nom : Valentine prénom(s) : Jake âge : 35 ans lieu et date de naissance : 06 Juin 1978 à Washington statut civil : Célibataire métier/occupation : Psychiatre nationalité : Américaine orientation sexuelle : Hétérosexuel caractère : Débrouillard, indépendant, tolérant, têtu, borné, responsable, autoritaire, attentionné, orgueilleux, impulsif, travailleur, souriant, à l'écoute, empathique, observateur, juste, prétentieux, moralisateur etc... groupe : Scapel avatar : Michael Fassbender type de personnage : scénario de Johan Valentine

✂ l'hôpital t'y vas souvent ? Tout les jours, pendant la quasi-intégralité de la journée... Dur d'y échapper quand on a choisit d'y travailler!
✂ quand t'as un bobo, tu pleures ou t'es du genre à prendre les devants et à te recoudre avec ce que t'as sous le coude en mode mc gyver ? Je me blesse rarement, je suis trop méticuleux et consciencieux pour ça. Mais si ça m'arrive, je prend mon mal en patience et je me débrouille avec ce que j'ai sous la main.
✂ quand t'es malade, t'es du genre repas fait de médocs ou médecine douce ? Je soigne le mal par le mal: un bon gros verre de whisky est le meilleur des remèdes. Mêmes à l'article de la mort, je ne suis pas du genre à prendre des médocs.
✂ tu mets ta santé en danger ? tu fumes, tu bois ? Je ne fume pas, je mange équilibré, je fais du sport régulièrement mais je m'accorde quelques verres par ci, par là à l'occasion. Rien de bien méchant.
✂ t'as des problèmes de santé connus ? Aucuns pour le moment.
✂ ta famille t'a transmis des antécédents médicaux pas très glorieux ? Risque de diabète par hérédité paternel mais pour l'instant tout va bien.
✂ t'es du genre allergique ? t'attrapes souvent le premier virus qui passe par là ? Je suis allergique à la connerie humaine, mais je ne crois pas que se soit médicalement reconnu... Sinon, comme tout le monde, je peux choper un microbe ou un virus, mais pas si souvent que ça. Je dois être malade une ou deux fois par ans, rien qui ne m'a jamais empêcher de travailler.

Ses parents, c'est ses modèles dans la vie. Ils lui ont tout appris, consacrés leurs vies, ont toujours donné sans compter, étaient présents à chaque fois qu'il eu besoin... Depuis leurs décès, Jake rêve de fonder une famille et d'avoir des enfants, le tout en espérant d'être à la hauteur du modèle parentale qu'il a connu. Il n'oubliera jamais de la naissance de son petit frère d'ailleurs. Course effrénée dans l'hôpital, Jake suivait difficilement son père, sa main dans la sienne. Ils traversent les couloirs, l'odeur de l'hôpital lui chatouillant les narines, sans comprendre ce qu'il se passe. Ils entrent enfin dans une chambre. Sur la porte est inscrit le numéro « 238 ». Le médecin s'approche vers eux. « Félicitation: c'est un garçon » Le voilà grand frère. Un sourire domine son visage. Dix ans plus tard, Jake aime toujours autant Johan, mais il a beaucoup de mal à le montrer. Vingt ans plus tard, c'est encore plus compliqué vu qu'ils n'ont plus aucuns contact... Il y a  son ex-fiancée avec qui il n'a également plus aucuns contact. Ensemble pendant huit ans, ils viennent tout juste de rompre. Au début de ses études de médecine, il voulait également s'orienter vers la chirurgie plastique mais ne voulait pas renoncer à la chirurgie générale. Lancé dans un double cursus, il sacrifia sa vie à ses études. Durant son cursus, pendant des cours facultatifs de psychologie post-opératoire, il se surprit également à se passionner beaucoup plus qu'à ses autres cours. La médecine était longue et fatigante, peu de temps pour lui, pour sa famille... A la mort de sa mère, il changea de branche et termina son cursus en médecine psychiatrique. Jake avait finalement plus envie d'aider les gens à aller mieux dans leur vie via leur tête que via leurs squelettes.

Le moteur s'éteint. Il retire les clés du contact, fait glisser la bécane sur son cale d'un geste expérimenté. Ses doigts retirent le casque, il respire profondément, tâtant les poches de son blouson à la recherche de son porte-monnaie. Un regard circulaire lui indique qu'il s'est arrêté au bon endroit – quoi que pas bien ragoutant. Des camions sont garés les uns aux côtés des autres, entassés, boueux. Le motel s'étend modestement à sa droite. Il pousse la porte d'entrée, le casque de sa moto à la main, jette un coup d’œil à la réceptionniste, une petite dame du Sud, typiquement. Ils se saluent d'un geste de la tête discrets. « Vous avez une chambre de libre ? » Elle acquiesce, lui tourne le dos quelques secondes en cherchant dans un tas de clés, puis lui en tend une.  « La 112. » Elle lui jette un regard, il le soutient en attrapant la clé tendue.  « Vous allez où ? » Il hausse les épaules, tourne les talons et se dirige dans la direction indiquée. Jake marque toute fois une pause. Il se retourne et lui lança: « Le plus loin possible... » Et il n'était certainement pas question de faire marche-arrière. Nouveau travail, nouvelle hôpital, nouvelle vie.. Nouvelle chance? Depuis peu, Jake à retrouvé la trace de son cadet avec qui les pont ont été coupés il y a quelques années. Aujourd'hui, ils vivent de nouveau dans la même ville et espère pouvoir se réconcilier avec Johan. Actuellement, il essaie de s'adapter à sa nouvelle vie de célibataire et se surprend même à draguer en boîte. Il a un manque affectif à combler en ce moment, la plupart du temps il noie ce vide dans le travail. Aujourd'hui, Jake essaie de se remettre de sa rupture avec la femme de sa vie ainsi que du décès de son père. Mais la blessure dont il souhaite le plus guérir, c'est l'absence de son frère dans sa vie et espère y remédier.