nom : Landon. prénom(s) : Adrian. âge : 27 ans. lieu et date de naissance : Chicago, le 15 mai 1986. statut civil : Célibataire. métier/occupation : masseur - kinésithérapeute. nationalité : Franco-américain. orientation sexuelle : Complètement hétérosexuel. caractère : Ambitieux, têtu, franc, impulsif, taquin, séducteur, orgueilleux, doux, joueur, optimiste, chieur, irrésistible... groupe : Scrubs. avatar : Stephen Amell. type de personnage : Scénario.

✂ l'hôpital t'y vas souvent ? J'y travaille, alors forcément j'y passe une bonne partie de mon temps. Si bien, que j'ai arrêté de compter les heures. De toute façon, lorsque je bosse j'ai l'impression que tout va bien plus vite qu'à l'extérieur ; et une fois en pause, le temps semble s'être arrêté. La vie à l'hôpital est assez particulière, et c'est un rythme qui me convient parfaitement. J'ai toujours détesté la routine et ses déboires. En ces lieux, je me sens presque à l'abri ! Étrange, non ?
✂ quand t'as un bobo, tu pleures ou t'es du genre à prendre les devants et à te recoudre avec ce que t'as sous le coude en mode mc gyver ? Je serais tenté de choisir l'option Mc Gyver, tout simplement parce que j'ai une fierté qui m'empêche de demander de l'aide. Je peux me retrouver dans la plus grosse des galères, je ne m'en plaindrais pas et je ferais en sorte que ça passe. Me remettre l'épaule en place par exemple, je le ferais sans problème et sans la moindre hésitation. Je suis un homme, non ? Kiné d'autant plus ! Alors je passerais mon tours pour les larmes... De toute manière, je ne pleure jamais.
✂ quand t'es malade, t'es du genre repas fait de médocs ou médecine douce ? Lorsque je suis malade, j'attends le plus longtemps possible avant de prendre le moindre médicament. Non pas que je sois contre les prescriptions, luttant pour la médecine douce et les bienfaits des plantes, et compagnie... Seulement, j'ai été élevé ainsi. Tant que tu n'es pas cloué au lit, que tu peux tenir une conversation pleine de bon sens et que tu n'agonises pas, tu mets à contribution tes globules blancs. Mon système immunitaire n'en est que renforcé !
✂ tu mets ta santé en danger ? tu fumes, tu bois ? Je fumais lorsque j'étais étudiant. Idiot, non ? On te montre les dégâts que produit la cigarette, et tu t'en grilles une à la pause... Enfin bref, j'ai arrêté depuis. J'ai laissé la place au café noir, que je bois très souvent au cours de mes gardes. Sinon, je ne bois pas plus que ça... Je ne refuses pas un bon verre de vin rouge lors d'un rendez-vous galant, ou une bière entre amis. Je suis plutôt normal comme gars : ni trop sain, ni trop abîmé !
✂ t'as des problèmes de santé connus ? Je n'ai pas de problèmes de santé particulier. Comme monsieur et madame ''Tout-le-monde'', je peux attraper un rhume en hiver, une angine dans le pire des cas. Sans prétendre avoir une santé de fer, je me porte bien et je n'ai aucune maladie grave. En tout cas, pas que je sache !
✂ ta famille t'a transmis des antécédents médicaux pas très glorieux ? Autant mes grand-parents que mes parents, ils mènent tous une vie que je qualifierais de saine. Ils ne m'ont rien transmis de particulier. Nous, les Landon, nous avons un génome du tonnerre !
✂ t'es du genre allergique ? t'attrapes souvent le premier virus qui passe par là ? Je suis allergique à la menthe. Inutile donc de préciser que je fuis cette plante comme la peste. Elle peut déclencher de sacrées réactions chez moi, comme la dernière en date : un œdème de quinck.

« Adrian ? Où es-tu ?! Où... » Je la stoppai dans son élan, présentant sans doute la crise de nerfs. Bienveillant, je préférais éviter à ma chère petite sœur tout surplus de panique, totalement inutile dans cette situation. J'étais coincé dans un taxi, je n'allais pas soudainement me découvrir des dons de téléportation. « Wow... Relax Cassandre... J'arrive. » Pourtant, elle ne semblait pas prête à faire preuve davantage de patience avec moi. Bien au contraire ! Mes mots n'étaient pas passés, et je venais donc de réveiller le dragon qui sommeille dans ce petit corps si frêle. Lorsqu'on l'admire, ma cadette à l'air d'un ange tout droit tombé du ciel, dans un nuage de côton et d'innocence. Et puis arrive le moment où elle ouvre la bouche pour me crier dessus... C'est tout de suite moins poétique et tendre. Sans doutes complètement perdue pour le coup, elle s'énervait toute seule au téléphone. « Maman te cherche de partout ! Je lui ai dit que tu étais là, que t'étais parti enfiler ton smoking et que... » A nouveau, je ne pu m'empêcher de lui couper la parole, à présent surpris. « Tu lui as dit quoi ?! Je suis bien loin d'avoir enfilé mon smoking ma belle ! » Encore un truc dont j'aurais pu m'abstenir. En guise de réponse, Cassandre ne m'offrit qu'un simple : « Je m'en fiche, Adrian. Tu te démerdes, et tu ramènes tes fesses ici ! » Ah les joies des réunions de famille. D'ordinaire, je faisais mon possible pour les esquiver. Bien sûr, je faisais acte de présence pour Thanksgiving et Noël, sans quoi ma mère m'aurait tué, pour me servir à table à la place de la dinde. Mais pour le reste, je laissais volontiers ma part de tarte à la myrtilles, préparée par tante Adèle. Je ne peux plus en avaler une seule bouchée de ce gâteau ! Aujourd'hui, il n'était pas question de fêtes de fin d'année. Oh non ! C'était encore plus important que ça! Si on prenait le temps d'écouter ma mère, il aurait été nécessaire de rendre ce jour férié... Oui, rien que ça ! Coincé dans les embouteillages, je me rendais au renouvellement des vœux de mariage de mes parents, le jour de leur trentième année d'amour et de vie commune. De toute beauté, n'est-ce pas ? Même si je ne suis pas le gendre idéal, capable d'aimer et de chérir une femme comme si ma vie en dépendait, j'admire tout même le couple formé par mes parents. Ils partagent une réelle complicité et affronte la vie ensemble... Je trouve ça beau. Mais n'allez pas le raconter à l'une de mes conquêtes ! Elle tenterait de me passer la corde au cou, et je finirais par lui faire du mal sans le vouloir... Car oui, je suis un mec bien moi ! D'ici vingts minutes, la cousine éloignée de ma mère me le répétera pour la cent quatorzième fois, dans l'espoir infime que je séduise sa belle-fille, âgé de 32 ans et possédant un appareil dentaire. Je n'exagère en rien son portrait, malheureusement... A cette simple pensée, je savoure les quelques instants de tranquillité qu'il me reste. Certes, les klaxons retentissent sous l'impatience des conducteurs, tous veulent passer et le crient par leur fenêtre. Bien sûr, à la sortie de l'aéroport je me suis dégoté le seul taxi qui écoute de la musique orientale à fond les ballons, et qu'une odeur d’encens assez particulière imprègne les sièges. Néanmoins, malgré tout l'amour que je leur porte, je m'apprête à retrouver les Landon : de sacrés spécimens, dont je suis un peu la fierté. Devenu LE médecin officiel, j'ai l'étiquette du mec qui a réussi sa vie, avant même que cette dernière n'ait vraiment débuté. Probablement qu'ils m'imaginent tous dans un luxueux bureau, enchainant les consultations lambda... Alors qu'en réalité, je ne suis même pas un véritable médecin, je cours souvent dans tous les sens pour passer d'un service à un autre lorsqu'il s'agit d'une urgence, et que je me coltine des cas assez spectaculaires... Mieux vaut ne pas en tenir trop compte finalement. Tout comme ils ne tiendront pas rigueur de mon retard, ni même de la chemise froissée que je viens d'enfiler sur la banquette arrière du taxi.




Voilà, je suis un fils de bonne famille, aimant et loin d'être ponctuel. Je suis dévoué pour mon métier, et kinésithérapeute pour être plus précis. Et je travaille au sein d'un hôpital, enchaînant les gardes, côtoyant des professionnels dans tous les domaines, me faisant souvent des amis, parfois des ennemis. Et peut-être même les deux, si jamais il s'agit d'une jeune femme aux jambes interminables, susceptible d'avoir passé un agréable moment dans mes bras. Ces filles là ne restent jamais très longtemps mes amies. Est-ce que ça me dérange ? Pas plus que ça ! Du moment que le scandale à la machine à café est évité, ça me convient. D'ailleurs, aujourd'hui j'ai bien du mal à détacher mon regard de cette blondinette. Elle n'est pourtant pas bien grande, et possède un caractère tout simplement affreux pour un si joli minois. Pandora se tient non loin de moi. Elle semble remplir les derniers comptes rendus de la nuit, au sujet de ses petits protégés. A priori, je n'ai rien à faire ici. Ce n'est pas mon service... Et pourtant, on m'a appelé pour un avis médical, urgent. Super héros que je peux être, surtout lorsqu'il s'agit de gamins -allez donc savoir pourquoi, puisque je ne serais sans doute jamais père- je m'étais empressé de regagner cet étage. D'autant plus qu'une fois le travail achevé, j'avais droit à un café et d'une vue imprenable sur un magnifique derrière. Ah ça... Pandora avait des fesses sublimes ! Du moins, elles en avaient l'air. « Qu'est-ce que tu regardes comme ça ? » -me demanda mon collègue. Visiblement, j'avais dû avoir un moment d'égarement, le gobelet de café tout près des lèvres sans pour autant en boire le contenu. Je ne fus d'ailleurs pas assez rapide pour détourner mon regard et préserver le fruit de ma contemplation. « Rien, j'étais perdu dans mes pensées... » Mon collègue s'amusa de ma réplique. « Dans tes pensées, il n'y aurait pas une blonde par hasard ? » Il désigna Pandora d'un signe de tête, à l'instant même où elle se retournait. « Ne me dis pas que ce regard de pervers était posé sur moi... » -lança-t-elle comme si je n'étais pas là alors qu'elle parlait bel et bien de mes yeux ! « Tes yeux aussi son pas mal, Dickens. Pas aussi bien que tes fesses néanmoins... » Elle se stoppa devant moi, prête à dégainer des mots sans doute acérés comme des lames de rasoirs. Allais-je lui laisser le temps de répliquer ? Sûrement pas. Je lui tendis aussitôt mon gobelet intact, et ajoutais : « Il pourrait même y avoir de la concurrence au balcon. Pense au push-up... Pas vrai, Tony ? » Je préférais ponctuer mon intervention en m'adressant à notre spectateur de fortune, pour ensuite filer sans plus attendre. « T'es qu'un crétin, Landon ! » Sans me retourner, je me contentai s de lever la main pour lui faire un vague signe. « Remercie Tony pour le café ! » Bon sang, ce que j'aimais ces entrevues, aussi courtes soient-elles... ! Elles valaient toutes les jambes de mannequins du monde !