nom : Quinn prénom(s) : Aaron âge : 35 ans lieu et date de naissance : Vancouver statut civil : Célibataire métier/occupation : Chirurgien obstétrique nationalité : Canadienne orientation sexuelle : hétéro caractère : hyperactif, professionnel, concerné, passionné, possessif, jaloux, cynique, enjoué, déterminé, sociable, ... groupe : Scalpel avatar : Joshua Jackson type de personnage : inventé

✂ l'hôpital t'y vas souvent ? Bien qu'on ne puisse pas s'y domicilier officiellement, je le considère presque comme chez moi. Parce qu'il représente mon boulot, ma passion et que je m'y dévoue corps et âme. Mon appart me semble trop vide, pas assez personnalisé. L'hopital représente mon étrange stabilité. Je m'y sens bien et surtout je sais que j'y suis utile ... Alors oui j'y suis plus que partout ailleurs.
✂ quand t'as un bobo, tu pleures ou t'es du genre à prendre les devants et à te recoudre avec ce que t'as sous le coude en mode mc gyver ? Je dois dealer quotidiennement avec la souffrance de familles et de gamins pas plus hauts que trois pommes. Des gens et des petits bouts d'une force presque surhumaine ... alors non, je ne suis pas du genre à me plaindre lorsque je suis malade ou que je me blesse. C'est une question d'honneur, de respect.
✂ quand t'es malade, t'es du genre repas fait de médocs ou médecine douce ? Et bien plus les années passent et plus je m'intéresse à la médecine alternative pour tout ce qui concerne les petits bobos ou les maladies classiques. Ainsi lorsque le corps à réellement besoin de lourdes interventions et d'importants traitements médicamenteux, il est bien plus à même de les accueillir sans y avoir été habitué. Cela dit, je reste un mec qui bosse des heures de malade et quand je suis crevé, une aspirine avalée avec ma bière est plus rapide que le reste contre une migraine. Nul n'est parfait n'est ce pas ...
✂ tu mets ta santé en danger ? tu fumes, tu bois ? Je n'ai jamais aimé fumer. Par contre, je ne peux me passer de ma bière ou d'un bon fond de whisky après une longue garde à l'hosto. Le pub d'en face est d'ailleurs souvent rempli de médecins, d'internes ou de quiconque passe par l'hôpital. C'est notre moyen à nous de décompresser et ça prend moins de temps que de s'inscrire à la salle de gym. Certains vous diront que c'est un peu con mais ceux là, je les invite à vivre ma vie une semaine ou deux et après on reparlera de ces verres d'alcool ...
✂ t'as des problèmes de santé connus ? Aucun à ma connaissance ... Et je prie le ciel pour que cela continue.
✂ ta famille t'a transmis des antécédents médicaux pas très glorieux ? Pas du tout ... Je sais que c'est souvent le cas dans le milieu mais pas pour moi. Je suis le seul chirurgien de la famille et le seul à avoir touché la médecine de loin et de près d'ailleurs. Mes parents sont à la tête d'une compagnie d'immobilier basée à Vancouver. Quant à mes 3 frères, deux d'entre eux bossent dans l'entreprise familiale et l'autre possède un bar près du port de la ville. Un endroit assez simple et sympa.
✂ t'es du genre allergique ? t'attrapes souvent le premier virus qui passe par là ? Pas du tout. J'ai grandit au Canada ... j'ai passé mon enfance à jouer dehors, à voyager, à faire du camping hiver comme été. Parait que par chez nous on a le système immunitaire solide et je pense que c'est bien vrai. C'est une question d'habitude et de manière de vivre. Je pense pouvoir compter sur les doigts d'une main les fois où j'ai vraiment été malade.

Dans ce milieu un peu particulier qu'est la médecine, Aaron est ce que l’on appelle un électron libre. Ou du moins il l’était. Un mec qui bossait pour lui, se le jouait solo, perso. La principale personne en qui Aaron à confiance n’est autre que lui même. Ses relations avec les divers corps de métiers hospitaliers sont toujours cordiales mais avant d'arriver à San Francisco, il mettait un point d'honneur à ne pas tisser trop de liens. Son regard est acéré, ses oreilles omniscientes et son QI largement suppérieur à la moyenne. Son profil est unique en son genre (ou presque). C'est ainsi que lorsque le California Pacific Medical Center perdit l'une de ses figures en chirurgie obstétrique, le nom d'Aaron fut l'un des premiers à être posé au dessus de la pile de dossiers et de CV. Le centre hospitalier contacta 4 candidats potentiels avant de porter son choix de prédilection sur Aaaron Quinn, le canadien. L'appâter ne serait pas aisé. Car il ne vivait pas sur le sol américain et qu'il occupait une place dorée à l'hôpital de Vancouver. Mais après de longues discussion et diverses visites tantôt sur le sol US tantôt sur celui de la terre natale de Quinn, un contrat fut signé et un transfert effectif.

Aaron Quinn est aujourd'hui sur le point de fêter sa première année de travail et de vie au sein du CPMC. Il y a prit ses marques et s'y sent étrangement bien. Mieux qu'il ne l'aurait cru. Lui étant alors un médecin et un chirurgien particulièrement renfermé, s'étonne ici à s'ouvrir de plus en plus à ses collègues. S'il aime à garder une grande partie de mystère quant à qui il est vraiment, il ne rechigne plus à collaborer avec de bons profils ou à partager un verre au bar d'en face avec son équipe. Il n'en reste pas moins particulièrement exigent dans son service et ne laisse la place à aucun faux pas.


Aaron possède un QI largement suppérieur à la moyenne. Diagnostiqué HPI à l’âge de 11 ans, tout le destinait à un bel avenir || ||  Il est originaire de Vancouver et pense bien y terminer ses jours sans pour autant qu’il ne l’exprime à coeur ouvert || || Aaron a une facheuse tendance à être cynique et ne peut s'empêcher de boire un verre ou deux après le service. Une combinaison qui des fois peut le rendre extrêmement désagréable || || Aaron aime les femmes, vraiment. Il ne fait pas partie de ses lourds dragueurs et play boy mais il ne sait résister à une belle fille. Il est d’ailleurs incapable de donner une définition de la femme parfaite à ses yeux. Elle peut être aussi bien blonde, que brune ou rousse, grande ou petite, … tout est une question de feeling et de regard. Cela dit, il possède un grand mal à s’attacher fidèlement sur le long terme. Il n’oublie jamais ses conquêtes et les respecte mais ne s’imagine pas pour autant terminer sa vie avec la même femme … du moins c’est ce qu’il croit jusqu’ici. || || Aaron est un fin amateur de whisky mais il a un peu trop tendance à se réfugier dans ce plaisir lorsque les choses tournent mal au boulot et qu'il perd un bébé ou une maman || || Aaron adore les enfants mais il a tant vu de parents en perdre qu'il ne désire pas devenir père, de peur de devoir un jour lui aussi souffrir de la sorte || || Notre homme se déplace principalement en moto ou un pick up. L’entre deux ne lui dit absolument rien.  || ||  Aaron n’est pas bagarreur. Il préfère garder une image de “bad boy gentleman” comme il se décrit lui même. Il lui est déjà arrivé à quelques reprises de foutre son poing dans la gueule d’un autre mec mais seulement en dernier recours et en n’allant jamais plus loin.|| || On peut le caractérisé de : savant, jaloux, borné, ironique, malicieux, matheux, grognon, perspicace, avenant, lucide, élitiste, torturé, sociable, rigoureux || || Aaron est un grand amateur de hockey sur glace. Il supporte les Canucks de Vancouver avant tout || || Aaron est un spécialiste de la chirurgie in utero ainsi que de la chirurgie sur prématuré || || Aaron a pour politique de toujours annoncer les mauvaises nouvelles à ses patients lui même. Il ne passe jamais par un messager || || Aaron est un médecin présent pour ses patients, il ne compte pas son temps et se dévoue un maximum lorsqu'on a besoin de lui. Bien plus avec eux que ses proches || || Aaron est connu et considéré comme homme de parole || || Aaron sait se servir d'une arme mais n'en a jamais possédé une et n'en a jamais fait usage.

Bureau de James Moore || 08h19 || entretient final.

Aaron est assis sur sa chaise, adossé, l'air serein, le regard fixe sur cet homme en costume étriqué face à lui. Une piètre qualité. Il ne doit pas être médecin. Il ne porte pas de badge à son nom et son assurance est feinte. Un Psy ou un inspecteur des ressources humaines, tout au plus. Des lunettes sur le bout de son nez, il griffonne dans un cahier blanc posé sur l'immense bureau. La pièce est assez épurée, vitrée. Les lumières de la ville semblent infinies vues de si haut. Ils sont au sommet de la tour Sud.

Monsieur Quinn, comme vous devez le savoir, ceci est la dernière étape de votre engagement. Cet entretient personnel sera filmé et enregistré et constituera la base de votre acceptation au sein du California Pacific Medical Center en tant que chirurgien titulaire obstétrique. Je pense qu'il est inutile de vous rappelez les closes de ce contrat ...

Aaron le coupe. Vous avez perdu un beau poisson, j'ai le profil recherché, vous êtes heureux, vous m'offrez un poste en or, une grande liberté d'action et je gagne en expérience ... Oui je pense que j'avais compris à la seizième explication ! Alors allons-y, finalisons cette embauche avant que je ne change d'avis .... ! Le mec en face relève le faciès de son calepin. Sa mine est plus sévère. Aaron sait que ce n'est pas exactement ce qu'il aurait du lâcher mais il commençe à trouver le temps long et passer par des intermédiaire de la sorte ne lui plait guère. Il est un homme d'action et cela faisait des semaines que ces foutues négociations duraient. Pas encore certain de dans quoi il venait de s'embarquer il désirait cependant avancer, bouger. Que les choses se fassent et il verrait bien, il apprendrait. De toute façon, dire non n'était plus possible, pas vraiment.

Entretient final. Postulant Aaron Quinn. Début d'entrevue. Veuillez déclinez nom, prénom, âge, nationalité, orientation sexuelle, adresse et lieu de naissance.

Un sourcil se lève. Sérieux ? C'était bien un truc de gratte papier ça. Officialiser pour officialiser. Comme s'ils ne connaissaient pas tous déjà la réponse à ses questions. Mais bon, cela faisait sûrement partie du test. Alors Aaron jouerait les mecs patient. Encore un peu. Il répondrait à ses foutaises de questions sans même levé le petit doigts. S'ils voulaient connaître la couleur de ses caleçons, ils le sauraient. Non il ne craquerait pas. et oui il aurait enfin la chance de rejondre cet hopital de renom et rencontrer les personnes qui comptent vraiment en ces lieux : les médecins ! S'armant dès lors d'un fin sourire en coin narquois, Aaron se lança dans ses réponses avec ... presqu'un certain amusement. Aaron Quinn, 35 ans, de nationalité canadienne, hétérosexuel. Né à Vancouver et résident à San Francisco depuis ... 2 mois maintenant. D'ailleurs je suis toujours à l'hôtel et ça devient long, vous ne connaîtriez pas un bon appart à louer dans le coin ? Demande-t-il avec taquinnerie. Le psy ne répond pas et continue.

Parlez nous de vous, de votre caractère : qualités, défauts. Que pensent vos proches de la personne que vous êtes vraiment, hors "business" ?

Ca faudrait peut-être aller le demander aux concernés non ?? Ok je réponds. A vrai dire, je pense être un gars pas trop mal. J'ai grandit élevé à la petite cuillère des bonnes manières vous voyez. Le respect surtout et l'honneur. Un peu le cliché de la famille parfaite canadienne. Nous étions 4 garçons et j'étais le plus jeune, voilà qui forge le caractère. Je ne suis donc pas du style à me faire marcher sur les pieds. Je sais me faire respecter, je n'ai pas peur de l'adversité ni du challenge et c'est un sacré plus dans le domaine qui est le mien. La vie des plus fragiles est entre mes mains, je ne peux me permettre d'agir autrement. Je suis du style fonceur et particulièrement têtu. On me dit assez solitaire dans l'âme mais j'y travaille. Pas vraiment du style à rester à l'écart du monde mais j'ai besoin de mes moments de réflexion entièrement seul ... Retenez bien l'info avant de me coller un interne en manque d'affection fraternelle ou un truc du style dans les pieds car je vous préviens que ça n'ira pas, en tout cas pas trop vite ! Pour le reste je me mixe aisément à toute sorte de population. J'ai le don d'adaptation facile : déformation professionnelle qui m'aide à me rapprocher de mes patients. Ce ne serait pas le cas, je rejoindrais la masses de médecins détachés qui ne m'ont jamais inspirés. Enfin peut-être même que je ne serais plus là tout court et que j'aurais choisi moi aussi de travailler dans l'affaire familiale. Du côté des proches proches ... J'ai souvent entendu dire que je gardais un côté très gamin ! Selon de qui ça vient, cela peut-être pris comme un compliment ou une insulte. Personnellement je revendique ce côté immature. Avec le job que je fais, j'ai besoin de déconnecter de temps à autre ou de savoir me montrer en phase avec les enfants qui accompagne les famille que je prends en charge. Sinon en gros je dirais aussi que je suis : professionnel, curieux, possessif, jaloux, droit, et bon le reste vous verrez bien ...

Nous avons besoin de savoir si vos conquêtes passées pourraient être un éventuel obstacle à votre nouveau poste. Veuillez déclinez vos diverses relations dans le détails

Aaron lâche un petit rire. Il se passe une main dans les cheveux et lâche Vous avez la nuit ? On compte les prostituées ou pas ? Non parce que soyez précis hein, la question est vaste. Il secoue la tête, quelque peu affligé par le contenu de ce dernier entretient avant de préciser que bien évidemment il blaguait ! ... enfin presque. Il se replonge dans un certain passé, évoque l'une ou l'autre histoire sans importance, les filles de passages, son attrait pour la beauté, son respect du chromosome X et puis s'attarde un plus sur sa dernière relation dite "sérieuse" : Elle s'appelle Charlie. Je l'ai rencontrée dans le bar de mon frère alors que j'avais 27 ans. Elle en avait 25. Elle bossait pour le service communication de la Peta, vous savez cet organisme de défense de la cause animale. Entre nous, le courant est tout de suite passé. C'était carrément électrique ! Je n'avais jamais connu ça. Tout en elle me plaisait : son physique, son mental, son investissement, son combat, son fort caractère, et même ses crises de jalousie. Elle me rendait dingue tout simplement. Et je pense que le sentiment était réciproque. Seulement, on ne peut pas dire que notre relation ait été de tout repos. Plus le temps passait et plus je me rendais compte que Charlie pouvait passer d'un extrême à l'autre pour un rien. Elle passait de la fougue à la haine en un temps record. Le verdict mis un an à tomber : bipolarité extrême. Une maladie reconnue qui ne le sera cependant pas par Charlie. Elle est longtemps restée dans le déni, persuadée qu'elle serai capable de s'en sortir seule. Seulement voilà, la maladie la rongeait tout autant que notre relation. Elle devint même violente. Toutes ses fois où elle tentait de lever la main sur moi me rendait dingue. Pas le geste en lui même mais de la voir dans cet état de détresse sans pouvoir y faire quoi que se soit. Alors je la laissais faire de temps à autre. Et puis si elle allait trop loin je l'empoignais … ce qui avait généralement le don de la faire pleurer. Je détestais ça tout autant que ses passes violentes. Elle s'effondrait alors, en larmes, à deux doigts de vouloir passer de l'autre côté de la vie. Peu comprenaient la raison de mon attachement. Tous me conseillaient de "planter la folle" et de me barrer. Seulement lorsqu'on aime, on aime. Cette fille je l'avais dans la peau ! Je pense que j'aurais pu crever pour elle. A croire que son état était contagieux. Et puis souvent, plus les crises étaient noires et plus son retour à la vie réelle était brillant. Dans ces cas notre symbiose était à ce point parfaite que le monde aurait pu s'écrouler, nous aurions toujours eu des visages souriant. Notre amour était au-delà tout mots, de toute folie. C'était presque … magique. Mais comme vous pouvez l'imaginez, ce genre de relation épuise le système nerveux. Et c'est un jour où Charlie me menaça avec le couteau de la cuisine que j'ai décidé que c'était terminé. Que je ne pouvais plus supporter ce mode de vie. Que si elle ne me tuait pas, notre relation le ferrait. Je devais m'éloigner, pour moi d'abord mais pour elle aussi. Aaron a le regard étrangement intense, il balaye le sol, il semble plus investi. Cette histoire le touche et cela se voit. C'est la première fois qu'il la raconte depuis qu'ils ne sont plus ensemble. Qui aurait cru que ce serait sorti là ... devant un potentiel futur collègue. Bordel quelle folie. Mais tout ça s'est terminé. Il le sait. C'était un One Shot comme on dit. Il termine cependant : Je reste éloigné d'elle et vice versa. Il n'y a plus de contacts alors que les choses soient claires : il n'y a plus rien à aller fouiller par là. Mieux vaut la laisser en paix.

Que représentent la médecine à vos yeux. Comment peut-on être certains de votre réelle implication dans ce programme ?

La médecine est devenue toute ma vie ! Quand je m'engage dans un service ou dans une affaire je le fais à fond, je tiens parole et j'avance. Je me donne corps et âme pour mes patients. Allez sonder mes anciens collègues au Vancouver General Hospital ou au St. Paul's Hospital. Il vous diront à quel point ils ont perdu un atout et à quel point vous avez gagné une pièce maitresse dans vos rang. Pour ce qui est e ma collaboration avec les autres services (et surtout la pédiatrie), je respecte ceux qui agissent avec droiture peu importe de quel côté de la médecine ils se trouvent : on a tous fait le même serment et nos valeurs sont normalement similaires.

L'interrogatoire continue, les questions se succèdent, Aaron garde son sang froid, patient. Lorsque vient l'heure du bilan, le psy quitte la pièce. Aaron poireaute une bonne demi heure de plus. Cela devient long, agaçant. Il fait les cent pas dans la pièce vide lorsque soudain la porte s'ouvre à nouveaux.
James Moore fait son entrée. Enfin. Son costume à lui fait honneur à sa fonction sous sa blouse blanche. Il à l'assurance des meilleurs et le sourire franc. Aaron lui tend la main qu'il serre avec plaisir. Ce moment il l'attendait depuis un petit temps maintenant. Un tas de papier est posé sur la table. C'est enfin arrivé : l'instant de signature officielle. Un bic en argent lui est tendu. Aaron signe et paraphe. Un badge avec son nom et sa fonction ainsi qu'une blouse blanche sont posés sur la table. Les siens. Ca fait bizarre tout de même. Ne plus être à Vancouver et tout recommencer. Il se sentirait presque comme un gosse qui entame son internat. Mais ce sentiment se disperse assez vite et fait place à de la fierté. Les mains sont serrées une nouvelle fois. Ca y est, l'aventure commence ... La porte se ré-ouvre une dernière fois. Une blonde fait son entrée. De taille moyenne, de long cheveux, un tailleur ajusté et le visage à la fois doux et décidé. Sarah Lancaster, enchantée ! Je pense qu'on va passer quelques temps ensemble .... Infirmière chef de son service. Le jeu est lancé. Aaron la suit et derrière lui la porte se referme enfin. Hello new life !