nom : Grimm et Fynn aussi à un frère avec lequel il aime bien inventer des histoires. prénom(s) : Fitzgerald. Un prénom qu'il déteste et qu'il n'a plus entendu depuis la fin de son internat. Pour tous, il est désormais 'Fynn' et rares sont ceux qui se risquent à prononcer son prénom usuel. âge : Vingt-huit ans et des poussières. lieu et date de naissance : Le 20 juin à Chicago. statut civil : Célibataire. métier/occupation : Résident en chirurgie plastique. nationalité : Germano-américaine. orientation sexuelle : Homosexuel, même s'il ne l'assume pas du tout et que son comportement envers la gent féminine tend à prouver le contraire. caractère : Narcissique, impulsif, bagarreur, éloquent, bavard, joueur, séducteur, charismatique, indiscipliné, assidu, curieux, respectueux envers ses aînés. groupe : Stitch. avatar : Hayden Christensen.

✂ l'hôpital t'y vas souvent ? Tous les jours, en réalité. Et cet endroit détesté par beaucoup est pour moi le seul univers où j'ai trouvé mes repères.
✂ quand t'as un bobo, tu pleures ou t'es du genre à prendre les devants et à te recoudre avec ce que t'as sous le coude en mode mc gyver ? McGyver ne serait certainement pas aussi apte que moi à s'emparer d'un fil et d'une aiguille. Personnellement, je préfère ne pas lui confier cette tâche et soigner moi-même mes petits bobos. Qu'on se le dise, personne ne s'approchera de ma belle gueule et de ma peau de bébé (a).
✂ quand t'es malade, t'es du genre repas fait de médocs ou médecine douce ? ... Qui ne connait pas le dicton : aucun patient n'est aussi mal soigné qu'un médecin ? Je fais parti de cette catégorie là. Que ce soit un simple rhume ou une angine carabinée, j'ai tendance à laisser trainer les choses.
✂ tu mets ta santé en danger ? tu fumes, tu bois ? Je fume, je bois et je baise à tort et à travers. Et je ne me suis jamais porté aussi bien !
✂ t'as des problèmes de santé connus ? Aucun. J'ai toujours eu une santé de fer. Enfant, on m'a simplement retirer l'appendicite. Ah et... Un jour, une demoiselle m'a sorti que j'étais atteint d'insatisfaction sexuelle chronique. A vérifier (a).
✂ ta famille t'a transmis des antécédents médicaux pas très glorieux ? Ma mère m'a simplement légué ses gènes généreux, pas de quoi se plaindre. Bien au contraire ! Quant à mon paternel, je n'ai de lui que quelques souvenirs flous que ma génitrice n'a jamais cherché à fouiller ou raviver;
✂ t'es du genre allergique ? t'attrapes souvent le premier virus qui passe par là ? Je suis allergique aux poils de chat. C'est tout.

« Tu le diras à maman, hein ? Tu n'oublieras pas ? » L'enfant, un doigt dans la bouche, l'innocence même au fond du regard, hocha la tête. En bas. En haut. En haut. En Bas. Non, il n'oublierait pas. Oui, il dirait à maman que papa ne rentrerait pas à la maison ce soir là. Ni même le lendemain. Ni le suivant. A vrai dire, papa ne rentrerait plus. Un sourire triste accroché aux lèvres, c'est avec une certaine crédulité qu'il l'annonça à son fils. Avec douceur, il s'était accroupi devant lui pour lui annoncer son départ imminent. Pourtant, du haut de ses quatre ans, le regard de Fynn se faisait fuyant. Distrait. Non loin, le vent poussait nonchalamment une balançoire dont le siège, désespérément vide, ne cessait de l'appeler. Criii. Silence. Criii. Silence. Criii... Les chaines, usées par le temps ne cessaient de le supplier et le petit Grimm, impatient, finit par céder à l'appel du jeu. « Papa, je peux y aller ? S'il te plaît ! » L'homme jeta un œil emprunt de lassitude à la vieille balançoire malmenée par les assauts répétés du vent, soupir, attrapa son fils par la main et l'aida à se hisser sur le siège. Puis, pour la dernière fois, il se plaça derrière lui et le balança. Plus haut. Encore plus haut. Toujours plus haut ! Le rire cristallin de Fynn résonna, perçant aisément le cri déchiré d'une brise devenue ardente. Et son rire s'intensifia encore, tandis qu'il prenait de l'altitude, s'envolait plus haut. Encore plus haut. Toujours haut. « Stop ! Papa stop ! » L'insouciance avait céder sa place à la frayeur et papa, compréhensif, arrêta de pousser. L'enfant se remit à rire tandis que les balancements répétés du jeu se faisaient moindre. Bientôt, il s'immobilisa. Sautant à terre, le jeune Grimm se retourna. La morsure du vent se faisait douloureuse. Il était temps de rentrer à la maison. Mais à l'endroit où se tenait son père une minute plus tôt, l'enfant ne trouva qu'une place vide. « Papa ? » Le cœur de Fitzgerald se serra, mais un nouveau sourire apparu sur ses lèvres, soudain enchanté par la partie de cache-cache que son papa lui proposait. Alors Fynn chercha. Il chercha. Une minute. Puis deux. Puis trois. Il regarda derrière le banc, fouilla sous le buisson. Il leva les yeux au sommet d'un arbre, fouilla le toboggan de fond en comble. Mais il ne le trouva pas. Alors le garçon s'immobilisa au milieu du parc, un doigt dans la bouche, la tristesse même au fond du regard, quelques larmes glacées visitant délicatement ses joues.