nom : Lewis. prénom(s) : Andrew. âge : 30 ans. lieu et date de naissance : 20 avril 1983 à Miami. statut civil : Célibataire. métier/occupation : Médecin, j'étais résident à l’hôpital mais je suis dans l'incapacité de poursuivre mes études dans le domaine de la médecine. Je suis barman pour le moment, cool hein ? nationalité : Américaine. orientation sexuelle : Hétérosexuelle. caractère : Blagueur, attentionné, gentil, bagarreur, arrogant, déterminé, charismatique, jaloux mais ça dépend des situations, protecteur et indépendant. groupe : Anesthesia. avatar : Jesse Williams. type de personnage : scénario

✂ l'hôpital t'y vas souvent ? Je suis un ancien résident, alors je passais la plupart de mon temps à l’hôpital. La galère de bosser dans un hôpital, toutes les merdes qui nous tombe dessus, je connais. Maintenant qu'on m'a diagnostiqué une  leucémie myéloïde chronique ça n'a pas vraiment changé j'ai envie de dire.
✂ quand t'as un bobo, tu pleures ou t'es du genre à prendre les devants et à te recoudre avec ce que t'as sous le coude en mode mc gyver ? Je penche plutôt pour la deuxième option. Vu mon état de santé, si j'étais du genre à chialer au moindre problème, je passerais mes journées en larmes.
✂ quand t'es malade, t'es du genre repas fait de médocs ou médecine douce ? On va dire médecine douce, même si je dois prendre souvent des médicaments à cause de mon putain de cancer.
✂ tu mets ta santé en danger ? tu fumes, tu bois ? Je suis assez dans la merde pour en rajouter, non ?
✂ t'as des problèmes de santé connus ? Comme dit précédemment, j'ai une leucémie myéloïde chronique ou autrement dit, un cancer du sang. Je suis allergique aux kiwis aussi, mais bon...
✂ ta famille t'a transmis des antécédents médicaux pas très glorieux ? Ma superbe famille biologique que je ne connais pas ma refoulée mon foutu cancer, à part ça, aucune idée !
✂ t'es du genre allergique ? t'attrapes souvent le premier virus qui passe par là ? Nope, côté allergie, je n'ai pas trop à me plaindre. Les virus, ça dépend, mon système sanguin étant très affaibli j'attrape souvent des merdes.

« Je vous assure que ce n’est pas du tout la peine, je ne comprends pas pourquoi je devrais faire ça.» Dis-je en m’enfonçant davantage dans le siège en cuir blanc, je soupirais en passant une main au sommet de mon crâne. « Cela ne coûte rien d’essayer M. Lewis, qu’est-ce-que vous avez à perdre ? » Je le regardais silencieux quelques secondes et joignais mes mains entre elles. « Je ne vois pas ce que cela changerait, ça va très bien je vous assure. Vous ne devriez pas perdre votre précieux temps pour moi. » Persistais-je en essayant de me convaincre moi-même avec mon faux sourire. Son regard qui arrivait à me déstabiliser doublait d’intensité, je le regardais ajuster ses lunettes, et il était très sérieux, je voyais bien qu’il n’était pas dupe. Ça me faisait chier. « Lancez-vous. » Répliqua-t-il simplement. C’était peine perdu, je voyais très bien qu’il ne lâcherait pas l’affaire. Je soupirais à nouveau fortement et me mis à faire trembler nerveusement ma jambe. « J-j’ai été adopté à la naissance. » Bégayais-je mal à l’aise. « Je n’ai jamais connu ma famille biologique, je dois dire que je ne l’ai pas vraiment cherché. Mes parents, ce qui m’ont adopté, ne me l’ont pas caché, très jeune j’avais été informer de ma situation. Ça doit être pour cela qu’en grandissant j’ai été totalement à l’aise avec cette histoire. Je n’ai jamais eu la moindre information sur mes parents biologiques, ni aucun signe de leur part. Ça me va. J’ai ma propre famille qui m’aime comme leur propre chair, alors pourquoi vouloir plus ? Je ne dis pas que je ne me suis jamais demandé comment ils étaient, pourquoi est-ce qu’ils m’avaient abandonné, si j’avais des frères et sœurs, mais ça restait des questions sans réponses. Quoi qu'il en soit, j’ai eu une belle enfance, j’ai été aimé, chérit. Je ne me serais pas plains d'avoir un petit frère mais ma mère ne pouvait pas procréer d’où mon adoption et je ne sais pas pourquoi, je n’avais jamais osé leur demander. » Je regardais par la fenêtre et mon regard se perdait dans mes pensées. « Quelques années plus tard mon père décéda dans un accident de voiture, les mois qui suivirent avaient été très dur à la maison. Ma mère était dévastée… Je ne pouvais pas en dire moins me concernant. C’est ce qui me poussa à me diriger vers la médecine. Honorer la mémoire de mon défunt père, et pouvoir par la même occasion sauver des vies. C’était tout ce qu’il m’importait. C’était presque une obsession. Je bossais à fond, jour comme de nuit, j’en faisais même des nuits blanches, je sautais les repas et j’avais réussi ! J’avais utilisé toute ma hargne et ça avait porté ces fruits. J’y croyais dur comme fer, j’étais prédestiné à devenir un chirurgien thoracique, mais bon… » Dis-je en cessant de parler durant 3 secondes, je portais mon attention sur le psychologue qui était face à moi. « La vie nous joue des tours, n’est-ce pas ? Pour continuer ma réjouissante histoire, il y a à peu près 1 an et demi de ça, durant une prise de sang totalement anodine, pour dire, c’était mon ami qui me l’avait effectué, on m'a diagnostiqué une leucémie myéloïde chronique. Un cancer du sang quoi. Si ce n'est pas beau tout ça hein ? » Lançais-je d’un air faussement enthousiaste. Je me raclais la gorge puis effaçant ce sourire inutile de mes lèvres. « Incurable, personne n’avait besoin de me le dire. Je suis médecin. Enfin, j’étais… Parce que oui, pour ne pas arranger les choses, mon état de santé m’empêchait radicalement de poursuivre mon internat, il est donc impossible pour moi, d’avoir l’espoir de pouvoir devenir chirurgien dans le futur. Ma fiancée m’avait plaqué et finis par fuir hors de la ville, concernant mon état, je n’ai même pas osé le dire à ma mère après tout ce qu’elle avait dû enduré, j’ai attendu des mois durant pour la mettre au courant. Voir sa mère dans un état pareil, ça vous donne envie de mourir avant l’heure. » C’était peut-être un psy mais là, j’avais vraiment l’impression d’en avoir beaucoup trop dit. « Je, uhm, ça fait quelque temps maintenant que j’essaye de trouver ma famille biologique, peut-être que par chance un d’entre eux accepterait de me faire une greffe de moelle osseuse s’il est compatible bien sur, ce qui me sauverait la vie. Mes recherches ne sont pas productives pour le moment. Vu le temps que je passe dans cet hôpital c’est compréhensible. C'est à peine si je remarque que je suis un patient au lieu d'un résident tellement que les heures passées ici s'égalent. » Ce n’était pas à mon habitude d’être autant sentimental et intime. Du moins, je le cachais fortement à travers mon humour et ma façon d’être sur de moi. Je me ressaisissais et décollais mon dos du siège. « Content ? Allez, merci et passé une bonne journée surtout. » M’écriais-je en me levant d’un bond avant qu’il ne puisse émettre un son de sa bouche et de sortir de la pièce. Je détestais me dévoiler comme je venais de le faire. Être pris en pitié ? Très peu pour moi. J’apercevais Summer, une interne qui au fil des mois était devenu une sorte d’amie. Je sortais de ma tête tout ce qu'il venait de ce passer et avançais vers elle en affichant un sourire jusqu’aux oreilles.