✣ ✣ ✣Don't know if I can do this on my own. Everybody hurts some days. Its okay to be afraid.
Ian était en train avec d’autres internes de faire le tour des chambres des patients. Certains n’appréciaient pas ce moment. C’était celui qu’aimait le jeune homme. En effet avoir du contact avec les autres lui plaisait. Il la vit arriver comme si le ciel venait de lui tomber sur la tête. Ian essaya d’avoir son attention. On aurait dit qu’elle ne voyait rien autour d’elle. Très perturbée elle devait se reprendre. Ici au moindre signe de faiblesse on peut perdre sa place. La jeune femme avait trop travaillé pour tout perdre. Ian la pris alors par le bras pour l’amener à l’écart. Les vautours ne l’intéressaient pas. Tout ce qui comptait pour lui c’est de s’assurer qu’elle allait bien. Il tenait sans doute trop à elle pour faire passer sa carrière avant tout. Elle était sa faiblesse et beaucoup de monde le savaient.
« Eirene que se passe-t-il ? » Lui demanda Ian. Comme toujours il était inquiet pour elle. La jeune femme était sa priorité depuis des années. Elle passait avant quiconque sûrement parce qu’ils avaient ce lien très spécial. Soudain elle se blottit dans ses bras. Elle semblait avoir dû mal à parler. Il commençait réellement à s’inquiéter à son sujet. Il espérait qu’elle n’était pas en train d’avoir une mauvaise phase comme on dit.
« Elle est revenue Ian. » Lui souffla la jeune femme entre deux sanglots. Il ne semblait pas comprendre de quoi elle parlait. Il était assez perdu. Son discours était discontinu. A force d’être si proche d’elle et de sa maladie il voyait le mal partout.
« Qui est revenue ? » Lui demanda Ian. Il se recula et pris le visage de Eirene entre ses mains. Il voulait la rassurer et lui montrer qu’il était présent. Il pensait qu’en l’apaisant elle arriverait à se livrer.
« Riley. » Son nom raisonna dans la tête de Ian. Le pire cauchemar de sa meilleure amie était dans le coin. La jeune femme qui avait passé une grande partie de sa vie à torturer Eirene pour le plaisir. Ian la tenait responsable d’une partie des problèmes de la jeune femme. Il n’en revenait pas d’entendre cela. Il aurait voulu qu’elle disparaisse pour de bon. Cela tombait vraiment mal. Eirene n’était pas au meilleur de sa forme en ce moment. Elle n’avait pas besoin de ça. C’était à Ian de la rassurer. Il essaya alors de la convaincre de ne pas s’approcher de sa sœur pour son propre bien. Au fond il avait un tout autre projet. Il voulait l’éloigner le plus possible. Ian était quelu’un de bien, mais il était aussi dévoué pour ses amis. Il comptait donc tout faire pour que Riley ne réitère pas ses actions. Il se fichait bien de savoir le pourquoi du comment elle était ici. Il n’éprouvait pas de peine pour sa situation. Bien au contraire grâce à cela il comprenait que le karma existait bel et bien.
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Depuis quelques temps Ian est en couple avec une jeune femme très spéciale. Il tient énormément à elle. Il se rappelait comme si c’était hier de leur passage de l’amitié à l’amour. Certes elle n’est pas la femme de sa vie, mais il n’est pas l’homme de la sienne. Ils prennent du bon temps ensemble et tiennent vraiment l’un à l’autre. Pourtant ça n’était pas gagné. Jugeant Ian trop proche de sa meilleure amie Joyce le fuyait comme la peste. Elle se méfiait e qui était légitime. Elle ne voulait pas se retrouver dans un triangle amoureux. A force de persuasion Joyce accepta son invitation à sortir. Ils allèrent au restaurant. Visiblement il ne s’était pas moqué d’elle. Il avait fait un effort vestimentaire ainsi que pour le choix du lieu. Ils avaient rient, flirter. Ian était presque triste de devoir la ramener jusqu’à chez elle. Il aurait voulu que ce moment dure plus longtemps. Elle était la première fille depuis longtemps à lui faire oublier Eirene pour quelques heures.
« C’était une très bonne soirée. » Lui fit remarquer Ian. En la regardant il ne pouvait s’empêcher de sourire. Elle avait un visage à croquer, des yeux dans lesquels on se noie facilement et un sourire à en faire rougir plus qu’un.
« Je trouve aussi. » Lui répondit Joyce. Elle était toujours sur la réserve. Il ne comprenait et faisait tout son possible pour la faire changer d’avis. Ian n’était pas assez méchant pour essayer de la faire craquer et la larguer un jour parce qu’il aura trouvé mieux.
« On devrait refaire ça bientôt. » Lui proposa le jeune homme. Il était sérieux. Il avait envie de la revoir dans un autre contexte que le travail. Elle le faisait rire, elle le faisait craquer. Il ne pouvait pas passer à côté.
« Tu devrais pas plutôt t’occuper de ta copine ? » Lui demanda la jeune femme. Décidément Joyce n’en ratait pas une. Elle voulait absolument qu’il avoue avoir des sentiments pour sa meilleure amie. A ses yeux c’était évident. Ian ne comptait pas se laisser faire aussi facilement.
« Je t’ai déjà que Eirene n’était pas ma copine. » Lui expliqua Ian. A force il en avait assez d’avoir des commentaires sur sa relation avec sa meilleure amie. Il voulait être la preuve que l’amitié homme/femme peut marcher. Certes Ian avait déjà ressenti plus pour la jeune femme, mais il avait su tout mette de côté pour leur amitié. Il s’en tenait à cela.
« C’est avec toi que j’ai envie de passer ma prochaine soirée de libre. » Rajouta le jeune homme. Il posa ensuite sa main sur la joue de la jeune femme.
« Je dois te croire sur parole ? » Lui demanda Joyce. Voyant qu’elle n’était pas en train de le prendre au sérieux il décida de passer à l’étape supérieure. Il se rapprochement doucement d’elle. Il passa sa main derrière son cou avant de déposer un baiser sur ses lèvres. Il se voulait d’abord tendre puis de plus en plus intense. Joyce prolongea ce qui était une bonne chose. Il se recula ensuite.
« Tu me crois maintenant ? » Lui demanda Ian avec un sourire en coin. La jeune femme reprenait doucement ses esprits. Elle ne devait pas s’attendre à ce qu’il prenne les choses en main. Il avait cet air innocent avec un visage d’ange. Finalement il fallait se méfier des apparences. A son tour elle se mit à sourire avant de s’approcher de lui à nouveau. Elle l’embrassa langoureusement. C’était la réponse idéale. Ian n’attendait rien de plus, rien de moins. C’était le début d’une jolie histoire.