nom : silvery. prénom(s) : leilani timothe. âge : vingt-sept ans. lieu et date de naissance : né un neuf août à milan. statut civil : célibataire. métier/occupation : agent de sécurité. nationalité : il a la double nationalité ; américaine et italienne à la fois. orientation sexuelle : tant que c'est humain, je prends. caractère : autoritaire ₪ bagarreur ₪ bavard ₪ borné ₪ facilement boudeur ₪ bruyant ₪ familier ₪ impatient ₪ irresponsable ₪ jaloux ₪ maniaque de la propreté physique ₪ paresseux ₪ procrastinateur ₪ râleur ₪ sans gêne ₪ têtu ₪ vulgaire ₪ amusant ₪ attentionné ₪ câlin ₪ courageux ₪ curieux ₪ drôle ₪ dynamique ₪ intelligent ₪ observateur ₪ sociable ₪ sûr de moi ₪ ventre sur pattes ₪  narcissique ₪ cordon bleu. groupe : SCRUBS est sûrement le groupe le plus approprié. avatar : harvey newton haydon. type de personnage : pi ; personnage inventé.

✂ l'hôpital t'y vas souvent ? seulement lorsque quelqu'un de ma famille à des problèmes de santé ou alors, quand Giusy a besoin de faire des test à cause de ses problèmes d’asthmes. sinon, j'y vais presque tous les jours ; c'est mon lieu de travail. j'y suis agent de sécurité. je connais tous les coins et recoins de l'établissement et bien que je déteste l'odeur et la vue des patients malades, j'aime mon métier, alors je prends sur moi et continue d'y aller jour après jour.
✂ quand t'as un bobo, tu pleures ou t'es du genre à prendre les devants et à te recoudre avec ce que t'as sous le coude en mode mc gyver ? j'ai une tête à pleurer pour un simple « bobo » ? pour qui tu m'prends ? Je suis plus du genre à me recoudre avec c'que j'ai sous la main plutôt que de chialer comme une fillette.
✂ quand t'es malade, t'es du genre repas fait de médocs ou médecine douce ? j'prends pas de médocs, ça serre à rien. je déteste les médicaments et généralement, je ne suis pas malade bien longtemps. c'est vrai, je suis un mauvais exemple, mais comme dit le dicton ; « fais comme je dis et non comme je fais ».
✂ tu mets ta santé en danger ? tu fumes, tu bois ? je ne fume pas non. je m'occupe d'une gamine asthmatique, alors je ne vais pas fumer, ça pourrait faire empirer son cas. de toute façon, je déteste l'odeur du tabac. par contre, oui, il m'arrive de boire de temps en temps.
✂ t'as des problèmes de santé connus ? aucun problèmes de santé connus mon chou, je suis l'homme parfait.
✂ ta famille t'a transmis des antécédents médicaux pas très glorieux ? comment ça ? tu veux m'parler de cancer ? franchement, personne n'a eu d'antécédents médicaux dans ma famille ; sauf mon frère jumeau qui a eu un problème au foi.
✂ t'es du genre allergique ? t'attrapes souvent le premier virus qui passe par là ? ouai, je suis allergique à quelque chose en effet ; aux fraises. sinon … non, je ne tombe pas facilement malade. je suis un maniaque de l'hygiène, ce serait vraiment bizarre si j'attrapais la première gastro ou la première grippe venue.

9 août 1986 → Tu viens de naître. Pour la première fois en neuf mois, tu vois finalement la lumière aveuglante du soleil chaud. T'as rien à craindre mon p'tit, tu viens d'une famille aisée, t'auras jamais à t'en faire niveau argent, tu seras toujours choyé, chouchouté. T'es le premier à sortir du ventre de ta mère. Le deuxième bambin montrant le bout de son nez est ton jumeau. Vous serez très proche, ça c'est sûr. Il sera ton frère, ton meilleur ami et évidemment, comme tous frères, vous vous engueulerez de temps à autre. Tu pleures. Ô diable pourquoi respirer fait si mal ? Me le demande pas mon p'tit, je n'en ai aucune idée. D'après un mythe, tu pleures ton ancienne mort. Serait-ce vrai ? Personne ne le sait. Il y a toujours eu des suspicions autour de la naissance, mais tu ne sais rien. Pour le moment, tu n'es qu'un nouveau né. Un gosse sans grande intelligence. Bah oui, tu n'sais pas parler, tu n'sais pas marcher. Ouai, pour le moment, tout ce que tu sais faire, c'est pleurnicher et agiter tes bras et tes pieds en l'air. C'est inutile mon p'tit, les gens ne comprennent pas le langage des bébés et ça, tu vas vite le comprendre. T'auras beau hurler à t'en péter les cordes vocales, ils ne comprendront pas qu'en réalité, tu veux ton nounours au lieu d'avoir à manger. C'est stupide les adultes, mon p'tit. Regardes, ils t'ont même donné un prénom stupide ; Leilani. A Hawaï, c'est un prénom masculin, mais en Amérique, c'est féminin. Et sais-tu c'qu'il veut dire ? « Couronne céleste ». Oh oui. Tes parents sont ce genre de riches personnes. Ils courent après l'argent et sont hautains. Mais crois-moi, tu ne deviendras pas comme eux ... à quelques détails près. Ton père tient une agence de mannequins ; ta mère y est photographe. Ils ne seront pas souvent là, mais qu'est ce que cela pourra te faire ? Ton frère sera à tes côtés, après tout.


19 Juillet 1989 → Tu coures. T'es essoufflé, mais tu coures toujours. T'en as rien à faire de manquer d'air, tu fuis ton père qui te hurle de t'arrêter. Tu ricanes. Tu manques de tomber mais tu te rattrapes au mur. Il est tout proche, tu le sais. Il faut que tu trouves un endroit où il ne pourra pas t'attraper. Tu es sûr que la fessée sera plus forte que les autres, cette fois. Après tout, ce n'est pas comme si tu n'avais fait que dessiner sur les murs, non loin de là. Tu viens de casser le nouvel ordinateur de ton père. Et ça te fait rire. Tu pourrais même te rouler sur le sol pour montrer ton hilarité, mais tu as trop peur de te faire attraper pour arrêter de courir. Ton frère pourrait t'aider, mais il est occupé à embêter le chien de la famille. T'aimerais être avec lui, mais ton père te poursuit toujours, le poing en l'air et la mine déconfite. Il est vraiment en rogne cette fois ; n'espère pas t'en tirer avec une simple fessée. Finalement, il t'attrape et très vite, tu vois ton pantalon descendre le long de tes jambes fines. Tu frissonnes et te mords la lèvre inférieure. Tu y es. Tu vas devoir accepter ta punition, qu'importe la douleur. Brusquement, sa main droite s'abat sur tes fesses et tu te retiens d'hurler. C'est qu'il n'y va pas gentiment. Non, du tout. En entendant le claquement, ton frère a rappliqué. Il vous fixe en fronçant les sourcils. Tu lui lances un regard froid pour lui faire comprendre qu'il ne doit rien dire. Vous êtes jumeaux après tout et malgré vos yeux de couleurs différentes, vous avez exactement la même tête. Vous êtes liés, c'est sûr. Tu ne peux pas le voir triste et lui non plus. Cela a toujours été ainsi et ça le restera. Ton père te gronde, te réprimande, te fait des menaces, mais rien ne t'atteint. Après tout, il n'est presque jamais là, comment pourrait-il te faire la morale ? C'est tout bonnement impossible.

24 décembre 1993 → Voilà maintenant sept ans que tu attends ce moment. Devant la porte de ta chambre, tu tends l'oreille, ta main serrant ta peluche aussi fortement que possible. Ton frère te fixe, mais ne dit rien. Il suffirait d'un simple murmure pour vous faire gronder. Après tout, les enfants n'ont pas le droit de voir le Père Noël, mais toi, t'aimerais lui dire merci. Lui dire que tu es heureux qu'il t'apporte toujours les cadeaux que tu veux, mais tu n'as pas le droit de sortir de ta chambre. Pourtant, tu es pressé. Pressé de voir le cadeau que tu as demandé cette année ; une guitare classique. Tes parents ont essayé de te faire changer d'avis toute l'année, mais t'es têtu. Dès que tu as une idée derrière la tête, tu l'as garde pour toujours. C'est chiant, exaspérant. Mais t'es comme ça, on ne peut pas te changer. La porte d'entrée claque brusquement et toi et ton frère sursautez. Tu le pousses jusque dans son lit avant de t'installer dans le tien le plus vite possible. Tu fais semblant de dormir et la douce voix de ta mère vous appelle derrière la porte. La lumière entre alors dans la pièce et tu sautes de ton lit, un large sourire accroché aux lèvres. Ta mère ébouriffe tes cheveux avant de prendre ton frère par la main. Tu te précipites dans le salon et commence à déballer tes cadeaux. Comme tu l'avais prédit, ta guitare est là. Elle t'attendait.

2 septembre 1997 → Assis dans la voiture, tu fixes la route, les yeux dans le vide, perdu dans tes pensées. Cela fait maintenant une semaine que vous êtes arrivés à San Francisco. Cela fait aussi une semaine que tu as quitté Milan ; ta ville natale ; l'endroit où tous tes amis étaient. L'endroit où tu te sentais vraiment chez toi. Tu gonfles tes joues avant de soupirer bruyamment pour montrer ton mécontentement. Ton frère te lance un sourire qui se veut rassurant et tu le lui rends pour lui faire croire que tout va bien. Pourquoi est-ce que ton père a voulu changer de locaux pour son agence ? C'était bien Milan ! Tu soupires une nouvelle fois avant d'entendre la voix de ton père qui te demande d'arrêter de faire ta tête de mule. C'est facile à dire pour lui. Toi, t'as plus tes amis. T'as dû quitter ta chérie. T'as dû abandonner les chats du quartier alors que tu leur donnais toujours à manger. Qui le fera à ta place, maintenant que tu es partie ? Tu ne le sais pas, mais tu espères que ce sera quelqu'un de bien. Tu les aimes trop ; ils étaient aussi innocents que Christian, ton frère. T'as peur de ne pas t'entendre avec tes nouveaux camarades. Et si les gens ne t'aiment pas ? Tu préfères ne pas y penser. T'as besoin d'une bande à toi. D'une bande à part. D'une bande faisant sa loi. Faut que tu montres que t'es le plus fort. Et demain, c'est la rentrée ; le meilleur jour pour faire tes preuves ; tu es en sûr.

12 juillet 2001 → Allongé dans l'herbe, tu attends que ton frère se montre. Ce dernier était censé arriver il y a vingt minutes, mais il n'est toujours pas là. D'après toi, il est avec sa petite amie et cela te dégoutte. Comment peut-il la faire passer avant toi ? T'es son jumeau. Ton nez se fronce pour prouver ton exaspération tandis que tu te relèves lentement. Finalement, il arrive cinq minutes plus tard, un sourire bête illuminant son visage plus efféminé que le tien. Tu soupires longuement en lui donnant une légère tape à l'épaule droite. Il s'excuse et vous partez en direction de la fête foraine de Londres. Vos parents vous ont laissé quartier libre pour ce soir et vous comptez bien en profiter. Ce n'est pas tous les jours que tu peux profiter de l'air libre avec ton frère en pleine nuit. D'habitude, vous êtes obligés de rester cloîtré dans votre chambre d'hôtel cinq étoiles. T'aurais aimé aller en camping avec tes amis, mais ta mère n'a pas voulu ; disant que ce n'est pas hygiénique. Il y a des fois où tu aimerais la frapper ; lui hurler qu'elle n'est qu'une gosse de riche mal éduquée, mais tu ne peux rien dire ; c'est ta mère, la femme qui t'a mis au monde. Tu renifles d'un air amusé en voyant ton frère rire bêtement. Il a l'air heureux. Et s'il l'est, tu l'es aussi, c'est aussi simple que cela. Ainsi, après avoir fait dix minutes de queue pour payer votre entrée, vous vous ruez vers un stand pour acheter à manger, comme toute personne normale ... ou presque.

16 avril 2004 → Tu t'assois tranquillement dans le bureau de la conseillère d'orientation de ton lycée. Celle-ci te regarder avec appréhension. Elle a sûrement déjà dû entendre parler de toi, mais tu t'en fiches. Elle peut penser ce qu'elle veut, ce n'est pas elle qui fera ta vie. T'as beau frapper les gens qui t'énervent, tu as de bonnes notes, alors elle ne peut pas vraiment critiquer ta réussite scolaire, tu le sais. Elle te demande si tu as une idée de ce que tu veux faire plus tard. Tu souris bêtement. Tu n'en as vraiment aucune idée. Jusqu'à maintenant, tu n'as fait que t'amuser, mais d'ici trois ans, voudrais commencer à travailler pour quitter le cocon familiale. De toute façon, tu ne penses pas pouvoir supporter ta mère encore longtemps. Cette dernière est toujours sur ton dos, à te dicter ta vie. Elle a même voulu te fiancer. Serait-elle dingue ? Même Christian a dit qu'elle était malade d'essayer de vous fiancer contre votre grès. Et puis quoi encore. Passer le reste de ta vie avec une fille que tu n'aimes pas ? N'importe quoi ! Les femmes comme les hommes ; ne servent qu'à se faire plaisir sexuellement. L'amour n'existe pas. Tu en as peur. De toute façon, tu n'es jamais tombé amoureux et tu es sûr que cela ne t'arrivera jamais. La conseillère te propose plusieurs sortes de métier en fonction de ce que tu aimes faire ; seul l'un d'eux retient ton attention. Et c'est le métier d'agent de sécurité. C'est un boulot qui n'a pas l'air emmerdant. Il y a de l'action, de l'adrénaline et en plus, tu pourras frapper en protégeant des gens sans avoir à te justifier devant la justice ; c'est parfait comme plan. Un bon salaire, des heures de travail plutôt pas mal ... Tu souris plus franchement en la remerciant tandis qu'elle ouvre ses yeux en grand. Serait-elle choquée de ta politesse ? Dans ce cas-là, c'est qu'elle ne connaît que les rumeurs sur ta petite personne. Dans le fond, tu n'es pas si méchant que ça.

15 octobre 2007 → Tu as finalement trouvé le boulot parfait ; agent de sécurité à l'hôpital de San Francisco. Tu entres dans l'immense bâtiment, les sourcils légèrement froncés. Tu vas bientôt pouvoir quitter la maison familiale, même si tu sais que ta mère te posera des contraintes. De toute façon, tu n'accepteras rien, sauf peut-être de l'argent. A cette pensée, tu ris faiblement avant de passer une main dans tes cheveux. L'odeur régnant de l'établissement te répugne, mais tu sais que tu t'y feras. Tu trouves très vite ton responsable et lui expliques que tu es ici pour ton premier jour de travail en tant qu'agent de sécurité. Très vite, on te présente à l'équipe. Bizarrement, tu sens qu'il va y avoir beaucoup de rumeurs aux sujets de tout le monde et tu es sûr de ne pas t'ennuyer ici. On te confie très vite ta première tâche et tu hoches la tête positivement, t'empressant d'enfiler ton uniforme pour te mettre au travail.

16 décembre 2010 → Tu coures à en perdre tes poumons. Tu es en retard. Ton frère va te faire la remarque, encore une fois. Mais ce n'est pas de ta faute ; ton responsable t'a retenu plus longtemps que prévu. Tu manques de te faire écraser plus d'une fois, mais finalement, tu arrives chez ton frère entier. Tu entres dans l'appartement sans frapper et enlaces ton jumeau en soupirant d'aise. C'est qu'il te manque, ce gars. C'est ton jumeau, après tout. Pourtant, tu sais qu'il a quelqu'un à te présenter et même si cela te répugne, tu as tout de même accepté de venir. Tu entres dans le salon et te retrouve face à une jeune femme aux longs cheveux blonds. Cette dernière te lance un sourire amical auquel tu réponds en te forçant. Ils t'annoncent qu'ils viennent de se fiancer et que la jeune femme est enceinte. Quoi ? Toi ? Tonton ? Et puis quoi encore. Un gosse dans les pattes ? Jamais ! Tu les félicites tout de même et les enlaces tous les deux en disant que c'est parfait. Seulement, tu n'en penses pas un mot. Déjà qu'elle te pique ton frère, elle veut en plus venir vivre avec lui. Quand est-ce que vous vous verrez dans ce cas-là ? Jamais ? Impossible. Tu ne peux pas abandonner Christian. Malgré le fait qu'elle soit là pour lui, tu ne peux pas te résigner à le laisser partir. Pourtant, tu ne dis rien et prends sur toi, te montrant souriant, hypocrite.

4 septembre 2011 → Voilà. Le jour est venu. Tu es maintenant tonton. Ton frère est désormais père, pourtant, il n'est plus avec la mère de son fils. Ils sont tous les deux dans la salle d'accouchement. Toi, tu fixes simplement la soeur de l'ancienne fiancée de ton frère. Cette gamine t'énerve. Tu as envie de la frapper. Elle a un sale caractère. Elle est bizarre. Pourtant, au fil des mois, tu t'es finalement très bien entendu avec la nouvelle maman, mais sa soeur ... c'est autre chose. Elle te sort par les trous de nez. Dès qu'elle t'adresse la parole, tu la remballes ; tu ne la supportes pas, c'est psychologique. La porte derrière toi s'ouvre finalement et tu vois ton frère sortir de cette dernière. Il t'annonce que l'enfant se nomme « Kieran » et qu'il vivra avec sa mère. Tu ne reconnais plus ton jumeau depuis quelques mois. Il a changé. Il est devenu ... aussi con que toi. Mais toi, tu l'as toujours été, les gens s'y sont habitués, alors que pour Christian, c'est différent. Tu viens à le détester. Que fera ce gosse maintenant que son père et sa mère ne sont réellement plus ensemble ? Est-ce réellement une vie pour un enfant ? Tu n'en sais rien, d'ailleurs, tu préfères ne pas le savoir. C'est complètement idiot. Même toi, à sa place, tu es sûr que tu aurais accepté les conséquences d'avoir un gosse. Tu soupires longuement avant d'entrer dans la salle d'accouchement tandis que ton frère se dirige vers la sortie de l'hôpital. La jeune femme semble vraiment exténuée, pourtant, elle sourit. Elle a l'air heureuse, ou alors, fait-elle semblant de l'être ? Tu n'en sais rien et tu préfères ne pas le lui demander.

15 avril 2013 → Tu hurles que ce n'est pas possible, que tu n'en as rien a foutre de cette gamine. Tu t'énerves, hurle encore plus fort, mais lorsque les pleurs d'un enfant se font entendre, tu t'arrêtes brusquement et prends l'enfant dans tes bras. Il s'agit bel et bien du fils de ton frère. Frère dont tu n'as plus aucune nouvelle depuis plus d'un an maintenant. Malgré cela, tu as continué d'aller son ex-fiancée pour prendre des nouvelles du fils de ton jumeau. Après tout, il s'agit de ta famille. Tu lui réponds une nouvelle fois non tandis qu'elle te le redemande à nouveau. Garder sa sœur le temps qu'elle termine ses études ? Et puis quoi encore ? Pourquoi n'irait-elle pas chez ses parents, merde ! Tu soupires longuement tout en berçant l'enfant. Si tu dis oui, tu sens que tu vas le regretter.

20 mai 2013 → Tu mets la table pour deux pour la première fois depuis des semaines. Des pas se font entendre tandis qu'une gamine de vingt ans montre le bout de son nez. Tu la regardes de haut en bas avant de lui ordonner de s'asseoir. C'est son premier jour ici et tu espères qu'elle terminera vite ses études. Pourquoi est-ce que tu as accepté déjà ? Ah oui. Tout simplement parce que sa soeur est la mère du fils de ton frère. Tout simplement parce que cette dernière est partie vivre à New York après avoir été muté là-bas. Et toi dans tout ça ? Bah tu te retrouves avec qu'une gamine que tu as envie d'encastrer dans un mur toutes les trente secondes. Rien qu'à voir sa tronche, t'as envie de la frapper. Pourtant, tu sais très bien que tu vas devoir faire des efforts, comme celle-ci a été viré de chez elle après avoir choisi de faire les études différentes que ses parents voulaient pour elle. Dans le fond, tu te vois un peu en elle et finalement, c'est sûrement ça qui t'énerve le plus.