Il était une fois et bla bla bla. Faut-il vraiment que toutes les belles histoires commencent ainsi ? Et bien je vais faire ma rebelle parce que mon histoire n'a rien d'un conte de fée. Pourtant je vais vous la raconter comme telle. Donc, il était une fois ... Un jeune couple que tout réunissait. Mon père n'était pas issu d'une famille aisée, c'est pourquoi il n'était pas allé très loin au niveau de ses études. Néanmoins, il avait connu la gloire du mouvement révolutionnariste des hippies. Membre d'un groupe de rock dans ses années là - guitariste pour être plus précise - il parcourait le monde avec ses six cordes et ses trois autres compagnons. Lorsque le groupe se sépare, il s'en va pour sa ville natale, San Francisco et travaille pour l'Opéra de cette grande ville pour arrondir ses fins de mois. Quand à ma mère, elle avait tout pour être heureuse. Elle était de l'union de deux aristocrates anglais et vivait dans un manoir à Londres. Très vite adulée par ses performances scolaires, la jeune femme se découvre une passion pour la danse classique. Après un dur travail, elle devient l'une des plus grandes ballerines d'Angleterre. Son rêve se voit enfin réaliser lorsqu'elle gagne un concours à Londres pour participer à une émission en Amérique, à San Francisco. Et voilà comment ils se sont retrouvés dans la même ville. Ma mère s'entraînait souvent sur la scène de l'Opéra qu'elle pouvait se permettre d'utiliser. La rencontre se fit précisément un soir d'automne. Mon père qui avait oublié son accordeur, se retrouva émerveillé devant cette jeune ballerine qui ne cessait de se mettre en avant avec des pirouettes impressionnantes. Ils engagèrent rapidement la conversation et prévirent des sorties. Au fil du temps, cette danseuse classique et ce guitariste rockeur tombèrent amoureux l'un de l'autre et ils décidèrent de se marier malgré l'avis contraire de leur famille. Quelques mois plus tard vint ma naissance. Un vrai bonheur pour mes parents qui tentaient d'avoir un enfant depuis deux ans mais en vain. Autant dire que j'eus une enfance des plus parfaites. Des parents toujours présents pour moi, qui respectaient mes choix et mes envies avec certaines limites. J'étais heureuse et comblée. Mais voilà que toutes les bonnes choses ont une fin. Ma fin s'est annoncée le douze juin de l'année de mes dix ans. Un soir qui avait l'air tellement banal et commun, qu'encore aujourd'hui, je me demande comment cela a pu se passer. Ma mère avait de gros problèmes cardiaques, et même si mes parents tentaient tant bien que mal de me rassurer en me disant que tout irait bien, je voyais bien par l'expression de leur visage fatigué et abattu que ma mère n'allait pas s'en sortir. Ce soir-là, donc, ma mère s'écroula devant nous, avec un saladier de patates en main qui se brisa sur le sol. Ses yeux se fermèrent pour ne plus jamais se ré-ouvrir. C'était la dernière fois que ma mère nous avait préparé un repas. Oui, je venais de perdre ma mère.

Mon adolescence se passa assez normalement du coup. Mon père essayé comme il pouvait d'être un "bon père" et de m'apprendre les valeurs sures pour mon avenir. Il me soutenait, peu importe mes choix. N'ayant toujours pas accepté la perte de ma mère, je m'étais enfermée dans un cercle malsain. J'allais en cours le matin, et je rentrais tout de suite après chez moi pour travailler, encore et encore. C'était ma façon à moi de penser à autre chose, de me sortir l'idée de la tête que je n'allais plus jamais la revoir. Je mis deux longues années avant de me reprendre en main et de me mettre à "vivre" comme l'indique le sens réel de ce mot. J'étais une fille studieuse, ce qui m'apportait les bonnes remarques et les félicitations de mes professeurs. Le diplôme en main, je savais déjà ce que je voulais faire : médecine. Un choix pas très étonnant lorsqu'on connaît mon histoire. Peut être que si l'ambulance était arrivée plus rapidement, ma mère aurait pu être sauvée. Peut être que si, peut être que ça. Je ne supportais plus de me torturer avec toutes ces questions sans réponses. Raison pour laquelle j'avais décider d'être la réponse à tout cela, pour d'autres personnes. J'entamais alors mes études de médecine. Après quelques années de dures labeurs, j'avais obtenu mon diplôme en faisant partie des premiers. J'avais ensuite commencé mon internat en me spécialisant aux urgences. Pour d'autres, cette spécialisation est stupide, et inutile. Les urgences, c'est un peu comme le sale boulot d'un médecin qui rêve plutôt de scalpel et de bistouri. Mais moi, je savais que l'essentiel se passait aux urgences. J'apprenais encore et encore, et surtout, je savais quoi faire au bon moment. Toute cette expérience m'apporta alors le titre de "titulaire aux urgences" où je suis toujours depuis quelques temps. J'aime mon travail, c'est indéniable, trop même. Tellement que mes problèmes de santé reviennent au galop. Discrètement, j'essaye d'y faire face, et de me dire que ce n'est pas grave. Nombreux sont ceux qui me répètent que je dois prendre du repos et arrêter de m'impliquer à ce point dans mon travail, mais c'est quelque chose que je ne peux pas m'empêcher de faire. Je tient mon équipe d'une main de fer, non pas parce que j'aime les tyranniser, mais parce que je veux qu'ils soient les meilleurs urgentistes de San Francisco.

Te voilà désormais validé !
Avant toute chose, nous te demandons juste de passer recenser ton avatar si tu veux qu'il te soit réservé. N'oublie pas non plus de recenser ton métier. Après ça, tu peux aller créer ta fiche de liens puis ta fiche de sujets. Ne te reste plus qu'à faire un petit tour dans la partie parrainage si tu ne veux pas te sentir perdu sur le forum ! La partie rp et la partie hors-rp te sont maintenant ouvertes
Enjoy