nothing's ever perfect + « peter, redresse-toi, tu veux ? » tu t'exécutes, sous le regard froid de ton paternel. les yeux rivés sur ton assiette, tu manges, silencieusement. un autre repas de famille, où le silence est roi. mais étiez-vous seulement une famille ?  en apparence, sûrement. aux yeux de tous, les caulfield sont le modèle américain, parfait, du couple, aux progénitures, en passant par la maison et le chien. en réalité, le père n'est jamais là, soit-disant à cause de son travail. la mère sombre sous les anti-dépresseurs. il n'y a plus que les enfants, deux petites têtes brunes, qui puissent former une fratrie, soudée. tu lèves enfin la tête et tentes de faire sourire ta cadette, penny, chose qui n'arriva qu'à la fin du repas. les assiettes sont vides, le père quitte la table pour s'isoler à l'extérieur, un paquet de clopes à la main, tandis que les enfants aident leur mère, à ranger. tu t'éloignes à ton tour quelques instants plus tard, ; non pas parce que tu ne veux pas participer à la corvée qu'était de faire la vaisselle, mais plutôt, pour espionner ton géniteur. le comportement de ce dernier avait quelque peu changé et toi, de nature curieux et perspicace, te doutais bien qu'il cachait quelque chose; et tu avais bien raison. « jolene, je ne peux pas partir, pas maintenant. je peux pas laisser les gamins tous seuls, avec une mère dépressive. il faut que tu patientes encore un peu. [...] bientôt, on pourra être ensemble, rien que nous deux. [...] demain, même endroit, même chambre ? ça marche. oui, moi aussi. à demain, mon ange. » il ne t'en fallut pas plus pour comprendre ce que cette conversation téléphonique signifiait. tu avais vu juste, ton père menait une double-vie, avec une pétasse prénommée jolene. « qu'est-ce que tu fais là ? » tu sursautes, toi qui pensait avoir été assez discrète, elle venait pourtant d'être démasqué. ton père s'approche, te prend par le bras et te traîne un peu plus à l'écart. « t'as rien entendu, pas vrai ? » « j'ai juste entendu que t'étais un vrai connard, papa. » la gifle part toute seule, une trace rouge est désormais visible sur ta joue droite. « t'as pas intêret à dire quoique soit à ta mère, compris ? » de toute manière, il ne t'en laissa pas le temps. une semaine plus tard, papa huxley était parti avec sa jolene, pour toujours.

cette fille, est un prédateur déguisé en caniche + «  putain, pénelope, bouge tes grosses fesses de là, je vais être en retard en cours ! » hurlais-tu, tout en tambourinant sur la pauvre porte en bois, qui risquait de céder à tout moment. « c'pas mon problème. t'avais qu'à te lever plus tôt, dummie. » lançait une voix de l'autre côté. l'interpellée fit mine de rien entendre et continua à se préparer, prenant tout son temps pendant que toi, ruminait ta colère et préparait ta vengeance. « je te jure que lorsque tu vas sortir de.. » un clic, la porte s'ouvre enfin, laissant apparaître ta petite soeur, un grand sourire dessiné sur les lèvres. « oh mon dieu, je tremble.. tiens, elle est libre, ta salle de bain.. pas besoin de faire une scène pareille. » elle s'éloigne, perchée sur ses talons hauts, tu ne dis rien. bordel, où était passée l'adorable fillette aux boucles blondes, l'aimable petite chose qui était autrefois ta soeur ? disparue, avec les années. jules avait seize ans, maintenant. et toi, dix-huit. elle avait grandi, était devenue une jeune fille, presque femme.. et toi, tu étais surtout en retard, à cause d'elle. tu entres enfin dans la salle d'eau, ôtes le plus rapidemment ton pyjama et entres dans la douche. tu ouvres l'eau et.. « PÉNIS !» pas une goutte d'eau chaude. « on m'appelle ? » la jeune fille passe la tête à travers l'entrebaillement de la porte, te lance un deuxième sourire, d'autant plus malicieux, avant de murmurer, « à ce soir, frérochou ! »

maybe it's the way she walked, straight into my heart & stole it. +  wendy, tu la connais depuis le lycée, même si il faut l'avouer, à cette époque, c'était une fille parmi tant d'autres. quand t'y repenses, tu te trouves vraiment con. wendy, c'est la petite blonde, qui passe sa vie la tête dans les bouquins. il faut qu'elle bosse, qu'elle te dit, la médecine, cela ne rigole pas. tu aimes beaucoup l'embêter avec ça et l'empêcher d'avancer dans ses cours, juste pour la voir râler. elle est mignonne, quand elle s'énerve. « peter ? peterpan, ici la terre.. » c'est marrant, t'as toujours ce sourire de débile, quand tu penses à elle. mais tu penses pas toujours à elle, voyons. juste de temps en temps. « je peux savoir à quoi tu penses ? » jj perd patience, commence à s'agiter devant toi. « mhn ? oh, à rien. rien du tout. » wendy, c'est comme si tu l'avais dans la peau. mais t'es pas amoureux, oh non. « moui, c'est ça.. » wendy et peter, ça sonne vachement cliché, de toute manière.

don't dream, it's over. + « allô jj ? c'est adriel. teddy a disparu, pénis est avec son autre bouffon, j'viens de retrouver peterpan, il est genre entrain de comater sur mon épaule. viens nous chercher steuplait, il fait froid, il pleut, il fait nuit.. et t'sais bien que j'aime pas le noir. » « oh putain, l'arbre qu'était un dragon, il vient de redevenir arbre. le salaud, il m'a menti. » « pitiiiié, il a pris des trucs chelous, comme la dernière fois, je peux pas prendre le bus avec lui, ni le métro.. [...] faire du stop ? et si on se fait kidnapper, hein ? [...] non, j'ai pas peur mais.. bon ok, un peu. [...] ouais, t'as intêret, bouge tes grosses fesses, il caille dehors. » une nouvelle virée en boîte, comme d'habitude, tu as abusé sur l'alcool et es désormais dans un état catastrophique. penny, la seule fille de la bande étant partie comme une voleuse avec son petit-ami (un mec que tu ne pouvais voir, mais même en étant son grand-frère, tu ne pouvais décider pour elle), c'était adriel, qui devait veiller sur toi et c'est avec lui que tu rentrais, non pas avec une énième inconnue. « adibou.. t'as les cheveux doux. » tu éclates de rire, devant un adriel quelque peu dubutatif sur ce qu'il devait faire. « je sais pas gérer un mec bourré moi, c'est toujours teddy ou jj d'habitude ! peter, lâche mes cheveux et arrête de bouger, s'il te plaît ? » finalement, jj arriva, quelques minutes plus tard. il aida adriel à te faire monter dans la voiture, toi qui ne pouvais pas faire un pas tout seul. « vous savez quoi les gars ? je vous aime. gros coooomme ça. » le véhicule démarre, tu ne dis plus un mot, tant tu es dans les vapes. tu commences à t'endormir sur l'épaule de ton bouclé préféré, mais un soudain coup de klaxon te réveille. des fards illuminent l'intérieur de la petite fiat, tu entends jj et adriel hurler. et puis soudain, trou noir.

quelques heures plus tard, tu ouvres péniblement un oeil, puis deux. tu comprends tout de suite que tu n'es pas dans ta chambre, le plafond était bien trop propre pour cela. une chambre d'hôpital, voilà où tu te trouvais. tu essayes de te relever mais une main se pose délicatement sur ton torse, t'incitant à rester allonger. ton regard se pose sur le visage de penny, dont les joues étaient parsemées de larmes montrant qu'elle avait pleuré. un sentiment de panique te prit, tu ne comprenais pas ce que tu faisais ici, à vrai dire, tu ne te souvenais de rien. « penny, qu'est-ce que je fous ici ? pourquoi tu pleures ? qu'est-ce qui s'est passé ? » la jeune femme attrapa ta main et la serra dans sa paume. elle lança un regard à teddy, qui venait d'entrer dans la pièce. ce dernier s'approcha et déglutit, avant de murmurer, « adriel, jj et toi avez un accident de voiture, hier soir. adriel va bien, il est à côté. » teddy marqua une pause, baissant la tête. « et jj ? » penny éclata en sanglots, tandis que theodore releva la tête, les yeux brillants. « il est dans le coma, peter. on sait pas si il se réveillera. »

formidable. + depuis l'accident, tu t'isoles.  convaincu que tout ceci est de ta faute, tu n'oses plus affronter les autres, qui te répètent pourtant que tu n'y es pour rien. il n'y a que ta soeur, que tu oses croiser, vu que vous partagez malgré tout, le même appartement. son comportement, à lui aussi, changé. tu pensais que c'était également à cause de l'accident, mais en réalité, tu es bien loin de la vérité. c'est ainsi que tu te retrouves à courir sous la pluie, à la bourre, comme toujours. penny t'a demandé de venir, c'était plutôt urgent. elle "devait te parler". « j'suis désolée, j'ai eu du retard, mais enf.. » tu prends place en face de ta petite soeur, dont les traits tirés ne présagent rien de bon. « justement. moi aussi. » son ton est grave, sérieux. il t'a fallu un long instant de réflexion avant de comprendre. penny a toujours été quelqu'un de spécial, ou plutôt d'original. c'est ce que tu aimais le plus chez elle, cette manie qu'elle avait à toujours surprendre, à faire ou dire toutes ces choses auxquelles on ne s'attend pas. « tu déconnes, là, j'espère ? » si seulement.

Te voilà désormais (presque) validé !
Avant toute chose, nous te demandons juste de passer recenser ton avatar. N'oublie pas non plus de recenser ton métier.
Une fois que ce sera fait, précise-le et nous te rajouterons enfin à ton groupe et nous te mettrons ton rang, ce qui te permettra de passer à la suite

Après ça, tu peux aller créer ta fiche de liens puis ta fiche de sujets. Ne te reste plus qu'à faire un petit tour dans la partie parrainage si tu ne veux pas te sentir perdu sur le forum ! La partie rp et la partie hors-rp te sont maintenant ouvertes
Enjoy