nom : Brooks, si ce nom vous est familié rien de plus normal. Après tout, on est bien à Brooksville là, non ? . prénom(s) : James, un poil rétro mais heureusement j'ai la chance de le porter divinement bien. Sinon, Jamie fera l'affaire. âge : dix neuf ans, dans deux ans à moi la majorité. lieu et date de naissance : San Francisco le 17 novembre 1994. statut civil : célibatard, doux mélange d'un célibataire et d'un bâtard. métier/occupation : étudiant en seconde année de psychologie et ... nationalité : américaine. orientation sexuelle : je vous laisse répondre les filles. caractère : impulsif - arrogant - bout en train - borné - attachant - tolérant - rebelle - provocateur - manipulateur - sociable - protecteur - loyal. groupe : books. avatar : alex pettyfer. type de personnage : scénario.

✂ l'hôpital t'y vas souvent ? Moins j’y suis, mieux je me porte. J’y ai suffisamment passé de temps gamin, à y être gardé par je ne sais qui, pour ne plus y être remettre les pieds une fois plus grand. Manque de chance, la presque quasi totalité de ma famille y travaillant, je n’ai des fois d’autres choix que de m’y aventurer mais c’est toujours à contre cœur et le pas très lent, vraiment très lent.
✂ quand t'as un bobo, tu pleures ou t'es du genre à prendre les devants et à te recoudre avec ce que t'as sous le coude en mode mc gyver ? Aucun des deux. Je n’ai plus pleuré pour un bobo depuis mes cinq ans mais je ne suis pas non plus assez tenace pour me recoudre moi-même. On dira plutôt que j’évite de me faire des bobos, j’évite par la même occasion de devoir inutilement passer par la case hosto.
✂ quand t'es malade, t'es du genre repas fait de médocs ou médecine douce ? Je suis pas malade. Honnêtement, c’est très tard. Je n’ai même pas eu la varicelle étant gosse c’est pour dire. Mes parents en ont toujours été très surpris. Unique fois où je me souviens avoir été malade c’est un jour de printemps où j’ai du me moucher deux ou trois fois mais mon père pense encore que c’était une petite allergie au pollen.
✂ tu mets ta santé en danger ? tu fumes, tu bois ? Fils et petit fils de grands médecins, je mets toutefois pleinement et consciemment ma santé en danger tous les jours. Honte à moi. Je bois à outrance et je fume depuis mes quatorze ans, autant dire que je ne respecte en rien les consignes de prudence de ma maman.
✂ t'as des problèmes de santé connus ? Aucun. Rien à signaler.
✂ ta famille t'a transmis des antécédents médicaux pas très glorieux ? Jusqu’à maintenant après on est jamais à l’abri de mauvaises surprises. Pour le coup, elles seraient vraiment très mauvaises.
✂ t'es du genre allergique ? t'attrapes souvent le premier virus qui passe par là ? Non je l’ai déjà dit ! Moi, les virus ils me voient, me disent bonjour et passent leur chemin. J’suis un bouclier humain !

Son enfance, c’est beaucoup de critiques, de reproches et de remontrances. Sa mère l’aurait voulu différent, plus travailleur, moins bout en train. Son père, lui, s’en fichait pas mal, tant que son fils était heureux c’était le principal. Puis il y avait sa sœur, sa jumelle. Celle qui l’acceptait aussi rebelle, impulsif et peu studieux qu’il était. Enfant, James se pensait adopter, comment expliquer autrement tant de différences entre lui et le reste de sa famille ? Mais non, il était bien le fruit de l’amour entre Joshua et Scarlett Brooks.

C’est vrai, James ne portait pas une grande attention aux études, leur préférant les sorties entre amis, les descentes dans les bars muni d’une fausse carte d’identité ou encore le charme des jeunes filles. James ignorait totalement le contenu de son programme de maths mais quand il s’agissait de filles, il était toujours le premier à lever le doigt. Son obsession pour les filles ne résumait toutefois à la pratique sportive et quand il s’agissait de sentiments, James répondait obstinément aux abonnés absents. Tomber amoureux, très peu pour lui. Cet amour, il le voyait chaque jour chez lui dans le couple, à l’apparence si parfaite, que formait ses parents. Des parents jamais présents, toujours au travail. Sa jumelle, Candice c’était faite à cette vie passée à l’hôpital, devenu leur garderie étant gamins. Pour James c’était différent, la médecine ne lui inspirait rien et l’hôpital il en avait tout bonnement horreur. L’odeur de la bouffe réchauffait parcourant les couloirs, les nombreuses vies qu’il était impossible de sauver et ce sentiment que la médecine lui avait volé sa famille. Alors non, il ne deviendrait pas médecin. C’est cette décision qui coupa définitivement tout lien entre la mère et son fils. James savait sa mère attachée à l’idée qu’il puisse un jour suivre ses pas mais c’était trop lui demander. Il ne s’agissait plus d’une quelconque rébellion ou d’une énième témoignage de son mauvais caractère, non, la médecine n’était pas pour lui et la déception de sa mère n’y changerait rien. Alors à la fin du lycée, James suivit les pas de son père et opta pour la psychologie, bien que les études ne soient définitivement pas son truc. Puis il était le vilain petit canard de la famille, la brebis galeuse, alors c’était son devoir de respecter les vieilles traditions en séchant, couchant et se bagarrant. On change pas un tempérament qui gagne après tout.

Puis, il y eut le divorce de ses parents. Une bien sordide et triste histoire. Son père avait trompé sa mère, un classique qui fait toujours son effet. Et de l’effet, il y en avait eu. Scarlett Brooks demanda le divorce, rien que ça. Lorsqu’elle l’obtenu quelques semaines plus tard James décida d’aller vivre chez son père. Aucun des deux parents n’avaient eu besoin de lui poser la question, ça coulait de source. Le dialogue était impossible avec sa mère alors vivre avec son père était bien l’unique et seule solution. Le seul hic, la soeurette restait elle chez la maternelle. James la savait assez indépendante et forte pour prendre soin d’elle mais il était son frère et jumeau de surcroit alors la protéger était un peu son rôle. La vie avait finalement repris son cours, ses parents divorcés, sa sœur loin de lui et James hantant parfois les couloirs de la fac ou rampant ivre mort le sol des bars de la ville.