Il n'y avait rien de pire que de passer son vingt deuxième anniversaire seule. Et pourtant, c'est ce qui se passait pour cette petite blonde du nom de Trish. Née le soir de la Saint Valentin, il n'y avait personne pour venir lui tenir compagnie, ses amies toute trop occupé à roucouler à un diné aux chandelles tandis qu'elle, était là, assise à ce bar dans une petite robe rose et une paire de talons haut, à boire un martini Dry avec trois olives plongées dedans. Et elle s'ennuyait ferme. Elle s'était dit qu'en venant, elle trouverait bien un célibataire, mais non même pas. Et pourtant ...
Quelqu'un s'installait à ses côtés, un jeune homme, qui semblait si mystérieux. Mais ce côté lui donnait un air particulièrement attirant. Elle aurait bien entamée la conversation, mais elle était plus ou moins introvertie. Et ce fut lui, qui se contentait de parler en premier. « Vous êtes seule le soir de la Saint Valentin? C'est abominable, personne ne devrait être seule ce soir là. » « Personne ne devrait être seule le soir de son anniversaire. » « Oh, c'est votre anniversaire? » « Et oui. Née un quatorze Février, je dois vraiment être maudite. » « Ne dites pas ça. » Lorsque le verre du jeune homme arrivait, il le levait en direction de la jeune femme. Souriant, elle attrapait le siens et elle le regardait, plongeant son regard dans les yeux bleus de ce jeune homme. « Joyeux anniversaire. » « Joyeuse Saint Valentin. » Et alors que leurs verres entrèrent en collision, pour finalement boire chacun leur boisson, cet instant même marquait un changement capital dans la vie de chacun.
Beaucoup disent que c'est le destin. Que ce soir, c'était le point de rencontre, le moment où ils allaient être enfin lié. Enfin, il y avait encore de la route avant ça, mais ce n'était que le début, cette petite parcelle de chemin qui se construisait. C'était le début d'un avenir à deux.



« C'est ton trip de venir à la fête foraine? » « J'aime bien. C'est toujours agréable. Tu sais, ça fait du bien de pouvoir retomber en enfance quelque fois. Quand le monde devient trop dur à supporter, que vous avez l'impression d'avoir une pression atroce sur vos épaules. C'est dans ces moments là qu'on se rends compte que notre enfance était une des plus belles période de notre vie. Ça t'es jamais arrivé? » « Je ne me suis jamais sentie oppressé, que ça soit par mes amis, ou par le travail, ou même ma famille. Je me suis toujours sentie plus ou moins libre, donc non, ça ne m'ai jamais arrivé. » « Tu fais quoi comme travail? J'aimerais bien trouver le même, histoire de pas être épuiser comme je le suis! » déclarait le brun en riant et en regardant la blondinette juste devant lui. « Photographe! Je travail pour divers magazine, mais je suis avant tout photographe indépendante. » « Oh, une artiste! » « En quelque sorte! » « Nous sommes l'opposé total. » « Vraiment? » « Un médecin et une photographe, c'est différent tu trouves pas? » La blondinette se mit à rire, avant de terminer enfin sa gaufre. « Hey, regarde! La grande roue! » Et la voila partie en courant en direction de cette grande roue. Tandis qu'ils montaient dedans avec leur petites gourmandises, ils se mirent à regarder la ville exposée à la nuit noire. C'était magnifique, notamment quand la roue arrivait en haut. Mais évidemment, avec la malchance qu'ils avaient, la roue restait bloqué alors qu'ils étaient en haut. « On a plus qu'à attendre. » « Ça te dit qu'on fasse un jeu? » proposait-il. « Ouais vas-y. » « Okay. Cap ou pas cap ? » « Deal! »


C'était de la manière la plus délicate possible que la porte se fermait et qu'elle s'appuyait contre celle-ci, tandis que ses lèvres retrouvaient celle du jeune homme. Les mains de celle-ci tirèrent sur la cravate de celui-ci, et doucement, elle vint ouvrir les boutons de sa chemise tandis que de son côté, il décollait doucement la jeune femme de la porte pour passer rapidement ses mains sous ses jambes et faire en sorte à ce quelle les passent autour de sa taille. La portant alors, il ne quittait par ses lèvres tandis que Trish laissait tomber les boutons pour venir enrouler ses bras autour du cou du jeune homme. Il avançait jusqu'à la chambre où il posait la petite blonde sur le lit et, toujours sans quitter ses lèvres il se mit au dessus d'elle, se contentant de glisser ses mains sous le chemisier de la jolie blonde. De son côté, enfin, elle terminait d'ouvrir la chemise du jeune homme et doucement ses mains se posèrent au niveau de sa clavicule pour remonter et faire glisser le tissus fin le long de ses bras qui fini par atterrir aux côtés du lit.
Comment en étaient-ils arrivé là? Et bien, c'est simple. Ce fameux "Cap ou pas cap" avait un peu mal tourné. Du moins, Trish était une fille particulièrement jolie et elle ne laissait pas le brun du nom d'Andrew indifférent. Ainsi, il avait dit, pour rire "Capable ou pas de m'embrasser? " C'était partie comme ça, simplement. Un petit smack qui se fit suivre par un baiser un peu plus intense et enfin un baiser passionné. Ils se plaisaient, mutuellement. Ils se connaissaient pas depuis assez longtemps pour parler d'amour à proprement parler, mais ils se sentaient attiré l'un envers l'autre, comme si ils dégageaient des phéromones qui les faisaient revenir l'un vers l'autre. C'est comme ça que tout commençait réellement. Et la première nuit on s'emboite, puis transpirant, on se décolle.


Elle sentie une pression sur son visage, et elle eu le don de lui faire ouvrir les yeux. Un murmure raisonnait alors non loin de son oreille. « Excuses moi, je voulais pas te réveiller. » Se redressant légèrement, elle passait ses mains sur ses yeux et elle fut surprise de voir qu'elle n'était pas chez elle et en sous-vêtements. Le réveil était toujours un peu flou au début, mais rapidement, elle se souvint ce qui s'était passé la veille et finalement elle se mit à sourire légèrement, passant une main dans ses cheveux. « C'est rien. Faut bien que je me lève aussi. » « Non, tu peux rester aussi longtemps que tu veux. » Cette remarque la fit sourire à nouveau, et le jeune Andrew s'assit sur le lit, tandis qu'il réajustait sa cravate. « Je vais pas tarder à y aller. Fais comme chez toi. Pour le petit déjeuné il y a tout ce qu'il faut, je t'ai même laissé une notice pour la machine à café, elle est un peu capricieuse. Si tu veux, des serviettes sont sous le lavabo dans la salle de bain, et pour le reste fait comme chez toi. » « Merci. » Elle fit un petit sourire sincère et il regardait l'heure. « Il faut que j'y aille. » Se levant, il embrassait le front de la jeune femme et tandis qu'il s'apprêtait à quitter la chambre, elle ne pu s'empêcher de le retenir. « Andrew! » « Oui? » « Est-ce que ... on est un couple? » « Tu veux qu'on soit un couple? » Elle se senti rougir. « L'idée me plait bien. » Souriant, il s'avançait vers elle, se mit à sa hauteur et lui voulait délicatement et simplement un baiser. Il la regardait ensuite en souriant. « Alors soyons un couple. »


Deux ans. Un simple petit coup de coeur s'était transformé en véritable amour. Deux ans de relation qui était bien solide. Ils vivaient plus ou moins ensemble et avaient de nombreux projets qui peu à peu se concrétisait. Et c'est ce soir là que tout changeait, enfin, que les choses évoluèrent encore.
Il l'avait invité. Il avait invité sa petite blonde préférée au restaurant, un restaurant luxueux de Frisco. Elle était vêtue d'une de ses robes les plus divines et ses cheveux blonds tombaient sur ses épaules, lui donnant un air absolument magnifique. Son regard brillait presque d'émerveillement devant un restaurant aussi luxueux. Il se souvenait de la manière dont il l'avait regardé quand il avait vu cette blonde arriver dans cette petite robe noir. Il n'avait pas pu détacher ses yeux de ses formes, divinement dessiné. Il les connaissait par coeur, mais il ne pouvait s'empêcher de retomber amoureux à chaque fois qu'il voyait cette jeune femme. Et ce soir, encore plus que les autres soirs.
Elle lisait cette carte de manière attentive. Elle semblait captivé, et son nez qui se retroussait lorsqu'elle fronçait les sourcils car elle ne savait quoi choisir était la chose la plus attendrissante qu'il ait vu. Mais alors qu'elle était en train de regarder la carte pour savoir si elle prendrait le magret de canard ou le poisson papillote, le serveur arrivait, sur son plateau deux coupes de champagnes. Tandis qu'ils posaient celle-ci sur la table, le serveur et Andrew s'échangèrent un regard complice tandis que Trish posait enfin la carte sur la table. Attrapant simultanément leur verre, le jeune couple les levèrent ensemble. « A ... bon d'accord, je sais pas ce qu'on fête. » « Ne te prends pas la tête avec ça, j'ai bien le droit d'inviter ma petite amie au restaurant sans pour autant fêter quelque chose non? » « Certe. » Souriant, Trish ne cherchait pas à comprendre et apportait sa coupe à ses lèvres tandis qu'Andrew l'observait du coin de l'oeil en buvant légèrement également. Mais rapidement, sa respiration se coupait et il cru que son coeur louperait un battement à cause de la manière dont Trish regardait le fond du verre. Attrapant sa fourchette, elle la plantait dedans et elle en sortie une petite bague en or blanc, surmonté d'un petit diamant. Rien de bien spécial, mais elle s'émerveillait devant. « Oh, je sais pas comment c'est arrivé là, mais en tout cas, elle est magnifique. Mais il faut la rendre au propriétaire ... Serveur! » Elle levait le bras en espérant qu'un serveur arrive et immédiatement Andrew baissait le bras de la jeune femme. « Non, attend donne la moi. » Ne comprenant pas tout, elle donnait la bague à son petit ami. L'essuyant doucement avec la serviette il regardait la blonde. « J'ai le droit de te poser une question? » « Bien sûre. » « Trish Bennet ... accepterais-tu de m'épouser? »



Du haut de ses vingt cinq ans, elle se tenait là, dans sa magnifique robe et ses cheveux étaient retenu. Elle écoutait, chacun des mots qui sortaient d'entre ses lèvres. Elle avait clairement les larmes aux yeux, mais ça ne changeait en rien sa beauté. Au contraire, elle était rayonnante, une véritable princesse, celle dont tous avaient les yeux braqués, celle qui était la star. Une petite photographe qui était la princesse, la star aux yeux de tous. « ... Tu es la femme la plus jolie, la plus parfaite, la plus adorable et la plus touchante que j'ai eu la chance de rencontrer. Et je sais ce que tu vas me dire. "Non, je suis pas parfaite." et pourtant, tu l'es à mes yeux. Je sais que tu as horreur de ton nez, surtout quand il se retrousse quand tu fronces les sourcils, mais moi, je trouve que c'est terriblement mignon. Je sais que tu es terrifié à l'idée de ressembler à un ballon de baudruche, mais je sais que même comme ça, tu seras la plus belle. En fait, tu l'as toujours été à mes yeux. Dés le moment où j'ai posé mes yeux sur toi. Tu es parfaite Trish. Et te prendre comme épouse est la plus belle chose que la vie puisse me réserver. » Laissant une larme coulée sur sa joue, et le reste des formalités se firent. Ils échangèrent la promesse sacré et se firent passer l'anneau au doigt. Et enfin, ils purent s'embrasser. S'embrasser de manière amoureuse, passionnée et délicate. Ils s'aimaient. À un point inimaginable. C'est ce jour là, que Trish Bennet devint Trish Harshaw.


C'était une vie paisible, qui aurait du le rester. La suite logique des choses, c'est que six mois après leur mariage, une petite fille du nom Charlie naquit. Tout allait pour le mieux dans leur vie, réellement. Ils vivaient à San Francisco, Trish travaillant la photographie et Andrew continuant ses études de médecine. Lorsqu'elle atteins son vingt septième anniversaire, elle tombait enceinte une seconde fois et ce fut une véritable joie pour Andrew. Cependant, une ombre vint fausser le tableau, évidemment.


Et elle toussait, une énième fois. L'ayant entendu, le jeune homme laissait la vaisselle et s'appuyait contre le mur qui menait jusqu'au salon, regardant sa femme avachi dans le canapé, savourant un pot de glace au cookies. « Trish, ta toux m'inquiète, tu devrais vraiment aller consulter. » « C'est qu'un rhume je t'ai dis! » « Ça dure depuis un mois! » « Ça finira par passer. » Se posant alors sur le canapé à ses côtés il regardait la jeune femme avec des petits yeux tristes. « Tu me laisse regarder? » Levant les yeux au ciel elle posait son pot de glace sur la table basse, enfin, Andrew l'aidait à le faire et elle se mit face à lui. Finalement, c'est elle qui abordait les yeux de chien battu. « J'aime pas quand tu joues les médecins à la maison. » « Ça prendra que cinq minutes. » Il posait ses mains au niveau du cou de la jeune femme et il se mit à tâter à quelques endroits. Il fronçait les sourcils. « Tu as les ganglions enflés. C'est bizarre, tu as tout les symptômes d'un rhume mais tu n'as pas le nez bouché. » Une théorie s'affichait dans sa tête, une théorie dur à reconnaître qu'il s'efforçait de chasser. Et pourtant, une question franchi la barrière de ses lèvres. « Tu m'as dis que ça faisait plusieurs semaines que tu avais mal au cou. Combien de temps? » « Je dirais .... un mois et demi pourquoi? » Il baissait enfin les mains avec ce même regard triste. « Tu peux venir à l'hôpital demain? » « Andrew! Pourquoi? » « Je pense que tu as un petit soucis au niveau de la thyroïde. Rien de grave, mais j'aimerais que tu contrôles ça. Il faut que tu sois en pleine forme. Tu es déjà assez fatigué comme ça mais si en plus tu as des soucis hormonaux. » « Je suis enceinte, c'est normal que j'ai des problèmes hormonaux! » « Écoute, juste pour contrôler d'accord? » Soupirant, elle finie par céder. « D'accord. »



Ele était là, en pleure dans les bras de son mari face à la nouvelle qui venait de tomber. Lui, se retenait de pleurer, évidemment, mais dans ce genre de situation, c'était tellement délicat, tellement difficile. Même pour un médecin. « Ça va aller ... » Ses paroles avaient beau se vouloir réconfortante, il n'en faisait pas le fait qu'elle arrêtait de pleurer, au contraire. Le diagnostic était tombé aujourd'hui. C'était pas une simple anomalie, c'était beaucoup plus que ça. Un cancer de la glande thyroïde. Voila ce que subissait la blonde aujourd'hui, à trois mois de son accouchement. C'était une des choses les plus cruelle qu'on pouvait lui faire là. Il se doutait bien que l'inquiétude majeur était pour leur petit garçon qui devait bientôt naitre. Mais il savait aussi qu'elle avait peur pour elle, aimant trop la vie pour accepter de la laisser. Prenant alors le visage de la blonde entre ses mains, il la regardait dans les yeux. « Hey ... ça va aller d'accord? Tu n'as pas de soucis à te faire. » « Mais ... Mais .. » « Écoute moi. Je peux pas m'occuper de ton cas car je suis pas encore assez qualifié pour ça, puis ma spécialité est la neurochirurgie. Mais tu n'as pas de soucis à te faire, je vais suivre ton dossier de prêt. Mais mes supérieurs refusent que je sois ton médecin car ils estiment que mes sentiments pour toi pourraient me perturber et me faire faire des choses déplacés. Mais j'ai parlé avec un spécialiste, et il y a pleins de solution. Avant de commencer le traitement, on attendra la naissance d'accord? Ta grossesse arrive bientôt à terme alors on peut attendre. Si ça devient urgent, on pourra causer un accouchement prématuré. Mais il y a des solutions à tout, je te le promet Trish. Tu vas guérir. »


Le problème, c'est que ça ne dépendait pas de lui, et il le savait. Ils avaient attendu l'accouchement, et tout s'était passé divinement bien. Cependant ça avait évolué, un peu trop rapidement. Trish s'était retrouvé avec des métastase dans les poumons. Au départ, les médecins étaient très songeur quant à ses chances de survit, mais enfin, cette sensation d'étouffement et de noyade à cause de l'eau dans les poumons avaient fini par disparaître pour faire place à des difficultés à respirer. Et Trish se retrouvait maintenant avec une assistante respiratoire. C'était dur, aussi bien pour elle que pour son mari. Ses enfants étaient encore trop jeune, heureusement pour comprendre ce qui se passait, mais il n'empêche qu'elle avait peur. Peur d'y rester. Il y avait des moments où ça allait mieux, puis immédiatement, elle faisait des rechutes. Là était son soucis, les rechutes. Et là, ça ne dépendait plus d'Andrew. Elle était heureuse que la chimiothérapie ne lui fasse pas perdre ses cheveux! Mais malheureusement pour elle, ça l'épuisait. Mais de toute manière, vu son état, elle ne quittait plus l'hôpital. Elle y vivait littéralement. Son mari y étudiant encore la médecine passait le plus de temps possible avec elle, et les enfants étaient à la garderie mais ça n'empêchait en rien que la petite blonde leur rendait visite dés qu'elle pouvait sortir de son lit d'hôpital, chose qui arrivait régulièrement, même si elle ne se séparait jamais de son assistance respiratoire.
Et même si les résultats du mois derniers avaient été bénéfique, Andrew venaient de recevoir ceux de ce mois-ci. Et la rechute était arrivé. Son état s'était de nouveau dégradé, et en plus, ça semblait être pire que la dernière fois.

Te voilà désormais (presque) validé !
Avant toute chose, nous te demandons juste de passer recenser ton avatar. N'oublie pas non plus de recenser ton métier.
Une fois que ce sera fait, précise-le et nous te rajouterons enfin à ton groupe et nous te mettrons ton rang, ce qui te permettra de passer à la suite

Après ça, tu peux aller créer ta fiche de liens puis ta fiche de sujets. Ne te reste plus qu'à faire un petit tour dans la partie parrainage si tu ne veux pas te sentir perdu sur le forum ! La partie rp et la partie hors-rp te sont maintenant ouvertes
Enjoy