nom : Andersen, même si j'aurais préféré Bond, James Bond. prénom(s) : Adriel Jude, heureusement je n'ai pas hérité du prénom de mon grand père, vous imaginez, moi m'appeler Georges? âge : Vingt sept ans. lieu et date de naissance : Norvège à Oslo. statut civil : Célibataire métier/occupation : Résident en chirurgie. nationalité : Anglaise & Norvégienne orientation sexuelle : Et terreau sexe huhu elle. caractère : Immature, enfantin, joueur, blagueur, drôle, chiant, charmeur, dragueur, audacieux, courageux, effronté, insouciant, sans gêne, mauvais perdant, fier, parfois inculte, séducteur, attachant, viril.   groupe : stitch, comme dans Lilo ! avatar : Julian Schratter type de personnage : inventé

✂ l'hôpital t'y vas souvent ? L'hôpital c'est trop génial ! Quoi vous connaissez pas cette pub? Attendez, l'hôpital de San Francisco est le meilleur au monde, on trouve de tout, des morrues comme des sirèenes. Plus sérieusement, j'y suis tout le temps pour mon travail, même si je dois avouer que j'y vais aussi pour mes collègues. Je suis résident en chirurgie, et autant dire que j'adore ça, c'est un peu comme si j'étais le Docteur House, en beaucoup plus beau bien sûr.
✂ quand t'as un bobo, tu pleures ou t'es du genre à prendre les devants et à te recoudre avec ce que t'as sous le coude en mode mc gyver ? Si pleurer peut m'attirer les services de charmante demoiselle, alors je n'hésiterais pas, mais autant dire que je ne suis pas une de ces personnes qui tombent dans les pommes à la vue du sang, je suis très courageux, très viril.
✂ quand t'es malade, t'es du genre repas fait de médocs ou médecine douce ? Sincèrement, qui se soigne encore comme les grands manitous, à l'indienne, ou comme les sorcières d'autrefois? Il faudrait être fou pour ne pas utiliser des médicaments qui se trouvent sous notre nez, et qui en plus, sont capables de nous faciliter la vie.
✂ tu mets ta santé en danger ? tu fumes, tu bois ? Je mets davantage ma santé en danger avec les nerfs des autres, apparemment je suis parfois embêtant, enfin c'est ce qu'on dit, vous savez les rumeurs. Sinon, la cigarette c'est chouette mais non merci, je suis une personne sérieuse moi.
✂ t'as des problèmes de santé connus ? Certains vous diront que j'ai la maladie de peter pan, mais moi je suis spur d'être tout sauf malade !
✂ ta famille t'a transmis des antécédents médicaux pas très glorieux ? La vie, c'est moche, moi tout va bien de mon côté, par contre mon petit frère n'a pas eu cette chance, même si du coup, il peut avoir toutes les plus belles infirmières à ses pieds, le petit veinard.
✂ t'es du genre allergique ? t'attrapes souvent le premier virus qui passe par là ? J'ai une santé de fer, et autant dire que les microbes je les maîtrise avant même qu'ils ne m'effleurent.

Oslo, Norvège, 1986

La Norvège n'était qu'une halte parmi tant d'autre, elle ne devait être qu'un rapide arrêt afin de rassurer la famille de la future mère qui s’inquiétait avec une amplitude démesurée. L'hiver s'était emparé de toutes les collines, tuant chaque parcelle de fleur et verdure, laissant ainsi ce manteau blanc perdurer et s'installer. L'aéroport devenait difficile d'accès, rendant l'atterrissage plus complexe, la piste s'affirmant glissante et dangereuse au cœur de cette tempête. L'arrivée s'était cependant déroulée dans une sérénité exemplaire qui tendait à calmer la nature déridée. Fort heureusement pour le jeune couple, les voitures semblaient parfaitement être équipées pour surmonter ce fin voile blanc qui était davantage robuste qu'il ne le laissait prétendre. Le trajet ne demandait que quelques minutes pour être réalisé, et le soulagement envahissait rapidement les poumons du couple qui se retrouvait choyer par la chaleur de la demeure qui procurait un réconfort non négligeable. La braise du feu dansait avec les cendres éparpillés, tandis que les discussions valsaient entre les bouches indiscrètes qui demeuraient toutefois limités. L'union du jeune couple s'était réalisée deux ans auparavant au pied d'un hôtel ancien qui se retrouvait fixé par l'ensemble des invités. Le mariage qui n'était qu'une formalité, un moyen par lequel démontré l'amour profond de deux êtres, était devenu une nécessité si le désir de procréer se manifester pour le jeune couple. Tout était programmé pour que leur enfant naisse en Angleterre dans l'une des meilleures cliniques. Néanmoins, le destin semblait désirer offenser leurs choix, déclenchant les contractions chez la jeune femme en pleine nuit qui donnèrent naissance à un petit garçon au teint pâle qui rappelait indéniablement la saison actuelle. « Adriel ». Le dernier souffle de sa mère qui exprimait une fatigue hors norme et qui marquait l'abandon de l’inquiétude.




Londres, Angleterre, 2001

Londres, sous la neige offrait une magnifique vue ainsi qu'un climat glacial. Les temps n'étaient pas dévoués à la patience, ils étaient dédiés à l'expression corporel, et cette nuit, la froid serait chassé par la chaleur ambiante que procurerait cette fête. Ses parents n'avaient pas jugé utile pour le jeune homme de s'y rendre, mais pour lui, il était hors de question de ne pas y participer. S'éclipsant par le biais de sa fenêtre tel James Bond, il chevauchait son vélo sur lequel ses pieds s'acharnaient, lui offrant une vitesse adéquate à la situation. Dire qu'il ne craignait rien aurait été mentir, mais il savait qu'il pouvait compter sur le bon sens de ses frères qui le couvriraient sans le moindre doute, pas vrai ? Jetant son vélo sur la chaussée, il entrait tel un suricate dans la maison de son ami où les festivités avaient déjà débuté. Son entrée fracassante sur du Mickaël Jackson le fait frémir, si bien qu'il ne pouvait s'empêcher de bouger au rythme de la musique. Ses bras tendaient vers le haut pour aussitôt redescendre vers le bas, se la jouant à Elvis Presley. Frôlant les différentes personnes, sa voix s'accordait parfaitement avec les chansons qui défilaient, et son amusement ne faisait que commencer, ainsi que l'agacement qu'il pourrait procurer.




Londres, Angleterre, 2002

L'été battait son plein, le soleil devenait rude, le vent absent, et la nature était en pleine effervescence. Le camping de la semaine passée perdurait dans les souvenirs du jeune homme âgé de seize ans qui se retrouvait à lézarder sur sa serviette en compagnie de son frère sur la terrasse arrière de la demeure. Ne rien faire devenait une activité appréciée par le jeune homme, activité qui venait s'additionner à de nombreuses autres activités qui plaisaient davantage à ses parents. Ces vacances se laissaient encore profilées sur un long chemin aphrodisiaque, et rien ne semblait pourvoir intervenir. Plongée dans un semi sommeil, un bruit sourd qui exprimait le fracas d'un objet contre le sol venait de procurer un sursaut général sur l'ensemble de son corps. Le regard de son frère portait vers la baie vitrée, et le norvégien ne pouvait que s'accorder sur cette réaction. Dans l'empressement, il se relevait furtivement, manquant de tomber sur le bois de la terrasse, avant d'arriver sain et sauf dans l'enceinte de la maison. Peut être s'agissait-il d'une invasion de martien. Interloqué, il ne pouvait que chasser cette idée improbable de son esprit. Une tempête ménagère semblait être passée par là, mais son esprit tentait en vain de lui faire croire le contraire, seulement les débris ne se laissaient pas accorder le bénéfice du doute. Des éclats de verre, des assiettes brisées de toute part ornés le sol d'un éclat farfelu. Un mouvement incertain accrochait la vue du jeune homme qui n'observait plus, mais qui dévisageait la scène, s'imaginant la plus belle des attaques mondiales. Son père, les mains dans un torchon imbibé d'une couleur vive reflétant les champs de coquelicots restait impassible. « Un problème les enfants ? » Sa voix ne perdait pas de son assurance, mais les deux jeunes étaient clairement paralysés par la situation qui demeurait incompréhensible à leur yeux. «  Papa, tu saignes .. et .. où est Maman ? » Son frère venait de parler sur un ton renfrogné, qui laissait cependant sous entendre la confusion générale. Se heurtant face au silence de leur père, le jeune homme prenait les initiatives, se rendant subitement à l'étage, laissant Adriel seul face à la solitude. Son oreille n'était pas si perspicace que cela, mais entendre les sanglots provenant de l'étage n'était pas bien difficile. Ses membres restaient de marbre, ses lèvres tendaient à se détendre mais les sons ne parvenaient pas à naître. « Papa … » Il se frottait les mains inlassablement, le regard vide et perdu. « Ce n'est rien mon canard. Tout va bien. Retourne sur la terrasse tu veux ? » L'envie d'ignorer ce qu'il venait de se produire ne s'éprenait pas de lui, mais le regard déterminé de son père laissait sous entendre qu'obéir était nécessaire, et ne pas attiser la rage du dragon. Fuyant le regard lourd de celui-ci, il se dirigeait telle une furie à l'étage, curieux et surtout envahit par la peur. Ce regard, jamais il ne l'avait vu auparavant et la sensation de froid s'emparait de son sang. Prêt à franchir le seuil de la porte, une discussion émanait de la chambre de son frère. Se stoppant instantanément derrière la porte, il se collait contre le mur, attentif aux moindres paroles. « Ton père a mené une double vi-vii-e. » Son sang ne fit qu'un tour, son cœur battait terriblement fort, et la sensation de malaise s'établissait maître de son corps. Saisi soudainement de pulsions, il dévalait sans raisonnement rationnel les escaliers sur le lieu de l'éclatement. Furieux, il fonçait droit dans le jardin, retournant tout ce qui se trouvait sur son passage ? Alors quoi, son père avait voulu faire un remake de desparate housewives ?




San Francisco, Amérique, 2004

L'atmosphère familiale était devenu pesante, s’alourdissant d'année en année depuis le terrible aveu. Pourtant, le tableau si parfait de la famille idéal perdurait dans les esprits des voisins, des amis, et de la famille. Le divorce n'avait même pas effleuré leurs esprits, quand bien même cette action était devenue une évidence. Rien n'avait changé, si ce n'est l'ambiance qui était devenue électrique et insupportable. Son père n'avait pas quitté les lieux, et sa mère ne l'avait pas mis à la porte, ayant prit la décision de passer l'éponge sur cette période sombre. Toutefois, Adriel avait beau ne pas être de ceux qui blâmer les autres, il possédait quelques difficultés à regarder son père encore dans les yeux. Tromper sa femme, et qui plus est, sa famille entière, faisant croire à des déplacements, alors qu'en réalité, il siégeait dans une autre demeure. Profité n'était pas à damner, mais prévenir dans ces conditions là était nécessaire, détail qui semblait lui avoir échappé. Il ne le détestait pas, il était tout simplement désespéré par son comportement qui ne valait même pas d'être reconnu. Ce moment, il l'avait tant attendu. Celui où la majorité l'aurait encerclé, lui donnant d'immenses possibilités, comme celle qui venait de devenir réalité, en rejoignant son frère à San Francisco. S'éloigner de sa famille, de son père qu'il ne pouvait plus supporter aisément, et se rapprocher de la ville où tout était permis, où ses rêves pourraient devenir réalité, là était son ambition principale. Ce n'était plus des kilomètres qui le séparerait de cette famille détruite, c'était un océan entier, une étendue d'eau qui lui assurerait une vie paisible, cependant toujours assurée d'une crainte intouchable.




San Francisco, Amérique, 2013

L'apprentissage qui en premier lieu s'était vu attribuer une image de longue durée était en réalité bien plus vite passée qu'il ne l'avait prévu. Plongé dans le monde du médical, il ne pouvait se contraindre à rester sérieux dans sa nouvelle bvie. Ses mains exerçaient ce qu'il appréciait, aider les autres dans des situations difficiles, les sauver d'une certaine manière. Nul doute ne planait quant à la fierté que ses parents auraient éprouvés face à son parcours, mais la réalité était telle qu'ils ne détenaient aucunes informations quant à son projet professionnel devenu réalité. Couper les ponts étaient devenus de façon ostentatoire une partie intégrante de sa vie, du jour au lendemain, ses parents étaient devenus de vieux souvenirs houleux auxquels repenser étaient difficiles. Il était devenu volontairement orphelin, même si prendre quelques nouvelles devenait parfois nécessaire. Résident en chirurgie, l'hôpital devenait pour lui un jeu grandeur nature.