nom : stramberry. prénom(s) : marley-sky, original et unique. âge : 25 years old. lieu et date de naissance : un 8 mai, en France. statut civil : célibataire endurcie. métier/occupation : psychologue. nationalité : française, de son père et américaine de sa mère. orientation sexuelle : hétérosexuelle. caractère : gentille, chiante, drôle, sensible même si elle ne le montre pas, sait très bien cacher ses sentiments, courageuse, aventurière, impulsive, têtue, franche, jalouse, loyal, fidèle, joueuse, possessive, intelligente, ambitieuse, très active, enthousiaste, folle, généreuse, forte, extravertie, ordonnée, maniaque, grande gueule. groupe : inhabitants. avatar : dianna agron, ma perfection.

✂ l'hôpital t'y vas souvent ? mon établissement de psychologie est juste en face de l'hôpital et j'y vais souvent pour voir des clients dont ma mère s'occupait avant de partir et dont j'ai récupéré les dossiers.
✂ quand t'as un bobo, tu pleures ou t'es du genre à prendre les devants et à te recoudre avec ce que t'as sous le coude en mode mc gyver ? je suis légèrement hypocondriaque sur les bords.. Dès que j'ai quelque chose, je vois toujours le pire et si je m'écoutais, je partirais directement à l'hôpital pour qu'on me fasse des examens. Mais j'essaie de me contrôler maintenant.
✂ quand t'es malade, t'es du genre repas fait de médocs ou médecine douce ? ça peut paraître dingue et totalement contradictoire après ce que je viens de dire, mais je déteste les médicaments. Je n'en prends presque jamais, à part quand c'est obligatoire ou bien que l'on m'oblige. Je dis toujours que c'est dans la tête et que je suis plus forte que la douleur. Mais bon, la douleur a déjà été bien plus forte que moi plusieurs fois..
✂ tu mets ta santé en danger ? tu fumes, tu bois ? je ne fume pas, je déteste la cigarette, l'odeur et son goût. Par contre, je bois un peu d'alcool oui, pendant les soirées, les fêtes, les apéros, les évènements et tout cela. Mais sérieusement, qui ne boit pas pendant des moments où l'alcool coule à flot ?
✂ t'as des problèmes de santé connus ? pas vraiment, je suis tranquille de ce côté-là, tout va bien.
✂ ta famille t'a transmis des antécédents médicaux pas très glorieux ? moi, je n'ai rien du tout ! Mais dans ma famille, il y a des cas de diabète, de cancer et certaines choses comme cela, alors je me dis qu'un jour, je risque d'en hériter..
✂ t'es du genre allergique ? t'attrapes souvent le premier virus qui passe par là ? je suis allergique à la noix de coco et aux fruits de mer. Et je ne tombe pas facilement malade, mais quand je le suis, ça dur généralement un bon moment.

8 MAI 1988, TOULOUSE - « MATTHEW ! Réveille-toi ! » dit une jeune femme tout en secouant son mari qui dormait paisiblement à côté d'elle. Celui-ci lâche quelques grognements avant de se retourner vers sa femme, les yeux à moitié ouvert. « Je viens de perdre les eaux. » dit-elle sur un ton très calme, alors que son mari ouvre enfin les yeux et se lève en sursaut du lit. « Oh mon dieu ! D'accord, alors, je prépare tout, descend bas ! » Celui ci attrape alors le sac qui était déjà prêt depuis quelques semaines et commence à s'habiller, le plus rapidement possible, chuchotant à lui-même toutes les choses qu'il ne devait pas oublier. « Il est deux heures du matin.. IL ME FAUT UN CAFÉ ! » dit-il avant de courir en bas, ayant quand même attrapé le sac avant de descendre. Sa femme descend tranquillement, récupère le sac que monsieur a jeté en bas des escaliers, attrape les clés de voiture et sors à l'extérieur. Elle ouvre la voiture et pose le sac dedans, soufflant doucement pour essayer de limiter la douleur. Elle se tourne vers sa grande maison, attendant que son mari daigne se montrer. « SI TU N'ARRIVES PAS VITE JE VAIS TE TUER ! » hurle-t-elle alors qu'il arrive enfin, fermant la porte d'entrée, l'aidant à rentrer dans la voiture et démarrant la voiture pour partir le plus rapidement possible vers l'hôpital. Une fois sur place et après plusieurs longues heures de douleur, une jolie petite fille née enfin. Les deux parents se retrouvent à observer leur petite fille, leur petite merveille, alors qu'une sage-femme leur demande s'ils savent comme ils vont l'appeler. « Marley-Sky. » disent les deux jeunes parents en même temps, un sourire sur les lèvres. Un prénom unique et original, pour une fille qui le deviendra en grandissant..

24 AOUT 2006, TOULOUSE - Aujourd'hui, c'est une journée comme les autres. Les journées se ressemblent de plus en plus dans ma vie et je commence à avoir du mal à supporter cela. Mais je sais que dans une semaine, c'est terminé. Dans une semaine, je vais partir vers un nouveau pays, un nouvel endroit, une nouvelle vie, tout simplement. Enfin, il me reste encore quelque chose à faire et c'est sûrement le plus dur en fait.. Mon téléphone vibre, je l'attrape donc pour voir que c'est un message de Matthieu. « Tu leur as dit ? Il faut que tu le fasses aujourd'hui, tiens-moi au courant, je t'aime. » Un sourire idiot se dessine sur mes lèvres, comme à chaque fois que j'ai un message de lui, que j'entends sa voix, que je le vois, qu'il me sourit, qu'il rigole, qu'on me parle de lui et.. Bref, je suis tout simplement folle amoureuse. Là n'est pas la question, il va falloir que je prenne mon courage à deux mains et que j'annonce la nouvelle à mes parents. Je ne sais pas comment ils vont le prendre, je ne sais pas comment ils vont réagir et je dois avouer que j'ai beaucoup d'appréhension. Je descends en bas avec une énorme boule au ventre, alors que ma mère met la table. « Tu tombes bien, le repas est prêt ! » dit-elle en me souriant, alors que je l'aide à mettre la table, ne disant pas un mot. Mon père arrive et on s'installe pour manger, comme chaque soir. Ma mère sert le repas et je commence à manger, fixant mon assiette, réfléchissant à la meilleure façon de le dire, à comment me justifier, même si ça fait des mois que j'y réfléchis avec Matthieu, maintenant que c'est le moment venu je ne sais plus quoi dire.. « Ma puce, tu es sûre que ça va ? Toi qui est si bavarde, tu n'as pas dit un seul mot depuis que tu es descendu ! » Je souris à ma mère, posant mes couverts et soufflant un bon coup avant de prendre la parole. « Je dois vous dire quelque chose, mais j'ai peur de votre réaction. » Mon père fronce les sourcils et rigole légèrement, haussant les épaules. « Tant que tu ne me dis pas que tu veux arrêter tes études, ça devrait bien se passer. » dit-il en me faisant un clin d'oeil. « Oh non, ce n'est pas ça ! Je compte toujours devenir une bien meilleure psychologue que maman, ne t'inquiètes pas là-dessus. » Ma mère lève les yeux au ciel, soupirant, mais ne disant pas un mot. Elle n'aime pas parler de ça, elle n'aime pas la compétition qui s'est installé entre nous depuis que j'ai dit que je voulais faire le même métier qu'elle. Elle était partagée entre la fierté et la peur. La fierté que je fasse quelque chose de bien et la peur que je le fasse mieux qu'elle.. Enfin, peu importe, je dois cracher le morceau maintenant. « Je vais continuer mes études, mais pas en France, en Angleterre. Je pars dans une semaine vivre là-bas avec Matthieu. On a déjà les billets, un petit appartement là-bas, il a déjà un travail et moi j'ai trouvé un endroit où étudier. » dis-je d'une traite, ne laissant pas le temps ni à mon père ni à ma mère de me couper. Je les observe, alors qu'aucun des deux ne sourient. On dirait qu'ils réfléchissent, ils se lancent un petit regard, mais c'est mon père qui prend le premier la parole. « Dis-moi que c'est une blague Marley ? » Je secoue alors négativement la tête, oh que non, ce n'est pas une blague papa, vraiment pas.. Il rit alors, mais c'était un rire nerveux, un rire qui n'annonce rien de bon. « Je ne vais pas crier, je ne vais pas te faire la morale, après tout, tu as déjà tout préparé et c'est trop tard maintenant, n'est-ce pas ? » Il laisse une petite pause, alors que mon coeur bat à une vitesse affolante et que j'ai très peur de la suite. « Matthieu, je le déteste. Ce n'est pas un mec pour toi, quand vous serez là-bas, il va partir avec la première petite anglaise qu'il trouvera mignonne, il te trompera à tout va parce qu'il est infidèle, idiot, immature et réellement con. » « Tu dis cela parce qu'il ne vient pas d'une famille riche, d'un milieu aisée ! Tu es triste car je ne suis pas amoureuse d'un riche coincé comme le fils de ton meilleur ami ! Tu ne veux pas mon bonheur, non.. » dis-je alors que des larmes de rage commence à masquer mon regard. C'est toujours la même chose, je savais qu'il allait dire cela, qu'il n'allait pas pouvoir s'en empêcher. « Je n'ai qu'une chose à te dire : Si tu pars, ne reviens pas, car la porte sera fermée pour toi. Si tu pars, tu n'es plus ma fille. » Ma mère tourne son regard vers son mari, l'air choqué. « Matthew ! Tu ne peux pas dire cela. » Il se lève et se dirige vers les escaliers. « Oh que si et je ne rigole pas. » dit-il avant de monter en haut. J'essuie rapidement mes larmes, moi qui ne pleure pas facilement, mon père est l'un des seuls à réussir à me faire pleurer. « Il est énervé, il ne le pense pas, mais réfléchis bien avant de nous laisser.. » dit ma mère en me souriant, m'embrassant le front avant de partir rejoindre mon père à l'étage. Peu importe ce que mon père pense, ce que ma mère veut, je m'en fiche. Je suis majeure, j'ai 18 ans et je veux prendre mon envol. Je vais partir et faire ma vie comme je l'entends et non comme ils le veulent.

15 SEPTEMBRE 2013, SAN FRANCISCO - Je conduis, ne disant pas un mot, réfléchissant à tout cela. Comment est-ce que je vais faire ? Je n'en sais rien, c'est tellement compliqué. Je gare la voiture et je sors, ouvrant le coffre pour sortir les deux valises qui s'y trouvent. « Ma puce, arrête de faire la gueule, s'il te plait ! » Je tourne ma tête vers celle de ma mère, levant les yeux au ciel. « Je ne fais pas la gueule, j'ai juste peur, nuance ! » dis-je en me dirigeant vers l'intérieur de l'aéroport, suivis de très près par ma mère. « En deux ans, je t'ai tout appris ! Tu sais tout ce qui faut faire, tu es prête à devenir une grande psychologue et à garder le cabinet Stramberry en haut de l'affiche ! Je compte sur toi et j'ai confiance en toi. Tu as toujours dit que tu deviendrais meilleure que moi non ? Prouve le moi maintenant, c'est la chance de ta vie ! Il n'y a pas beaucoup de psychologue qui commence leur carrière avec déjà un cabinet connu, réputé et remplis de dossiers de client qui n'attendent que toi ma chérie. » dit-elle en me faisant un clin d'oeil, avant de me serrer fort contre elle. A mes 18 ans, je suis donc partie du cocon familiale avec mon petit ami de l'époque, qui après quelques mois m'a lâché comme l'avait prédit mon papa. Mais tout avait changé pendant ce temps-là, mes parents s'étaient séparés, ma mère était partie vivre aux Etats-Unis et avait ouvert son propre cabinet. Elle m'a alors prise sous son aile, tout appris et maintenant qu'elle prend sa retraite légèrement prématurément pour faire le tour du monde avec ses amis, tout me revient. Le grand appartement avec cinq chambres, le cabinet de psychologie de ma mère, ses animaux, sa voiture, ses clients et une partie de sa fortune qu'elle m'a laissée. « Il va falloir que j'y aille maintenant, tu n'as rien d'autre à me dire ou me demander ? Oh et ne t'inquiètes pas, je t'appelle dès que je suis arrivée en Australie et je t'envoie des photos de chaque endroit où je serais ! » « Pourquoi m'avoir appelé Marley-Sky ? » dis-je d'un ton des plus sérieux, en fixant ma mère. J'ai toujours voulu savoir la signification de mon prénom, mes parents me disaient toujours que je le serais au moment venu. Et je pense que maintenant que j'ai 25 ans et que je vais enfin vivre une vie d'adulte seule, j'ai le droit de savoir. « J'étais fan de Bob Marley et ton père de Whisky.. » dit-elle en riant, ne me laissant pas le temps de répondre avant de partir. Je ne peux pas m'empêcher de rigoler, me disant que mes parents étaient vraiment idiots quand ils étaient jeunes. Maintenant, il est temps que je débute ma vie comme il se doit et que je la vive à fond.