nom : Lecter. Mon nom de famille, est comme pour la majorité d'entre nous, légalement transmis par mon père, et non mon père n'ai pas Hannibal Lecter. prénom(s) : Wolfgang. Vous vous demandez peut-être où mes parents ont trouvé ce prénom. J'ai longtemps pensé que c'était en hommage à ce compositeur, Wolfgang Amadeus Mozart. âge : 20 ans, et je vous évite la vanne des "et toutes ses dents". lieu et date de naissance : J'ai vue le jour à San Francisco (vingt-trois septembre mille neuf centre quatre-vingt quatorze) statut civil : Célibataire, endurcie. métier/occupation : malgré mon trouble du comportement, j'ai réussie à avoir un travail. Je suis projectionniste de films dans des petites salles de cinéma. Certes, ce n'es pas grand chose. Mais c'est mieux que rien.  nationalité : Américaine comme mes deux parents avant moi. orientation sexuelle : Hétérosexuelle, je ne ressent rien de plus que de l'amitié en sentiment positif pour une fille. caractère : Je suis d’une mine renfrognée, qui ne s’éclairait jamais d’un sourire ; j'ai des conversation froide, chiche et embarrassée ; peu porté au sentiment ; et pourtant je suis une jeune femme grande, maigre, décrépit et triste, mais qui plait à ma façon. Quand une conversation est à mon goût, quelque chose d’éminemment bienveillant jaillissait de mon regard : quelque chose qui à la vérité ne se faisait jamais jour en paroles. groupe : ANESTHESIA. Je suis une pensionnaire de l'asile de fous qui se trouve un peu plus loin, des psychocéramiques, les pots fêlés de l'humanité. avatar : Alexandra Daddario. type de personnage : inventée.

✂ l'hôpital t'y vas souvent ? L'hôpital est comme qui dirait, ma seconde maison. Je vais là-bas presque toute les semaines ou mois (ça dépend de mon état) pour voir des médecins car je suis suivie médicalement à cause de mon traitement contre la schizophrénie. J'ai eux beaucoup de précèdent durant les cinq dernières années, j'ai voulu à plusieurs reprises mettre fin à ma vie.
✂ quand t'as un bobo, tu pleures ou t'es du genre à prendre les devants et à te recoudre avec ce que t'as sous le coude en mode mc gyver ? Ça dépend dans quelle état d'esprit je suis. Quand je suis maîtresse de tout mes actes, je sais me soignée et appliquer les bons gestes. Mais quand ma maladie prend le dessus, et que je me blesse, je suis une personne incontrôlable qui hurle pour une éraflure. Rare sont les personnes qui arrivent à m'approcher quand je suis dans cette état.
✂ quand t'es malade, t'es du genre repas fait de médocs ou médecine douce ? J'ai toujours eux l'habitude de prendre des tonnes de petites gélules, de toute les couleurs, pour mon traitement à chaque repas. Je me range dans la catégorie : Repas fait de médocs.
✂ tu mets ta santé en danger ? tu fumes, tu bois ? Aussi étrange que cela puisse paraître, je n'ai jamais toucher à une cigarette ou à un verre d'alcool de ma vie. Ce genre de sustente me dégoûte et me révolte, car les jeunes s'amusent à ce pourrir la santé. Pourtant ont dit souvent que la schizophrénie, viens à cause de tout ça. A croire que dans ma vie, je n'ai pas eux de chance, ma maladie est venu naturellement.
✂ t'as des problèmes de santé connus ? J'ai une maladie qui touche 1% de la population : La schizophrénie. J'ai découvert ce problème à l'âge de 16 ans. J'ai été prise brutalement de crises de panique, très spectaculaires, et dont je ne me suis jamais remise. Quelque chose s'est cassé définitivement, à ce moment-là.
✂ ta famille t'a transmis des antécédents médicaux pas très glorieux ? Nulle ne pourra jamais comprendre pourquoi ces deux là sont ensemble. J'ai eux un début de vie, comment dire… horrible, traumatisantes, invivables. J'ai eu une enfance difficile, entre deux parents qui ne s'aimaient pas. Mon père était un homme violant qui aimé boire et ce drogué, régulièrement part semaine. Je suppose que c'est à cause de lui, si j'ai cette maladie.
✂ t'es du genre allergique ? t'attrapes souvent le premier virus qui passe par là ? Je ne suis pas souvent malade, mais quand je le suis, croyez-moi, ce n'est vraiment pas jolie à voir. J'ai peur des microbes, l'impression de mourir à chaque maladie que j’attrape, même pour un rhum.

En sortant du dortoir, je les trouve tous les trois en train de passer le lave-pont. Ils sont pleins de hargne, ils suent la haine. Ils en ont après tout : après l'heure qu'il est, après l'endroit, après les gens au milieu de qui il faut qu'ils travaillent … Quand ils sont de cette humeur massacrante, il est préférable de passer inaperçu. J'avance, plaquée contre le mur, sans faire plus de bruit qu'un flocon de poussière avec mes savates de toile, mais ils sont équipés d'un détecteur particulièrement sensible qui décèle ma peur et, tout les trois en même temps, ils lèvent les yeux, leurs yeux qui brillent dans leur figure noire comme des lampes de radio à l'envers d'un vieux poste. Ils me collent un lave-pont dans les mains et m'indiquent le coin qu'ils veulent que je nettoie aujourd'hui. L'un d'eux me caresse au passage le derrière des mollets avec un manche à balai, pour me faire dépêcher. Ils ricanent et, rapprochant leurs têtes, marmonnent derrière mon dos. Au moment où je suis près de la porte à passer mon lave-pont, j'entends un bruit de clé, et rien qu'au geste vif et plein d'une aisance débitant, je sais que c'est l'infirmière-major. Elle se glisse par l'entrebâillement, accompagnée d'une bouffée d'air froid, et rabat le panneau derrière elle. Ses doigts effleurent l'acier poli. Ils ont le bout de la même couleur que ses lèvres. Un drôle d'orange. Comme du fer en fusion.

Les hommes sont toujours là, debout, attendant de savoir ce qu'elle va reprocher. Alors, elle se souviens de moi et ajoute qu'une séance d'électrochoc serait sûrement bénéfique pour moi. Avant que personne n'ait eu le temps de se tourner vers moi, je me suis précipité dans le placard aux balais, j'ai refermé le porte d'un coup sec et, dans le noir, je retiens mon souffle. Avant le déjeuner, c'est le plus mauvais moment pour électrochoc. Du fond du cagibi aux balais, je tends l'oreille et mon cœur bat dans l'ombre. Je m’efforce de maîtriser ma peur, de m'enfuir ailleurs par la pensée, de me remémorée les rares moments de bien-être qui me sont arrivées … Mais ainsi qu'il en va toujours quand j'essaie de me réfugier dans le passé, la peur s'infiltre dans mes souvenirs. Je devine le plus petit des infirmier remonte le hall, flairant ma peur à la trace ; les narines comme de sombre entonnoirs grands ouverts, sa tête énorme qui ballotte, il renifle et hume ma peur d'un bout à l'autre de la salle. Cette fois, j'entends son reniflement : il m'a senti. L'infirmer maigrichon et un des deux costauds m'attrapent avant que j'aie pu quitter le placard et me traînent jusqu'à la salle. Je ne résiste pas. Je ne fais pas de bruit. Si je crie, c'est encore pire : voilà tout. Je ravale mon hurlement, je le retiens jusqu'à ce qu'ils en soient aux tempes. Avant, on ne sait pas au juste si c'est ou non un machine qui provoque un mal torride. Mais quand l'onde traverse le crâne, je ne peux plus me maîtriser. Ce n'est plus quelque chose qui obéit à la volonté … Tout le monde me crie après derrière un mur de miroirs, les mains aux oreilles, la bouche ouverte qui fait comme des ronds . Mais rien ne sorts de toutes ces bouches. Le bruit que je fais recouvre les autres.