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| Sujet: (m) RIAN VAN GEND Δ deliver me. Mer 2 Oct - 19:57 | |
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Skye Pontmercy vingt ans ✂ marié ✂ étudiant au choix ✂ américain ✂ inhabitants dossier personnel CARACTÈRE + méchant, pas beau, très rigolo, je m'en foutiste, qui se la pète, snobinard, qui se prend pour le roi de l'univers, friqué, franc, vulgaire, assoiffé de gloire, parfois ringard, aimé mais détesté, égoïste, malpoli, torturé, dérangé, sympa, timide, profond, engagé, révolté, interdit, magnétique, prisonnier, rageur, lunatique, passionné, etc.
PROBLÈMES DE SANTÉ + aucun, sauf si vous voulez en ajouter.
histoire ✂ Skye et Austen ont 20 ans tous les deux. ✂ Ils se sont rencontrés au lycée, à leur arrivée en junior year, et se sont connus tout de suite car ils font partie de la même bande d'amis. ✂ Leur histoire, un peu clichée, est celle d'un mec de dix-huit ans et d'une fille un peu bancale qui couchent ensemble un soir trop alcoolisée et qui se retrouvent sur le point de devenir parents. ✂ Ils n'ont jamais été particulièrement amis, mais se sont toujours beaucoup plu, attiré, et dans leur couple on ne parle pas vraiment d'amour. ✂ Austen ne voulant pas abandonner le bébé, et Skye - influencé par ses parents- ne voulant pas non plus manquer à ses responsabilités, ils ont fini par se marier, il y a neuf mois. La famille de Skye étant très catholique, c'était la seule solution pour que cet enfant puisse voir le jour sans être renié. ✂ Mas le sort en a décidé autrement; Austen a fait une fausse couche et à partir de là tout a dérapé. ✂ Les autres points de l'histoire de Skye sont totalement libres.
liens austen pontmercy it's a game boy, i don't want to play.T'as jamais l'impression que tu vas t'évanouir à cause de toutes ces conneries? Skye me regarde comme si une bête sauvage s'était emparée de mon esprit. M'évanouir? Il rigole. Et son rire me fait me sentir faible, dévalorisée, prête à défaillir. Pourquoi tu te moques encore de moi? je murmure, malgré moi. Il me rend triste, et les efforts que je fais pour tenir une conversation plus de cinq minutes avec lui fondent comme neige au soleil. Je me moque pas de toi, bébé, c'est juste une clope, ça peut rien me faire! Il s'en tape que je m'inquiète pour lui. Il s'en tape de quelque avis que j'aie, de toute façon. Tu te fiches encore de moi? je répète. Il sourit, caresse ma jambe du bout des doigts et fait comme si rien de tout ça n'avait d'importance. Allezzz, te fâches pas pour si peu, bébé! Il tente de m'enlacer mais je me dégage de son étreinte, le regard dur et figé, inlassablement vexée mais surtout peinée. Il n'ajoute rien, bouillonne et tente de se contenir, mais je sais très bien ce qu'il pense intérieurement, et je m'imagine avec rage ces paroles qu'il n'oublie pourtant jamais de balancer; Tu exagères! Tout est TOUJOURS un drame avec toi, t'es jamais contente, tu fais pas d'efforts Austen, dès qu'on est pas de ton avis tu te renfrognes,... Il ne dit rien, cette fois, mais ça ne change rien. il finira par s'énerver encore, et si ce n'est pas maintenant ce sera ce soir. Encore et toujours, et ces horreurs ressortirons, plus menaçantes, plus froides, plus mauvaises, avec ce gout toujours amère de regret et de rage. Tu me dis si je te dérange? Skye lâche de la cendre dans l'espèce de vase en plastique qui trône sur la table basse et qui nous sert plus ou moins de poubelle. Il a cet air invincible, vicieux, qu'il prend quand il essaye de me rendre, et cette fois ci encore, ça marche. Je suis mal, mes pensées se mélangent et j'ai encore envie de vomir, même si mon dernier repas remonte déjà à quelques heures. Je déteste quand il fume et il n'y a absolument aucune raison particulière à ça. Ça ne me dérange pas quand c'est quelqu'un d'autre... c'est juste lui, ce jour là, à ce moment précis. Il parait que c'est psychologique, que ça ce soigne, mais qu'une fois qu'on est dérangé, c'est difficile de changer. Concentre toi Austen, pense à une qualité, quelque chose que tu aimes chez Skye, essaye d'oublier ses pauvres défauts, pense pas à ce qui t'enrages mais à ce qui te rend heureuse. Les conseils de ma psy sont merdiques, ça marche pas ces conneries, moi tout ce que je veux c'est lui cracher à la gueule. J'ai beau me concentrer de toutes mes forces, j'y arrive pas. Skye est méchant, prétentieux, lunatique, je n'ai absolument aucune envie de penser à le complimenter maintenant. J'ai encore envie de pleurer. Je vais faire les courses. dis-je sèchement. Mon petit cœur s'emballe, j'ai peur qu'il réagisse violemment, mais je m'impressionne. Trop de pression m'empêche parfois de bien réagir, alors cette fois j'essaye d'éviter les conflits. J'attrape mon manteau et quitte la pièce en claquant la porte, avant qu'une autre guerre se déclenche. J'ouvre les yeux, enfin. Les murs de l'hôpital sont blancs immaculés, terrifiants. Je les ai déjà tellement côtoyés qu'ils me paraissent familiers et rassurants, comme une chambre d'enfant. A mon réveil, deux infirmiers sont déjà là, souriants, chaleureux, et j'ignore s'ils font semblants d’être heureux où si le fait que je sois toujours vivante leur apporte réellement satisfaction. Je connais bien l'un d'entre eux; Amanda. Ma sœur. Ses cheveux blonds sont attachés en chignon, et comme ça, elle à l'air si sérieuse. La voir ici me provoque un pincement au cœur, et j'essaye d'afficher un sourire désolé, en vain. Mes joues me font souffrir, mon visage est tendu, je sens que j'ai beaucoup pleuré mais je ne parviens pas à me souvenir ce qu'il c'est passé avant que j'atterrisse ici. Ca va aller... elle me dit, en me prenant la main. Je vois par flash des fragments de lumière, puis de noir total. J'ai l'impression d'avoir fait une chute dans le vide. Mandy regarde son biper, me signale qu'elle serra de retour très tôt et me laisse avec cet homme qu'elle présente comme mon nouveau psy. Je grimace, émet un son sans beaucoup de conviction et la regarde tourner les talons après qu'elle m'ait déposé un bisou sur le front. Je me retrouve seule avec cette personne que je n'ai aucune envie de connaitre. Il tente une petite blague que je ne cherche pas à comprendre, mais je rigole quand même, pour la forme. Alors Austen, tu veux me parler un peu de toi? Non. suis-je tentée de répondre, mais comme j'ai promis de faire des efforts, je me retiens. Il s'installe sur une chaise à côté de mon lit et me fixe avec attention. Je m'appelle Austen. L'effort m'a couté, et je me rend bien vite compte de l'absurdité de cette réponse. Il le sait déjà, ça, alors je rajoute bêtement Pontemercy, comme si c'était un détail qu'il ignorait aussi. Le docteur hoche la tête, sans rien dire pour autant, alors je continue. J'ai 20 ans. Je suis mariée depuis.... neuf mois maintenant. A ces mots, je grimace, des souvenirs douloureux me revenant en tête. Skye...Skye Pontmercy, c'est le nom de mon mari. J'aurais des milliers de choses à ajouter, à partager. J'aimerais avoir le courage de tout raconter si facilement, mais je ne m'en sens pas l'obligation maintenant, alors je garde tous ces détails pour moi. La grossesse imprévue, le mariage improvisé, la fausse couche, la vie de merde par la suite... Et à la place, je pose cette question qui me trotte dans la tête et à laquelle j'ai vraiment très peur de connaitre la réponse. Qu'est-ce qu'il s'est passé? Pourquoi je suis là? Je me souviens d'une chute, peut-être même dans un escalier, mais tout reste très flou. Les douleurs que mon corps exprime me font redouter le pire. Le doc pousse un soupir de désespoir, remonte la manche droite de ma robe de chambre et je pose les yeux sur un énorme bleu découvert. Il l’effleure du bout des doigts, et recommence sur l'autre côté, où une plaie superficielle commence déjà à cicatriser. Mais le pire, c'est quand il soulève le tissu contre mon ventre. La douleur me tiraille d'un coup, et je manque de défaillir. Mon propre corps me répugne. Sa main se pose contre mes hanches saillantes, avec douceur cependant. Austen,.. est-ce que Skye te fait du mal? Est-ce qu'il est violent avec toi? Je blêmis, déglutis faiblement et m'empresse de répondre. Non! Non! Je... je suis tombée dans l'escalier, j'ai trébuché, je me souviens! Le visage de Skye s'imprime dans mon esprit. Jamais il ne me ferait de mal, n'est-ce pas, jamais...
Dernière édition par Austen Pontmercy le Sam 5 Oct - 18:14, édité 4 fois |
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