nom : Dickens prénom(s) : Abigaël Presley âge : 27 ans lieu et date de naissance : Née le 3 juin 1986 dans une bourgade perdue du Texas statut civil : Célibataire métier/occupation : Résident aux urgences nationalité : Américaine orientation sexuelle : Hétérosexuelle caractère : Généreuse - Jalouse - Sensible - Lunatique - Amusante - Mystérieuse - Bornée - Consciencieuse  groupe : Stitch avatar : Shantel Vansanten.

✂ l'hôpital t'y vas souvent ? Et bien selon les emplois du temps, je m'y rends tous les jours, après tout c'est mon lieu de travail ! Depuis que je suis résident, je dois avouer que j'y passe un peu moins de temps que lorsque j'étais interne mais cela ne veut pas dire que je ne bosse pas comme une tarée. En même temps travailler aux urgences est pour moi une façon de prendre une revanche sur la vie. J'y passe énormément de temps, il m'arrive même de prolonger mes gardes, soucieuse du devenir des patients auxquels je m'occupe.
✂ quand t'as un bobo, tu pleures ou t'es du genre à prendre les devants et à te recoudre avec ce que t'as sous le coude en mode mc gyver ? Je dirai aucun des deux et dieu sait pourtant que j'étais folle de McGyver étant jeune. Lorsque cette situation se produit, généralement, je demande à un collègue en qui j'ai un entière confiance de s'occuper de moi. Je suis apte à prendre en charge des patients mais de là à m'occuper de mes propres 'blessures' non merci, mais je passe la main.
✂ quand t'es malade, t'es du genre repas fait de médocs ou médecine douce ? Je dois avouer que je n'ai jamais vraiment cru en la médecine douce. Alors quand je suis malade, je deviens une pharmacie à moi toute seule et je me shoote aux médicaments pour garder le rythme. Je suis rarement malade mais quand c'est le cas, je deviens vraiment un monstre, oui, oui, je suis très désagréable.
✂ tu mets ta santé en danger ? tu fumes, tu bois ? Je bois pour des occasions particulières, des fêtes entre amis, des anniversaires, après je ne suis pas du genre à prendre un verre le soir en rentrant du boulot. Par contre je fume pas mal oui. Au départ c'était pour imiter les gens qui m'entouraient mais la cigarette m'est devenue indispensable et y a rien de tel dans les moments de stress, ce qui arrive assez souvent à l'hôpital.
✂ t'as des problèmes de santé connus ? Non pas de soucis particuliers à part peut-être de fréquentes migraines qui n'est pas censé rappeler l’épilepsie de ma petite sœur mais après un examen approfondi, cela n'a rien à voir. A part cela, rien à signaler.
✂ ta famille t'a transmis des antécédents médicaux pas très glorieux ? Non pas spécialement, il y a quelques cas d'hypertension chez les grands-parents mais rien de particulier !
✂ t'es du genre allergique ? t'attrapes souvent le premier virus qui passe par là ? Je ne tombe pas souvent malade, une chance pour moi qui travaille à l'hôpital. Par contre, je suis allergique à une seule chose : au kiwi. Allez savoir pourquoi, depuis toute petite je ne peux pas en manger après un choc anaphylactique que j'ai fais à l'âge de cinq ans. Mon gâteau d'anniversaire contenait des kiwis et j'ai donc passé la journée d'anniversaire à l'hôpital !

Chapitre 1 : Le jour où la Terre s'est arrêtée de tourner (12/04/2004)

Il était près de quatre heures ce matin-là lorsque un véhicule emprunta une petite route de campagne. À son bord, trois jeunes filles qui revenaient d'une soirée d'anniversaire. Soirée bien arrosée et la trajectoire de la voiture en étant témoin. Katia, la conductrice, avait bu plus que d'ordinaire et était devenue très distraite, car il faut dire que ses amies, Abigaël et Emma, qui étaient à l'arrière ne cessaient de la taquiner, de la pincer, de la charrier. La radio allumée, la chanson 'Toxic' de Britney Spears démarra et les jeunes filles hystériques commencèrent à chanter et à se déhancher. L'alcool leur était déjà bien monté à la tête et plus rien ne comptait pour elles à ce moment précis. Seulement, la voiture arrivait à un croisement et Katia, très peu concentrée, coupa la priorité à une voiture qui venait de la droite. La voiture percuta la deuxième de plein fouet et finit sa route dans l'aile droite. Le silence régnait désormais dans la voiture des trois amies, qui fixaient avec stupeur la voiture qu'elles avaient embouti. La première chose à laquelle pensa Katia fut l'état de sa propre voiture, par chance son père lui avait prêté son 4x4 tout neuf et il ne semblait pas être en mauvais état, ce qui n'était pas le cas de l'autre voiture, une vieille Ford. Les occupants de cette dernière semblaient être inconscients. Abigaël Dickens l'une des trois amies voulut sortir de la voiture pour aller voir ce qu'il en était, mais déjà, Katia, se tourna vers elle d'un air affolé « Abi qu'est-ce que tu fais ?! Reste là ! » « Katia, je t'en supplie ils ont l'air mal en point... » articula Abigaël d'une petite voix. Mais Katia ne semblait pas l'entendre, elle entamait déjà une marche arrière et en deux temps trois mouvements elle filait en direction opposée.

Le lendemain matin, Abigaël reçut un message d'Emma « Katia vient de se rendre à la police. Apparemment, il y avait un gamin dans la voiture... Il est mort ». Ni une ni deux, la jeune femme courut dans les toilettes rendit tout ce qu'elle pouvait avoir dans son estomac. Prise de remords, Abi voulut rejoindre Katia au poste de police, mais la honte la submergeait et très vite elle se mit à préparer son sac. Elle y balança le strict minimum, à savoir quelques vêtements, le peu d'argent qu'elle pouvait avoir, son passeport... Une heure plus tard, elle prenait un bus en partance pour l'Ouest. Elle-même n'y croyait pas, elle préférait couper les ponts avec sa famille plutôt que d'affronter la réalité.



Chapitre 2 : Le jour où le passé revient à la charge (28/08/2013)

Abigaël Dickens en a fait du chemin depuis cet accident auquel elle ne cesse de penser, même neuf ans après. Elle n'a jamais repris contact avec ses parents, cependant elle voit régulièrement ses soeurs qui sont elles aussi à San Francisco. Depuis leur arrivée, elle se sent bien mieux même si les remords sont toujours bien ancrés en elle. Abi entame désormais sa dernière année en tant que résident aux urgences et espère bien devenir titulaire à la fin du cycle. En ce début de matinée, Abigaël s'occupait d'une vieille dame qui était tombée dans des escaliers, elle signait les papiers pour la transférer dans le service d'orthopédie quand une infirmière la prit à part, un petit sourire en coin. « Abi y a un jeune homme assez mignon qui demande à te voir... » « Euh, tu lui demandes de patienter, j'ai du boulot là et... » « Ok, mais il semble vraiment pressé. Dis-moi Abi, ce ne serait pas ton petit-ami par hasard ? » demanda l'infirmière en montrant le jeune homme d'un signe de la tête. La jeune médecin le dévisagea et ne put s'empêcher de sourire, complètement charmée. « Malheureusement non... En fait, je dois t'avouer que je ne le connais même pas ! » Quelques minutes plus tard, Abigaël put enfin se libérer et rejoindre le charmant jeune homme qui attendait dans un coin, les bras croisés. Par réflexe, Abi passa une main dans ses cheveux et arbora le plus beau des sourires. « Excusez-moi, vous vouliez me parler ? » Le jeune homme la regarda de la tête aux pieds avant de lui envoyer un regard des plus haineux. « Vous êtes bien Abigaël Dickens ? L'amie de Katia Stevenson ? » La jeune femme fut frappée d'entendre ce nom qu'elle avait banni de ses pensées depuis de nombreuses années. Elle recula d'un pas, la peur au ventre et croisa les bras à son tour, mal à l'aise. « Qui êtes-vous ? » dit-elle d'une petite voix. Le jeune homme approcha son visage tout près du sien « Le grand-frère de l'adolescent qui mort par votre faute. Et celui qui va vous faire enfermer après dix ans de fuite... » murmura-t-il d'une voix aussi froide que l'atmosphère. Abigaël blêmit et trébucha sur un chariot d'urgence. Son amie infirmière la rattrapa de justesse. « Abi tu te sens bien ? Tu es pâle, tu ferais mieux de rentrer chez toi, en plus ta garde est finie » « Je... non, je reste, j'ai encore quelques dossiers à traiter ! » répliqua la jeune femme avant d'aller s'enfermer dans la salle de repos. Un grand gobelet de café allait lui mettre un coup de fouet et lui faire oublier si possible les cinq dernières minutes. Le coeur battant, Abigaël n'arrivait pas à croire ce qu'il venait de lui arriver. D'où il sortait lui ? Comment était-il au courant ? Comment savait-il qu'elle se trouvait ici ? Peu rassurée, la jeune femme resta dans la salle de repos encore une heure, de peur de tomber sur l'homme qui venait de lui rappeler qu'elle était responsable de la mort d'un pauvre innocent.