TOMBER DANS L’INSOUCIANCE, NE JAMAIS SE RELEVER. J'aurais préféré que tu ne sois jamais née. Cette phrase, dit avec temps de froideur, me glaça de sang. Ma mère avait le visage dur, ne laissais filtré aucune émotion, comme si elle était morte. Elle venait de me brisait le cœur, et ce n'était que la première fois. Elle avait souffert un temps, souffert des problèmes qu'avaient notre famille, problème qu'elle causait la plupart du temps, mais les choses avaient changé, elle avait décidé de ne plus se laisser éteindre, elle s'était séparé de toute émotion. C'était un robot, capable de n'importe quoi. Un jour, elle n'est simplement pas rentré de la semaine. Puis, ce fut pendant deux semaines, droit après un mois et un jour, elle n'était simplement pas revenu. Mon père, mon grand frère, ma petite soeur et moi ne savions pas comment prendre les choses, devons-nous être soulagé par son départ ou au contraire, effondré ? Devions-nous la cherchez comme lors de sa première escapade ? Ou devions-nous nous tourner les pouces, et attente que cette lubie lui passe ? Elle revient toujours. C'est les derniers mots censé que dis mon père, un grand homme dans ses jeunes années. Lorsque maman était là, il n'était pas dans son état normal, mais lorsqu'elle n'était pas là, c'était encore pire. Il est devenu fou, dépressif, suicidaire. Oncle Charlie avait l'habitude de nous parler des jeunes années de mon père, lorsque ma mère n'était pas encore entrée dans sa vie. Les histoires d'oncle Charlie était sublime, même si celle-ci était peine de nostalgie, je ne pouvais m'empêcher de l'écouter, encore et encore. Je ne m'en lasserais jamais. Oncle Charlie prenais soin de nous, et c'est ce qui m'allait le mieux. Je prenais soin de ma petite soeur, mon frère prenais soin de mot et vice versa, mais j'avais également du temps pour moi, du temps pour travailler, comme pour m'amuser. En dehors de chez moi, j'étais si heureuse. Les gens ne savaient pas que derrière un si grand sourire se cachait une immense tristesse, les gens s'en contrefiche. Je me perdais dans l'insouciance d'une vie extérieur à la mienne, et j'aimais ça, profondément.

JE NE FERAIS PAS LES MÊMES ERREURS QU'ELLE. "Elle" est morte. A présent, elle ne seras plus ma mère, plus ma génitrice, plus rien. Ce sera Elle, ou même cette chose. Des mots à la hauteur de la personne qu'elle était. Elle était partie, et son dernier acte avant d'aller en enfer fut de prendre me petite soeur avec elle. J'aurais du savoir, j'aurais du prévoir que ça se passerait comme ça. Cette énergumène n'as rien de bon en elle, ce n'est qu'une masse de méchancetés, de drogue et d'anti-dépresseur, elle n'était qu'une merde parmi tant d'autre, capable de n'importe quoi pour un peu d'argent. Elle était enfin revenu, mon frère et moi n'avions même pas osé la regarder en face, nous avions préféré nous cacher dans nos vies, loin de la chose qui nous avait laissé. Ma petite soeur était-elle trop petite pour le comprendre ? Ou peut-être était-elle juste trop bonne, trop gentille et trop douce ? Elle avait cette capacité à pardonné l'impardonnable, capacité que je lui enviais autant qu'elle me faisait peur. Elle avait foncé dans les bras de ma mère, et j'avais accepté qu'ils aillent faire un tour. Je l'avais accepté. J'avais dis à ma petite soeur de 11 ans Fais ce que tu veux. Avais-je de la cervelle ? A quoi je pensais ? J'aurais du me méfier dès que la chose avait dit qu'elle possédait une voiture. J'aurais dû m'en douter. Accident de voiture, un mort, un état critique... Ma petite soeur... stabilisé aujourd'hui, mais dans le coma. Mon envie de faire médecine c'était accentuer avec cet accident, je voulais travailler dans cette hôpital, toujours être auprès d'elle, me lever avec elle, m'endormir avec elle. Elle était ma responsabilité.