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| Blame it on my ADD baby, maybe I'm a different breed. + EUGENE | |
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Eurydice Théodokis CITOYEN → Habitant de San Francisco✄ messages : 178
| Sujet: Blame it on my ADD baby, maybe I'm a different breed. + EUGENE Ven 7 Fév - 15:13 | |
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Maybe I should cry for help, maybe I should kill myself. Blame it on my ADD baby, maybe I'm a different breed. Maybe I'm not listening, so blame it on my ADD baby . Sail - Awolnation @tumblr Les paupières de la jeune devinrent de moins en moins lourdes afin de pouvoir laisser filtrer ce rayon de soleil, aussi infime soit-il, afin qu’elle puisse se rendre compte une nouvelle fois du lieu dans lequel elle se trouvait. Nombreuses sont les heures, les journées, les mois à avoir errer dans cet hôpital, courir, ne pas voir le temps passer ; à présent, elle n’était qu’un pion de plus, un moyen pour certains élèves d’expérimenter leur cours, le métier de quelqu’un autre. Posant les deux pieds sur le sol, la belle agissait avec précaution, depuis quelques temps, son esprit et son corps n’étaient plus en si parfaite harmonie et sa faiblesse commençait à se dessiner petit à petit. Eurydice n’est pas de celles qui se plaignent, elle préfère se contenter de faire attention, de conserver un peu de dignité au maximum. Ses yeux furent à peine ouvert qu’une de ses amies infirmières vint apparut alors sur le seuil de la porte et un sourire fut, immédiatement, présent sur la visage de la belle brune. Cela était vraiment agréable de voir des visages familiers, même si d’un côté, cela était extrêmement compliqué de devoir jouer la forte face aux personnes que l’on aimait. Après quelques minutes de longue discussion, l’heure du rendez-vous de la jeune femme fut donc arrivée. Arpentant les couloirs de cet hôpital, les pas lents, elle ne voulait pas ressembler à une patiente affaiblie donc prenait soin de s’apprêter à chaque fois, la tenue de l’hôpital ? Il était hors de question qu’elle erre dans les couloirs de l’hôpital dans cette tenue qui signifie : ‘Hey, je suis malade ! ‘ selon elle. Tout en croisant les bras sur sa poitrine, la voici qu’elle prit place dans cet ascenseur, essayant de se frayer un chemin, elle pouvait sentir le regard de certaines personnes sur elle, Eurydice se contentait simplement de les fixer du regard et de placer ses bras, croisés, sur sa poitrine avant de pouvoir atteindre le quatrième oncologie et pouvoir commencer une nouvelle séance de chimiothérapie, rien que ce terme pouvait en effrayer plus d’un. Mais si cela venait à s’aggraver plutôt que régresser,la belle brune prenait le risque de terminer dans une chambre isolée afin que le traitement puisse se passer correctement et qu'aucun risques puissent venir aggraver cette maladie.
Ce fut plus tard que la jeune femme ait pu enfin quitter le sol de cette salle, cette même salle qui l’affaiblissait à chaque fois. On préconisait souvent un repos maximum après les séances, mais Eurydice se prenait pour une femme forte, une jeune femme que la vie avait forgé et qui luttait chaque jours du mieux qu’elle pouvait. Ce fut dans le couloir, qu’elle fut choquée par son reflet dans le miroir, ses longs cheveux bruns avaient perdu de leur intensité, elle se contentait de les relever afin de pouvoir constamment être parfaite. La seule chose, qu’elle ne pouvait pas cacher, sont les cernes présentes sous ses yeux, un simple sourire suffirait à faire oublier ce petit détail. Marchant très lentement, elle reprit le trajet menant à l’ascenseur afin de pouvoir descendre d’un étage. Elle se souvient du temps où elle descendait les marches de cet hôpital, en courant, mais là, le moindre effort était compliqué pour elle. Avant de pouvoir retourner à sa chambre, elle avait ce petit rendez-vous quotidien avec l’un des membres de la famille Théodokis, son petit frère. Ces moments-là sont tellement vitaux pour elle, elle ressentait le besoin constant de les voir profiter, de les voir heureux afin qu’elle puisse se donner la force nécessaire pour avancer. Sa tête lui donnait l’impression d’exploser et elle commençait à éprouver de légers tremblements aux mains, cela n’était qu’un effet secondaire à la séance de chimio des minutes précédentes, elle n’y prêtait guère attention. Saluant quelques personnes au passage, la jeune femme vint alors d’arriver dans ce long couloir du troisième étage.
Elle pouvait paraître folle à apprécier errer dans un hôpital, mais elle le deviendrait certainement si elle venait à rester dans sa chambre, en espérant ne jamais devoir le faire. Marchant lentement, elle croisa l’une de ses amies qu’elle enlaça avant de regarder l’heure qu’il était et de pouvoir se rendre dans la salle de garde. Entre Eugène et elle, un petit rituel s’était installé et toujours à la même heure, le même jours, ils se donnaient rendez-vous dans cette salle. La jeune femme ouvrit la porte de la salle de garde avant de pouvoir retrouver le visage angélique de son petit frère, comme si tout allait dans le meilleur des mondes, elle s’approcha de lui afin de pouvoir l’enlacer doucement.. « Je vois que tu n’as toujours pas oublié notre rendez-vous ! Cela serait dommage si j’étais obligé de venir te chercher pour te forcer à venir ici ! » Une pointe de malice et ce si beau sourire avaient pris possession de son visage, alors qu’elle vient desserrer son étreinte et prendre place sur ce petit canapé afin de pouvoir se reposer un peu, essayer de conserver un peu de force pour rejoindre sa chambre après. « Comment tu vas ? » Question anodine, mais tellement importante pour la jeune femme qui ressentait la faim l’envahir. Fouillant dans sa poche, elle se mit à sortir de quoi grignoter un peu !
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| | | Invité Invité
| Sujet: Re: Blame it on my ADD baby, maybe I'm a different breed. + EUGENE Lun 10 Fév - 18:23 | |
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« Blame it on my ADD, baby » "This is how I show my love. I made it in my mind because. I blame it on my ADD baby."
Ce matin Eugène s'était levé du mauvais pied. C'était étrange puisque cela ne lui arrivait que lorsqu'il était de nuit pendant un long moment. Ce n'était pas le cas en ce moment. Le brun avait cessé de faire des nuits depuis qu'il était en état de fatigue chronique. Eugène n'arrivait plus à tenir ses nuits puisqu'il ne parvenait pas à dormir la nuit. En effet, des pensées venaient parasiter son esprit l'empêchant de plonger dans un paisible sommeil. Il avait tout essayé, écouter de la musique apaisante, se faire des infusions, des tisanes, du thé même augmenter le nombres de coussins. Rien n'y faisait. Il avait l'esprit éparpillé. S’inquiétant pour des choses banales, et d'autre un peu moins. Il s’inquiétait surtout pour sa sœur en ce moment. En effet, Eurydice (Eury, comme il aimait l'appeler) sa grande sœur était atteinte d'une leucémie. Quant il l'avait apprit, Eugène eu du mal à l'accepter, d'ailleurs il ne l'avait toujours pas encaissé totalement. Celle qui avait toujours veillée sur lui, qui avait été la quant personne d'autre n'était la, celle qui voyait avant tout les autres quant il allait mal. Son exemple son modèle commençait à être ravagée par une des plus horrible maladie. Il n'avait jamais dit à Eury à quel point il l'avait toujours admiré, dans son travail et aussi dans la vie quotidienne. Il admirait sa force et la manière dont elle gérait chaque partie de sa vie. Eugène n'était pas du genre à être très expressif même si le jour ou il avait apprit la nouvelle on avait vu dans ses yeux humide à quel point il était affecté. Dans le fond, Eugène avait peur , il avait peur de perdre sa sœur. Oui parce que quant on travail dans la médecine lorsque l'on pense maladie grave, la mort n'ai jamais loin : qu'on le veuille ou non, c'est le genre de déformation professionnelle à laquelle on ne pouvait échapper. Eugène avait passé la matinée dans les papiers, personne ne le sollicitait en ce moment, il se doutait que c'était parce qu'a sa petite mine on pouvait deviner qu'il n'était pas apte à pratiquer ni même à observer un quelconque acte chirurgical. Après s'être débarrassé de tout ses papiers il regarda l'heure.Ca allait être bientôt le moment de retrouver sa sœur dans la salle de repos. Eurydice et lui avait ce petit rituel depuis un moment, se retrouver dans la salle de repos pour discuter de tout et de rien. Mais aujourd'hui le jeune homme craignait un peu, il n'était pas spécialement de bonne humeur et se disait qu'il allait être un peu muet et de mauvaise humeur avec Eurydice. Outre la pensée de la mort de sa sœur qui hantait ses nuits, il y avait aussi celle de quelqu'un d'autre : Jasmine. Jasmine était l'amour de sa vie, il l'avait connu durant son internat : c'était une patiente. Atteinte de la mucoviscidose, elle était en attente d'une greffe. Eugène n'avait jamais connu, en dehors de sa sœur Eurydice, une personne si forte et courageuse qu'elle. Malheureusement, l'idylle qu'il avait commencé à entretenir avec cette patiente d'à peine dix sept ans n'était pas au goût du père de cette dernière. Il l'a fit changer d'hôpital du jour au lendemain. Jasmine n'avait pas eu l'occasion de lui dire au revoir. Eugène avait été détruit par cette séparation à l'époque, mais il avait réussit à s'en remettre... Du moins c'était ce qu'il avait cru. Ces derniers temps, il se demandait ce qu'elle était devenue, ou elle était … Et si elle était morte ? Il était tétanisé à cette pensée. Eugène avait tenté de ne pas y penser mais c'était inutile, l'idée revenait tout de suite à la charge. Jasmine dont il avait cru faire le deuil se ré-incrustait dans son quotidien petit à petit et cela ne tarderait pas à le ravager. Pour lui cette fille au yeux bleu était la femme de sa vie, sans elle il était condamné à vivre malheureux. Eugène dans sa réflexion, se leva de son siège se dirigeant vers l'ascenceur pour se rendre à la salle de repos, il avait les mains dans les poches de sa blouse, comme bien souvent et il avait le visage fermé. Une fois que l'engin ouvrit ses portes il se retrouva face à face avec deux collègues qu'il salua brièvement avant de monter dedans les rejoindre. Une fois arrivé au bonne étage il entra dans la salle de repos et ferma la porte derrière lui, il s'installa sur une chaise et planta son regard dans le vide. Il était légèrement en avance, comme d'habitude. Il sortit son téléphone portable de sa poche : il l'avait gardé sur lui parce qu'il savait qu'il ne ferait pas de bloc aujourd'hui .En fond d'écran une photo de lui et Jasmine. Il savait pertinemment bien que c'était mauvais pour lui de devenir nostalgique. Il savait que ça ne l'aiderait pas à penser à autre chose, mais voir son visage éveillait en lui un sentiment d'apaisement quelque part. Certes il y avait plus de douleur que de bien être, mais quant il fermait les yeux après avoir regardé cette photo il était presque capable de retrouver chacun des traits magnifiques de Jasmine. Cela suffisait à le faire sourire. Une fois son petit plaisir coupable accomplit il remit son portable dans sa poche et sa sœur pénétra dans les lieux, il essaya de sourire même si il savait qu'Eurydice ne serait pas dupé par ce faux rictus.
« J'oserais jamais oublier notre petit rendez vous . Oui ça va et toi ? Pas trop fatigué ? Tu veux que j'ouvre la fenêtre ? Tu as mangé ? »
Le jeune homme s'avança vers sa grande sœur et lui déposa un baiser sur le front.
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