nom : hawths. prénom(s) : gaspar. âge : trente ans. lieu et date de naissance : douze septembre à chicago. statut civil : veuf depuis quatre ans, depuis il profite des plaisirs que la vie lui offre sans réellement se poser de questions. métier/occupation : il était lancé pour être l'un des plus grands chirurgiens de sa génération, finalement il travail à l'hôpital en tant que sage-femme. nationalité : américaine, bien que du sang anglais coule dans ses veines. orientation sexuelle : il préfère la compagnie des femmes. caractère : provocateur, beau parleur, charmeur, tendre, à l'écoute, attentionné, joueur, un peu dérangé, lunatique. groupe : scrubs. avatar : ben barnes.

✂ l'hôpital t'y vas souvent ? Plutôt oui étant donné que c'est mon lieu de travail, difficile de passer à côté. Sinon en ce qui concerne mon cas personnel, je connais assez bien les services pour être un patient régulier. Je me suis certes calmé avec l'âge, mais il y a peu de temps on me qualifiait de véritable casse-cou. Bras, tibia, poignet, la question qui se pose est lequel de mes os est encore intact ?
✂ quand t'as un bobo, tu pleures ou t'es du genre à prendre les devants et à te recoudre avec ce que t'as sous le coude en mode mc gyver ? Je n'ai pas froid aux yeux, donc je serais du genre à me rafistoler avec un morceau de ficelle plutôt que de pleurnicher comme un bébé. Et puis ce n'est pas une petite égratignure qui va me tuer, j'ai vu pire.
✂ quand t'es malade, t'es du genre repas fait de médocs ou médecine douce ? Mes parents sont de fervents admirateurs de la science, donc la médecine douce, très peu pour eux. Ils me bourreraient de médocs jusqu'à ce que j'en fasse une overdose. Plus sérieusement, c'est plus le genre repas de médocs que la soupe aux plantes magiques.
✂ tu mets ta santé en danger ? tu fumes, tu bois ? Et encore heureux. Que ferais-je sans une bonne cigarette ? Un bon verre de whisky ? J'aime les bonnes choses et je ne le cache pas. Bien qu'avant d'aller bosser, j'évite. Je préfère en profiter après une longue et dure journée. C'est un excellent moyen de décompresser.
✂ t'as des problèmes de santé connus ? Mise à part la connerie, aucun. Mais mon père est atteint de la malade de Parkinson, donc il est fort probable qu'un jour je l'ai également.
✂ ta famille t'a transmis des antécédents médicaux pas très glorieux ? Et bien la maladie de Parkinson, celle qui donne la tremblote et fait perde la boule.
✂ t'es du genre allergique ? t'attrapes souvent le premier virus qui passe par là ? Je suis assez résistant, ma seule allergie étant celle au chocolat. Beaucoup ont pitié de moi.

« la descente aux enfers du grand doc' » « une fin tragique pour un si grand homme » (...), entre les journaux, les médias, les articles sur internet, le pauvre Gaspar va finir par péter un plomb. Il veut l'oublier et qu'on arrête de parler lui. Certes il fut un grand chirurgien, certes il a exécuté l'une des premières greffes du visage, certes son bouquin sur la médecine moderne fit un carton, certes la série qu'il a financée à rencontrer un énorme succès et certes on pourrait continuer ainsi pendant des heures et allonger cette liste. Sauf que tout le monde a oublié l'homme qui se cachait derrière cette figure. Un homme extrêmement dur, colérique, excessif dans ses gestes et paroles, maniaque. Un homme qui pouvait vous réduire à néant psychologiquement grâce à la pression qu'il exerçait sur vous. Une pression qu'a subi Gaspar les ¾ de sa vie. Avant même de naître, son père attendait énormément de lui. Pas de liberté, pas de vie. Se pliant à ses exigences, le jeune garçon se tut pendant de longues années se laissant faire. Il a attaqué des études en médecine. A épousé une fille qui convenait aux normes pour sa famille. Était promu comme étant le meilleur espoir pour devenir un grand chirurgien. Les mains et la tête de son père. Puis les choses ont déraillé. Gaspar eut une aventure avec la meilleure amie de sa femme. Cette même femme qui décéda dans un bloc opératoire suite à un accouchement qui tourna au désastre. Entraînant par la même occasion le décès du nourrisson. Un enchaînement de drames qui eurent des répercutions sur l'attitude du jeune homme. Il a pété un câble. Il a commencé à dérailler, à faire n'importe quoi de sa vie, à vouloir tout tester et à se fixer aucune limite. Arrêtant ses études pour emmerder son vieux, il s'est ensuite mis en tête de lui rendre la vie impossible et de faire de son mieux pour qu'il ait honte de sa progéniture. Cet homme qui lui a pourri la vie. C'était donc le moment pour que la roue tourne et change de sens. Gaspar est devenu un petit emmerdeur, un petit con, un mec détestable uniquement dans le seul but de faire chier son père. Encore heureux qu'à côté il a conservé une bonne attitude. Puis à son tour, il est décédé. Une grande perte pour le monde de la médecine, un soulagement pour le jeune homme.


« Pourquoi sage-femme ? Pour un homme c'est peu courant .. » « Pour mater du minous sans passer pour un pervers » « Plus sérieusement M. Hawths .. ». Il veut une raison valable ? Une raison qui tienne la route et qui explique ce choix de formation ? Pour comprendre, c'est simple, il suffit de retracer le parcours du jeune homme. Il était lancé pour être le grand héritier de son paternel, chose qu'il n'a jamais voulut, mais on ne lui a pas donné le choix et cela en devenant un grand chirurgien. Le meilleur. Il avait les capacités et l'intellectuel pour le devenir. Sauf qu'un événement vint changer la donne. Le décès de sa femme morte en couche. Il a alors réalisé que c'était une grosse connerie que de continuer d'obéir à son vieux. Il a pris les devants. Il a abandonné les ambitions que son père avait pour lui. Il a pris sa vie en main. Pendant un temps, il a vagabondé dans des territoires inconnus sans but précis. Il a vu et vécu un tas de choses. Il a rattrapé le temps perdu, celui qu'on lui a volé pendant son enfance. Puis un jour il en eut marre de cette vie de clochard. Il a donc repris une formation et son choix s'est porté sur le métier de sage-femme. Il y a diverses raisons qui l'ont poussé à se lancer dans ce domaine, mais la première est sans aucun doute la perte de sa femme au bloc opératoire après un accouchement prématuré qui s'est très mal terminé. Une blessure qui ne s'est jamais refermée et qu'il veut tenter de soigner grâce à cette nouvelle perspective d'avenir. Il veut aider à mettre au monde, être présent à chaque étape et vivre les moments qu'on lui a enlevés. En plus de ça, son image de sage-femme homme peut être une technique de drague imparable. Après est-ce une raison valable pour s'engager dans cette voie ? Sans doute que non, mais seul l'avenir nous le dira.


« Occupe-toi de tes oignons, j'ai des colocataires à accueillir, d'ailleurs j'espère qu'elles seront bonnes .. » Toujours à l'emmerder celle-ci, elle ne perd pas une seconde pour venir le titiller. D'ailleurs c'est la même chose pour lui. Dès qu'une occasion se présente, il va la faire chier. Ça détend l'atmosphère au boulot et c'est plutôt plaisant. Sauf que là, pas le temps de rigoler. Au décès de sa femme, Gaspar a hérité de la maison. Pendant un temps, il était sur les routes, donc celle-ci est restée inoccupée. Mais maintenant qu'il a retrouvé un boulot stable et qu'il vit à nouveau dans cette immense baraque, il s'y sent désespérément seul. Ça manque d'énergie, de renouveau et surtout de personnes. Autant de chambres qui ne servent à rien, c'est du gâchis. Et vivre en solitaire dans cette bâtisse où regorgent tant de souvenirs, ce n'est pas forcément l'idéal. Du coup Gaspar eut la brillante idée de lancer une recherche de colocataires dans l'hôpital. Car c'est certainement plus sympa d'avoir des personnes du même milieu pour cohabiter, ceux-ci comprennent les horaires décalés. D'ailleurs la maison est prête à les accueillir. Rangée, pour une fois, propre et chaleureuse. L'idée de base, c'est de combler ce vide et d'en faire profiter certains.