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 this is not tv, this is reality ▾ Dr. Warholls & Carter

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Amanda Carter
Amanda Carter
TITULAIREMédecin urgentiste
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MessageSujet: this is not tv, this is reality ▾ Dr. Warholls & Carter   this is not tv, this is reality ▾ Dr. Warholls & Carter EmptyLun 3 Fév - 22:50


Ok. Ca elle ne l’avait pas vu venir. Quand son interne était venu la chercher pour lui signaler un cas un peu spécial qui l’attendait en Trauma 2, elle s’était attendue à beaucoup de choses, mais pas ça. Pourtant, à voir la masse d’étudiants devant la porte de la salle, qui essayaient à tout prix de voir et qui s’étaient presque jetés sur elle quand ils l’avaient vue, elle aurait dû se douter qu’elle allait tomber sur du gros, surtout qu’il y avait des internes et des résidents de tous les services. Et en effet. « Bipez le Docteur Warholls en urgence, dites-lui que c’est de ma part et qu’il prenne son interne préféré…Il m’en voudra toute sa vie si je lui fais louper ça… » avait-elle dit à son petit interne chéri, un petit sourire épaté aux lèvres avant de reprendre son sérieux médical et d’envoyer paitre chacun des étudiants présents, sauf celui qui avait eu la gentillesse de la prévenir en premier et qui faisait que le patient était à son nom, sous menace de laisser en corvée gastro ceux qui ne feraient qu’essayer d’entrer dans la salle, ce qui eut pour effet d’être assez efficace, même si la troupe d’intéressés essayaient de voir à travers les fenêtres fermées de la pièce de trauma.  En attendant que son meilleur ami ne débarque, sans doute vite attiré par ce message intriguant qu’elle avait fait laisser sur son biper, à condition qu’il ne soit pas en opération, elle s’intéressa au patient, assit tranquillement sur la table qui trônait au milieu de la pièce, une minerve de sécurité autour du coup, dans la petite robe en papier destinée au malade, qui racontait avec le plus de naturel au monde et pour la centième fois au moins, son histoire aux infirmières qui l’écoutaient parfaitement incrédules.
Amanda venait de finir ses premières observation, tout en ayant du mal à contenir le surplus d’étonnement qu’il y avait en elle quand la porte s’ouvrir, emportant avec elle le bruit des rumeurs échangées entre les étudiants et laissant apparaitre le chirurgien demandé. En même temps quand on s’appelle Scotty et qu’on reçoit un bip de la part de sa chère Amanda, on rapplique tout de suite, surtout quand il y a un accord muet entre les deux concernant l’intérêt des cas qui circulent entre leurs services respectifs.
« Avant que tu ne poses la question, non c’est n’est pas une caméra cachée et oui, c’est un vrai tournevis, et monsieur Donovan se porte à merveille, en dehors de ça… » Car en effet, le cas qu’ils avaient devant eux était digne du scénario le plus fou d’une série médicale américaine, comme Amanda en raffolait, juste pour pointer les incohérences. Et bien là chapeau, elle n’avait jamais rien vu ni cru possible une chose pareille. Monsieur Donovan, la bonne soixantaine bedonnante était tombé de son échelle en faisait du bricolage, et il avait visé juste étant donné qu’il avait chu dans la boite à outil, s’enfonçant un tournevis dans l’arrière du crâne. Mais alors qu’une personne normale ou sans une dose incroyable de chance, en serait morte, Monsieur Donovan, comme il le racontait aux deux médecins, s’était tout simplement relevé et était aller appeler une ambulance, comme si cela lui arrivait tous les jours. Se dressant sur la pointe des pieds pour atteindre l’oreille de son collègue et grand ami, Amanda chuchota avec une petite voix narquoise « On dit merci à qui pour ce cas incroyable ? »  avant de se rapprocher du patient et de prendre un air bien plus professionnel et concordant mieux à la situation et à ses habitudes. Après tout, ils n’étaient plus des internes à s’étonner de tout, maintenant, ils étaient ceux qui étonnaient, et avec un dossier pareil en face d’eux, ils resteraient dans l’histoire de l’hôpital un petit bout de temps. « Il a un score de 15 au Glasgow, donc il est parfaitement conscient, mais il ne se plaint que d’un petit sentiment de fourmillement à l’arrière du crâne. »  Elle eut un petit mouvement d’épaule à ce moment-là, tellement ce manque de douleur lui semblait impossible ou fort peu probable.   « La partie en fer du tournevis a est complètement dedans, et vu d’ici je pense qu’elle est allée se loger entre les deux parties du cortex somesthésique, au niveau du lobe occipital, mais après, Monsieur Donovan ne se souvent ni de la taille du tournevis, ni si il était cruciforme ou non. Sa pression intra crânienne est, comme tu peux t’en douter, élevée mais le bout de l’outil empêche le gros du sang de couler, son pouls et son rythme cardiaques ne sont pas stables, c’est pour ça qu’il ne peut pas monter en chir’ tout de suite que j’ai préféré te faire biper. Surtout que vu que c’est du fer, on ne peut pas lui faire passer une irm. Donc, votre avis, monsieur le chirurgien ? » Il lui fallait donc l’avis d’un expert, car même si cela devait sans doute aussi être du jamais vu pour Scotty, la présence d’un enrichir’ semblait essentielle, car Amanda ne doutait pas que l’état parfaitement conscient et les constantes globalement stables de Monsieur Donovan ne tardaient pas à s’écrouler, et il faudrait agir vite.
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MessageSujet: Re: this is not tv, this is reality ▾ Dr. Warholls & Carter   this is not tv, this is reality ▾ Dr. Warholls & Carter EmptyMar 4 Fév - 22:13


Scotty venait de finir une consultation postopératoire d'un patient atteint d'une tumeur au cerveau quand il fut biper par un interne de sa blonde préférée, Amanda Carter. Les deux médecins se connaissaient depuis leur internat et avaient fait le pacte de partager les cas les plus insolites à l'autre quand ils se présenter et jusque là, ils l'avaient toujours respecté. Il faut dire que les deux chirurgiens étaient devenus inséparables et qu'ils formaient un duo de choc respecté au sein de l'hôpital de San Francisco. Quoi qu'il en soit, le beau docteur Warholls prit congé auprès de son patient et quitta le service de neurologie pour rejoindre la salle de trauma 2. Il prit l’ascenseur et eu alors le temps de réfléchir à ce qui l'attendait quelques étages plus bas. Scotty imagina toutes sortes d'objets planté dans le crâne de son ou sa futur(e) patient(e). Il regarda les chiffres décroître, faisant le compte à rebours dans sa tête : 3 … 2 … 1 … 0. Il était arrivé. Le trentenaire en blouse blanche se pressa de sortir et parcourut les couloirs d'un pas rapide. Il était impatient comme un môme qui attend le passage du père Noël. Il faut dire que chaque cas que lui présentait sa chère Carter était toujours unique en son genre. Au loin, à l'autre bout du couloir, il aperçut une nuée d'internes derrière les vitres de la salle de trauma. Aucun doute, son nouveau cas se trouvait bien là. Il arriva enfin, poussa quelques jeunes hystériques, traversant la foule et ouvrit la porte avant de la refermer aussitôt, empêchant les petits curieux de regarder. A peine entré, il remarqua l'outil enfoncé dans le crâne de ce qui devait être un bricoleur du dimanche. Il regarda son amie qui lui dit : « Avant que tu ne poses la question, non c’est n’est pas une caméra cachée et oui, c’est un vrai tournevis, et monsieur Donovan se porte à merveille, en dehors de ça… » La scène était en effet plus qu'insolite, d'autant plus que l'homme semblait se porter relativement bien aux vues des circonstances. Scotty était estomaqué. « Ah, j'allais te poser la question, mais si tu me dis que ce n'est pas une mauvaise blague, je te crois ma chère ! » répondit-il d'un ton amusé alors que monsieur Donovan répétait en boucle son histoire à qui voulait l'entendre, visiblement ravi de tant d'attention. « On dit merci à qui pour ce cas incroyable ? » « Merci Amanda, j'avoue, je te dois une fière chandelle, je vais avoir du mal à te trouver un cas à la hauteur de ton talent après ça ! » ajouta-t-il en chuchotant. Puis, elle se saisit du dossier du bricolo et le tendit à Scotty qui commença à le lire alors qu'elle lui expliquait de manière plus professionnelle le cas de ce monsieur. « Il a un score de 15 au Glasgow, donc il est parfaitement conscient, mais il ne se plaint que d’un petit sentiment de fourmillement à l’arrière du crâne. » Le chirurgien n'avait rien entendu de tel depuis qu'il avait commencé ses études de médecine et cela lui paraissait impossible, presque irréel. Aucune douleur. Comment cela était-il possible ? Il ressassa les cas qu'il avait étudié pour tenter de répondre à ses interrogations. « La partie en fer du tournevis a est complètement dedans, et vu d’ici je pense qu’elle est allée se loger entre les deux parties du cortex somesthésique, au niveau du lobe occipital, mais après, Monsieur Donovan ne se souvient ni de la taille du tournevis, ni si il était cruciforme ou non. Sa pression intra crânienne est, comme tu peux t’en douter, élevée mais le bout de l’outil empêche le gros du sang de couler, son pouls et son rythme cardiaques ne sont pas stables, c’est pour ça qu’il ne peut pas monter en chir’ tout de suite que j’ai préféré te faire biper. Surtout que vu que c’est du fer, on ne peut pas lui faire passer une irm. Donc, votre avis, monsieur le chirurgien ? » Scotty réfléchissait aussi vite qu'il le pouvait, sachant que l'état dans lequel se trouvait son sujet ne durerait pas et qu'il valait mieux prendre les devants avant que les machines ne s'emballent et que leur cas en or ne perde connaissance. L'IRM n'étant pas faisable, il pensa tout de même à faire une radiologie afin d'y voir plus clair. « Que dis-tu d'une de faire une radio ? Je ne peux pas opérer à l'aveugle, je risque de toucher la zone somesthésique et le priver de ses sens ! » proposa-t-il a sa collègue, assez bas pour que le patient n'entende pas. Scotty, même si c'était son domaine, doutait pour une fois un peu de lui et avait besoin d'être conforté dans son choix. Il savait qu'il pouvait compter sur sa meilleure amie pour le guider, étant une excellente chirurgienne, même s'il n'osait pas l'avouer. En effet, sa fierté l'avait toujours empêcher de lui dire qu'il la trouvait brillante et ce depuis qu'ils avaient commencé leur internat.
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Amanda Carter
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MessageSujet: Re: this is not tv, this is reality ▾ Dr. Warholls & Carter   this is not tv, this is reality ▾ Dr. Warholls & Carter EmptyMer 12 Fév - 17:28


Comme elle s’en était douté, le cas intéressa instantanément Scotty qui la remercia avant qu’elle ne lui fasse le bilan de la situation. Enfin, après tout quel Neurochirurgien n’aurait pas sauté sur place devant une telle occasion ? Même si pour l’instant rien n’était certain, même pas la survie de Monsieur Donovan, les cas précédents n’ayant pas tous été très positifs, ou en tout cas les plus ressemblants car en histoire d’objets dans le crane, seules les balles étaient globalement courante, les cas de survie avaient été plutôt rares, mais on pouvait lire dans les journaux de temps à autre, les histoires de personnes avec un crayon ou quelques choses dans ce gout là côtoyant leurs cerveaux et ne causant que quelques migraines. En tout cas elle était certaine que c’était la première fois que San Francisco voyait une chose pareille et il leur faudrait assurer le tout.
Oui, la radio semblait s’imposer, c’était certain. De toute manière ils n'avaient pas réellement le choix, étant donné que l'IRM et toutes les techniques qui utiliseraient la machine étaient condamnées à cause du côté magnétique de la chose, qui attirerait le fer présent dans la pointe du tournevis et réduirait le cerveau de Monsieur Donovan en purée rose. Il y avait une vieille machine à scanner dans l'hôpital, ils auraient pu l'utiliser, mais qui disait scanner disait position allongée et donc patient dans un état stable, surtout quand ce dernier avait un objet planté à l'arrière de la tête et qu'il faudrait le placer sur le ventre, ce qui compliquerait tout en cas de problèmes. Donc si le scanner était possible, l'urgentiste y mettait son veto tant que les signes vitaux du patient ne se stabilisaient pas, même si ce dernier prétendait de porter comme un charme. On aurait aussi pu penser à utiliser l'échographie, comme avait proposé l'un des internes, mais l'épaisseur de l'os crânien rendait cela impossible. L'avantage de la radio intervenait là, étant donné qu'elle utilisait, certes de manière plus primaire, la même technologie non magnétique du scanner tout en étant mobile, ce qui non seulement permettait qu'on ne déplace pas Monsieur Donovan d'un bout à l'autre de l’hôpital (ce qui dans son état, mêlé à la curiosité des internes, était une hérésie médicale) et qu'on le laisse assit. En plus, les rayons x eux étaient capables de traverser la boite crânienne pour donner une image claire et nette de l'improbable situation du cerveau du patient.

« Faites biper la radio et dites leur de prendre leur machine la plus flexible et mobile possible. » Ahaha qu'est-ce qu'elle aimait ça, donner des ordres ! Non mais sérieusement, quel titulaire, aussi gentil et adorable soit-il, ne
prenait-il aucun plaisir à se servir de ses internes ? Et puis, ils étaient là pour ça et chaque titulaire y était passé un jour, c'était un juste retour des choses et puis globalement, Amanda n'était pas un tyran et bien plus avenante et compréhensible que la chef de service, bien qu'elle appréciât particulièrement cette dernière. Les urgences se devaient de fonctionner au mieux quand on voyait le nombre de vies qui leur passaient entre les mains. Avant qu'elle ne puisse faire l'une des piques intelligentes que lui connaissait Scotty, le patient poussa un long râle tandis que les machines s'affolaient. Et Monsieur Donovan perdit son équilibre assit, menaçant de s'écrouler par terre et de se tuer pour de bon. Heureusement, le Docteur Carter avait de bons réflexes et elle le rattrapa avant qu'il ne tombe, bénissant le ciel que ce cher patient ne soit pas de ces personnes âges qui passent leur retraite à manger et à s'empâter, mais plutôt de celles qui semblaient assez fines pour s'envoler d'un coup de vent. Mais le moment n'était pas aux métaphores mais plutôt aux rétablissements de  signes vitaux moins critiques. Et pour cela, il faudrait l'allonger, mais sans faire reposer sa tête quelque part. Habituée à l'urgence, elle organisa le placement du patient, de sorte à ce que le haut de son crâne reste dans le vide, au bout de la table d'opération. En restant calme mais active, elle donna une série d'ordre concernant les liquides divers et variés qu'il allait falloir injecter au patient pour le garder en état jusqu'à l'arrivée de la radio et l'intervention chirurgicale. Il restait globalement conscient mais il allait falloir l’assommer pour de bon, et vite, car maintenant il était clair et net qu'il souffrait. Dans ces moments là, elle avait l'impression que le temps était au ralenti, et pendant le balet des internes et des infirmiers autour de Monsieur Donovan, elle pu s'accorder quelques secondes pour jeter un coup d'oeil aux informations que criaient les machines et prendre une décision. La médecine d'urgence était un mélange d'instinct et de connaissances, et c'est ce qu'elle adorait. Elle ordonna à son interne d’intuber le patient, qu'il s'y essaye pour une fois qu'il en avait l'occasion, et qu'il le fasse le plus délicatement du monde afin de ne pas bouger d'un pouce la tête du patient. Puis se tournant vers l'interne qu'avait amené le Docteur Warholls, elle lui donna un ordre direct.
« Et vous là, préparez la bétadine. » Ok, elle agissait en cheftaine, mais c'était ici sa salle de trauma, après tout ! Si elle avait été dans une salle de neuro, elle ne se serait que très peu permis de donner autant d'ordres, mais la situation était ici tout à fait différente et aux urgences elle était chez elle. « Scotty, je sais qu'on n'est pas au bloc, mais il nous fait une HTIC, va falloir que tu lui poses une DVE pendant que je m'occupe de sa tachycardie, qu'il nous fasse pas non plus un œdème pulmonaire »

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