nom : hoover. prénom(s) : justin. âge : vingt ans. lieu et date de naissance : 27 décembre, san francisco. statut civil : célibataire. métier/occupation : étudiant en art (photographie). nationalité : américain. orientation sexuelle : homosexuel. caractère : doux, patient, romantique, généreux, passionné, tendre, volontaire, sociable, aimant, franc, ambitieux, têtu, curieux, persévérant. groupe : inhabitants. avatar : hunter parrish. type de personnage : superbe pv de sam.  

✂ l'hôpital t'y vas souvent ? de temps en temps, pour accompagner ma sœur principalement. sinon j'évite d'y mettre les pieds.
✂ quand t'as un bobo, tu pleures ou t'es du genre à prendre les devants et à te recoudre avec ce que t'as sous le coude en mode mc gyver ? je suis assez douillet, donc ça dépend de la taille du truc quoi. mais avec ma sœur j'ai l'habitude de soigner des plaies importantes.
✂ quand t'es malade, t'es du genre repas fait de médocs ou médecine douce ? médecine douce. c'est pas moi l'expert.
✂ tu mets ta santé en danger ? tu fumes, tu bois ? j'aime pas particulièrement l'odeur de la cigarette mais ça m'arrive de fumer, occasionnellement. et je ne tiens pas l'alcool, donc j'évite, ou en tout cas je fais gaffe à ne pas dépasser ma limite.
✂ t'as des problèmes de santé connus ? je fais de la tachycardie. ça va, à mon niveau ce n'est pas dangereux mais quand même à surveiller, au cas où.
✂ ta famille t'a transmis des antécédents médicaux pas très glorieux ? mon grand-père paternel était alcoolique, il en est mort il y a plusieurs années de ça. il y a aussi des antécédents de cancer dans ma famille, côté maternel.
✂ t'es du genre allergique ? t'attrapes souvent le premier virus qui passe par là ? je ne tombe pas facilement malade, mais quand ça arrive c'est vraiment carabiné, il me faut au moins une grosse semaine pour me remettre.

« Personne ne m'écoutait. Personne. J'étais pas moche, mais j'étais pas jolie non plus. J'étais quelconque et c'était juste trop dur. Au collège, on me bousculait sans s'excuser. Les gens ne se souvenaient jamais de mon prénom. Une fois, ma mère m'a oublié dans un magasin. Je t'avais oubliée. m'a-t-elle expliquée. Je me sentais mal, je commençais peu à peu à me détester et j'ai vu que peu à peu, tout le monde commençait à me laisser tomber, comme une merde. Je crois qu'en fait j'avais peur, parce que tout était en train de me tomber dessus d'un coup. Mais Justin il a tenu. Lui, il est resté avec moi. J'ai compris qu'il était gay lorsque j'avais 14 ans, lui 17. C'est aussi là que j'ai compris que jamais notre père ne l'accepterais. Il y a souvent eu des disputes entre mon frère et mon père, des disputes parfois assez violentes. Et mon grand-père, seul pacificateur dans l'histoire, il est mort l'année suivante. Boum. Je pleurais en silence parce que personne ne me remarquait; toujours pas. J'avais l'impression que ça me rendait dingue. Qu'on me criait coupe-toi, coupe-toi ! Alors je me suis coupée. » Naya a aujourd'hui 16 ans. Elle se coupe, encore; ça lui a d'ailleurs valu quelque séjours à l'hôpital. C'est toujours le même qui vient à sa rescousse, le même qui essuie péniblement les traces, qui la soigne, qui la conduit à l'hôpital. Justin n'est pas parfait mais il s'y essaye. Voir les gens autour de lui se détruire, c'est un truc qu'il ne supporte vraiment pas. Il a un besoin de bien faire les choses, ou en tout cas de se démerder pour que ce ne soit pas si mal que ça. Le blondinet prend beaucoup sur lui, il a le dos large. Il encaisse, il encaisse, mais viendra un moment où ça fera trop et il faudra qu'il décharge tout ce qu'il a accumulé au risque d'imploser. Voir sa sœur dans un état si lamentable lui a fait un mal de chien. Elle-même ne sait pas pourquoi elle se fait ça, au fond. Pourquoi elle se force à tant souffrir.

« Il y a deux ans, mon père a apprit pour l'homosexualité de Justin. Il l'a chassé de la maison. J'en ai pleuré des jours entiers. J'en ai fais des cauchemars. On venait de m'arracher mon seul pilier. Le seul qui était là pour moi. Si je tenais encore, si je ne m'étais pas encore enfoncée un ciseau dans la peau jusqu'au point de non retour, c'était pour lui. Il m'avait fait promettre de ne pas en arriver là. De l’appeler dès que ça n'allait pas. C'était mon frère et rien que pour avoir fait ça je déteste encore mon père. » Mais monsieur Hoover est mort, laissant derrière lui femme et enfants. « Justin est revenu quelques jours plus tard à la maison. Lorsque ma mère lui a demandé ce qu'il fichait là, il s'est contenté de me regarder et de dire. Je suis là pour Naya. J'ai passé mes nuits dans ses draps pendant deux semaines. » Quelques jours après la mort de son père, Justin est rentré chez lui. Fatigué, triste et particulièrement anxieux quant à l'état dans lequel il allait trouver sa sœur. Pourtant, l'expression home, sweet home n'avait jamais autant prit tout son sens que ce soir-là. « Je crois que même si notre père l'avait renié, ça lui avait fait un choc d'apprendre sa mort. Je crois qu'il n'était pas près à me voir partir à mon tour. » Pendant quelques temps, Justin passait son temps entre son propre appartement et l'ancienne maison familiale. Mais il dût se rendre à l'évidence, tous ces allers-retours n'étaient plus possibles. Il était conscient que son départ définitif n'a pas du aider sa sœur, qui semblait aller un peu mieux depuis qu'il était revenu, mais elle s'était tant accrochée à lui qu'il en avait peur pour elle. Est-ce que c'était vraiment possible, de tant s'accrocher à quelqu'un, de compter autant sur quelqu'un d'autre que soi, est-ce que c'était sain ? Ce n'est que plus tard que Justin comprit que oui, c'était possible.

Il s’appelait Sam. « Un soir, j'ai fais une crise. J'ai appelé mon frère parce que je paniquais, je sentais que je ne contrôlais plus rien : le sang coulait tellement le long de mes bras, de mes poignets, j'ai vraiment cru que ça y est, j'allais mourir. J'allais partir et laisser Justin tout seul. Mais j'avais envie de m'accrocher, de m'accrocher à la vie parce que j'avais envie de croire que lui aussi, il avait besoin de moi autant que j'avais besoin de lui. » « Alors il est venu, et c'était horrible parce que je voyais dans ses yeux un truc, une lueur qui brillait et que je n'avais pas vu dans ses yeux depuis longtemps. Plus tard à l'hôpital, il m'a avoué qu'il avait rencontré quelqu'un. » Et ce quelqu'un, ce n'était pas n'importe qui. C'était Sam. Sam, un garçon qu'il avait rencontré en boîte et avec qui il avait passé une nuit, Sam qui l'avait jeté le lendemain matin comme un malpropre, Sam qui n'arrivait pas à se débarrasser de Justin. Justin, c'est l'obsédé, le têtu qui ne lâche l'affaire sous aucun prétexte. Un blondinet qui débarque chez Sam à l'improviste, une semaine après leur rencontre. Qui ose lui balancer J't'ai ramené un truc à manger, et qui s'installe à ses côtés comme si c'était tout à fait normal, de se ramener avec de la bouffe et de se vautrer dans le canapé d'un presque inconnu. Presque, car pour une raison qu'il ne comprend pas, Justin se sent comme si ils ne l'étaient pas tant que ça. Il sent qu'il y a un truc et il n'a pas envie de le lâcher. Alors il s'accroche, il se bat même pour se faire accepter, il se débrouille pour que Sam lui laisse même une micro place dans sa vie. Et finalement, Justin réussit. « Ce soir-là Justin m'a serré contre lui tellement fort, j'avais l'impression qu'il resplendissait. Comme si il avait rencontré quelqu'un qui lui donnait envie de me serrer plus fort encore contre lui. » Pourtant tout n'est pas facile. Justin tient un an, dans une relation destructrice. Il ne regrette pas de s'être lancé là-dedans, certainement pas. Il ne s'attendait pas à de la facilité mais certainement pas à souffrir autant qu'il aimerait. Il l'aime autant qu'il le déteste, mais même lorsqu'il ne peut plus, il revient vers lui. Et c'est réciproque. Peu importe ce que Sam peut lui faire subir, peu importe vers qui il va, l'un revient toujours vers l'autre. « Ce n'était pas de moi dont il avait besoin, c'était de ce garçon. » Mais ce dont Justin a besoin, c'est d'affection. Une preuve qu'il y a bien des sentiments là-dessus, qu'il peut y croire. Qu'il a raison de l'aimer autant qu'il le déteste.