La nouvelle venait de tomber. Ma mère était en larmes, pleurant toutes les larmes de son corps. Moi, je ne comprenais pas ce qui se passait. Mais, c’était une mauvaise nouvelle. Et si ça concernait mon père ? Et s’il était décédé ? Non. Je ne devais pas penser à ça. Mais impossible. À chaque fois dès qu’il partait en mission loin de nous pour des mois, et même parfois des années, j’ai toujours une pensée pour lui. J’ai toujours l’impression qu’il risquait de mourir, que je risquais de perdre mon père. Ma mère se tourne vers moi, baissant la tête. « Il est mort… » Je la pris dans mes bras, l’enlaçant le plus fortement possible, pensant qu’il ne me restait qu’elle, seulement elle. Elle était au bout, désespérée. À la base, ma mère était une femme forte, qui malgré les coups et blessures elle restait forte, plus forte que jamais. Mais là, je la voyais, anéantie, plus bas que terre. Je n’avais que dix ans quand tout ça est arrivé. Je devais aider ma mère, ramener de bonnes notes à la maison… Sauf qu’à l’école, c’était loin d’être facile. J’étais la cible des insultes. Je n’avais pas d’amis. Et tous les jours, c’était la même chose. « Sale grosse ! » me disait un de mes camarades de classe. Je ne disais rien, ne répondant pas aux insultes qu’il me lançait. Après tout, j’avais l’habitude. J’étais grosse, et je l’assumais. Le deuil de mon père fut difficile. Je n’arrêtais pas de manger des chips, des bonbons, du chocolat. J’étais en surpoids. Et c’est en grandissant, que j’ai compris qu’il fallait que je fasse quelque chose. Je ne pouvais pas rester comme ça, je n’avais aucune confiance en moi. Je me trouvais moche, grosse, avec la tête remplie de boutons d’acné. Mon père ne voulait pas que ma vie soit comme ça. Non, il souhaitait tout mon bonheur, et ce n’était pas ça. Pour lui, pour moi, je devais changer. Je pris des traitements, suivis un régime durant de longs mois afin de retrouver une corpulence normale et je suis devenue la fille à laquelle j’ai toujours voulue être.

« La grosse n’est plus si grosse que ça, elle est même carrément belle ! » il me regardait, essayant de me draguer. « Et si t’allais voir ailleurs si j’y suis. Espèce de bouffon. Et, un conseil, change tes techniques de drague. » Je lui souriais, tout en admirant son visage se décomposait. Il ne croyait pas qu’un jour, la petite Aleyna allait se rebeller, et lui répondre. Et toc. Le soir, en rentrant chez moi, je vis ma mère, allongée dans son lit. De jour en jour, je remarquais qu’elle essayait de se relever, de redevenir la femme qu’elle était avant. La femme qui était mon modèle. « Maman, tu vas bien ? » Je la regardais, puis m’installai à ses côtés. Elle n’allait pas bien. Elle ne sortait plus, manger à peine. Elle avait perdu énormément de poids, et ce n’était pas bon. « Non. Ton père me manque, terriblement. Mais je savais le risque que je prenais en épousant un militaire… Je m’en veux. » Je la sentais, elle tremblait. Ça me donnait envie de pleurer, mais non, je ne devais plus pleurer. Je devais rebooster ma mère. « Maman, tu étais une femme forte, elle est où cette femme qui était mon exemple ? Tu avais tout pour toi. Tu as perdu ton job, et sans l’héritage de mamie, tu ne pourrais pas m’élever. Redeviens comme avant. Je suis certaine que papa veut que tu restes forte… » Et quelques mois plus tard, je voyais que ma mère prenait mes conseils en compte. Elle devenait la belle femme qu’elle était avant. Elle avait trouvé un nouveau cabinet d’avocats qui voulait bien de sa candidature.  

Depuis quelque temps maintenant, j'ai eu quelques doutes sur la mort de mon père, était-il vraiment mort ? Non, et j'en était certaine. La médecine m'a été d'une aide très utile. Pour commencer, nous n'avons jamais vu le corps de mon père. Jamais. Nous ne savons même pas s'il est enterré. J'ai réussi à rassembler des preuves me prouvant, qu'il était encore en vie quelque part dans cette terre. J'ai aussi appris qu'il avait une autre famille. Une famille qui est à San Francisco, et j'étais prête à découvrir, qui étaient-ils. J'ai donc une mission, savoir qui est cette fameuse famille.


Premier jour à l'hôpital. J'étais toute timide, perdant mes moyens. Je perdais toute confiance en moi, je ne savais plus si c'était vraiment ce que je voulais faire, devenir chirurgienne. Je me remettais en doute. Mais il était trop tard pour reculer, j'avais promis à ma mère, que je deviendrai chirurgienne par tous les moyens. J'étais maladroite, je ne savais où j'allais, je suivais le mouvement. [...]

Te voilà désormais (presque) validé !
Avant toute chose, nous te demandons juste de passer recenser ton avatar. N'oublie pas non plus de recenser ton métier.
Une fois que ce sera fait, précise-le et nous te rajouterons enfin à ton groupe et nous te mettrons ton rang, ce qui te permettra de passer à la suite

Après ça, tu peux aller créer ta fiche de liens puis ta fiche de sujets. Ne te reste plus qu'à faire un petit tour dans la partie parrainage si tu ne veux pas te sentir perdu sur le forum ! La partie rp et la partie hors-rp te sont maintenant ouvertes
Enjoy