nom : blunt. prénom(s) : mary-jane. âge : 17 ans. lieu et date de naissance : Londres, le 28 janvier 1995. statut civil : célibataire. métier/occupation : lycéenne. nationalité : anglaise. orientation sexuelle : hétéro. caractère : battante. peureuse. courageuse. organisée. gentille. douce. groupe : anesthesia. avatar : elle fanning.

✂ l'hôpital t'y vas souvent ? malheureusement oui.
✂ quand t'as un bobo, tu pleures ou t'es du genre à prendre les devants et à te recoudre avec ce que t'as sous le coude en mode mc gyver ? j'pleure pas, mais j'suis pas non plus du genre à me recoudre à la mc gyver.
✂ quand t'es malade, t'es du genre repas fait de médocs ou médecine douce ? j'essaie tout ce qui pourrait marcher.
✂ tu mets ta santé en danger ? tu fumes, tu bois ? si je fumais, mon père m'arracherait les yeux, et pareil pour la boisson.
✂ t'as des problèmes de santé connus ? malheureusement, j'ai un problème, connu, c'est une autre question.
✂ ta famille t'a transmis des antécédents médicaux pas très glorieux ? pour le coup, j'en sais trop rien, sûrement, vu que je suis malade.
✂ t'es du genre allergique ? t'attrapes souvent le premier virus qui passe par là ? j'attrape tout, quelqu'un à un rhume, on peut être sur que je vais l'avoir à mon tour.

Si je peux vous donner une anecdote, ce sera celle-là : Mon père m'a appelé Mary-Jane parce qu'en espagnol, ça donne marijuana. C'est pas tous les jours que des parents donnent à leur enfant le nom d'une drogue. Il m'a dit qu'il avait choisi ce prénom parce que pour lui, je serais sa drogue. Depuis la mort de maman, je suis tout ce qu'il reste à papa. Moi et nos souvenirs. Mais depuis que ma maladie s'est déclenchée, je vois dans ses yeux sa peur. Il n'a pas envie de me perdre, et il est prêt à devenir très pauvre, à se couvrir de crédits juste pour pouvoir tenter de me sauver. C'est dur d'avoir 17 ans et de voir son père souffrir. Cette année, je devais passer le bac, et je pense malheureusement que ça ne va pas être possible. Puisqu'on déménage à San Fransisco afin que je prenne pension dans d'un grand hôpital. C'est notre dernier recours, et ça papa le sais très bien. Il le vit mal, et moi encore plus. On ignore ce qui m'attaque et je crois que c'est ça qui le déprime le plus, ne pas savoir ce que j'ai. Ne pas pouvoir me guérir. On a tout essayé, toutes les méthodes, toutes les medecines, même celle qui venaient de très loin. Il perd espoir, je le vois. Et moi aussi d'ailleurs. Je ne sais même pas comment ça va se finir, vais-je mourir ? Ce serait terrible, parce que je ne me vois pas le laisser seul, je ne veux pas qu'il me perde aussi, sinon, il va commettre l'irréparable. Il semble fort, il ne s'enerve jamais, il garde le sourire, afin de me faire rire mais je vois bien au fond des ses yeux qu'il est triste, qu'il aimerait arrêter de sourire, et de pleurer contre moi. Il m'aime. C'est mon père, il est ma seule famille, comme je suis la sienne. L'un sans l'autre, on ne vaut rien. Vu comme ça, on pourrait croire que c'est un lien plus fort qui nous unit, et c'est le cas. Je l'aime. C'est le seul homme que j'aie jamais connu. Et je vais me battre, pour rester à ses côtés, qu'il me voit encore grandir.
Moi c'est Mary-Jane, mais tout le monde m'appelle MJ.