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 the world is cruel and unforgiving, yet, so B E A U T I F U L. ◮ Nathaniel.

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Nathan Chaplin
Nathan Chaplin
CITOYENHabitant de San Francisco
✄ messages : 31

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MessageSujet: the world is cruel and unforgiving, yet, so B E A U T I F U L. ◮ Nathaniel.   the world is cruel and unforgiving, yet, so B E A U T I F U L. ◮ Nathaniel. EmptyMar 25 Fév - 0:42

Nathaniel Lucas Chaplin.
I'm only human.  And I crash and I break down. Your words in my head, knives in my heart, you build me up and then I fall apart.

 
dossier médical
nom : Chaplin. prénom(s) : Nathaniel Lucas. âge : Vingt-quatre ans. lieu et date de naissance : le 15 décembre à Cambridge. statut civil : célibataire. métier/occupation : Professeur des écoles. nationalité : britannique. orientation sexuelle : homosexuel. caractère : Patient – souriant – enfantin – calme. Secret – prudent – têtu – jaloux. groupe : Inhabitants. avatar : Will Higginson. type de personnage : scénario.
 

 
à hôpital
✂ l'hôpital t'y vas souvent ? Tu peux compter sur les doigts le nombre de fois où tu es venu à l’hôpital. Que ce soit pour toi, ou pour rendre visite à quelqu’un, on ne peut pas dire que tu sois un adepte de l’hôpital. Déjà, tu détestes l’odeur et l’atmosphère qui y règne. Surtout l’atmosphère, en fait. Tu ne sais pas, elle te met mal à l’aise. Et puis ces murs blancs… Renfermés. Une cage. Pour toi, l’hôpital est comme une cage, un labyrinthe. Tu admires ces gens qui y travaillent, ça ne doit tellement pas être facile tous les jours. Tu les admires, mais en même temps, tu les plains. Voir toutes ces personnes blessées, qui ne s’en remettront peut être jamais… Tu n’arrives pas à savoir ce qu’ils doivent ressentir, mais tu sais déjà que cela doit être terrible. Assez terrible pour que tu admires le corps médical d’autant plus.
✂ quand t'as un bobo, tu pleures ou t'es du genre à prendre les devants et à te recoudre avec ce que t'as sous le coude en mode mc gyver ? Tu te situerais entre les deux. Tu as du mal à retenir les quelques larmes qui demandent à sortir lorsque tu te blesses, lorsque tu as mal. Mais jamais tu ne risquerais à te soigner tout seul, surtout s’il s’agit d’une grosse blessure. Encore, lorsqu’il s’agit d’un truc léger, que tu peux soigner tout seul avec ta petite boite de soins de secours, alors ouais, tu te la joues solo pour te réparer comme il le faut. Ce n’est pas toujours très bien fait, ni très satisfaisant, mais c’est déjà ça. Dans le pire des cas, tu recommences le pansement jusqu’à ce que tu en sois satisfait. Même si tu abandonnes dès que tu en as assez, dès que tu en as marre. Ou que tu en sois lassé, et que cela t’énerve de toujours le refaire et que cela n’aille toujours pas. Dans ces cas là, tu dis juste ‘fuck the life’, et tu laisses comme c’est, sans y retoucher après, même i ce n'est pas des mieux faits.
✂ quand t'es malade, t'es du genre repas fait de médocs ou médecine douce ? Tu es plus du genre à prendre des médicaments. Même si tu sais que ce serait certainement mieux de te mettre à la médecine douce, tu n’as ni le temps, ni le courage de le faire. Alors tu achètes les médocs, et tu te shoots à ça quand il faut les prendre. C’est aussi simple que ça. Il y a une seule chose pour laquelle tu préfères la médecine douce, c’est le mal de gorge. Tes origines anglaises te poursuivent, alors tu te fais souvent un petit thé, peu importe le parfum, avec du miel à l’intérieur, et c’est parti. C’est simple, rapide et efficace, et tu sais le faire, en plus. Quoi de mieux ? Ca t’empêche de prendre des médicaments, et tu te fais en même temps plaisirs avec cette boisson chaude qui te réchauffe et te soigne en même temps.
✂ tu mets ta santé en danger ? tu fumes, tu bois ? Rien de tout cela. Tu exècres plus que tout au monde la fumée des cigares. Un peu moins celle des cigarettes, puiqu’il t’arrive d’en fumer une par-ci, par-là. Mais les cigares, tu ne peux juste pas. Ca te rappelle trop ton père qui était un grand amateur de ce genre de chose. Pour les boissons, c’est juste que tu ne bois pas. Enfin, si, tu bois des bières, des panachés, ce genre de choses. Mais jamais en assez grande quantité pour te faire du mal, pour te bousiller la santé. Les alcools forts, ce n’est pas trop ton trip. Tu peux en boire de temps en temps, lorsque tu es en soirée avec des amis, ou lors d’occasions exceptionnelles. Mais on ne peut pas te traiter d’alcoolo, dans tous les cas. Ni de fumer. Lorsque tu fumes, c’est quand on te propose une clope, ou qu’on te propose un reste de cigarette pas encore terminé. C’est assez rare, quand tu acceptes. Mais il t’arrive de t’écarter du « droit chemin » et de fumer. Ce n’est pas comme si c’était un délit, si ? Non, absolument pas. Alors tu goûtes, pour ainsi dire. Pour voir l’effet que ça te fait, comme ça. Pour voir si ça te soulage, te déstresse, te fait oublier tes problèmes le temps d'une goulée. Et à chaque fois, tu te rends compte que tu détestes ça.
✂ t'as des problèmes de santé connus ? Ah ça, tu peux remercier ta famille. Merci pour ces absences épileptiques qui ont débuté vers la fin du lycée. Vraiment, c’était génial. Au début, tu ne comprenais pas vraiment ce qui se passait. On te disait que parfois que tu t’arrêtais de parler tout d’un coup, ou que tu étais en train de faire un geste et que tu stoppais, comme par magie. Mais toi, tu ne le savais pas. Tu ne t’en rendais pas compte. Ce n’est seulement lorsque tu voyais tes « amis » faire une tête de trois mètres de long que tu comprenais que quelque chose clochait. Que quelque chose n’allait pas, chez toi. Les médecins appelaient cela le « Petit Mal ». Mais pour toi, ce n’était pas un petit mal. Pour toi, c’était bien plus que ça.
✂ ta famille t'a transmis des antécédents médicaux pas très glorieux ?  A part les absences épileptiques qui ont circulées dans la famille du coté de ta mère, et que tu as bien gentiment récupéré, tu ne sais rien. Il faut dire que tu as été rejeté du cocon familial un peu trop tôt, et que tu es parti juste après, ce qui fait que tu n’as pas eu beaucoup de temps pour apprendre quoi que ce soit. Peut être qu’il y a d’autres maladies qui se sont transmises, comme des genres de cancer, ou autres. Mais tu n’en sais réellement rien, et tu n’as pas vraiment envie d’aller demander.
✂ t'es du genre allergique ? t'attrapes souvent le premier virus qui passe par là ? Heureusement que non, que tu ne tombes pas souvent malade. A part peut être pour ce qui est des rhumes. Mais ça, c’est uniquement de ta faute. Parce que tu ne te couvres pas assez durant l’hiver, ou lorsqu’il fait frisquet. Tu n’aimes pas les manteaux. Tu préfères de loin les vestes. Même si pour cela tu dois prendre les grosses vestes bien fourrées, ou bien des sweats. Et qu’est-ce que tu les aimes, tes sweats. Avec une légère veste en dessous ainsi qu’un t-shirt, et tu es paré pour l’hiver. Pas bien compliqué. Bon, évidemment, tu arrives quand même à te choper les rhumes qui passent par là. Et dans ces cas là, c’est mouchoirs à gogo, et thé au miel, pour ta gorge. Parce que tu te connais, tu finiras l’hiver avec une laryngite, si tu ne fais pas attention.


 
derrière l'écran
Hey hey les gens ! Laytonesque ou Claire, pour vous servir. 17 bougies à mon actif, trop de jeux vidéos dans mon armoire, et encore beaucoup trop de livres et de manga. D’ailleurs faudra qu’un jour je la change, elle s’est cassé deux fois et je ne l’ai toujours pas réparée, aha. (Je ne vous raconte pas le désordre dans mes livres et mes mangas que j’avais si bien rangé… Arg. (Petit racontage de vie, ouais. D’solée !)) A part ça, et bien… Je suis dans une filière littéraire, et l’année prochaine j’entre en fac, si tout se passe bien. (Surtout si le bac se passe bien, fait.) Je vis dans le sud-ouest de la France, un peu loin de tout et de tout le monde surtout. ;; Sinon… Eh bien contente de faire votre connaissance ! Et les pokémons domineront le monde ! *^*


Dernière édition par Nathan Chaplin le Mar 25 Fév - 8:27, édité 1 fois
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Nathan Chaplin
Nathan Chaplin
CITOYENHabitant de San Francisco
✄ messages : 31

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MessageSujet: Re: the world is cruel and unforgiving, yet, so B E A U T I F U L. ◮ Nathaniel.   the world is cruel and unforgiving, yet, so B E A U T I F U L. ◮ Nathaniel. EmptyMar 25 Fév - 0:44

histoire
« Fixant les nuages passant et trépassant au dessus de sa tête, il avait les yeux brillants et pleins d’espoirs. Ses rêves étaient là, bien cachés, bien gardés au creux de ses petites mains gelées, ses petits doigts s’enroulant autour doucement, comme s’il avait peur de les briser. Il n’était plus un enfant ; avait passé l’adolescence ; mais n’était pas un adulte. Il ne voulait pas l’être. Trop de responsabilités. Trop de rêves écartés, brûlés, écrasés par le règne sans gêne et sans peur d’un monde un peu trop cruel pour lui. Alors il était toujours là. Sous la voûte céleste, à admirer les espoirs qui s’envolent, qui se lient et se délient. Les nuages étaient toujours là pour lui ; comme une seconde famille, en quelque sorte. Silence apaisant, préjugés inexistants. S’il avait pu, il aurait désiré être un nuage. Un nuage libre, voyageur, annonciateur de pluie ou d’orage. Qu’importe. Tant qu’il peut encore sentir la douce brise du vent sur son corps, tout lui va. »


ARE YOU LOVED ?

La lumière filtre à travers les rideaux. Elle vient doucement se poser sur le petit corps encore emmitouflé dans son lit. Il est tôt, très tôt. Trop tôt. Des pas se font entendre, un claquement de porte en entraîne un autre. « Nathaniel, il est l’heure. » Une voix dure, cassante, qui laisse entendre une obéissance immédiate. Tu te frottes un peu les yeux, encore dans le coton. Tu jettes un rapide regard à la porte qu’il a laissé ouverte, et tu soupires, avant de te retourner vers les rideaux rouges de ta chambre, qui sont illuminés par le sourire du soleil. La lumière est là, elle berce ta chambre, la rend plus chaleureuse, plus accueillante. Elle te rassure, te rend plus joyeux. Ca doit bien être la seule chose qui arrive à te donner le sourire de si bon matin. Mais tu te prépares, t’habilles, te coiffes. Tu chasses les rideaux, et ouvres la fenêtre. L’air entre alors comme un voleur, venant t’agresser de sa température fraîche, avant de se faire plus doux, moins brutal. Tu t’appuies sur la barre du mini-balcon dont tu disposes, voyant la nature qui s’éveille en même temps que toi. Les fleurs s’ouvrent, laissant apparaître leurs milles couleurs, leurs milles pétales. Elles se laissent dorloter par le vent qui vient les accueillir, par le soleil qui les salue. Un hurlement se fait entendre un peu plus bas ; un homme vient de crier après une abeille qui était trop près de lui. Et toi, tu souris. Tu ris, même. Puis tu reportes ton attention sur ce qui est en face de toi. Tu admires les collines qui s’offrent à toi, la verdure qui s’étale à perte de vue. La nature a repris ses droits, et tu aimes ça.

Toc. Toc. Toc. Tes doigts tapotent contre la fenêtre de la voiture. Les paysages défilent à une telle allure… Tu n’as pas le temps de les admirer. Ton père te demande d’arrêter ce bruit, ça le dérange. Tu acquiesces doucement, tout en arrêtant. Ta mère se retourne, et te demande si tu es fatigué. Tu ne sembles pas en très bonne forme, apparemment. Mais tu lui souris, en lui disant que tu vas bien. Que tu ne te sens pas malade. Et elle sourit à son tour, te disant que tu devrais te reposer le temps qu’ils arrivent chez tes grands-parents. Tu hoches la tête, et tu l’entends rire. Un petit rire, discret, mais bel et bien présent. Elle parle à ton père. Lui dit qu’ils ont eu de la chance d’avoir un enfant obéissant comme toi. Mais il réplique. Lui répond que c’est parce que tu n’es pas encore à l’adolescence, voilà tout. Mais elle, elle s’accroche, elle continue de dire qu’elle est sûre que ce sera la même chose dans quelques années. La suite, tu ne t’en souviens pas vraiment. Tu t’es endormi, et tu t’es réveillé quelques heures plus tard, par ta mère te secouant légèrement. Elle te fait signe de sortir de la sortir, en accompagnant son geste par une explication. Vous êtes enfin arrivés, et sans vous perdre, cette fois-ci. Tu pouffes un peu à son commentaire, et à la tête que fait ton père, ayant entendu. Elle te prend par la main, et tu la suis jusqu’au pas de la porte, où tu aperçois ta grand-mère ouvrant grand les bras. A ce moment là, tu délaisses ta mère pour sauter au cou de ta chère mamie. Elle te dit que tu as bien grandit depuis la dernière fois qu’elle t’a vu. Et que tu sembles avoir pris du poids, aussi. Et tu ne fais que sourire à ces mêmes phrases qu’elle répète inlassablement à chaque visite. Elle vous fait entrer, et tu en profites pour aller te faufiler dans le bureau de ton grand-père, qui est encore en train de jouer avec ses trucs. Ses trucs qui ressemblent plus à ses jouets cassés qu’à autre chose, en fait. Tu ramasses un petit mannequin en bois qui est tombé, et le remet sur son bureau.

Et c’est à ce moment qu’il s’aperçoit de ta présence. Qu’il tourne la tête vers toi, avec ses yeux grossis par les verres de ses lunettes. « Je ne t’avais pas vu, petiot. » « J’avais remarqué, pépé. » Il t’ébouriffe les cheveux. Tu sais qu’il n’aime pas quand tu l’appelles comme ça. Mais il sait aussi que tu n’aimes pas quand il t’appelle ‘petiot’. C’est de bonne guerre entre vous, et vous vous mettez à rire, comme à chaque fois. « Allons bon, les grands esprits se rencontrent, encore. » Ta grand-mère, qui affiche un immense sourire en vous voyant installer comme ça sur le fauteuil de vieil homme. Toi sur ses genoux, face à lui, et lui une jambe sur son bureau. Faut dire que c’est un numéro, ton grand-père. Certes vieux, mais qui a encore toutes ses capacités physiques et intellectuelles en place. Tu l’admires, et tu espères être comme ça à son page. Même si tu n’y es pas encore, à ce stade là. Tes parents débarquent à leurs tours dans la pièce, demandant quand est-ce que vous alliez enfin vous mettre à manger. Ta mamie se presse, s’active, dit que vous pouvez vous installer, qu’elle arrive avec les plats. Toi tu ne veux pas manger. Tu n’aimes pas ce genre de repas. Un repas vide de véritable sentiment. Que de l’hypocrisie. Rien que ça. Des gênes cachées, des secrets perpétués. Tu ne veux pas parler durant ces repas. Tu ne peux pas parler.

Tu t’enfuies dès que le dessert est passé. Tu préfères laisser les adultes parler entre eux de choses inintéressantes, qui ne sont pas encore de ton ressort, que tu ne peux pas encore comprendre. Tu préfères aller t’amuser avec les vieux jouets cassés que ton grand-père tente tant bien que mal de réparer. Ou bien tu préfères aller piquer les vieux livres à ta grand-mère, et t’installer dans un coin de sa bibliothèque pour lire tranquillement. Tu fais toujours soit l’un, soit l’autre. Et aujourd’hui, tu vas lire. Tu te souviens qu’il y avait ces vieux bouquins de Sherlock Holmes que tu n’as pas encore terminé. Tu avais arrêté pendant un temps parce que tu ne comprenais pas bien ce qui se passait, parce qu’il y avait des mots dont tu ne connaissais pas la signification. Depuis, tu as gagné en vocabulaire et en compréhension. Alors tu veux essayer de les relire. Tu te cales dans un de ses vieux fauteuils, et tu commences ta lecture. C’était sans compter sur ton papi qui vient t’embêter en te demandant de venir avec lui. Mais au vu de son regard, tu sais que ça va être intéressant. Tu sais que ton grand-père va encore t’émerveiller, comme il a l’habitude de le faire. Alors tu sautes de ton fauteuil, délaisse le livre sur l’accoudoir, et le suit. Il t’emmène jusqu’à son atelier. Te demande de fermer les yeux. Tu t’exécutes. Tu entends la fenêtre s’ouvrir, les volets qu’il ferme. Tu entends la porte qu’il pousse, et les lumières qui s’éteignent. Puis il te demande enfin d’ouvrir les yeux. Et là, c’est la magie qui opère. Toute la pièce est devenue un ciel étoilé. Avec le nom des constellations, le nom des planètes que l’on peut voir. Tes yeux sont brillants, pleins de lumière et de magie. Tu aurais presque envie de pleurer, tiens. Et tu es sur que le vieil homme l’a senti. Il vient près de toi, te frotte un peu les épaules. « Un peu de magie ne peut pas faire de mal, dans la vie d’un enfant un peu trop réelle. » Tu ne comprends pas vraiment ce qu’il veut dire. Peut être parce que tu es un enfant, et lui un adulte. Mais tout ce que tu sais, c’est que tu l’aimes vraiment, ton grand-père. Oh que oui. Toujours prêt à émerveiller, toujours prêt à te couper le souffle, toujours prêt à te faire rêver.

C’que tu peux l’aimer, ton bon vieux pépé.


ARE YOU SANE ?

Dérangeant. Bizarre. Etrange. Anormal. Tu as une multitude d’adjectif qui te vient en tête pour décrire comment tu te sens actuellement. Tu as l’impression qu’un cafard se cache sous ta peau, qu’il se déplace précautionneusement pour ne pas se faire repérer ; mais trop tard. La chair de poule est là. Les poils se hérissent, se dressent. Prêt à combattre, prêt à te faire remarquer que quelque chose ne va pas, dans ton organisme. Et toi, tu es terrifié à cette idée. Tu n’as même pas seize ans, et déjà ta vie serait en danger ? Impossible, tu n’y crois pas. Et pourtant, il y a bel et bien un problème. Un problème avec ton cœur. Un problème avec ta tête. Avec ton corps tout entier, qui semble t’envoyer un signal d’alarme. Tu ne comprends pas. Tu es trop jeune. Trop inexpérimenté. Tu as lu des livres, pourtant. Pleins de livres. Et tu penses d’ailleurs que la réponse doit être dans ces fameux livres. Alors tu cherches. Tu tournes les pages, à la recherche de tes sensations, à la recherche de ces étranges phénomènes qui se passent dans ton corps. Les livres te glissent entre les mains, n par un tu les feuillettes, les fouilles de fond en comble, de nouveau, mais cette fois-ci pour une lecture plus rapide que la précédente. Certaines pages se déchirent sous la rapidité de tes mouvements, mais tu n’en as que faire ; c’est une urgence. Une urgence qui met peut être ta vie en jeu, qui va peut être tout changé, du tout au tout.

Et c’est effectivement le cas. Tu te relèves, entouré de tous ses livres que tu as tant aimés durant un moment de ta vie. Mais actuellement, il n’y en a qu’un seul qui t’intéresse. Qu’un seul qui peut te donner une réponse clair et net. Qu’un seul qui va être capable de te faire comprendre que ta vie n’est plus ce qu’elle était. Que tu as bien grandis. Que tu es désormais prêt pour des sujets d’adultes. Car tout ce que le livre t’explique, est que tu es amoureux. Tout simplement. Tout banalement. Un truc tout bête, tellement simple et compréhensible. Et pourtant, pas pour toi. Pas pour toi qui te dis que non, c’est impossible que tu sois amoureux. Car quand on aime les gens, quand on est un garçon et qu’on doit aimer quelqu’un, on doit aimer une fille. On doit aimer quelqu’un du sexe opposé, quelqu’un qui ne nous ressemble pas physiquement. Alors, pourquoi ? Pourquoi toi, tu aimes quelqu’un qui est comme toi ? Pourquoi, toi, tu aimes quelqu’un sans poitrine, quelqu’un qui se déshabille dans le même vestiaire que toi durant le sport ? Pourquoi, toi qui t’es toujours dit que c’était idiot de devoir aimer quelqu’un de différent physiquement, tu es tombé amoureux d’un garçon, de ton ami ? Tes mains tremblent. Tes lèvres s’entrouvrent et se referment comme un poisson. Le livre tombe dans un fracas impossible, dévalant la petite montagne que tu avais formé avec les autres bouquins. Au plus profond de toi, tu le sais déjà. On ne te l’a peut être pas appris. On ne t’a peut être pas interdit. On ne t’a peut être pas mis en garde. Mais tu sais déjà tout. Oui, tu sais que c’est mal. Très mal. Que tu ne devrais pas. Que c’est anormal. Totalement anormal. Que c’est un truc pas banal, comme dirait tes amis.

Les larmes te montent aux yeux. Tu as peur. Tu sais ce qui arrive aux gens qui sont différents des autres. Aux gens anormaux. Ils sont rejetés. Entièrement. Physiquement et mentalement. On ne veut pas d’eux.  On les déteste pour un rien, alors qu’ils sont innocents. On dit qu’ils sont malades, qu’il ne faut pas les approcher. C’est horrible. Tu as toujours trouvé ça horrible ce que les jeunes de ton âge font subir à ceux qui sont « différents ». Parce qu’ils ont une maladie. Parce qu’ils ont un défaut physique. Parce qu’ils ont une vision différente des choses. Pour de tout petit détails, ils sont capables d’être rejetés, et plus jamais réintégrés à des groupes. Des groupes comme le tien, comme d’autres ami que tu connais et qui ont eux aussi leur groupe. Tu ne veux pas faire parti de ces gens traité différemment. Tu ne veux pas être mis à l’écart parce que tu es tombé amoureux du « mauvais genre ». Du « mauvais sexe ». De « la mauvaise personne ». Tu as envie d’hurler. De crier. Pourquoi ça t’arrive à toi ? Tu es pourtant tout ce qu’il y a du mec normal. Alors, juste, pourquoi ? Tu ne pouvais pas aimer une fille de ton âge, non ? C’était trop te demander ? Apparemment que oui. Mais tu ne hurles pas. Tu laisses justes tes larmes dévaler tes joues, avant de tomber à terre, ou bien de continuer leurs routes sur ton cou, avant de venir se loger dans le tissu de ton t-shirt.

Ta mère choisit le bon moment pour rentrer. Elle ouvre la porte, en te disant qu’elle a entendu un bruit bizarre venant de ta chambre. Et lorsqu’elle te voit, c’est l’affolement total. Elle te pose des milliers de questions. A commencer par savoir si tu vas bien, si tu t’es fait mal, pourquoi tu pleurs, si c’est grave ou non. Elle ne s’arrête pas ; alors c’est toi qui la stoppe, avec une main que tu places sur sa bouche gentiment. Elle cligne des yeux lentement, et comprend. Elle t’emmène doucement jusqu’à ton lit en te prenant par la main, et s’assoit, te demandant d’une requête muette de faire pareil. Tu t’exécutes, n’ayant pas vraiment la force de contester les ordres. Elle te prend doucement les deux mains, et les caresses. Elle te fait un petit sourire, et regarde dans les yeux. Tu sais qu’elle attend que tu te confies, mais tu ne sais pas si tu devrais ou non le faire. Tu ne peux pas connaître sa réaction à l’avance, même si c’est ta propre mère. Tu aimerais te dire que, vraiment, elle va certainement t’accepter pour ce que tu es. Qu’elle ne serait pas capable de te rejeter, elle, cette femme qui t’a porté neuf mois environ dans son ventre. Tu adorerais pouvoir te dire qu’elle est différente de tous ces gens. Mais, même si tu appréhendes, même si inconsciemment tu sais que cela ne va pas être aussi facile, tu lui parles. Tu lui expliques tes peurs du début, puis la conclusion que tu en as tirée. Tu lui parles de tout ce que tu viens de vivre en si peu de temps. Et elle, tout ce qu’elle peut faire, c’est affiché une mine horrifié au fil de ce que tu lui racontes. A la fin de ton récit, elle ne sait que dire. Elle n’a rien à dire. Elle ne peut rien dire. Trop secoué par cette révélation. Trop choquée de savoir qu’elle ne pourra certainement jamais avoir de petit enfant. Elle met une main devant sa bouche pour cacher sa surprise. Mais tu vois parfaitement les larmes bien installées aux coins de ses yeux. Elle se reprend bien vite en main, et te demande de venir avec elle. Et tu sais déjà ce qui va se passer. Tu sens que tu vas détester cette journée, définitivement.

Et tu as bien raison. Elle descend les escaliers, te mène jusqu’au salon. Là, ton père est installé dans le divan, bien cher, bien confortable. Ta mère vient à ses cotés, lui dit quelques mots. Tu le vois qui hausse un sourcil. Intrigué. Méfiant. Ta mère te dit de t’asseoir en face d’eux. Et c’est ce que tu fais. Et de nouveau, tu racontes le même récit que tu viens de donner à ta mère. Et de nouveau, les mêmes réactions passent sur le visage de l’autorité paternel, mais bien plus vite. A la fin, la réaction est immédiate. Il se lève, outré. Il n’en revient pas. Il n’arrive même pas à te dire correctement ce qu’il en pense, ses mots s’emmêlent, sont coupés, n’arrivent pas à sortir. Il finit par te regarder dans les yeux, et soupire. « Juste… Pars. Où tu veux. Dans ta chambre, la cuisine, peu importe. Mais, pars. S’il te plait. Maintenant. » Pour la première fois de ta vie, tu as l’impression de voir ton père fatigué. Lassé. Tu ne comprends pas, mais tu ne cherches pas plus loin. Ce qu’il te demande de faire est assez limpide ; il ne veut pas te voir. Plus te voir. Tu ne sais pas pendant combien de temps. Mais peu importe. Tu sais que tout est fini, désormais. Que plus rien ne sera pareil, jamais. Tu as l’impression d’avoir brisé quelque chose au sein de ta propre famille. C’est un sentiment horrible, désagréable. Mais tu n’es pas apte à le réparer. A le reconstruire. Tout ce que tu peux faire, c’est attendre.

Attendre que quelqu’un de normal répare.


ARE YOU BLAMED ?

Les valises sont faites. Bouclés et rebouclés. Tu fixes tes billets d’avion d’un œil attentif. De même que ta montre que tu ne cesses de regarder toutes les dix minutes. Tu as peur d’être en retard, de louper ton avion. De rater ta liberté, enfin. Tu entends le taxi qui klaxonne. Tu prends tes valises, et descend les escaliers. Ta mère est déjà en bas, en train de triturer sa robe. Elle est nerveuse. Depuis ce fameux jour où tout a basculé, elle n’arrive plus à te parler normalement, à te regarder dans les yeux. Comme si tu étais devenu un monstre horrible à regarder. Comme si elle avait honte à ta place. Honte de toi, aussi. Sûrement. Certainement. Mais elle n’ose pas le dire. Parce qu’elle est comme ça, ta mère. Elle prône certaines valeurs, et doit se dire que c’est horrible d’avoir un fils gay. Mais que ce serait encore plus horrible si elle rejetait son propre fils. Alors elle ne dit rien, garde tout pour elle, même si tu es certain qu’elle se sent toujours mal à l’aise avec toi. Et encore plus lors de ces soirées mondaines où on lui demande de tes nouvelles. Ca doit être ça, le plus horrible. Devoir faire face à toutes ces personnes importantes, tout en cachant l’indésirable vérité à propos de son fils. Oui, vraiment, une épreuve de tous les jours.

Tu t’apprêtes à ouvrir la porte lorsqu’elle te retient. « Nathaniel, s’il te plait… Attends un peu. Je veux dire, tu es jeune. Tu as le temps de te décider pour vivre par toi-même. » Tu lui enlèves ta main. Tu refuses qu’elle te touche. Pas maintenant. Pas après toutes ces années où elle ne t’a plus jamais touché de la même manière. Non, jamais. « Nathaniel… On t’aime, et tu le sais. Reste ici. » Une mère aimante. Voilà ce qu’elle essaie d’être, devant toi, à ce moment même. Une mère qui se fiche de savoir l’orientation sexuelle de son fils, une mère qui se fiche de la réputation de la famille, maintenant. Mais ça ne prend pas. Ca ne peut plus prendre. Ca aurait marché quelques années avant, sûrement. Mais maintenant, non. « Maman, arrête. Arrête de penser que tout va s’arranger. Ce n’est pas le cas. Je ne peux pas changer ce que je suis, et tu le sais parfaitement. » Elle se recule un peu. Tu es certain d’une chose ; elle ne veut pas que son fils parte. Qu’il parte avec quelqu’un qu’elle ne connaît pas. Quelqu’un dont elle ignore tout. Mais toi, tu t’en fous, totalement. Royalement. Tu es passé au dessus de ça depuis la dernière dispute en date. Et tu sens que ça recommencer. Et tu ne t’es pas trompé. Elle se met de nouveau en colère. Te répète toujours la même chose. Elle te prend par les épaules, pensant te faire écouter et comprendre ce qu’elle te dit. Toi, tu ne dis rien, tu ne réponds rien. Parce qu’il n’y a rien à répondre, tu as déjà tout dit, et même plusieurs fois. Tu en assez, tu es lassé. Ton père arrive, coupant la monotonie des propos de ta mère. Mais il la fait taire, en lui disant qu’elle est trop bruyante. « Tu ne comprends pas ! Notre fils- » « Arrête ça, veux-tu. » Le regard qu’il lance à ta mère est des plus sérieux. Elle rage, se retourne, te lance un ‘fais ce que tu veux’, et part dieu sait où. Ton père est toujours là, te fixant à travers ses lunettes. Il te demande si c’est le grand jour. Tu acquiesces. Il soupire. Et tourne les talons, prêt à partir. Alors à ton tour tu ouvres la porte, et reprend tes valises. Il ne t’a jamais rien dit de très intéressant et de très aimant depuis longtemps. Comme s’il avait perdu tout intérêt en toi. Comme si tu n’étais plus son fils. Comme si tu n’étais plus qu’un simple enfant qui avait atterri dans une famille un peu trop réputé, un peu trop connu, un peu trop riche pour lui.

Tu descends l’une des marches du palier, et te stoppes, l’ayant entendu parler. « Je lui avais bien dit qu’elle devait attendre de voir ton adolescence avant de dire que tu étais un enfant sage. » Ca te fait sourire. Un sourire triste, plein de peine et d’amertume. Toi qui espérais ne serait-ce qu’un ‘fais attention à toi’ de sa part, tu avais peut être mis la barre un peu trop haut. Tu ne réponds rien, et continue les trois petites marches. Tu salues le mec du taxi, mets tes affaires dans le coffre, et entres dans la voiture. Tu jettes un dernier coup d’œil à ta maison, à la porte de l’entrée que ton père a déjà fermé, sans attendre que tu ne le regardes une dernière fois. Tu dis au taxi qu’il peut démarrer, et il ne se le fait pas dire deux fois.

San Francisco est une grande ville. Peut être plus grande que Cambridge, de toute façon tu n’as jamais eu le souci de proportion, alors bon. Tu entends ton ami qui rigole derrière toi, pendant que tu hallucines devant la lettre qu’il t’a apporté. Déjà, il a réussi à te trouver un appartement. Ensuite, il t’a trouvé une fac. Et mieux que ça, l’appartement n’est pas trop loin de ta fac. Tu savais qu’il était génial. Que ce mec, c’était une vraie perle. Mais tu ne croyais pas à ce point là. Il t’ébouriffe les cheveux en te disant que ça ne sert à rien de rester planter là comme un « carton déballé ». Une de ses expressions qui voudrait dire « comme un merlan frit ». Mais tu es habitué, depuis le temps, alors tu ne relèves même pas. Il te donne une enveloppe, avec l’adresse de ta fac et de ton nouvel appartement, avec les clés à l’intérieur. Tu ne le remercierais jamais assez pour t’avoir trouvé un truc aussi vite. Vous vous faites une accolade comme vous aviez l’habitude de faire lorsque vous étiez au lycée, et tu t’en vas. Et tu n’aurais pas du.

Quelques semaines après t’être installé dans ton appartement, Alec eu un accident. Un accident de la route. Un truc banal, qui arrive à tout le monde. Mais un truc tout aussi dangereux. Même si tu continues de penser que cela n'aurait pas dû lui arriver. Il est normal, n'a pas de maladie comme toi, qui serait capable de te provoquer un accident, et il conduit bien. C'est sûrement pour cela que tu entends la voix de sa petite amie qui se décompose au fur et à mesure qu’elle te raconte. Tu n’en crois pas tes oreilles. Et tu refuses de rester là, à rien faire. Apparemment, ce ne serait rien de très grave. Rien qui puisse porter atteinte à sa vie, dans tous les cas. Il devrait même se réveiller dans pas longtemps, elle t’a dit. Mais elle a eu tellement peur… Tu comprends qu’elle se laisse aller avec toi à l’autre bout du fil. Elle ne te connait pas depuis longtemps, mais vous êtes devenu très vite très proche. Elle sait qu’elle peut compter sur toi, et que tu seras toujours là pour l’épauler. Alors elle a pleuré. Lentement, doucement, surement. Et tu as essayé de la consoler tant bien que mal alors que vous étiez à plusieurs kilomètres de distance. Dans tous les cas, tu as décidé d’aller rendre visite à Alec, qu’il soit réveillé ou non.

Et comme si ce n’est pas assez difficile pour toi de trouver l’hôpital, tu réussis à te perdre. Bon, c’est grand, tu n’y es jamais allé, et tu n’as pas le sens de l’orientation. Alors, forcément, tu savais bien que tu allais avoir un problème de ce genre. Heureusement pour toi, tu réussis tant bien que mal à (re)trouver l’accueil, qui te demande de remplir une fiche pour les visites. Tu rages un peu intérieurement en regardant autour de toi. Et tout en remplissant la fiche, tu essayes de te repérer grâce au panneau. Mais, vraiment, ça ne t’aide pas. C’est à ce moment là que tu croises le regard d’un homme. Il doit avoir ton âge, tu penses. Et tu le vois qui s’approche. Peut qu’il a compris que tu es totalement paumé dans cet établissement ? Si c’est le cas, ce mec est un véritable miracle pour toi. Mais vraiment. Et effectivement, ton miracle est là. Tu lui demandes de l’aide pour savoir où se trouve ton ami, et il t’explique comment y aller. Il t’accompagne, même, histoire d’être sûr que tu te perdes pas. Elijah, qu’il s’appelle. Devant la porte de la chambre, tu lui serres la main, le remercie. Mais, tu ne sais pas, tu ne veux pas que ça s’arrête comme ça. Alors tu commences à prendre l’initiative, mais il te devance. Te demande si tu ne voudrais pas rester en contact. Et toi, tu pouffes un peu. Tu lui dis que c’est exactement ce que tu allais lui demander. Et vous commencez à rire un peu tous les deux. Vous vous échangez vos numéros, vous vous promettez de vous revoir. Tu sais que cette promesse sera tenue. Tu en es absolument persuadé. Tu tournes la poignée de la porte, entre dans la chambre, et jette un dernier regard au dos d’Eli qui manche dans le couloir. Un petit sourire heureux se forme sur tes lèvres depuis longtemps, avant de refermer la porte une fois à l’intérieur.

Des coussins volent à travers l’appartement du plus vieux. Tu en reçois un en plein dans la tête et trébuche sur un autre qui se trouve par terre. Elijah en profite pour te sauter dessus et te ruer de coup avec un coussin. Tout ce que tu trouves à faire pendant que tu avoues ta défaite au travailleur social, c’est de rire. Tu ris comme un gamin, comme si tu n’avais qu’une dizaine d’année à peine. Satisfait de t’avoir fait mordre la poussière, il t’aide à te relever, et vous vous installez de nouveau sur le canapé, tout en reprenant votre souffle. Tu le regardes reprendre sa respiration doucement, et tes yeux dérivent un peu trop sur ses lèvres. Alors tu fermes les yeux, pour ne plus voir, ne plus être tenté. Tu ne veux pas. Tu ne dois pas. Tu ne peux pas. Les cafards sont toujours là, bien présents en toi. La peur se fait de plus en plus grandissante chaque jour. Chaque soir, quand tu retournes chez toi après une bonne après midi ou un bon week-end passé en sa compagnie. Quand tu prends conscience qu’il y a des choses « mauvaises » en toi, de nouveau, comme par le passé. Et ça t’effraie toujours autant. Même si Elijah sait ce que tu es, même s’il t’accepte comme tu es, il y a des choses que tu n’arrives pas à accepter venant de toi-même. C’est un ami. Ton meilleur ami, même. Ton meilleur ami pour qui tu as des sentiments inconvenants. Et puis, il n’est comme toi. Il est différent de toi. Il a une petite copine. Il est déjà amoureux de quelqu’un d’autre, et ce quelqu’un d’autre, ce n’est pas toi. Tu l’acceptes totalement, ça. Ce que tu ne peux pas accepter, ce sont tes sentiments à toi. Ces sentiments que tu portes à son égard. Ces sentiments qui risque de tout détruire, une nouvelle fois. Comme dans ta famille. Et ça, tu le refuses. Tu ne l’accepteras pas. Tu y as déjà pensé, à aller rencontré d’autres personnes, à te lier avec eux. Pour essayer de l’oublier, pour essayer de tomber amoureux de quelqu’un « comme toi ». Mais tu n’as pas d’expérience. Tu ne sais pas comment faire, avec qui. Et toi, pendant que tu essayes de prendre un peu de tes distances avec lui, pendant que tu essayes de lui faire comprendre que parfois vous êtes un peu trop proches physiquement, lui ne semble pas s’en faire. Peut être qu’il ne comprend pas pourquoi tu lui dis ça ? Peut être qu’il ne s’en soucie tout simplement pas ? Tu n’en as aucune idée. Tu as beau tout lui confié, tout lui dire, sur tes problèmes, ta vie. Ca, tu ne peux pas lui en parler. Pas encore, pas maintenant. Tu as peur de tout gâcher. De réduire votre relation en cendre. Alors tu attends, tu attends que ça passe. Que tes sentiments s’envolent, que le vent l’emporte. Que l’avion-nuage de tes rêves les prenne avec lui dans son voyage. Et quand bien même tu compterais lui dire un jour, tu ne sais pas comment il réagirait. Peut être bien, peut être mal.

Tu espères simplement qu’il ne te blâmera pas pour ça.



Petit message en plus ; je n'ai pratiquement pas évoqué la maladie de Nath' (ou une seule et unique fois je crois), tout simplement parce que cela n'a pas réellement un grand impact dans sa vie, et que je n'ai pas jugé nécessaire d'en parler. Bon, je préfère aussi amplement en parler dans les rps que dans la fiche histoire -puisque, en plus, j'en ai déjà parlé dans la première partie de la présentation, je ne pense pas avoir besoin de rajouter la même chose dans la partie histoire-. Voilà !  the world is cruel and unforgiving, yet, so B E A U T I F U L. ◮ Nathaniel. 1643935750


Dernière édition par Nathan Chaplin le Jeu 27 Fév - 19:37, édité 14 fois
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Elijah Sawyer-Rhodes
Elijah Sawyer-Rhodes
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MessageSujet: Re: the world is cruel and unforgiving, yet, so B E A U T I F U L. ◮ Nathaniel.   the world is cruel and unforgiving, yet, so B E A U T I F U L. ◮ Nathaniel. EmptyMar 25 Fév - 1:51

Bienvenue «officiellement» sur le forum et merci encore d'avoir choisis mon scénario the world is cruel and unforgiving, yet, so B E A U T I F U L. ◮ Nathaniel. 1643935750
Je suis totalement en amour avec le début de ta fiche, j'ai hâte d'en voir plus I love you Sur ce, bonne continuation et n'hésite pas si tu as d'autres questions cara
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Victoria Thurkell
Victoria Thurkell
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MessageSujet: Re: the world is cruel and unforgiving, yet, so B E A U T I F U L. ◮ Nathaniel.   the world is cruel and unforgiving, yet, so B E A U T I F U L. ◮ Nathaniel. EmptyMar 25 Fév - 9:40

welcome here ^^
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Eirene York-Leicester
Eirene York-Leicester
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MessageSujet: Re: the world is cruel and unforgiving, yet, so B E A U T I F U L. ◮ Nathaniel.   the world is cruel and unforgiving, yet, so B E A U T I F U L. ◮ Nathaniel. EmptyMar 25 Fév - 9:45

Bienvenue PERV

Je plussoie Elijah, je suis admirative devant le début de ta fiche the world is cruel and unforgiving, yet, so B E A U T I F U L. ◮ Nathaniel. 3841814817 Ce style d'écriture the world is cruel and unforgiving, yet, so B E A U T I F U L. ◮ Nathaniel. 3841814817 the world is cruel and unforgiving, yet, so B E A U T I F U L. ◮ Nathaniel. 1643935750
Encore plus admirative devant l'utilisation de la 2e personne que tu manies parfaitement the world is cruel and unforgiving, yet, so B E A U T I F U L. ◮ Nathaniel. 1643935750
Bref, bonne chance pour ta fiche I love you
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MessageSujet: Re: the world is cruel and unforgiving, yet, so B E A U T I F U L. ◮ Nathaniel.   the world is cruel and unforgiving, yet, so B E A U T I F U L. ◮ Nathaniel. EmptyMar 25 Fév - 12:30

    Bienvenu parmi nous, magnifique choix d'avatar IN LOVE bon courage pour ta fiche  
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Nathan Chaplin
Nathan Chaplin
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MessageSujet: Re: the world is cruel and unforgiving, yet, so B E A U T I F U L. ◮ Nathaniel.   the world is cruel and unforgiving, yet, so B E A U T I F U L. ◮ Nathaniel. EmptyMar 25 Fév - 12:41

Merci à vous tous !  the world is cruel and unforgiving, yet, so B E A U T I F U L. ◮ Nathaniel. 3729957695 

Elijah, Eirene, vous ne pouvez pas savoir à quel point ça me fait plaisir de voir que vous appréciez.  the world is cruel and unforgiving, yet, so B E A U T I F U L. ◮ Nathaniel. 1755454274
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MessageSujet: Re: the world is cruel and unforgiving, yet, so B E A U T I F U L. ◮ Nathaniel.   the world is cruel and unforgiving, yet, so B E A U T I F U L. ◮ Nathaniel. EmptyMar 25 Fév - 13:20

Bienvenue sur Scrub in I love you
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Nathan Chaplin
Nathan Chaplin
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MessageSujet: Re: the world is cruel and unforgiving, yet, so B E A U T I F U L. ◮ Nathaniel.   the world is cruel and unforgiving, yet, so B E A U T I F U L. ◮ Nathaniel. EmptyMar 25 Fév - 17:11

Merci Norah ! the world is cruel and unforgiving, yet, so B E A U T I F U L. ◮ Nathaniel. 3729957695 
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MessageSujet: Re: the world is cruel and unforgiving, yet, so B E A U T I F U L. ◮ Nathaniel.   the world is cruel and unforgiving, yet, so B E A U T I F U L. ◮ Nathaniel. EmptyMar 25 Fév - 18:42

will bave

Bienvenuuue the world is cruel and unforgiving, yet, so B E A U T I F U L. ◮ Nathaniel. 1643935750 the world is cruel and unforgiving, yet, so B E A U T I F U L. ◮ Nathaniel. 2966967189
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Céleste Rosebury
Céleste Rosebury
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MessageSujet: Re: the world is cruel and unforgiving, yet, so B E A U T I F U L. ◮ Nathaniel.   the world is cruel and unforgiving, yet, so B E A U T I F U L. ◮ Nathaniel. EmptyMar 25 Fév - 18:52

OMG UN BG I love you Bienvenue & bon courage pour ta fiche (a)
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Nathan Chaplin
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MessageSujet: Re: the world is cruel and unforgiving, yet, so B E A U T I F U L. ◮ Nathaniel.   the world is cruel and unforgiving, yet, so B E A U T I F U L. ◮ Nathaniel. EmptyMar 25 Fév - 21:50

Merci vous deux !  I love you 

Omg Jennifeeeeeeeer.  the world is cruel and unforgiving, yet, so B E A U T I F U L. ◮ Nathaniel. 2407042452 
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Céleste Rosebury
Céleste Rosebury
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MessageSujet: Re: the world is cruel and unforgiving, yet, so B E A U T I F U L. ◮ Nathaniel.   the world is cruel and unforgiving, yet, so B E A U T I F U L. ◮ Nathaniel. EmptyMar 25 Fév - 22:19

Dommage que tu sois Homo the world is cruel and unforgiving, yet, so B E A U T I F U L. ◮ Nathaniel. 3070958848 Il nous faudra un lien I love you
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Nathan Chaplin
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MessageSujet: Re: the world is cruel and unforgiving, yet, so B E A U T I F U L. ◮ Nathaniel.   the world is cruel and unforgiving, yet, so B E A U T I F U L. ◮ Nathaniel. EmptyMar 25 Fév - 22:27

Attends je me convertie rien que pour toi. ( the world is cruel and unforgiving, yet, so B E A U T I F U L. ◮ Nathaniel. 2816499016 )

Oh que oui !  the world is cruel and unforgiving, yet, so B E A U T I F U L. ◮ Nathaniel. 4221783123
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Elijah Sawyer-Rhodes
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MessageSujet: Re: the world is cruel and unforgiving, yet, so B E A U T I F U L. ◮ Nathaniel.   the world is cruel and unforgiving, yet, so B E A U T I F U L. ◮ Nathaniel. EmptyMer 26 Fév - 0:07

Eh, j'suis là hein the world is cruel and unforgiving, yet, so B E A U T I F U L. ◮ Nathaniel. 3070958848

Tu ne cesses de m'impressionner, j'ai si hâte que tu aies terminé the world is cruel and unforgiving, yet, so B E A U T I F U L. ◮ Nathaniel. 1643935750
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Nathan Chaplin
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MessageSujet: Re: the world is cruel and unforgiving, yet, so B E A U T I F U L. ◮ Nathaniel.   the world is cruel and unforgiving, yet, so B E A U T I F U L. ◮ Nathaniel. EmptyMer 26 Fév - 7:26

Oh mince, tu étais là ! /sbaf

Hanw, je suis vraiment heureuse de savoir que tu apprécies.  the world is cruel and unforgiving, yet, so B E A U T I F U L. ◮ Nathaniel. 1643935750 
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Eurydice Théodokis
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MessageSujet: Re: the world is cruel and unforgiving, yet, so B E A U T I F U L. ◮ Nathaniel.   the world is cruel and unforgiving, yet, so B E A U T I F U L. ◮ Nathaniel. EmptyMer 26 Fév - 20:23

Bienvenue parmi nous. the world is cruel and unforgiving, yet, so B E A U T I F U L. ◮ Nathaniel. 3276111495
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Nathan Chaplin
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MessageSujet: Re: the world is cruel and unforgiving, yet, so B E A U T I F U L. ◮ Nathaniel.   the world is cruel and unforgiving, yet, so B E A U T I F U L. ◮ Nathaniel. EmptyMer 26 Fév - 22:52

Merci !  the world is cruel and unforgiving, yet, so B E A U T I F U L. ◮ Nathaniel. 1643935750 
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MessageSujet: Re: the world is cruel and unforgiving, yet, so B E A U T I F U L. ◮ Nathaniel.   the world is cruel and unforgiving, yet, so B E A U T I F U L. ◮ Nathaniel. EmptyJeu 27 Fév - 8:52

    si tu te sens trop seul je suis là moi jme porte volontaire PERV  the world is cruel and unforgiving, yet, so B E A U T I F U L. ◮ Nathaniel. 3982765695 bave 
    bienvenue the world is cruel and unforgiving, yet, so B E A U T I F U L. ◮ Nathaniel. 3729957695
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Nathan Chaplin
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MessageSujet: Re: the world is cruel and unforgiving, yet, so B E A U T I F U L. ◮ Nathaniel.   the world is cruel and unforgiving, yet, so B E A U T I F U L. ◮ Nathaniel. EmptyJeu 27 Fév - 9:37

Ohohoh, petite profiteuse va !  the world is cruel and unforgiving, yet, so B E A U T I F U L. ◮ Nathaniel. 4221783123 

Merci !  the world is cruel and unforgiving, yet, so B E A U T I F U L. ◮ Nathaniel. 3729957695 
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MessageSujet: Re: the world is cruel and unforgiving, yet, so B E A U T I F U L. ◮ Nathaniel.   the world is cruel and unforgiving, yet, so B E A U T I F U L. ◮ Nathaniel. EmptyJeu 27 Fév - 10:03

    j'aime profiter des garçons  siffle IN LOVE the world is cruel and unforgiving, yet, so B E A U T I F U L. ◮ Nathaniel. 3982765695 
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Noah Lawford
Noah Lawford
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MessageSujet: Re: the world is cruel and unforgiving, yet, so B E A U T I F U L. ◮ Nathaniel.   the world is cruel and unforgiving, yet, so B E A U T I F U L. ◮ Nathaniel. EmptyJeu 27 Fév - 17:11

bienvenue. I love you
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Nathan Chaplin
Nathan Chaplin
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MessageSujet: Re: the world is cruel and unforgiving, yet, so B E A U T I F U L. ◮ Nathaniel.   the world is cruel and unforgiving, yet, so B E A U T I F U L. ◮ Nathaniel. EmptyJeu 27 Fév - 18:26

Oh c'est pas bien Jules !

Merci Noah. the world is cruel and unforgiving, yet, so B E A U T I F U L. ◮ Nathaniel. 3729957695 (my god Kit....  the world is cruel and unforgiving, yet, so B E A U T I F U L. ◮ Nathaniel. 1643935750)
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Eirene York-Leicester
Eirene York-Leicester
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MessageSujet: Re: the world is cruel and unforgiving, yet, so B E A U T I F U L. ◮ Nathaniel.   the world is cruel and unforgiving, yet, so B E A U T I F U L. ◮ Nathaniel. EmptyJeu 27 Fév - 22:21

BON, TA FICHE EST PARFAITE, OK? the world is cruel and unforgiving, yet, so B E A U T I F U L. ◮ Nathaniel. 754271649
(Même la dernière partie qui me fait sensiblement remarquer que je vais perdre mon copain dans pas très longtemps the world is cruel and unforgiving, yet, so B E A U T I F U L. ◮ Nathaniel. 3070958848 Eirene va pouvoir être méchante avec toi, trop coooool PERV Arrow)

Maaaais j'attends quand même l'avis d'Elijah pour te valider (même si c'est juste une formalité) I love you
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Nathan Chaplin
Nathan Chaplin
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MessageSujet: Re: the world is cruel and unforgiving, yet, so B E A U T I F U L. ◮ Nathaniel.   the world is cruel and unforgiving, yet, so B E A U T I F U L. ◮ Nathaniel. EmptyJeu 27 Fév - 23:44

Hanw bah que dire à part que ça me fait vraiment plaisir de voir que tu apprécies ma fiche.  the world is cruel and unforgiving, yet, so B E A U T I F U L. ◮ Nathaniel. 1643935750 (Hanw ouais, moi qui voulait faire des bbs avec toi, c'est rapé. D: m'amuser avec toi. the world is cruel and unforgiving, yet, so B E A U T I F U L. ◮ Nathaniel. 4221783123  )

Oui, bien sûr, c'est normal.  luv
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MessageSujet: Re: the world is cruel and unforgiving, yet, so B E A U T I F U L. ◮ Nathaniel.   the world is cruel and unforgiving, yet, so B E A U T I F U L. ◮ Nathaniel. Empty

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