nom : Holbrook prénom(s) : Judith, prénom de ma grand-mère, heureusement qu'elle s'appelait pas Ginette ! âge : Seize ans lieu et date de naissance : Le 10 octobre 1997 en Anglettre statut civil : célibataire métier/occupation : lycéenne nationalité : Anglaise orientation sexuelle : hétérosexuelle caractère : Casse-cou Ҩ Têtue Ҩ Franche Ҩ Révoltée Ҩ Drôle Ҩ Débrouillarde Ҩ Rancunière Ҩ Énergique Ҩ Naturelle Ҩ Affectueuse Ҩ Excessive.  groupe : Anesthesia avatar : Abigail Breslin type de personnage : scénario.

✂ l'hôpital t'y vas souvent ? L’hôpital, j’y allais pas tant que ça avant, quelques entorses ou autres petit « bobos » sans importance. Mais depuis que j’ai fait une mauvaise chute lors d’un entraînement d’équitation j’ai l’impression que c’est un peu comme une deuxième maison. J’ai une fracture de l’épaule et je me retrouve condamnée à faire des examens et de la rééducation. J’ai hâte que ce soit fini mais il parait que j’en ai pour un moment surtout si je ne reste pas tranquille. Ils sont mignons les médecins mais essayez de vous passer de votre épaule droite –quand vous êtes droitier en plus-. Je vous promets, j’ai de quoi devenir folle.
✂ quand t'as un bobo, tu pleures ou t'es du genre à prendre les devants et à te recoudre avec ce que t'as sous le coude en mode mc gyver ? Spontanément, j’aurais plus été du genre Mcgyver, je crois que je tiens ça de mon père d’ailleurs. M’enfin je dois bien admettre que mes parents ont souvent eu raison de moi et qu’au final je me retrouve à l’hôpital. Cela dit j’ai horreur qu’on me voit pleurer alors je préfère serrer les deux plutôt que de laisser une larme rouler sur ma joue.
✂ quand t'es malade, t'es du genre repas fait de médocs ou médecine douce ? Médecine douce, je suis du genre à ne jamais suivre mon traitement correctement. J’ai horreur d’être malade tout autant que j’ai horreur de me soigner, du coup j’ai tendance à trainer mes microbes pendant un moment mais soit.
✂ tu mets ta santé en danger ? tu fumes, tu bois ? Je ne fume pas, c’est déjà pas mal pour une adolescente, faut l’avouer. Je ne dis pas que je n’ai pas essayé cela dit mais, l’essentiel c’est de ne pas continuer. Je bois de temps en temps mais, ne le dites pas à mon père, je ne suis pas certaine qu’il apprécie cette idée.  
✂ t'as des problèmes de santé connus ? Mis à part ma sublime fracture à l’épaule ? J’ai connu quelques entorses  et autres petits trucs du genre. Rien d’exceptionnel ou de très grave en tout cas.
✂ ta famille t'a transmis des antécédents médicaux pas très glorieux ? Non, du moins pas à ma connaissance -et tant mieux pour moi-.
✂ t'es du genre allergique ? t'attrapes souvent le premier virus qui passe par là ? Je suis plutôt résistante aux microbes par contre je suis allergique aux champignons. Tant que c’est pas au chocolat, j’ai envie de dire, tout va bien.  

J’attends les bras serrés autour de mon ours en peluche. J’attends avec impatience. Je regarde partout. Je regarde tout le monde. Maman râle, elle n’aime pas que je regarde les gens ainsi. C’est malpoli d’après elle. Je m’en fiche, je ne tiens plus en place. Je veux voir sa tête sortir de cette folle de gens. Et soudainement c’est le cas. Mon papa est là. Ni une ni deux, je me mets à courir dans ses bras. Il m’a vu, il ouvre grand ses bras. Son visage et rayonnant, il a un magnifique sourire.  « PAPA ! Tu m’as tellement manqué ! ». C’est dur quand on est qu’une enfant de voir son père si peu souvent. Il est militaire. C’est une histoire de famille. Mais, moi, cette histoire de famille elle m’embête un peu quand même. On me prend mon papa. Alors à chaque fois qu’il revient je suis la plus heureuse des petites filles. Je me sens en sécurité dans ses bras qui me serrent si fort. « Tu m’as manqué aussi ma puce. ». Il m’embrasse le front. Maman arrive enfin à notre hauteur. Elle sourit aussi. Mais son sourire reste timide. Ses lèvres se posent rapidement sur celles de papa. Je suis tellement heureuse de revoir mon papa que je ne prête pas attention à la furtivité de ce baiser. « Faut qu’on rentre, j’ai plein de choses à te montrer ! Avec maman on a fait un gâteau au chocolat pour ton retour et un beau dessin ! ». Bon le gâteau au chocolat, c’est aussi un peu pour mon plaisir parce que je suis la gourmande de chocolat du monde. Ou presque…


Je déteste l’amour ! Je ne tomberai jamais amoureuse ! L’amour c’est pas juste ! Maman a ramené un autre homme à la maison. Ce n’est pas mon papa. Je ne l’aime pas. Je le déteste. Je sais qu’il en train de détruire ma famille. Je sais aussi que l’histoire de maman et papa n’a jamais été celle d’un conte de fée. Bien au contraire. J’ai bien vu qu’ils n’étaient pas très amoureux. Mais ça n’excuse rien ! Il n’a pas le droit de tout mettre en l’air. Je le déteste. Je le détesterai jusqu’à la fin de sa vie. Maman a un immense sourire quand elle est avec lui. Je vois pas pourquoi. Il est tellement moins bien que papa. Elle rit à tout ce qu’il dit. C’est la première fois que je l’entends autant rire. Papa est plus drôle que lui. La différence c’est qu’elle est tombée amoureuse de lui. Mais, elle n’avait pas le droit.  Je dirais tout à papa.  Et moi je fais la promesse de ne jamais tomber amoureuse de quelqu’un. Cendrillon, Mulan, Jasmine, Belle et Aurore peuvent toutes aller se faire voir avec leur connerie de prince charmant !



San Francisco, non mais il est sérieux ? Qu’il quitte maman d’accord. Qu’on déménage ok. Mais qu’on aille à San Francisco, en Amérique ? Je crois que mon père déraille complètement ! Il a acheté une ferme je crois et du terrain. Il veut construire son haras.  « Papa t’es sûr t’es pas aussi blessé à la tête ? Tu peux trouver un terrain en Angleterre aussi : Pas besoin d’aller à l’autre bout du monde ! » . Non mais sérieux ce n’est pas parce que je suis gênante dans les affaires de ma mère que je vais suivre mon père sans rien dire. Et si je ne m’y plais pas là-bas ? Ce n’est pas mon pays. Pas mes amis. Pas le même fonctionnement. Je n’aurais aucun repère. En plus, aller en Amérique c’est un coup à devenir obèse ça !  « Le changement ne fait pas de mal et baisse d’un ton. ». Je lève les yeux au ciel, le changement ? Non mais le changement j’en ai déjà bien assez là. Pas besoin de partir si loin. « Comme si y avait pas assez de changement comme ça…Trop top, maman veut plus de moi et toi tu veux partir loin de tout ce que je connais, non mais vraiment, super ! ». Je quitte la pièce en râlant et sans demander mon reste. Au fond, si je reste je sens que mon père aussi va s’énerver. Du coup je préfère aller bouder dans mon coin.


San Francisco c’est pas si mal finalement. Au lycée je me suis rapidement fais des amis. Bon certains crétins se moquent de mon accent British, je vais leur faire manger mon accent ça va les calmer. Bref, tout ça pour dire que je m’y plais bien. Mais, ce qui me plait encore plus à San Francisco, c’est O’Malley. Mon cheval, mon Dieu vivant. Bon j’exagère peut-être un peu mais c’est mon cheval. Et je pourrais passer mes journées sur son dos. Je le connais par cœur. Il me connait par cœur. Il a même tendance à être jaloux quand je vais voir d’autres chevaux. Bref, si j’en ai voulu à mon père de m’avoir fait quitter l’Angleterre, aujourd’hui j’aurai plutôt tendance à le remercier. De toute façon avec un cadeau comme O’Malley je ne pouvais pas lui en vouloir bien longtemps.


Oui, papa m’a dit de ne pas monter ce cheval. Mais, je ne vois pas pourquoi je ne pourrais pas le monter. Il croit que je ne sais pas tenir sur une scelle ou quoi ? D’accord, ce cheval n’est pas O’Malley mais, il n’a rien de méchant pour autant. Je ne vois pas ce qui peut poser problème. Et c’est bien pour cette raison que je suis lancée au galop sur son dos. Je me concentre sur l’obstacle. Je me mets en équilibre et…je vole par-dessus mon cheval. Mon bras, mon dos, ma tête, j’ai l’impression que tout le haut de mon corps s’explose contre l’oxer. Je suis littéralement étalée sur le sol, j’ai mal absolument partout et je n’arrive pas à bouger. Où est passé mon cheval ? Je tente de ma relever mais j’ai tellement mal qu’à part émettre un cri de douleur je ne peux rien faire. Merde, mon père va me tuer si je ne retrouve pas son cheval. Il faut que je me lève, il faut que je bouge.

J’ai en effet bougé mais pour atterrir à l’hôpital. Enfin pour me réveiller à l’hôpital parce qu’apparemment je me suis évanouie. Et d’après les médecins j’ai une fracture de l’épaule. Étrangement j’ai plus mal au dos qu’à l’épaule. D’après eux, je pourrais remonter à cheval… après de longs mois de rééducation pendant lesquels je ne pourrais pas me servir de mon épaule. J’ai d’abord cru à une blague. Mais apparemment non… ils ont pas compris que c’était techniquement impossible pour moi. Je vais pas tenir plusieurs mois sans monter à cheval. Et puis comment je suis supposé faire avec un bras en moins ? Non mais on dirait pas mais c’est super compliqué. Et dire que j’ai pas encore vu mon père… je crois qu’il va enfoncer le clou et que mon moral sera définitivement six pieds sous terre.