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 Le pardon n'est pas si facile à donner (ft. Heléna)

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MessageSujet: Le pardon n'est pas si facile à donner (ft. Heléna)   Le pardon n'est pas si facile à donner (ft. Heléna) EmptyJeu 6 Fév - 16:40


le pardon n'est pas si facile à donner
Les couloirs étaient déserts. Rien ne venait perturber le calme solennel de la nuit. Rien, si ce n’est les bruits de talons qui claque sur le sol. Louve s’avançait d’un pas assurée vers la salle de garde. Elle n’aimait pas travailler du nuit, mais malheureusement, elle n’avait pas le choix, cela faisait partie de son métier. Les bras chargés de plusieurs dossiers, la jeune femme allait passer la nuit entre café et ronde pour s’assurer que tous les enfants du service allaient bien. C’était sans doute ce qu’elle préférait dans ce métier : vérifier que les autres aillent bien. La plupart des enfants étaient attachants et drôles, pas comme les vieux édentés qui se plaignent pour un rien et qui vous casse les pieds parce que vous êtes débordée que et vous n’aviez pas eu le temps de lui changer son pot de chambre. La blonde était vraiment contente de ce travail. Bien entendu, la principale raison de sa venue ici était son ancienne petite-amie : Heléna. Louve traversait les nombreux couloirs blancs sous la lumière artificielle des néons. « Longue nuit en perspective » songea-t-elle. En effet, même si elle n’aimait pas les gardes de nuit, elle avait pour habitude de se retrouver avec Rose, mais ce soir-là, elle était vraiment seule. Elle n’avait même pas voulu se renseigner sur qui était présent cette nuit. A vrai dire, cela ne faisait qu’une semaine qu’elle était arrivée et elle ne connaissait que très peu de monde donc voir un nom comme ça, n’allait pas lui indiquer qui était la personne en question. La blonde finit par arriver dans le service pédiatrie. Il y régnait un silence de mort. Tous les enfants étaient paisiblement endormis ou, s’ils ne l’étaient pas, ils essayaient tant bien que mal de trouver le sommeil car dieu sait à quel point il est difficile à trouver lorsqu’on se trouve à l’hôpital. Louve sourit tristement en pensant à tous ces enfants, beaucoup d’entre eux n’avaient que des maladies « bégnines », mais certains étaient atteints par de lourdes maladies qui allaient leur gâcher la vie. La jeune femme finit finalement par rentrer dans la salle de garde qui, à son grand étonnement, n’était pas vide. En voyant la jeune femme qui se tenait dos à elle, Louve se stoppa net et manqua de lâcher ses dossiers qu’elle avait dans ses bras. «  Heléna, Heléna, Heléna… ». Son prénom résonnait dans son esprit. Elle était là, face à elle, après huit mois d’absences. Le cœur de la blonde se mit à battre la chamade. Elle n’osait plus respirer, elle n’osait plus bouger, de peur qu’elle s’envole à nouveau et que tout cela ne fut qu’un rêve. Mais non, c’était bien réel, la femme dont elle était éperdument amoureuse était là, à quelques mètres d’elle. La jeune femme s’était préparée à tout sauf à passer la nuit en compagnie de son ex qu’elle aimait toujours. Elle décida finalement de bouger. Elle se rapprocha doucement la brune. « Heléna… » murmura-t-elle. Elle voulut tendre la main pour prendre la sienne, mais se ravisa. Elles n’étaient plus ensemble. Cette pensée brisa le cœur de la blonde qui, malgré sa bonne figure, était quelque peu déstabilisée.


Dernière édition par Louve Vasilis le Dim 9 Fév - 8:08, édité 1 fois
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MessageSujet: Re: Le pardon n'est pas si facile à donner (ft. Heléna)   Le pardon n'est pas si facile à donner (ft. Heléna) EmptyJeu 6 Fév - 18:06

Le pardon n'est pas si facile à donner
HELENA & LOUVE



Je n’aurais pas dû être là ce soir, je n’aurais pas dû travailler après avoir fait ma garde toute la journée mais les titulaires en avaient décidé autrement. Adriel était venu me voir, l’air sérieux comme si, je n’étais pas sa femme mais une simple résidente et il m’avait lâché un « tu travailles ce soir, tu dois remplacer Lisa, elle s’est faite portée pâle ». Et il était parti, sans un mot de plus. Cette garde supplémentaire ne m’arrangeait pas du tout, non pas que je n’aimai pas travailler, bien au contraire, mais depuis que j’avais appris ma grossesse, je préférai ralentir le rythme. Etant une femme active et plutôt stressée, ma gynéco m’avait prévenue que je devais me reposer si je ne voulais pas risque de faire de l’hypertension pendant ma grossesse. Mais je ne devais m’en prendre qu’à moi-même, je n’avais encore prévenu personne que j’étais enceinte et encore moins Adriel, je ne le sentais pas prêt à être père. Mais je savais que je ne pourrais plus cacher mon ventre bien longtemps, j’étais enceinte de deux mois et je commençais déjà à ressentir des changements dans mon corps, notamment des sauts d’humeur à répétition. J’étais, à la base, quelqu’un d’assez impulsive mais mon état m’avait rendu encore plus sensible. J’avais donc commencé cette nouvelle garde de mauvaise humeur, criant sans cesse sur mes internes pour leur incompétence. Je courais partout depuis le début de la nuit, le titulaire m’ayant prévenir que la deuxième résidente en pédiatrie était une nouvelle, arrivée depuis seulement une semaine. Je ne l’avais pas encore rencontré mais en pédiatrie, nous avions un peu de mal à déléguer à des inconnus, sans connaître leurs compétences. Le titulaire m’avait donc demandé de me charger d’un maximum de patient et de passer vérifier toutes les chambres, même celles qui ne m’étaient pas attitrées, juste pour jeter un coup œil. Le service de pédiatrie était plutôt calme la nuit, les enfants avaient cette facilité déconcertante de s’endormir rapidement, malgré des problèmes de santé conséquents.  Mais j’avais dû tout de même passer plus d’une heure avec une petite fille qui passait sa première nuit à l’hôpital, sans ses parents, et qui n’arrivait pas à trouver le sommeil. J’avais dû lui lire une histoire et la consoler tant bien que mal. Ces petits moments avec les enfants me permettais de me rendre compte si j’étais prête à être mère ou non. Malgré mes vingt-six ans, je n’étais pas sûr de pouvoir m’occuper d’un bébé et encore moins du mien. Je ne ressentais pas la fibre maternelle et je n’arrivai pas encore à me dire que j’allais être mère, que j’allais devenir une maman. C’était dans cet état d’esprit que j’arpentai les couloirs, envahis par le calme de ce service. Je choisis ce moment de répit pour aller me reposer dans salle de garde en remplissant quelques dossiers. J’avais une irrésistible envie de dormir, j’étais à quarante-huit heures sans sommeil mais j’avais peur qu’une fois endormie, de ne plus être assez active pour la suite ou de ne pas arriver à me lever. Je pris donc le dossier d’un enfant que j’avais examiné aux urgences et je commençai à remplir tout le formulaire, je n’avais pas réussi à le sauver et ses parents voulaient me poursuivre en justice pour faute professionnelle. Pourtant, j’étais persuadé d’avoir tout fait correctement, de ne pas avoir fait d’erreur mais en tant que médecin pour les enfants, il arrivait souvent que des parents en colère vous poursuivent pour la mort de leur enfant, juste pour que la peine soit moins forte et pour trouver un responsable. Souvent, il m’arrivait de ne pas pouvoir sauver l’enfant, non pas que j’étais un mauvais médecin, mais parce que je prenais les cas les plus durs, parce que j’arrivai à rester objective tout en savant que je ne pourrais sauver mon patient. Beaucoup d’interne ne supportait pas la perte d’un petit être et voulaient éviter ces dossiers où la fin était déjà écrite. Soudain, alors que j’étais en train de repenser à mon patient, j’entendis un énorme boucan dans mon dos. « Si vous n’êtes pas fichu de tenir des dossiers, je ne vois pas ce que vous faite en chirurgie pédiatrique. » Lançais-je sans me retourner. Avec la fatigue et la grossesse, je me sentais à bout et je n’arrivai plus à parler en me montrant gentille, je ne faisais qu’aboyer sur les personnes et par la suite, ils se contentaient de m’éviter. Je me remis dans mes papiers quand j’entendis une voix que je ne connaissais que trop bien. « Heléna…»Je lâchai mon stylo en entendant le son de sa voix, elle était ici, avec moi, à San Francisco. J’étais partie de ma ville natale pour la fuir et elle se retrouvait de nouveau avec moi. Je pris quelques minutes avant de me retourner, j’avais peur de la voir, j’espérai secrètement que j’avais eu une hallucination dû à ma fatigue, que mon esprit s’était égaré. Je n’étais pas prête à l’affronter et surtout pas maintenant que j’étais mariée et enceinte. Etait-elle au courant pour Adriel ? Pour mon changement de bord ? Se sentirait-elle blessée en apprenant que j’étais parti dans les bras d’un homme plutôt que d’une femme ? Finalement, je me levai et me retournai face à elle, elle était bien là, face à moi, toujours aussi belle et aussi.. froide. J’avais toujours admiré la capacité de Louve à rester impassible, comme si rien ne pouvait la toucher, comme si elle n’éprouvait rien. Pourtant, je savais que tout ceci n’était qu’une façade, qu’au fond, elle ressentait les choses et qu’elle ne voulait tout simplement pas le montrer. « Louve… Qu’est-ce que tu fais ici ? » Et sans mis attendre, je me mise à pleurer, la fatigue, le stress, la grossesse, le choc de sa venue, mes nerfs n’avaient pas tenus et ils m’avaient misérablement lâchés au moment où j’en avais le plus besoin. Je ne voulais pas qu’elle pense qu’elle avait encore de l’importance pour moi, je ne voulais pas qu’elle sache que quelque part, même si je me le cachais, je l’aimais encore. Je voulais simplement qu’elle parte, enfin non, qu’elle reste. Je voulais qu’elle parte et qu’elle reste en même temps. Je ne savais plus ce que je voulais. « Excuse-moi, c’est les nerfs. Et puis merde. » J’ouvris la porte du balcon qui était relié à la salle de garde et une fois à l’extérieur j’allumai une cigarette. Je m’étais promis d’arrêter, bientôt, mais j’étais une grande fumeuse depuis mes seize ans et même si j’avais réussi à réduire depuis l’annonce de ma grossesse, je n’étais pas encore prête à m’en passer totalement. J’avais réussi à tenir deux jours sans fumer et Louve avait réduit tous mes efforts à néant simplement en prononçant mon prénom. Quelle nuit de merde.
FICHE PAR STILLNOTGINGER.
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MessageSujet: Re: Le pardon n'est pas si facile à donner (ft. Heléna)   Le pardon n'est pas si facile à donner (ft. Heléna) EmptyVen 7 Fév - 20:55


le pardon n'est pas si facile à donner
« Si vous n’êtes pas fichu de tenir des dossiers, je ne vois pas ce que vous faite en chirurgie pédiatrique. » Louve pinça les lèvres et se rendit compte de sa bêtise, mais ne bougea pas pour autant. Elle était paralysée, elle ne pouvait plus bouger, plus aucun partie de son corps ne daignait lui répondre. Heléna n’avait même pas pris la peine de se retourner. La voix de son ancienne compagne résonnait dans l’esprit de la blonde et elle la connaissait assez pour savoir que quelque chose n’allait pas. La brune n’était pas du genre à aboyer comme ça sur les gens. Elle avait changé, mais ce changement ne s’était sans aucun doute pas fait tout seul. La jeune femme avait complètement oublié les enfants autour d’elle, il n’y avait plus qu’Heléna. Soudain, sa bouche finit par articuler le prénom de la belle. Cette dernière fit tomber son stylo et n’osait plus bouger à son tour comme si elle espérait avoir eu une hallucination, comme si elle revivait un vieux cauchemar… Elle finit par se lever et le cœur de Louve fit un bon. La beauté de la jeune femme frappa une nouvelle fois notre blonde. Elle n’avait pas changé, toujours ces yeux magnifiques, ce regard envoutant, ce visage sans défauts, ces lèvres… Les yeux de la jeune femme s’arrêtèrent un instant sur les lèvres d’Heléna. Elle se souvenait de leur douceur, leur fraîcheur, leur goût légèrement sucré, tout lui revenait dans les moindres détails. Louve ne se concentrait plus que sur ces lèvres. L’envie de l’embrasser se fit de plus en plus forte, mais la jeune femme réussissait à se contenir. La brune arborait un air assuré quand elle demanda à son ancienne compagne ce qu’elle faisait là. Cette demande rappela Louve à la réalité. Elle secoua doucement la tête pour chasser ses envies qui se faisaient de plus en plus fortes. « Je… » commença-t-elle, mais elle n’eût pas le temps d’enchaîner un mot de plus que la brune fondit en larme face à elle. La détresse de la jeune femme frappa Louve en plein cœur, si bien qu’elle accourut vers elle dans le but de la prendre dans ses bras. La blonde ne supportait pas voir quelqu’un souffrir et encore moins celle qu’elle aimait de tout son cœur. Elle entreprit de tendre le bras vers sa bien-aimée pour l’attirer vers elle, mais elle n’eut pas le temps d’amorcer son geste que la brune se ressaisit un peu. « Excuse-moi, c’est les nerfs. Et puis merde. ». Louve sourit, elle comprenait, elle aussi était nerveuse à l’idée de la retrouver après ces huit longs mois d’absences. Quand elle vit Heléna ouvrir la fenêtre pour s’en griller une, la jeune femme ne fut nullement surprise, elle savait l’addiction qu’elle pouvait avoir pour la tabac. Louve l’avait toujours déploré, mais la brune n’en faisait qu’à sa tête. Sans rien dire, la blonde s’approcha doucement de la fenêtre où était accoudée la brune. La jeune femme sentait son cœur battre de plus en plus fort au fur et à mesure qu’elle se rapprochait de la fenêtre. Une fois arrivée à sa hauteur, Louve fixa la main frêle mais solide de son ex petite-amie. Sans réfléchir, elle la saisi doucement. Le simple contact de sa main dans la sienne la fit frissonner de plaisir. « Je suis revenue pour toi, Heléna. » lâcha-t-elle dans un souffle avant de plonger son regard dans celui d’Heléna. Elle pressa tendrement la main de sa bien-aimée dans la sienne. Louve savait très bien qu’elles n’étaient plus ensembles, mais le besoin d’être près d’elle était tel qu’elle n’avait pu résister. Le jeune femme souriait à présent, elle l’avait retrouvé.
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