nom : Barnes prénom(s) : Mark âge : 45 ans lieu et date de naissance : Né à San Francisco, le 15 mars 1968 statut civil : Divorcé, une fille de 17 ans. métier/occupation : Titulaire en pédiatrie nationalité : Américaine orientation sexuelle : Hétérosexuel caractère : baratineur, intelligent, manipulateur, sociable, optimiste, égocentrique, pointilleux, astucieux, convaincant,  dynamique. groupe : Scalpel avatar : Leonardo DiCaprio.

✂ l'hôpital t'y vas souvent ? Tous les jours, presque vingt-quatre heures sur ving-quatre. Je vis pour l'hôpital et je ne prends jamais de vacances.
✂ quand t'as un bobo, tu pleures ou t'es du genre à prendre les devants et à te recoudre avec ce que t'as sous le coude en mode mc gyver ? Je m'occupe de moi tout seul, je n'aime pas demander de l'aide.
✂ quand t'es malade, t'es du genre repas fait de médocs ou médecine douce ? Les médicaments agiront plus rapidement sur moi et je ne peux pas me permettre d'être malade.
✂ tu mets ta santé en danger ? tu fumes, tu bois ? Je fume depuis l'âge de quinze ans mais j'ai arrêté il y a deux mois. Je compense en mâchant du chewing-gum.
✂ t'as des problèmes de santé connus ? Non mais un cancer des poumons n'est pas à exclure.
✂ ta famille t'a transmis des antécédents médicaux pas très glorieux ? Des cancers pour la plupart, je me fais suivre et pour l'instant je pète la forme.
✂ t'es du genre allergique ? t'attrapes souvent le premier virus qui passe par là ? Pas du tout. Je suis rarement malade.

Une vie tout ce qu'il a de plus normal pour un gamin. Des parents attentionnés, un père autoritaire mais juste et une mère qui me chouchoutait sans arrêt. Ma nourrice était également une reine pour moi, c'était ma deuxième maman. Je n'ai manqué de rien mais je n'ai pas vécu dans l'excès. J'avais une éducation stricte et j'en remercie aujourd'hui mes parents. Comme dit plus haut, j'ai eu un parcours scolaire presque irréprochable. Un unique établissement privé et ensuite l'université pour la médecine. Je n'étais pas le petit arrogant de service parce que mes parents avaient de l'argent. Pas comme certains... J'étais entouré d'un cercle d'amis et j'ai adoré ma jeunesse. Certes, j'ai fait quelques conneries comme tous les jeunes. J'ai commencé à fumer à l'âge de quinze-ans et je viens d'arrêter... Cela faisait deux mois et j'étais à bout de nerfs. Passons. L'arrogance m'est venu plus tard quand j'ai étudié la médecine. J'avais toujours eu un bon niveau scolaire et l'envie d'apprendre plus m'a rendu prétentieux. J'avais des facilités, je voulais devenir chirurgien. Mes parents ne pouvaient qu'en  être fiers, leur unique enfant qui réussit sa vie. Un homme qui venait d'une famille aisée et qui s'engageait dans la médecine. Rien d’inhabituel. Je n'ai jamais quitté San Francisco, que ce soit pour étudier ou pour y vivre. J'ai même fait mon internat là où je travaille actuellement. Très rapidement je me suis passionné pour la pédiatrie. On ne me voit jamais là dedans, il parait que je n'ai pas le caractère pour. Il était vrai que j'ai toujours eu le don de me sentir supérieur aux autres mais je n'étais pas le même avec les enfants. C'était un défi, leur sauver la vie. Ils n'avaient rien de menaçant, ça n'a toujours été que des petits êtres innocents. Bon je suis nul pour parler aux parents d'ailleurs je laisse faire mes internes. Cependant, j'assure un maximum avec les enfants, les bébés. Peut-être parce que pour la plupart, ils ne parlent pas. La difficulté de la pédiatrie a toujours été un défi personnel. Je suis passé pour le connard de service depuis le début de ma carrière mais on me reconnait pour mon talent et j'avais le respect pour ce que j'accomplissais.

J'ai fait la connaissance de ma femme lors d'un séminaire médical lorsque j'avais vingt-huit ans. Nous avons terminé la nuit ensemble et neuf mois plus tard est née ma fille. Elle s'est installée à San Francisco chez moi après la naissance. Je me suis marié à trente-ans parce qu'elle avait eu un enfant de moi et j'ai divorcé à trente-cinq ans. Un coup de foudre qui n'a pas duré... Mon côté égocentrique qu'elle ne pouvait plus supporter et bien sûr tout un tas de petites choses. Comme l'odeur du tabac froid, le fait que j'étais toujours accroché à mon téléphone portable, ma façon de regarder et de parler aux femmes... Sans oublier le fait que j'ai toujours fait passer mon travail avant. Je l'ai aimé, oui peut-être, mais ce n'était plus le cas maintenant. De cette union je n'ai toujours retenu que le meilleur, ma fille âgée de dix-sept ans aujourd'hui. Elle n'a jamais vraiment connu la version d'une famille unie, elle venait presque tous les week-end chez moi. J'avouais que je n'étais pas un père idéal, mais je tenais à elle sincèrement. Je n'étais pas doué pour le montrer tout simplement. Depuis qu'elle était entrée dans l'adolescence je n'avais que des reproches. Une relation conflictuelle mais elle revenait toujours passer quelques jours chez moi, loin de sa mère avec qui je n'avais presque plus de contact. J'essayais de faire les choses au mieux, mais je n'avais pas vraiment d'autorité et elle obtenait toujours tout de moi. Je bossais trop et je compensais en lui disant oui à tout.

Recommencer à zéro ? Personne n’a cette chance. Cet hôpital c'est ma maison et ma raison de vivre. Personne ne me changera.