nom : Lee-Rose, c'est peu commun, je sais. En fait, mon père était un ingénieur coréen venu aux USA pour une étude de deux ans, il a rencontré ma mère, ils ont eu une histoire, elle est tombée enceinte, il m'a reconnu et elle aussi, sauf qu'un jour la vérité est tombée... Monsieur était déjà marié en Corée et il avait déjà deux enfants, et il devait repartir là-bas. Au final, de lui, je n'ai que son nom.... prénom(s) : Hana qui signifie fleur préféré en coréen, ma mère étant fleuriste, elle a voulu faire un hommage à ses origines, son métier et mon paternel, Noeleen parce qu'elle a entendu un jour une cliente appeler sa fille comme ça et qu'elle a craqué dessus. âge : 24 ans. lieu et date de naissance : San Francisco le 31 Août 1989. statut civil : Célibataire. métier/occupation : Puéricultrice, l'infirmière des enfants you know. nationalité : Américaine. orientation sexuelle : Hétéro. caractère : Douce • Souriante • Drôle • Boudeuse • Sensible • Crybaby (elle pleure facilement) • Romantique • Têtue • Tendre • Spontanée • Femme-Enfant • Rêveuse • Maladroite au possible. groupe : Scrubs. avatar : PARK Shin-Hye. type de personnage : inventée.

✂ l'hôpital t'y vas souvent ? En tant qu'infirmière... oui plutôt.
✂ quand t'as un bobo, tu pleures ou t'es du genre à prendre les devants et à te recoudre avec ce que t'as sous le coude en mode mc gyver ? J'essaye d'abord de me soigner en me disant que de toute façon c'est pas trop grave, m'enfin en général, je finis par aller faire des yeux doux à un ou une collègue. J'aime mon métier, mais je n'aime pas devenir le patient.
✂ quand t'es malade, t'es du genre repas fait de médocs ou médecine douce ? Médecine douce, c'est vraiment mieux, oui je sais, je ne devrais pas dire ça mais bon...
✂ tu mets ta santé en danger ? tu fumes, tu bois ? Boire oui de temps en temps comme tout jeune mais je suis vite ivre... Par contre fumer non, j'ai même horreur du tabac...
✂ t'as des problèmes de santé connus ? Une anémie chronique... Une sorte de dégénérescence héréditaire.
✂ ta famille t'a transmis des antécédents médicaux pas très glorieux ? Bah ça justement ! Et puis.... Entre nous, je sais que mon père avait des troubles psychiatriques, mais j'essaye de ne pas y penser.
✂ t'es du genre allergique ? t'attrapes souvent le premier virus qui passe par là ? J'ai souvent des rhumes, j'avoue, pour le reste non ça va en fait ! Pour quelqu'un bossant avec des enfants je me défends pas mal au niveau immunitaire !

« Nan j’veux pas ! J’veux pas la piqûre nan !!! » Elle sursaute quand il donne un coup de pied, faisant ainsi valser le plateau qu’elle avait préparé avec tout ce qu’il fallait dessus. Dépitée, elle finit par poser tout ce qu’elle avait en main, retirant ses gants et le regardant. « Et si tu me fais toi une piqûre ? » L’enfant la regarde surprise, tout comme la maman qui ne comprend pas où elle veut en venir. « Je suis sérieux Tommy, ne bouge pas, je reviens ! » Elle part dans le service après avoir ramassé tout ce qui était tombé. Revenant, elle pose deux plateaux sur l’adaptable avant de s’installer sur une chaise à ses côtés. « Tu vas m’en faire une toi d’accord ? » Content, le petit se met mieux assis, elle prépare tout devant le regard incrédule de la maman. « Je détestais ça aussi avant de savoir les faire, mais finalement, je me suis rendue compte que c’était pas si horrible que ça. » Elle se place le garrot et lui montre une veine sur sa main. « Tu sens ici, touche. » Il le fait et rit doucement du haut de ses dix ans. Elle lui donne ensuite ce qu’il faut. « Tu as déjà eu beaucoup de piqûre, tu sais comment on fait non ? » Il hoche la tête et la prend doucement, il la pique alors qu’elle s’est désinfectée juste avant, il regarde alors le petit tube se remplir de sang. Elle l’aide à retirer le tout et appuie sur sa petite plaie. « Tu seras un excellent infirmier, ou docteur ! On sait jamais. Tu vois c’est pas grand-chose, et j’ai même pas eu mal. » En réalité si, surtout à la vue du bleu qui se formait sur sa main, bleu qu’elle camoufla avec un pansement. « Je sais que c’est… énervant de devoir en faire tous les jours, mais maintenant que tu sais, tu vas pouvoir m’aider ! D’accord ? » Hésitant, il finit par lui donner son bras. « J’veux passer le coton ! » Elle lui donne pour qu’il puisse se désinfecter et mettre le garrot avec son aide. Elle le pique avec une douceur infinie avant de le regarder en souriant. « Tu vois, ensuite ton sang, on va le mettre dans des machines qui vont tout analyser, un jour si tu veux, on ira au laboratoire, je te montrerai ! » Elle retire le butterfly et le garrot puis lui met un pansement avec des petites voitures dessinées dessus. « Et voilà. Alors c’était comment ? » « Trop cool ! » Il lui saute au cou pour la câliner avant de se remettre assis. « Une glace maintenant ? » Elle fait une petite moue. « D’accord, mais c’est notre secret hein ! » Elle regarde la maman, lui disant qu’elle peut aller lui en chercher une. Jenna vient la voir. « Comment tu fais ? » « Comment je fais quoi ? » « Pour avoir des idées comme ça ? Jamais j’me ferais piquer par un gamin. » Il en a marre… Il est là non-stop depuis un mois à subir tout un tas d’examens qu’on ne prend pas vraiment le temps de lui expliquer en plus. Autant l’intéresser à tout ça et résultat, ça passe ! Faut… être audacieux par moment. » Elle rit avant de se cogner dans un mur en voulant se tourner. Faisant la moue, elle se frotte le bras. « Un jour, tu te casseras quelque chose ! Oh j’allais oublier, un homme t’attend dans la salle d’attente. » « Hein ? » Jenna lui montre alors d’un signe de tête.

Hana le regarde au bord du malaise, oscillant entre l’envie de le tuer et celui de fuir. Elle donne ce qu’elle a en main à sa collègue avant de s’avancer timidement, ne comprenant pas vraiment ce qu’il fait là. « Ap… Appa… ? » Elle s’en veut immédiatement de l’avoir appelé ainsi, il ne mérite pas vraiment qu’elle l’appelle encore Papa, après tout, elle ne l’a jamais connu, elle n’a jamais eu l’occasion de l’appeler ainsi. « Hana… » Elle reste complètement interdite. « Mais qu’est… ce que tu fais ici et Omma…. Elle sait ? » Il secoue doucement sa tête. « Non, je ne lui ai rien dit, c’est toi que je voulais voir. » « Au bout de 24 ans, t’avais enfin envie de savoir à quoi je ressemblais ou quoi ? » Elle enrage mais essaye de se contenir comme elle peut. « On peut parler ailleurs ? Je t’offre un café ? » Elle hésite. « Suis-moi… » Elle va dans la salle de repos prendre deux cafés, lui en tendant un, elle prend ensuite les escaliers sans lui adresser la parole, lui faisant comprendre qu’il doit la suivre s’il veut lui parler. Elle ouvre une porte et arrive sur le toit de l’hôpital, le laissant entrer, elle finit par le suivre et s’avance vers une bordure, regardant la ville qui s’étend au loin. « Pourquoi tu es revenu ? C’est comme dans les films ? Tu es mourant et tu veux te faire pardonner pour rejoindre le paradis ? » Elle rit nerveusement avant de se tourner vers lui. Sa bouche se referme devant l’air sérieux de son père. « En gros, c’est ça. » Bouche-bée, elle secoue doucement sa tête. « C’est une blague ? Non seulement, tu reviens… comme ça dans ma vie mais en plus pour me dire que tu vas mourir ? Et de quoi hein ? Cancer foudroyant ? Laisses-moi deviner ? Du foie parce que tu étais tellement malheureux dans ta vie que tu buvais ? » Il s’approche d’elle. « Pancréas en fait. Et oui, en stade terminal. » Elle se met à rire nerveusement, fortement, dépitée, elle lui tourne le dos pour lui cacher ses larmes naissantes, elle suffoque finalement, perdue dans trop d’émotions. « Hana… Je sais que je n’étais pas là pour toi, ni pour ta mère, mais tous les ans, je recevais une lettre avec une photo de toi, j’avais demandé à ce qu’elle le fasse, toujours pour ton anniversaire. »  Il lui montre l’album de tous ses souvenirs. « J’ai été salaud, mais j’ai aimé ta mère et quand je t’ai prise dans mes bras à ta naissance, tu étais le plus beau de tous les bébés. » Elle se tourne finalement vers lui, laissant des larmes s’échapper. « Mais tu n’es pas resté. » « Non, j’avais une vie en Corée, un mariage qu’on m’avait imposé, des enfants qui avaient besoin de moi, je ne pouvais pas tout abandonner comme ça. La vie là-bas n’est pas comme celle ici. » Elle reprend son souffle coupé par un sanglot. « J’avais envie de connaître ma fille, ma seule fille en plus, tes frères sont de vrais terreurs que j’ai envie d’étrangler la plupart du temps, entre un gay et un qui change de fille comme de chemise… » Il soupire un peu avant de se mettre assis sur un muret. « Laisse-moi te connaître, je demande que ça… »

Elle se pince les lèvres détournant le regard avant de finalement venir avec lui, buvant un peu de café. « Tu veux savoir quoi ? » « Tout je pense… Ton enfance, ta relation avec ta mère, tes amours. » Il souriait tendrement. « C’était bien… J’veux dire. Y’avait qu’elle et moi, mais on allait bien. On vivait au-dessus de la boutique dans un duplex. On y vit encore en fait, mais on a divisé ça en deux appartements pour que je puisse avoir mon indépendance mais être encore proche d’elle. C’était vraiment bien, je préférais être à la boutique qu’en cours. J’ai jamais vraiment aimé l’école, j’étais toujours la bridée, la jaune, le citron… C’était chiant. » Elle soupire faiblement. « Elle s’est remariée ? » Hana regarde son père doucement, voyant alors ses traits tirés, son teint grisâtre. « Une fois… avec un homme venant de Vegas, ils s’étaient rencontrés sur un site et du jour au lendemain, elle m’a annoncé que lui et son fils venaient vivre à la maison. » « Ca a dû te faire bizarre. » « Enormément… » Elle pense alors à lui, elle croise ses bras, fixant le vide sans plus bouger. « Oh je connais ce regard, ta mère avait le même quand elle pensait à quelque chose de triste. » Elle rougit avant de le regarder. Il avait un fils, Keith… Eli-Keith en fait, j’ai toujours trouvé son prénom étrange, mais il lui allait si bien. » Elle soupire faiblement, remettant un peu ses cheveux en place alors qu’ils virevoltent à cause du vent. « On se détestait au début, genre vraiment, il était si…. Chiant et gonflant, il avait 15 ans, j’en avais 14 environ… J’étais un bébé pour lui. » Son père sourit. « Mais ça a changé ? » Elle rougit encore avant de regarder au loin l’étendue d’eau. « Oui… au bout d’un an, y’avait une soirée à la plage pendant les vacances, un abruti venait de me faire pleurer… il lui a collé son poing dans le nez avant de venir me rejoindre, je l’ai rejeté au début, puis on s’est mis assis dans le sable et on a discuté… J’avais déjà 15 ans et demi, j’étais pas si petite, mais c’était mon premier baiser… » Elle sourit tendrement en y pendant…. « Et puis on a plus réussi à se lâcher. Il est devenu ma première fois et on…. Est vraiment devenu un couple mais on se cachait. » Jae-Min hoche la tête faiblement. « Je vois. » Elle pousse un long soupire. « Mais on s’est fait prendre quand ils sont revenus plutôt que prévu d’un voyage… Ils se sont disputés en se rejetant mutuellement la faute, hurlant à quel point c’était horrible ce qu’on osait faire… Mais tu sais, pour moi, Eli n’a jamais été un frère. C’était un ami. » Elle rougit tellement. « Je n’ai jamais parlé de lui avant, j’ai toujours l’impression qu’on me jugera… méchamment. » Elle se passe la main dans les cheveux. « Un matin, ils nous ont annoncé qu’ils se séparaient et qu’Eli devait suivre son père. On était… » « Dévastés ? » Elle hoche faiblement sa tête. « C’était mon premier amour, on oublie pas son premier amour. » Elle sourit tristement et avale encore son café. « Brr c’est froid. » Elle grimace. « J’me suis plongée dans les études après ça, je suis devenue puéricultrice et je bosse depuis plus de 2 ans… Maman a toujours le magasin et elle voit quelqu’un. Et moi bah… J’me suis fait…. Royalement plaquée y’a deux mois après deux ans de relation…. » Elle soupire longuement. « J’ai la poisse en amour je crois. » Elle rit nerveusement en le regardant. « Il… te reste combien de temps ? » Il tourne la tête, fixant le vide. « Trois mois en gros, assez pour réussir à venir te voir. Mon frère est au courant de ton existence, tu seras prévenue si tu le désires. » Elle hoche la tête faiblement. « J’ai rêvé de ce moment-là plus d’une fois, mais à chaque fois dans ma vision des choses, je te collais une baffe avant de te dire de dégager… » Elle rit pour cacher sa tristesse. « Hana ? » Elle se tourne vers lui finalement. « Saranghae (Je t’aime). » Elle sent son souffle se couper, les larmes arrivent, elle baisse sa tête, suffoquant à nouveau alors qu’il la prend dans ses bras. Comme une enfant de 5 ans, elle se blottit contre lui découvrant pour la première fois de sa vie, les bras d’un père qu’elle aura trop peu connus.