nom : Lancaster, c'est le nom de son père qui est à la tête d'une chaîne d'hôtels très bien réputé dans le monde. prénom(s) : Mason pour le grand-père du côté maternelle et Tristan pour celui du côté paternelle. On ne fait pas vraiment dans l'original chez les Lancaster. âge : Vingt-huit ans, un bel âge n'est-ce pas ? C'est encore mieux quand on ne fait pas une crise de la pré-trentaine comme lui. lieu et date de naissance : 22 décembre, quelques jours avant noël et surtout le jour d'une tempête de neige que ses parents ne sont pas prêt d'oublier. Canberra, Australie. statut civil : Divorcé. métier/occupation : Chômeur professionnel, il n'a jamais de job fixe. Pour le moment, il se contente de squatter l'hôpital puisqu'il est un hypocondriaque malade. nationalité : Américaine et Australienne. orientation sexuelle : Hétérosexuelle. caractère : Autodidacte - Indépendant - Charmant - Protecteur - Fidèle - Amusant - Libre - Fou (parfois) - Inconscient - Menteur - Hypocondriaque - Jaloux - Têtu groupe : Anesthesia. avatar : Max Irons.

✂ l'hôpital t'y vas souvent ? Tous les jours, parfois toutes les heures. C'est difficile vous savez d'être hypocondriaque. Il m'a fallu d'ailleurs de nombreuses minutes d'entraînement avant de savoir le dire correctement. C'est un peu comme ma deuxième maison même si les médecins en on marre de me voir pour un tout et un rien.
✂ quand t'as un bobo, tu pleures ou t'es du genre à prendre les devants et à te recoudre avec ce que t'as sous le coude en mode mc gyver ? Je ne pleure pas, je me plains. J'aimerais avoir les talents de Mc Gyver, mais je préfère aller à l'hôpital avant pour voir si je ne suis infecté ou quoi. Vous savez nous ne sommes pas à l'abris d'une attaque de zombies et chaque petite blessure ne pas se prendre à la légère.
✂ quand t'es malade, t'es du genre repas fait de médocs ou médecine douce ? Les médocs c'est cool. J'en est tellement pris qu'ils n'ont plus vraiment d'effets sur moi. Mais les médocs c'est cool. Je les préfères à la médecine douce.
✂ tu mets ta santé en danger ? tu fumes, tu bois ? Je fume souvent et je bois beaucoup. Je ne suis pas vraiment un modèle. Je suis sur que j'étais un pirate dans une autre vie. Ma main subit un manque lorsque je ne l'accompagne pas d'une clope et ma bouche se sent malheureuse lorsqu'elle n'a pas sa dose quotidienne en alcool. Je ne suis pas non plus le genre de mec qu'on ramasse complètement soul sur le bord de la route. Non. Je suis le genre de mec qui répare ses blessures encore ouvertes comme il peut.
✂ t'as des problèmes de santé connus ? J'ai tout un dossier avec mes "problèmes de santé" justement à l'hôpital. Beaucoup d'entre eux disent que je suis en bonne santé et que tout ça c'est dans ma tête. J'ai même fait un séjour en psychiatrie pour que je prenne peur ou quelque chose dans le genre. Alors oui j'ai tous les malheurs du monde, mais en fait je suis en bonne santé. Tentez de déchiffrer ça.
Sinon j'ai essayé de jouer à superman et d'aider une bonne femme à récupérer son sac que des voyous ont volés. Ils m'ont complètement dominé et maintenant je me retrouve avec un seul rein... Un seul rein qui est malade. Alors j'ai besoin d'une greffe si je veux m'en sortir. Hypocondriaque vous avez dit ?
✂ ta famille t'a transmis des antécédents médicaux pas très glorieux ? Heureusement pour moi, aucune maladie génétique n'a été recenser pour le moment dans ma famille. Ouais, je sais c'est étonnant, mais je me suis très bien renseigner.  
✂ t'es du genre allergique ? t'attrapes souvent le premier virus qui passe par là ? Il faut que j'évite de manger des fraises. A ce qui parait je suis pas très élégant après ça. Sinon je suis très sensible aux rhumes et tout ce qui va avec. Les virus savent que je suis faible et m'attaquent tout le temps. Je vous jure. Les médecins par contre eux, ils disent que j'ai un organisme qui fonctionne du tonnerre et que justement je dois être la personne la moins malade de toute la ville.

- Tu sais, ces étoiles là-haut, elles n’existent peut-être même pas. Je veux dire, ça prend tellement de temps à la lumière de venir jusqu’ici que les étoiles elles-mêmes pourraient avoir disparu. C’est juste... c’est juste étrange, mais c’est comme un message du passé.
- Ouais. je ne suis même pas sur de savoir ce que ça veut dire.
- Juste que... l’univers est plus grand que ce que l’on imagine. Je suppose que c’est une façon de mettre les choses en perspectives. Toutes les choses que nous pensons importantes, ne le sont en fait pas vraiment.
Fleur. « Je veux un dessin Mason, un beau dessin. » « Parce que tu es malade ? » « Oui. » « Tu m’agace. » « Je suis malade, tu n'as pas le droit de me dire ça. » « Arrête de croire que t'a maladie c'est un pass VIP pour éviter toutes les remarques désagréable et obtenir ce que tu veux de moi. » dis-je tout en prenant un crayon de bois et une feuille. Alors que je suis en train de lui faire la moral, je me met à lui faire un beau dessin, parce que je suis un grand frère modèle. C'est mon rôle, il faut que je me pli en quatre voir en dix pour combler ses moindres désirs. Nos parents ne sont pas vraiment présents. Notre père se charge de faire tourner la boutique comme il dit et notre mère elle, se contente de faire la belle. On a tous notre rôle dans cette famille ou presque. Il faut dire que grâce à notre père on voyage beaucoup et il n'y a pas vraiment d'endroit où nous nous sentions chez nous. Alors on ne suit pas les règles. « Tu vois quand tu veux. » « Je te déteste. » « Et moi je t'aime. Je ne suis pas la méchante et toi non plus. » « Tu vas t'en sortir. » Malgré tout, Fleur c'est l'amour de ma vie. Un bout de moi. Je me suis toujours juré de veiller sur elle quoi qu'il arrive. Je l'accompagne à tous ses rendez-vous chez le médecin, je fais installer à chaque fois un coin dans sa chambre d'hôpital pour pouvoir dormir avec elle et je cherche toujours un moyen pour lui changer les idées. C'est difficile d'être autant attaché à quelqu'un, d'avoir cette peur constante qu'elle vous file entre les doigts. Elle est mon plus beau cadeau et mon pire cauchemar à la fois. « Fais un vœux. » « Tu promet de ne pas me taper cette fois ? » « Je te le promet seulement si tu ne souhaite pas je guérisse.  » « Tu es cruelle, une vraie Lancaster. » « Je fais honneur à mes origines faut croire. » « Je te le promet. » Comme tout bon Lancaster qui se respecte, je n'ai pas honoré ma promesse. Si elle croit que je souhaite autre chose, elle se met le doigt dans l’œil. Nous sommes riches mais nous savons qu'il y a bien une chose qu'on ne peut pas se permettre d'obtenir par l'argent c'est son rétablissement. Alors chaque vœux compte et peut importe ce qu'elle en pense. « Mason tu crois qu'on se retrouvera las-haut ? » « Je serais avec toi qu'importe ce qui nous arrive et tu seras avec moi, parce que c'est ce que tu es supposé faire. » « Je serais ton étoile. » « Tu as bien appris tes leçons. » Elle tousse de manière assez répétitives, on le sait tous les deux que sa fin approche et pourtant je reste-là allongé à côté d'elle parce que c'est ce que je suis supposé faire. Je l'aide à se redresser et prend le verre rempli d'eau qui se trouve sur la table de nuit. Je n'ai pas peur, je me suis préparé à la laisser partir. Elle l'avale, se calme et se remet de manière à être allongé. Je l'a regarde s'endormir et sors de la chambre. J'ai besoin d'une bouffé d'oxygen. Je vais chercher un verre d'eau à la fontaine un peu plus loin et me pose sur un des fauteuils dans le couloir. Quelques minutes d'assoupissement et elle a pris la décision de partir sans même me prévenir.

- C’est vrai ce que les gens disent : pour pouvoir avancer il faut se détacher du passé. Se détacher c’est facile, avancer c’est une autre paire de manches. Alors parfois on se renferme. On essai de résister au changement. Mais les choses ne peuvent pas rester comme elles sont. À un moment, il faut lâcher prise. Avancer. Parce que même si c’est difficile, c’est la seule façon de grandir.
« C'est quoi ce bulletin Mason ? » « Le résultat de ton éducation je suppose. » dis-je d'un ton détaché tandis que je faisais semblant de scruter mon oeuvre du semestre. Les études ? Pas mon truc. Il faut dire que je m'ennuie terriblement et que je sais déjà ce qu'on essaye de m'apprendre. Je sabote mes notes histoire de mettre mes parents dans tout leurs états. Heureusement qu'il y a un peu d'intelligence en moi parce que vue toutes les villes où ils me traînent, j'aurais du mal à suivre le rythme. « Nous avons une réputation à tenir, tu ne peux pas te permettre de répondre aux profs et de sécher quand bon te semble. » « La réputation de notre famille c'est tout ce qui t'importe, tes enfants n'ont jamais été une priorité. » Je n'accorde même un regard à ce qu'on appel couramment un "père" et je sors en claquant violemment la chambre d'hôtel. Nous n'avons pas de manoir bien que je suis sur que mon père en possède un où ses enfants illégitimes vivent en toute sécurité. Cette nuit-là, je ne suis pas rentré. J'ai pris le premier bus qui passait en ne prenant même pas la peine de regarder la destination affiché. En général, je me fais oublier pendant une semaine et je reviens. Sauf que cette fois j'en ai marre. Je suis revenu et j'ai pris mes affaires direction l'inconnu. Ce n'est pas ma famille qui me retiens, ce n'est pas les études et encore moins une petite amie dont je serais fou amoureux. « Salut, moi c'est Maxendre. Tu as faim ? » « Non, merci. » « Tu veux à boire ? » « Non plus, j'aimerais juste dormir. » « Tu connais Transformers ? » Je remarque qu'il a lancé le film sur son portable et je me retourne pour être dos à lui. Tout ce que je veux c'est dormir. En descendant du bus je pensais être seul, mais il m'a suivi. C'est dingue comme il pouvait parler ce garçon. Depuis le décès de Fleur, je ne suis pas très loquasse et je n'ai pas vraiment d'amis sur qui compter. Voyager pour l’intérêt du travail de mon père ne m'a pas franchement aidé pour bâtir de solides amitiés. Maxendre est devenu un super copain, un peu fêlé, mais à force j'étais devenu comme lui. On vivait de rien et pourtant on avait l'impression de posséder le monde entier. Nous ne nous prenions pas la tête, il nous arrivait de nous allonger au beau milieu de la route comme ça par simple envie ou encore de traîner au bord des immeubles. Nous étions téméraire et jeune, de vrais casse-cou, mais nous étions heureux c'est ce qui importait.

- Tout le monde veut une solution magique à tous leurs problèmes, mais personne ne veut croire en la magie.
« Je crois que je suis malade, ça me démange partout et quand j'avale ça me fais mal. » « Vous croyez ? » « Je suis malade. » L'hôpital. J'ai passé plus de 10 ans sans y mettre les pieds. Je détestais cet endroit qui comporte trop de souvenirs, comme si je croisais Fleur dans tous les couloirs. Un jour, j'ai dû accompagner mon colocataire qui faisait une crise d’asthme et forcément je n'allais pas le laisser mourir même si sans mentir j'y est fortement pensé. Une crise d'angoisse et une réanimation plus tard, j'ai fini par me rendre-compte que cet endroit me rattachais à ma soeur. Les médecins disent souvent que mes sois-disant symptôme sont de pures inventions. Comme si je cherchais des prétextes pour me rendre à l'hôpital. Je ne suis pas fou, mais disons que je suis en train de subir mon traumatisme lié au décès de Fleur. Je n'assume pas d'être hypocondriaque, bien que je cri à qui veut l'entendre que c'est une vrai maladie. Avery, elle au moins je sais qu'elle me crois. Elle soigne toujours mes blessures et me rassure toujours sur mes maux. Je me considère comme un acteur voir un habitant à part entière de l'hôpital. Je n'ais pas de métiers fixe. En fait je n'ais pas envie en de m'enterrer dans un job et pareillement en ce qui concerne ma situation amoureuse. Je ne dirais pas que je gâche volontairement mes relations... Seulement je n'ais pas trouvé chaussure à mon pied. « Mason avez-vous de la famille ? » « Non, pourquoi ? » « Ce que je vais vous annoncer ne va pas être facile, nous avons pu soigner vos blessures, mais malheureusement nous avons dû vous retirez un rein. » « Je vais bientôt sortir alors ? Grâce à mon deuxième rein. »  « Justement. Votre second rein est malade et vous allez avoir besoin d'une greffe. C'est pour cela que je vous demandais si vous aviez de la famille... » « C'est impossible. Je suis en train de rêver, je crois que... »  Je me suis évanouie. J'ai voulu jouer au bon samaritain, aider une jeune inconnue à récupérer son sac et voilà où ça m'a mené. L'hypocondriaque est devenu un vrai patient, avec un vrai problème. Plutôt mourir que de demander à mes parents qu'ils passent le test pour voir s'ils sont compatibles. Vous savez ce n'est pas simple de voir sa vie basculer du jour au lendemain, un peu comme si on m'avais puni de tous mes péchés. Je le sais mes jours sont comptés et j'ai toujours eu l'habitude de vivre comme si chaque jours était le dernier.  Cette histoire ne fait que d'accentuer ma fâcheuse manie de repousser mes limites, d'emmerder la vie et faire tout ce dont j'ai envie.