nom : Michaelson, de ses parents adoptifs. Son nom de famille d'origine est Johnston. prénom(s) : Norah Elsie. âge : 34 ans et toutes ses dents. lieu et date de naissance : 5 septembre 1979, à Washington DC. statut civil : Célibataire. métier/occupation : Travailleuse sociale qui, par la force des choses, étant une ancienne étudiante en médecine, se spécialise dans tous les cas qui la ramène à l'hôpital. nationalité : Américaine. orientation sexuelle : Variable. caractère : Franche - n'aime pas l'autorité - relaxe - émotive - ouverte - jasante - désorganisée - a une excellente mémoire - pas romantique - passionnée. groupe : Scrubs. avatar : Sara Bareilles. type de personnage : inventé

✂ l'hôpital t'y vas souvent ? Au moins deux ou trois fois par semaine pour le boulot, pour aller rencontrer des enfants ou des parents dans des situations précaire. Quoique même si je fréquente surtout le département de pédiatrie, il arrive aussi que j'ai à voir des gens en gériatrie et parfois aussi en psychiatrie.

✂ quand t'as un bobo, tu pleures ou t'es du genre à prendre les devants et à te recoudre avec ce que t'as sous le coude en mode mc gyver ? Ça dépend de la journée. Si j'ai peu d'heures de sommeil dans le corps ou eu à m'occuper d'un cas assez lourd, je risque de faire la crise officielle du "MON DIEU JE VAIS MOURIR!", sinon, ça va, je me débrouille comme une grande. Je me suis quand même tappé 4 ans sur les bancs d'école et 5 en internat, je sais quand même un minimum ce que je fais.

✂ quand t'es malade, t'es du genre repas fait de médocs ou médecine douce ? J'aime bien me la couler douce une fois de temps en temps, surtout quand je peux déballer du jargon médical incompréhensible à mon patron qui s'imagine que j'ai une maladie rare et contagieuse et qu'il me force à rester chez moi pour que je puisse continuer à écouter mes séries.

✂ tu mets ta santé en danger ? tu fumes, tu bois ? Je vais être lapidée si je dis oui? N'empêche que j'ai une très forte résistance à l'alcool, ce qui aide. Et je fume mais seulement socialement, si on m'en offre une.

✂ t'as des problèmes de santé connus ? Un peu d'asthme et je suis allergique aux oeufs, mais sinon, tout baigne.

✂ ta famille t'a transmis des antécédents médicaux pas très glorieux ? Pas que je sache mais en fait, je connais pas grand chose d'eux alors je saurais pas vraiment dire. Si oui, rien ne s,est encore manifesté alors....

✂ t'es du genre allergique ? t'attrapes souvent le premier virus qui passe par là ? Comme j,ai dit, mis à part mon allergie aux oeufs, tout fa bien. J'ai un système immunitaire à tout épreuve. On peut me tousser à la figure et je n'aurai rien. Je crois que ma dernière gastroentérite remonte à quand j,avais 8 ans et mon dernier rhume, à 12 ans...

Septembre 1979
Marion et Henry Michaelson étaient tout ce qu'il y avait de plus normal comme petite famille. Jeune trentaine, respectivement professeur d'anglais au lycée et caméraman pour une chaîne de nouvelles, ensemble depuis leur dernière année de lycée, vivant dans une petite banlieue adjacente à la métropole de Washington DC, ils avaient tout jouant en leur faveur. Ou presque tout. Après 6 ans d'essais, de traitements, de tout ce qu'ils pouvaient trouver, ils n'arrivèrent toujours pas à avoir la petite famille qu'ils avaient toujours désespérément voulu. Ils finirent par se rabattre sur la toute dernière option qu'il leur restait. Ils attendirent plusieurs mois, presque un an entier avant de recevoir l'appel fatidique: un petit bébé tout nouveau tout beau, celui qu'ils attendaient depuis si longtemps, les attendaient. Rien n'était dévoilé de la famille biologique, des raisons de l'adoption, ils ne voulaient pas avoir de contacts non plus. Ils n'avaient même pas pris la peine de nommer l'enfant, ils ne voulaient clairement rien savoir. Eh bien, si ces gens ne voulaient pas de cet enfant, les Michaelson, eux, étaient prêt à tout lui donner à la petite. Avec ses grands yeux et sa tête parsemée de quelques poils à peine, c'était leur petit miracle. On dit souvent qu'après 9 mois de grossesse et des heures de travail, tout en vaut la peine le moment où l'enfant est placé dans nos bras, pour Marion, ça faisait plus de six ans qu'elle souffrait pour ce miracle. Bienvenue dans ta nouvelle famille, Norah.

Novembre 1989
La cours de récréation grouillait de partout. Impossible pour les professeur de pouvoir jeter un oeil sur tout le monde, et la petite bande de Lionel Moore avait bien compris le principe. Rassemblés en cercle autour du petit nouveau, ils riaient, criaient, lui faisaient des frousse. Il n'avait pourtant rien fait de mal. C'est seulement qu'il portait des faux adidas à 4 lignes, et un chandail rapiécé. C'était assez pour se mériter le statut de paria. Du coin de l'oeil, assise avec ses amies, Norah regardait la scène. Pendant de longues minutes elle se demanda si elle devait intervenir, puis, en voyant les plus grand pousser le petit sur le sol, elle n'en pouvais plus. Se levant d'un bond, elle marcha à grandes enjambées ver la bande de tourmenteurs, donna quelques petits coups sur l'épaule de Lionel et au moment où il se retourna, BAM! Elle lui asséna une de ses droites! Silence dans le groupe au complet. Personne n'osait dire ou faire quoique ce soit. Ils avaient soit peur de se faire prendre... ou peur d'elle. En quelques années d'écoles, Norah avait tout de même une réputation déjà. "Viens." Commanda-t-elle simplement au jeune garçon en lui tendant la main. Aussi tranquillement que si rien ne venait de se passer, ils partirent, main dans la main, pour aller s'assoir un peu plus loin.
Lui, c'était Simon, un petit nouveau qui venait d'arriver dans une nouvelle école, et une nouvelle famille, avait-il dit. Lui aussi, il n'avait jamais connus ses parents. On leur avait retiré la garde quand il était bébé, on l'avait placé le temps qu'ils se reprennent en main comme promis, mais ils sont partis et ne sont jamais revenus. Depuis, Simon se promenait de famille en famille. Norah en avait une boule qui se formait dans la gorge. Elle avait eut de la chance, elle, d'avoir deux parents qui l'aimaient et qui s'aimaient, même s'ils ne lui ressemblaient pas. Mais une petite lumière s'était allumée dans sa tête, à discuter avec celui qui deviendrait son meilleur ami. C'est que la petite avait toujours eut en tête une image un peu idéalisée de sa famille biologique... mais si, au fond, ils étaient des gens moins bien que ce qu'elle croyait? Elle avait, après tout, déjà une maman et un papa... pourquoi en chercher d'autres? Et ce jour là, Norah se promit qu'elle ne voudrait jamais avoir à faire avec ces autres gens.

Août 2001
Il n'y avait pas un seul oeil sec dans toute la maisonnée, alors que Norah remplissait très lentement sa petite voiture d'occasion de quelques boîtes contenant les seules choses qu'elle possédait vraiment. C'était le début d'une nouvelle aventure. La fac de médecine! Elle y était arrivé! Ce fut une route difficile, elle mis beaucoup d'efforts pour s'y rendre. Ses rêves avaient failli s'envoler quand elle réalisa que malgré ses deux jobs, elle n'avait pas cumulé assez d'argent pour payer tous les frais. Puis, comme un miracle venu du ciel, on lui annonça qu,elle était la récipiendaire d'une bourse pour laquelle elle n'avait même pas appliquée, c'était apparemment quelque chose de très privé, ils ne sélectionnaient pas basé sur des applications mais bien sur des dossiers que des universités envoyaient ou un truc du genre. Ses études entières seraient payées. Ce fut le plus grand cadeau qu'on eut put lui faire. Et maintenant, elle partait pour la Californie. Mrs Michaelson n'en pouvait plus d'étreindre sa fille, et de lui répéter de nombreux conseils qui sonnaient presque tous comme ''ne monte pas dans la voiture d'un inconnu''. mr Michaelson, lui s'occupait du tetris que formaient les boîtes dans le coffre. Simon, lui, restait plus loin, n'osant pas s'approcher, ne sachant pas trop quoi dire. Il s'était déplacé spécialement pour lui dire au revoir mais il ne trouvait plus rien à dire maintenant. Elle partait maintenant, pour dieu seul sait combien de temps, peut-être même pour toujours. Une nouvelle aventure.

Juillet 2010
Partout dans les couloirs, tout le monde y allait de sa théorie, de sa version des faits. Norah Michaelson avait remis un examen blanc. Certains tentaient d'expliquer l'événement par un potentiel anévrisme ou quelconque autre raison médicale. Les mauvaises langues disaient qu'elle avait triché toutes du long de son internat et ne pouvait pas finir son examen par elle-même. Aucune histoire n'était pareille et aucune n'était vraie. Si Norah s'était assise devant son examen et n'avait absolument rien écrit en plusieurs heures, c'était pas acte de pure rébellion. Tout avait commencé une semaine avant, quand ils avaient reçus l'aide d'une imminente chirurgienne Cardiothoracique pour un cas particulier. Camille Johnston était presque une sommité dans le domaine, et Norah ne pouvait être que flattée quand la dame la pris un peu sous son aile, bien qu'elle ne compte absolument pas se spécialiser en Cardio. À la fin de la journée, l'autre femme invita la jeune médecin à prendre un verre. Rien de bien inhabituel. Puis... après une ou deux tournée, le chat sorti du sac. Camille se présenta comme la mère biologique de la jeune femme. Ce fut un choc, un coup qui lui coupa le souffle pendant un moment. Et à peine put-elle se remettre à respirer qu'elle apprenait que la mystérieuse bourse, c'était elle aussi. En détail, Camille expliqua qu'elle était tombée enceinte lors de sa dernière année d'internat, qu'elle ne voulait pas d'enfant parce que sa future carrière était trop importante pour elle, mais qu'elle n'avait pas put se faire avorter, étant toujours prise en salle d'Op aux moments de ses rendez-vous. il ne lui restait qu'à souffrir et donner l'enfant. Et la désinvolture avec laquelle elle déblatérait toute l'histoire dégoûtait Norah. Plus elle en entendait, à propos de comment la femme qui l'avait mis au monde s'était seulemetn intéressée à elle pour sa carrière, et qu'elle espérait qu'elle fasse comme elle, plus Norah avait envie de lui hurler au visage, de courir, de vomir... Et puis une pensée la frappa: cette femme était horrible... et si elle continuait comme ça, elle deviendrait comme elle. En clamant haut et fort son dégoût, elle tempêta hors du bar, résolue. Elle ne deviendrait pas comme cette femme. En refusant de remplir son examen, elle venait de jeter par la fenêtre les milliers de dollars que les Johnston avaient investis, et en sortant de l'hôpital, elle senti un énorme poids s'envoler.
Underco.