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 et si ta main tremble, dis-toi qu'il faut juste partir. » colombe

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MessageSujet: et si ta main tremble, dis-toi qu'il faut juste partir. » colombe   et si ta main tremble, dis-toi qu'il faut juste partir. » colombe EmptyMar 22 Oct - 17:06


Colombe Hartley
faut s'aimer à la mort tant qu'on respire encore


dossier médical
nom : hartley. prénom(s) : colombe. âge : dix-huit ans. lieu et date de naissance : quinze octobre mille-neuf-cent-quatre-vingt-quinze dans une petite clinique privée. statut civil : célibtataire. métier/occupation : étudiante en première année de lettres modernes. nationalité : américaines. orientation sexuelle : hétérosexuelle. caractère : accueillante + adorable + agréable + aimable + attentionnée + angoissée + anxieuse + bornée + bienveillante + bavarde + calme + coopérative + consciencieuse + curieuse + compétitive + capricieuse + caractérielle + coquette + délicate + disponible + dévouée + défaitiste + distraite + efficace + énergique + espiègle + émotive + emportée + entêtée + étourdie + fantaisiste + fidèle + généreuse + indépendante + insouciante + impulsive + influençable + instable + irresponsable + jalouse + loyale + lunatique + maline + méthodique + naturelle + naïve + nerveuse + observatrice + organisée + obstinée + pacifiste + paisible + patiente + perfectionniste + prudente + paresseuse + peureuse + raisonnable + réconfortante + réservée + romantique + râleuse + sensible + serviable + sérieuse + silencieuse + souriante + susceptible + têtue + timide + triste + tranquille + tolérante + volontaire + vigilante + vive . groupe : anesthesia. avatar : dasha sidorchuk. type de personnage : inventé.


à hôpital
✂ l'hôpital t'y vas souvent ?Jusqu’à présent, pas vraiment. Une fois de temps en temps, quoi. Elle y a été pour l’appendicite, et autres trucs du genre. Non, Colombe n’a jamais été souvent à l’hôpital.
✂ quand t'as un bobo, tu pleures ou t'es du genre à prendre les devants et à te recoudre avec ce que t'as sous le coude en mode mc gyver ? Quand elle se fait mal, c’est bien simple : elle pleure, elle appelle son grand frère. Elle ne sait pas comment se débrouiller seule, elle est restée une gamine apeurée dans sa tête. Alors oui, elle l’avoue sans en avoir honte : quand elle se fait mal, elle pleure beaucoup. Même si c’est juste une égratinure.
✂ quand t'es malade, t'es du genre repas fait de médocs ou médecine douce ? Elle a tendance à prendre des doliprane pour n’importe quoi. Quand elle a un peu mal à la tête, au dos, au ventre. Quand elle a un peu de fièvre. Bref, elle, c’est le genre de fille qui est persuadée que les médicaments sont des remèdes miracles.
✂ tu mets ta santé en danger ? tu fumes, tu bois ? Elle vit une vie plutôt saine. Elle ne fume pas, elle ne boit pas. Elle ne mange si trop gras, si trop salé, si trop sucré. Elle ne se drogue pas. Elle est juste une éternelle angoissée, et ça, c’est pas super pour la santé.
✂ t'as des problèmes de santé connus ? Elle est surtout connue des services de psychiatrie. Sa mère voulait absolument la guérir de ces peurs qui lui pourrissent la vie. Sauf que Colombe ne veut pas de tout cela. Mais ça, c’était rien de grave, au fond.
✂ ta famille t'a transmis des antécédents médicaux pas très glorieux ? Rien de bien important. Quelques brulures d’estomac qu’elle tient de son grand-père, mais rien ne bien grave.
✂ t'es du genre allergique ? t'attrapes souvent le premier virus qui passe par là ? Elle est du genre à choper toutes les maladies qui passent. Mais sinon, pas d’allergies..



derrière l'écran
Moi c’est Marie, mais j’préfère Aria. Dix-sept ans depuiq quelques jours, et encore un appareil dentaire, pas cool. J’suis dans le monde du RPG depuis presque 3 ans maintenant, et sinon bah … Voilà !

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MessageSujet: Re: et si ta main tremble, dis-toi qu'il faut juste partir. » colombe   et si ta main tremble, dis-toi qu'il faut juste partir. » colombe EmptyMar 22 Oct - 17:06

histoire
« Mademoiselle Hartley ? ». Aucune réaction. Personne ne bouge dans la salle. La femme attend, puis répète. « Mademoiselle Hartley ? ». Finalement, une jeune fille se lève, l’air boudeur. Elle s’avance, dépasse la femme sans tenir compte de sa main tendue. Elle entre dans la salle, elle s’écroule dans un fauteuil. La femme ferme la porte et s’installe de l’autre côté du bureau, un sourire forcé aux lèvres. « Je suis heureuse de faire ta connaissance, Colombe. ». « Ça sert à rien de me sortir ce mensonge, ça marchera pas avec moi. ». La jeune fille ne laisse pas le temps à la femme de réagir. « Vous me dites ça parce que c’est votre boulot, mais c’est pas vrai. Vous en avez ras le bol, au fond, d’être coincée dans ce bureau pour écouter des gens parler de leurs problèmes. Sauf qu’ils n’ont pas envie de vous parler, ils s’y sentent obligés parce que sinon ça fait genre j’suis-hautain-j’vous-parle-pas. ».  Elle laisse un temps, histoire de voir comment va réagir la femme. Elle sait qu’elle n’aurait pas dû dire ça, elle sait qu’elle aurait dû être une petite patiente modèle, et tout dire. Mais elle n’a pas envie de raconter à une inconnue ses peurs, elle n’a pas envie de lui confier ses pensées. Alors elle s’énerve, elle se braque, elle fait celle qui n’a peur de rien alors qu’elle tremble devant tout. Alors elle se lève, et elle s’en va. Alors elle fait celle qu’elle n’est pas. Elle traverse le bureau, elle traverse la salle d’attente, elle passe devant le secrétariat, elle passe la porte. Et alors elle s’écroule, elle s’assit par terre, le visage dans les mains, et elle pleure. Elle pleure d’être si faible, d’être si fragile. Elle pleure.

« Colombe ? Hé, Colombe, lève-toi … ».  Une main qui la secoue, une main qui la réchauffe. Elle lève la tête, et croise le regard de celui qu’elle attendait. Accroupi devant elle, son frère l’incite à se lever. Elle tend les bras, il l’aide à se remettre debout. Et les larmes continuent de couler sur ses joues. Il ne sait pas. Il ne sait pas qu’il est la cause de ces larmes, il ne sait pas que c’est sa faute tout ça. Il ne sait pas car elle ne lui dira jamais. « Pleure pas Colombe. Aller, viens. ». Il la serre contre lui, comme une enfant. Et elle s’abandonne, elle pleure. A chaque fois, c’est la même histoire. Elle lui en veut, à cause de ses choix, de ses amis, de ses sorties, de ses manies. Elle lui en veut de finir ses nuits au poste de police, elle lui en veut de la laisser seule, le soir, seule dans le noir. Elle lui en veut mais à chaque fois, elle lui pardonne. Elle lui pardonne parce qu’il la console, parce qu’il revient toujours pour l’aider. Et pendant quelques jours, tout redevient normal. Il lui promet de ne plus revoir ses amis, de rester avec elle tout le temps, de la protéger, de la surveiller. Il lui promet qu’il va changer. Elle le croit, à chaque fois. Elle sait pourtant qu’il recommence toujours, mais elle veut tant y croire. Il l’oblige à lever le menton, à le regarder. « Qu’est-ce que tu foutais chez une psy, Colombe ? ». Elle s’oblige à sourire, à cesser de pleurer. « J’me suis trompé de bâtiments, en fait. J’voulais trouver un prof de piano. ». Alors, elle lui prend le bras, elle l’entraine, loin de cette porte, loin de cette femme. Loin de ces rendez-vous que leur mère a pris pour elle. Elle l’entraine, loin, loin de tout.

« On rentre ? ». Elle espère que, pour une fois, il dira oui. Qu’il ne l’entrainera pas courir dans toute la ville pour ses petites affaires. Elle espère qu’aujourd’hui, il sera son grand frère chéri. Elle se souvient de leur enfance, de quand ils étaient petits. Des nuits qu’elle passait dans son lit, recroquevillée, par crainte des cauchemars. Elle se souvient de la première fois où elle a trouvé la chambre de vide. De la peur qu’elle avait éprouvée, de la nuit blanche qu’elle avait passée. Elle n’était rien, sans son frère, juste une coquille vide qui ne sait pas comment faire pour vivre. C’était peut-être mal, peut-être même malsain, mais qu’importe. C’était son frère, son meilleur ami, son pire ennemi, aussi. C’était celui qui savait lui redonner le sourire un jour, et la faire tomber en larme un soir. C’était celui qui faisait les bêtises pour deux, alors qu’elle-même était l’élève studieuse pour deux. C’était celui avec qui elle partageait un appartement, depuis deux ans déjà. Depuis ce jour où leurs parents l’avait mis dehors, lui le fils indigne, lui le fils récalcitrant. Elle l’avait suivi, dans l’aveuglement de l’amour fraternel, dans la crainte qu’il ne l’abandonne. Elle avait tellement accepté, pour lui. Alors aujourd’hui, elle espérait qu’il allait accepter, lui aussi. « On rentre ? » elle répète. Il sourit, il la décoiffe. Il lui prend la main. Elle espère. Il semble si gentil, en cet instant. « On va rentrer. On fait juste un détour chez Aiden, d’accord ? ». Elle est déçue, si déçue, mais ne le montre pas. Elle continue de sourire, elle hoche la tête, et puis le suit. Elle ne veut pas le quitter, rentrer seule. Elle ne veut pas être séparée de son frère, jamais.

« Allez, viens, on rentre. Fais nuit. ». Encore une fois, Colombe attrape le bras de son frère et le secoue. Encore une fois, il la chasse, gentiment, d’une pichenette. Il est en pleine discussion, qu’il dit, quelque chose d’important. Elle n’ose pas protester, elle n’ose pas le contrarier. Alors elle hoche la tête, vaincue. Il lui sourit, quand même, et l’invite à s’assoir près de lui. C’est un vieux fauteuil, un fauteuil sans tissu, un fauteuil brut de mousse. C’est un vieux fauteuil au milieu d’une vieille usine abandonnée. C’est un vieux fauteuil entouré d’autres meubles aussi fatigués que lui. Un cercle s’est formé, et on discute. Colombe a peur de ces jeunes, de ces gars qui ont entrainés son frère dans ce cercle vicieux. Alors elle s’installe, elle se serre contre son frère, frissonnante. Il passe un bras derrière son dos, pose sa main dans le creux de sa hanche et la serre contre lui. Elle pose sa tête sur son épaule, sans tenir compte des sourires moqueurs des autres. Elle a peur, elle a froid, elle a faim. Alors, tandis qu’ils continuent de parler, elle chuchote, encore. « S’te plait, j’veux rentrer … ». Cette fois-ci, il ne fait pas mine de la repousser. Il lui serre la main, doucement. Puis se lève, l’incitant à l’imiter. « On vous laisse. Colombe a cours tôt, demain. ». Mais ce soir-là, l’excuse ne marche pas. Ce soir-là, tous se lèvent, leur bloquant le passage. Ce soir-là, c’était trop. « Ecoute, mon gars, ça fait quatre ans qu’on se paye ta sœur à chaque réunion. Ca fait quatre ans que tu quittes les réunions plus tôt à cause d’elle. Alors maintenant, c’est fini. Dehors, la Colombe. ».

Sans réfléchir, elle fait un pas en arrière. Elle lâche son frère. Elle n’aurait pas dû. On l’attrape, on l’entraine. Elle cri, elle se débat. Elle ne quitte pas son frère des yeux. Elle a peur, elle a peur. Elle veut qu’il vienne l’aider, mais il ne peut pas. On le tient, comme on la tient. On les sépare, on les sépare, peut-être pour toujours. Alors elle se débat, elle se dégage. Et elle court. Elle court droit devant elle, sans réfléchir. C’est un vieux bâtiment, et ils sont au premier étage. C’est un vieux bâtiment, et les vitres sont brisées. C’est un vieux bâtiment, et tout autour, des vieilles voitures. Colombe court, toujours plus vite. Elle entend son frère, qui lui cri de s’arrêter. Elle ne l’écoute pas. Pour la première fois de sa vie, elle désobéit à son ainé. C’est la première fois, la toute première fois. Elle court. Elle court et elle pleure. Elle court et elle meurt. Le mur s’approche. La fenêtre aussi. Plus de vitre, plus d’obstacle. Elle saute. Quelques secondes, elle croit voler. Telle une colombe rousse. Puis elle tombe, c’était obligé. Elle tombe. Elle atterrit sur une voiture. Elle a mal. C’est une douleur si forte, si pure, qu’elle n’est pas sûre que c’est bien la sienne. Et, tandis que la douleur l’envahit, tandis que l’inconscience l’entraine dans le noir, elle entend un cri, un peu plus haut. « COLOMBE ! ». Elle veut l’appeler à l’aide, elle veut se blottir dans ses bras, elle veut qu’il vienne la soulager de cette douleur. Mais elle ne peut pas. Alors elle espère qu’il la verra, qu’il ne lui en voudra pas, qu’il l’aidera. Elle espère qu’il l’aimera toujours, après ça. Et alors, enfin, elle sombre. C’est le noir, le silence. Et elle a toujours si mal.
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MessageSujet: Re: et si ta main tremble, dis-toi qu'il faut juste partir. » colombe   et si ta main tremble, dis-toi qu'il faut juste partir. » colombe EmptyMar 22 Oct - 17:30

bienvenue I love you 
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MessageSujet: Re: et si ta main tremble, dis-toi qu'il faut juste partir. » colombe   et si ta main tremble, dis-toi qu'il faut juste partir. » colombe EmptyMar 22 Oct - 17:31

Bienvenue parmi nous! I love you 
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MessageSujet: Re: et si ta main tremble, dis-toi qu'il faut juste partir. » colombe   et si ta main tremble, dis-toi qu'il faut juste partir. » colombe EmptyMar 22 Oct - 18:32

Bienvenue!! en 
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MessageSujet: Re: et si ta main tremble, dis-toi qu'il faut juste partir. » colombe   et si ta main tremble, dis-toi qu'il faut juste partir. » colombe EmptyMar 22 Oct - 18:33

Merci beaucoup ♥
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MessageSujet: Re: et si ta main tremble, dis-toi qu'il faut juste partir. » colombe   et si ta main tremble, dis-toi qu'il faut juste partir. » colombe EmptyMar 22 Oct - 18:37

Bienvenue parmi nous et si ta main tremble, dis-toi qu'il faut juste partir. » colombe 766947147
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MessageSujet: Re: et si ta main tremble, dis-toi qu'il faut juste partir. » colombe   et si ta main tremble, dis-toi qu'il faut juste partir. » colombe EmptyMar 22 Oct - 18:38

Bienvenue sur le forum luv
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scalpel please !
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Ensuite, tu es libre d'aller te créer une fiche de liens, de sujets, et puis... Enjoy luv
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MessageSujet: Re: et si ta main tremble, dis-toi qu'il faut juste partir. » colombe   et si ta main tremble, dis-toi qu'il faut juste partir. » colombe EmptyMar 22 Oct - 18:44

Merci beaucoup !
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MessageSujet: Re: et si ta main tremble, dis-toi qu'il faut juste partir. » colombe   et si ta main tremble, dis-toi qu'il faut juste partir. » colombe Empty

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