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Invité Invité
| Sujet: just tonight (levi) Mar 4 Fév - 16:19 | |
| Une journée comme une autre, en tout cas c'est ce que Maddox s'était répété tout au long de la journée. Pourtant, à l'intérieur du bloc, pour la première fois, il semblait absent ou l'esprit concentré ailleurs. Heureusement, l'équipe autour de lui le ramena à la seule et unique importance en ces lieux : sauver des vies. Même le jeune anesthésiste ne se reconnaissait pas. Il secouait sa tête parfois en espérant peut-être remettre ses idées en place. Une réaction qui attira son entourage, infirmières, internes et médecins venant jusqu'à lui pour lui demander : « Ça va ? Tu as l'air ailleurs aujourd'hui ? » Car Levingston était connu pour être le trublion de service, celui qui plaisantait sur chacun sans jamais être méchant, de l'humour potache mais qui passait toujours. Il en était même fier. Il préférait avoir cette réputation plutôt que d'autres. Il mettait du baume au cœur chez ses collègues et ses malades, ayant réussi à faire rire aux éclats un homme en stade terminal de sa maladie. Maddox avait toujours placé en avant l'humour pour soigner les maux, cependant aujourd'hui il ne pensait plus qu'à une chose. Il avait ce nœud à l'estomac et n'attendait plus qu'une chose que la journée se termine pour qu'il puisse quitter sa blouse et prendre le premier taxi pour une destination qu'il avait souvent prise. Souvent avec cette excitation dans le bas ventre car il savait très bien pourquoi il se rendait à cette adresse et ce qui allait se passer une fois qu'il allait fermer la porte. Il ne s'y rendait pas pour discuter du temps ou de la politique étrangère. Il ne restait jamais même pour une douche ou manger quelque chose. Cela aurait été aller contre toutes ses règles. Maddox s’interdisait de s'attacher et cela depuis des années maintenant. Pourtant, une fois son cassier fermé, les dossiers de ses patients transmis aux médecins de garde, il ne s'arrêta même pas pour discuter et monta dans le premier taxi qu'il arriva à siffler entre ses deux doigts bien coincés de chaque côté de sa bouche.
Maddox ne se rendait pas chez Levi pour coucher avec lui. Il n'avait même pas pris de douche, il n'avait même pas acheter de préservatifs et d'autres accessoires indispensables pour s’éclater la nuit entière comme ils avaient l'habitude de faire de façon responsable. Et, alors, que le taxi s'engouffrait dans les grandes rues qui le rapprochait de l'appartement de chez...Comment devait-il le définir ? Un ami ? Un ancien collègue ? Un plan cul ? En tout cas, Maddox se frappa le front car il n'avait rien pour excuser sa visite, car pourquoi il avait été absent toute la journée. Il s'inquiétait tout simplement pour Levi. Aujourd'hui, il devait voir son cancérologue pour faire le point sur les avancements de sa chimiothérapie. Et, il n'attendait plus qu'une chose : savoir. L'anesthésiste frappa le vitre devant lui qui le séparait du conducteur de son taxi et il le fit s'arrêter un instant devant un restaurant Thaï. Il acheta différents plats de nouilles et plusieurs soupes, de quoi nourrir un régiment car il n'arrivait pas à savoir ce que pourrait aimer Levi. Et, oui, il ne connaissait rien de lui. Il sonna donc à sa porte, le cœur battant de cet étrange rythme, comme s'il apprendrait, comme si soudainement ce n'était pas que du sexe qui pouvait le faire venir jusqu'à ces lieux. Mais, dés que la porte s'ouvrit, Maddox reprit le ton cassant et distant qui lui appartenait si bien. « Putain, j'ai failli attendre. Tu foutais quoi ? Tu te branlais encore ? Bref, pousse-toi, c'est lourd. » lança t-il en donnant un bon coup d'épaule au propriétaire des lieux. Il alla poser ses sacs de nourriture dans sa cuisine et se retourna aussitôt pour n'offrir aucune chance à son ancien collègue de mal interprété sa venue. « Désolé, de passer comme ça, mais tu étais sur ma route. Je vais déjeuner chez des amis là. C'est moi qui suit de corvée pour ramener la bouffe. Bref, tu dois t'en foutre. Je sais que tu n'aimes pas perdre ton temps. J'ai une heure devant moi si on s'y met tout de suite. » termina t-il de dire en retirant sa veste et la jetant sur le canapé du principal intéressé. Même si au fond de lui, il n'était pas venu pour ça, mais comment demander à Levi comment il allait ? Il était bien trop fier pour s'abaisser à montrer qu'il s'inquiéter pour celui qui avait prit tellement d'importance dans sa vie dernièrement. Il voulait arrêter de ressentir ces émotions, ici et maintenant, mais c'était impossible et cela énervait l'anesthésiste plus encore. |
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| Sujet: Re: just tonight (levi) Dim 9 Fév - 22:35 | |
| En théorie, cette journée était censée être exactement comme les autres ; c'est-à-dire une belle journée de merde, comme l'aurait élégamment dit Levi Vanderhaart, au sommet de sa gloire et de sa bonne humeur. Comme tous les jours, il s'était levé en ronchonnant, et avait passé la matinée à glander sur son canapé, comme une belle loque qui se respectait. Il avait un rendez-vous chez son cancérologue programmé en début d'après-midi, et estimait avoir parfaitement le droit de se morfondre quelques heures, simplement par principe. Comme d'habitude, il ne s'attendait à aucune bonne nouvelle, et avait quitté son appartement d'une humeur maussade. Il n'avait même pas eu l'envie de se montrer désagréable avec tout le monde en chemin, et s'était contenté de reluquer la secrétaire médicale d'un air blasé lorsqu'elle avait appelé son nom dans la salle d'attente. C'était parti pour une nouvelle conversation inutile et désespérément politiquement correcte, au cours de laquelle les médecins seraient clairement incapables de lui dire la vérité, à savoir qu'il était pratiquement mort et que la chimio ne changerait rien à son cas. Il avait écouté le cancérologue déblatérer son discours d'un air distrait, et avait fait l'effort de faire semblant de lire l'ordonnance blindée de nouveaux traitements qu'il lui avait tendue. Comme si des cachets allaient changer quoi que ce soit à sa situation. Enfin, le cancérologue avait semblé plutôt optimiste, pour une fois, car même si son cancer n'avait en aucun cas commencé à guérir, il semblait ne plus trop se développer, du moins pour le moment. A croire que cette foutue chimio avait servi à quelque chose, finalement.
Après avoir quitté l'hôpital d'un pas un peu plus vif que lorsqu'il y était rentré, Levi s'était rendu machinalement à la pharmacie, suivant le trajet habituel de ses derniers mois. Il avait eu la chance de tomber sur la jolie pharmacienne blonde qu'il voyait de temps en temps, et elle ne l'avait même pas rembarré lorsqu'il lui avait fait des insinuations douteuses. Finalement, la journée ne s'annonçait peut-être pas si pourrie que ça, et c'était presque de bonne humeur que Levi le lunatique était rentré chez lui. Par la suite, il n'avait pas fait grand chose, pour changer. Glander devant la télé en zappant toutes les dix secondes était devenu une de ses activités favorites, puisque tout le reste lui était interdit - bosser et faire du sport étaient probablement les choses qui lui manquaient le plus, même s'il pouvait faire un petit tour à la salle de musculation, de temps en temps. Le brun ne s'était pas douté que sa soirée serait bien plus sympathique que sa journée, et il fronça les sourcils lorsqu'il entendit frapper à sa porte. Il était pratiquement certain de n'avoir invité personne, et de n'avoir rien commandé. Il hésita quelques secondes, sentant la flemme l'envahir, puis finit par se lever lourdement en jurant à voix haute. L'abruti qui le forçait à se lever avait intérêt à le faire pour une bonne raison, sinon il allait l'entendre. Lorsqu'il ouvrit finalement la porte, Levi eut la surprise de voir débouler Maddox, un anesthésiste qu'il connaissait bien. Il n'eut même pas le temps de réagir que ce dernier le poussa pour entrer, et il ne put s'empêcher d'étirer un sourire en coin, chose qui n'arrivait que très rarement - mis à part en présence de son amant, bizarrement. « j'ai pas grand chose d'autre à faire que de me branler, en même temps » répondit-il sur le ton de la plaisanterie, bien qu'il soit tout de même surpris de voir Maddox débarquer ainsi, sans prévenir. Il éprouvait étrangement une drôle de sensation, et n'était pas du tout mécontent de cette petite intrusion. Ces derniers temps, il n'y avait pas grand chose qui lui faisait plaisir, mais la présence de Maddox lui permettait de penser à autre chose, et l'apaisait, en quelque sorte. Il n'arrivait toujours pas à expliquer cela, et préférait ne pas y penser. Cela venait probablement de son lunatisme habituel. « d'ailleurs, tu devrais avoir honte, violenter un handicapé comme ça ! ». Il referma la porte et se tourna vers l'anesthésiste, un air interrogateur sur le visage. Il ne lui laissa pas le temps de lui demander ce qu'il foutait la, et s'expliqua rapidement, ce qui poussa Levi à hausser discrètement les sourcils. Vraiment, il passait simplement par ici, et avait décidé de s'arrêter ? Le brun trouvait l'histoire un peu tirée par les cheveux, mais il ne releva pas. La venue de Maddox était sa seule véritable animation de la journée, et il ne voulait en aucun cas voir partir son amant, dont il appréciait la présence plus que de raison. Il ne releva pas non plus son ton distant et froid. Il était lui-même de nature plutôt désagréable, et ne se montrait jamais bien plus avenant. Après tout, seul le sexe était censé les unir, donc ils n'avaient aucune raison de se sauter joyeusement dans les bras dès qu'ils se voyaient. « non seulement tu m'apportes de la bouffe, mais j'ai aussi le forfait baise en plus, quel luxe ! » lâcha-t-il avec ironie, retirant son t-shirt dans la foulée. « du coup, si tu manges chez tes amis après, je te propose pas à boire ou à bouffer ? autant qu'on s'y mette tout de suite, ce serait con que tu sois en retard ». En réalité, il s'en foutait complètement, et préférait largement garder Maddox pour lui que de le pousser à être à l'heure. Cependant, il ne pouvait pas s'empêcher d'essayer de se montrer presque sympathique avait lui, alors qu'il n'aurait jamais fait tous ces efforts avec une autre personne. Essayer d'expliquer pourquoi est-ce qu'il se comportait différemment avec Maddox donnait mal à la tête au brun, et il renonça. Selon lui, il n'y avait rien d'autre entre eux qu'une forte attirance physique, et cela n'était pas discutable - même si au fond, sa conscience semblait vouloir lui hurler qu'il y avait plus que ça. Cessant de penser à ces choses inutiles, Levi reporta son attention sur son amant, et n'attendit pas sa réponse. Rapidement, il se dirigea vers Maddow et le poussa en direction du canapé, jusqu'à ce que son corps bute contre le dossier du meuble. Il était venu pour du sexe, il en aurait !
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| Sujet: Re: just tonight (levi) Mar 11 Fév - 20:19 | |
| Maddox l'avait cherché et il ne pouvait que s'en prendre à sa verve comme sa remarque déplacé. Répondant au sourire de celui qu'il avait dérangé et bousculé pour rentrer chez lui. L'air de rien, la première chose qu'il fit ce fut le détailler de la tête aux pieds. Son regard n'avait rien de sexuel ou d'envie, comme il avait pu lui lancer par le passé. Oui, car entre l'anesthésiste et l'ancien l'ex-résident ce n'était qu'une question de pulsions. S'envoyer en l'air, ne poser aucune question. Se laisser porter par le plaisir et jamais se prendre la tête. Maddox avait signé pour cet échange de bon procédé, même s'ils n'avaient jamais pris le temps d'en discuter. Il faut dire que leurs bouches et les mains ne leurs laissaient pas la possibilité. C'était orgasmique, presque viscérale, ce besoin de Levi chez le jeune anesthésiste. Mais, revenons à cet appartement. Son regard le détaillait pour savoir comment Levi allait. Comment son ami et amant se portait aujourd'hui. Agitant la tête, Maddox ne put qu'ajouter : « Tu sais qu'elle ne grandira plus ? » souligna t-il avec malice, mais il n'en avait pas terminé avec lui. Si, cela n'avait jamais dérangé le jeune homme de taquiner le grand malade. Il aimait toujours autant le chercher et le pousser dans ses retranchements. « Même si quelques centimètres de plus, ne te ferrait pas de mal.» Ce qui était un mensonge éhonté, mais ce n'était pas grave. C'était sa manière de communiquer, de montrer à une personne qu'il tenait à elle. Maddox avait toujours été dans l'indifférence si quelqu'un ne lui plaisait pas et tout le contraire si celle-ci avait réussi à lui plaire.
Posant ses sacs de nourriture thaï sur la table de la cuisine de Vanderhaart, il continua d'observer le propriétaire des lieux avec discrétion.Il n'aimait clairement pas sa tête et avait peur que les nouvelles soient mauvaises. Il était médecin. Il n'était pas cancérologue, mais pouvait faire un diagnostique rien qu'à l'apparence d'un patient. Cependant, il n'allait pas embêter Levi avec cela tout de suite. Il ne voulait surtout pas lui montrer qu'il s'inquiétait pour l'ex-résident et le chaud lapin de service. Il souleva donc les épaules quand son ami lui souligna qu'il devrait avoir honte de violenter un handicapé. « Toi, handicapé ? Laisse moi rigoler. C'est les conneries que tu sors pour sauter les blondes aux gros seins maintenant ?» Maddox n'avait pas sa langue dans sa poche, mais ça Levi le savait déjà. C'était même étrange quand on le regardait avec son air de petit angelot studieux qui devait aller à l'église tous les dimanches. Maddox avait un langage de chartrier et l'assumait entièrement. Par contre, quand l’anesthésiste entendit son amant et souhaita immédiatement le remettre sur la bonne voix.« Et, cette bouffe, elle est pas pour toi ! Pas touche !» menaça t-il en essayant d'être convaincant, même si tout cela n'était que mensonge. Tout cela. Ce mensonge. C'était pour Levi. Maddox s'inquiétait pour lui et s'inquiétait surtout de savoir si son ami se nourrissait bien. Ce qui était complétement stupide, Levi était un grand garçon et pouvait se gérer tout seul...Alors, pourquoi il ressentait cette inquiétude ?
Le regard de Maddox suivit le tee-shirt de son amant jusqu'à l'endroit de sa chute et enleva ses chaussures qu'il poussa sous le canapé. Il retira ses chaussettes, se rendant compte que son mensonge allait l'éloigner de son but premier. Il tenta de garder le cap pour ne pas paraître étrange. Il retira son haut et se retrouva dans la même tenue que son voisin. « Je suis un mec en or. Depuis, le temps que je te le dis. Non, je m'en tape de ce que tu as à boire. Tu sais très bien ce que je veux.» Leurs torses rentrèrent en contact et ils tombèrent dans le canapé. Le corps de Levi recouvrant celui de Maddox qui ne montra aucune résistance. L'anesthésiste jeta ses mains sur la boucle de la ceinture du pantalon voisin et le déboutonna avant de le faire glisser le long de ses cuisses. Maddox commença à embrasser la nuque de Levi et entre deux gémissements, il lui glissa à l'oreille. « Et sinon...Pendant, que j'y pense...Tu devais pas voir ton cancérologue, today ?» lui murmura t-il, essayant de passer pour la personne la plus désintéressé du monde. Comme s'il venait de lui demander le score du dernier match des Nicks ou la météo qu'il verra demain sur les côtes.
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