ans. lieu et date de naissance : vingt et un avril mille neuf cent quatre vingt huit dans une ville surement oubliée des cartes, au Texas. statut civil : célibataire. métier/occupation : sage femme. nationalité : américaine. orientation sexuelle : hétérosexuelle. caractère : Franche, têtue, douce, sensible, ambitieuse, cynique, séductrice, espiègle, joueuse. groupe : Scalpel. avatar : teresa palmer.

✂ l'hôpital t'y vas souvent ? tous les jours. a vrai dire, ça dépend de mon emploi du temps. J'aime mon métier, c'est une véritable passion. De ce fait, il n'est pas rare de me voir traîner dans les couloirs du service de maternité même lorsque je suis censé rentrer chez moi. Lorsque mes collègues ne peuvent pas assurer leur garde, c'est d'ailleurs souvent moi qu'elles appellent pour les remplacer, car elles savent que je suis toujours partante pour travailler. A l'hôpital, l'ambiance des équipes est très différente des entreprises, des bureaux etc. plus familial, on est obligé de s'entraider, de se soutenir, d'accepter les erreurs et les défauts de chacun car on vit des moments très forts en émotions. c'est notre métier, c'est un choix de vie. On se consacre à deux cent pour cent à notre métier. Et ça prend du temps.
✂ quand t'as un bobo, tu pleures ou t'es du genre à prendre les devants et à te recoudre avec ce que t'as sous le coude en mode mc gyver ? Tout dépend l'état dans lequel je suis. Je suis le genre de femme à être très émotive pendant la période délicate du cycle menstruel. Du coup, si je me coupe à ce moment il est fort possible que je me mette à pleurer comme une enfant. Je vais chouiner, nettoyer la plaie, mettre un pansement et faire un dessus. Sinon je suis une warrior. Le sang ne me fait pas peur, la douleur non plus - la douleur physique en tout cas.
✂ quand t'es malade, t'es du genre repas fait de médocs ou médecine douce ? Je déteste être malade pour commencer. Me sentir diminuée, inutile et faible. Ce n'est pas pour ça que je me soigne correctement, je suis du genre à attendre que ça passe plutôt que de prendre quinze mille médicaments. Enfin, je ne suis pas maso non plus, quand je souffre le martyr je réagis ! C'est étrange comme comportement pour un soignant, on m'a déjà fait la remarque. Je n'ai pas de problème à prescrire des antalgiques à mes patientes mais j'ai du mal à en prendre lorsque je suis douloureuse. A ne pas y comprendre grand chose !
✂ tu mets ta santé en danger ? tu fumes, tu bois ? réponse.
✂ t'as des problèmes de santé connus ? Je suis épileptique. Bien sur, comme c'est plutôt conte indiqué dans ma profession je ne le cris pas sur tous les toits, bien au contraire. Je crois que même ma chef n'est pas au courant. De toute façon, il est très rare que je fasse des crises. Cela s'est peut-être produit cinq fois dans ma vie, et puis je suis traitée comme il se doit.
✂ ta famille t'a transmis des antécédents médicaux pas très glorieux ? Mes deux parents vont très bien et n'ont pas connus de problèmes médicaux notables.. Mais du côté des grands parents on est gâtés De l'hypertension, des varices, des hyper-cholestérolémies...  !
✂ t'es du genre allergique ? t'attrapes souvent le premier virus qui passe par là ? Non, je suis plutôt du genre jamais malade, et heureusement ! ça m'arrive d'être allergique à la poussière quand vraiment il y en a beaucoup, pendant des travaux ou ce genre de chose mais sinon j'ai de la chance, j'ai une santé de fer !

Ma vie a commencé lorsque j'ai commencé mes études. Lorsque j'ai quitté mon patelin perdu du Texas pour la grande ville. Lorsque je me suis moi-même perdue dans les rues de cette ville. Avant ça, je n'étais qu'une fille de fermiers texans, une lycéenne sérieuse et fêtarde, qui rêvait d'évasion comme un oiseau rêve de sortir de sa cage. J'avais dix neuf ans à peine lorsque j'ai quitté le Texas, je ne savais pas encore qui j'étais, mais je savais exactement ce que je voulais : partir loin de la campagne profonde des Etats Unis et ne plus jamais y retourner. Et être sage femme, accessoirement. C'était un métier qui m'avait toujours plu, depuis que la maman d'une amie d'enfance m'en avait parlé, je devais à l'époque avoir environs cinq ans. La maïeutique, c'est beau, c'est sur. Mais j'aimais aussi beaucoup l'idée de travailler en équipe, avec des infirmiers, des aides soignants, des médecins, des chirurgiens. J'aimais le fait de faire un métier qui permet d'apprendre tout au long de sa carrière, car je n'ai jamais été une personne qui se repose sur ses acquis. Ainsi, j'ai claqué la porte de la ferme de mes parents avec la ferme intention de ne jamais y remettre les pieds en dehors de pour Thanksgiving et Noël, et ai commencé mes études de sage femme, sans connaître personne, en me perdant tous les matins dans la ville, dans l'hôpital aussi. Oui, le sens de l'orientation n'est pas inné chez moi. click. Mes parents ont eu beaucoup de mal à me laisser partir, et ils émirent seulement deux conditions à mon départ : leur donner des nouvelles et venir leur rendre visite au moins une fois par an. Ce qui était tout à fait naturel. Sauf que par "donner des nouvelles" ma mère pensait plutôt "l'appeler à chaque fois que quelque chose se passait dans ma vie".

Rapidement, ma vie devint plus dingue que je ne l'aurais imaginé. Des fêtes, beaucoup beaucoup de fêtes. Et de l'alcool, trop d'alcool. Je ne pensais pas que la vie des soignants en dehors de l'hôpital était aussi folle. Les médecins étaient probablement les plus dingues d'ailleurs. Mais j'adorais ça. J'adore ça. J'ai connu mes premiers ébats sans sentiments, et j'y ai pris goûts. Si bien qu'aujourd'hui encore j'évite de m'attacher. C'est tellement plus simple comme ça. On a pas le temps de vivre de réelles relations toutes manières. Avec nos métiers c'est quelque chose de voué à l'échec. Et ça m'arrange. Pourquoi risquer de souffrir quand on peut simplement prendre son pieds ? Oui, c'est faible comme réaction, c'est aussi une façon de se protéger, et dans le monde hospitalier, visiblement on est une bonne partie à être faibles. En psychologie, on appelle ça la stratégie d'évitement. Mais je ne suis pas psy, alors je m'en fou complètement !